Rappel du premier message :N’étant pas un connaisseur des langues anciennes, je ne prononcerai pas mon opinion pour l'instant.
Voici une synthèse des informations trouvés sur le sujet.
La thèse est la suivante.
Aux 7 siècles, Mohamet et ses contemporains parlaient le Syro-Araméen. Ces régions sont influencées par la culture araméenne hellénisée. Le syro-araméen étant, au premiers temps de l'islam, la langue de culture
dominante dans toute 1'Asie occidentale. Mohamet aurait donc écrit son premier exemplaire dans sa langue.
La langue Arabe aurait pour origine la langue nabatéen (au Sud de l'arabie) à partir du 2 siècles. Les points diacritiques de la langue arabe ont commencé à apparaître en arabe au tournant du VIIIe siècle sur l'ordre de Al-Hajjaj ben Yusef, gouverneur de l'
Irak (694-714).
Les premiers exemples de littérature en arabe dans le plein sens du terme ne se trouvent que deux siècles plus tard, au temps de la « Biographie du Prophète », c'est-à-dire de la vie de Mahomet telle qu'elle a été écrite par Ibn Hichâm (
né Irak), décédé en 828.
Othmân(
ex nabateen) ((579-656), est le troisième calife de l'islam ordonna la destruction de toutes les copies précédentes, dont les manuscrits incomplets ainsi que ceux contenant des annotations personnelles. Parmi ces copies, il y avait celle d’Ali ibn Abi Talib, gendre de Mahomet, celle d’Ubay ibn Ka'b ainsi que celle d’Abdullah ibn Mas`oûd qui furent toutes détruites.
Un manuscrit, le codex Parisino-petropolitanus, comportant une soixantaine de feuillets figure à la bibliothèque nationale de France, site François Mitterrand. Il s’agit des feuillets parmi les plus vieux du Coran connus au monde : leur datation par les chercheurs le font remonter aux années 50 à 100 de l’hégire. Aucune datation au carbone 14 n'a été effectué (allez savoir pourquoi?). Ils sont écrits dans un style nommé au XXe siècle hijâzî en référence à Ibn al-Nadîm, célèbre auteur arabe du Xe siècle.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Les seule véritables manuscrits complet datent du XI siècle.
Une lecture anthropologique est nécessaire pour une meilleure compréhension du Coran, qui contient beaucoup d'emprunts de termes non arabes, surtout de la langue syro-araméenne
Al-Suyūtī (né en 1445)dénombre 119 mots non-arabe dans le Coran empruntés à l'éthiopiens, au persan, au grec, à l'indien, au syriaque, à l'hébreu, au nabatéen, au copte, aux langues soudanaises, et au berbère selon lui
Cela a des implications très concrètes comme le sens des versets qui peut être considérablement modifié.
En particulier, les termes Qur'ân (coran), sûra (sourate), âyât (verset) correspondent aux mots syriaques qeryânâ (lectionnaire), sûrtâ (témoignage) et âthâ (signe).
ou encore "Coran (44 : 56) : "Nous les aurons mariés à des Houris aux grands yeux. " (Trad. Blachère) deviendrait:
"Nous les installerons confortablement sous des raisins blancs,clairs comme le cristal."
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Après le temps de la critique biblique passé, c'est au temps de la critique coranique d'y passer!
quelques sources sur le sujet.
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