Dans Charmide, Platon rapporte les propos « pré-psychosomatiques » de Socrate sur la santé dans le chapitre « L’incantation »,
« Tout ainsi qu’on ne doit pas entreprendre de guérir les yeux sans avoir guéri la tête, on ne doit pas le faire pour la tête sans s’occuper du corps, de même on ne doit pas davantage chercher à guérir le corps sans guérir l’âme ; mais que, si la plupart des maladies échappent à l’art des médecins de la Grèce, la cause en est qu’ils méconnaissent le tout dont il faut prendre soin, ce tout sans le bon comportement duquel il est impossible que se comporte bien la partie. C’est dans l’âme, que, pour le corps et pour tout l’homme, les maux et les biens ont leur point de départ… Ce sont les discours qui contiennent de belles pensées ; hors les discours qui sont de telle sorte font naître dans l’âme une sagesse morale, dont l’apparition et la présence permettent dorénavant de procurer aisément la bonne santé à la tête comme au reste du corps. »
Quelle étrange question et pourtant je suis sûre qu'elle trouve une réponse positive. Alors bien sûr cette assurance relève de toute une vie, la mienne et ne peut dès lors être partagé seulement évoqué ou suggérer. Cependant pour ceux qui tendent à croire en l'enseignement de Moïse ou Jésus Christ: ce choix est possible. Mais tout cela repose tellement sur la réalisation par la compréhension de la raison et de bien d'autres choses encore qu'il devient très complexe de l'exposer, en bref cela s'exprimerait par, celui qui croit verra se réaliser ce qu'il croit, s'il n'a aucun doute au coeur... Pour tenter d'illustrer cette question je vous propose un sujet sur les principes psychosomatique qui régissent le corps humain:
Médecine psychosomatique: Depuis quelques années, l'essor d'une médecine veut se définir comme plus globale par les nouvelles acquisitions scientifiques sur le contrôle hormonal et immunitaire, et qui, grâce au concept de stress, tente d'expliquer les liens entre le cerveau et le reste de l'organisme dans un nombre de plus en plus important de maladies (infectieuses, auto-immunes, cancers...). Il n'en reste pas moins que la prise en compte de l'ensemble des perturbations psychiques des patients somatisants et leurs souffrances affectives ne peuvent être abordées, sans risques majeurs, que dans la relation psychothérapique avec un psychothérapeute psychosomaticien ayant une formation psychanalytique.
Le terme psychosomatique (du grec ancien : psyché, l'esprit et soma, le corps) désigne une manifestation d'un trouble psychique au niveau de la santé physique sans qu'une autre cause puisse être établie. Plus généralement, ce terme désigne tout ce qui concerne les effets de l'esprit sur le corps humain ou même animal. Il est ainsi question de somatisation pour désigner le processus par lequel un désordre psychique se manifeste sous la forme d'un trouble organique, comme une paralysie observée dans une hystérie de conversion sans que les nerfs soient touchés.
Expérience individuelle: Lorsque j'étais enfant, dès que ma mère projetait de partir quelque part sans moi, je tombais systématiquement malade à la veille de son départ. Cela se manifestait par une très forte fièvre qui mettait les médecins dans un grand embarras. Une fièvre majeure ma gardait inconscience et pouvait durer quelque jours, le temps que la date de départ soit passé me suffisait à garder ma mère à la maison. Au bout de trois au quatre ans, le mèdecin de famille établissait un diagnostic sur la base relationnelle que j'entretenais avec ma mère et ma personnalité fusionnelle, il conclut à une fièvre d'origine psychologique et sommait ma mère de me dissimuler ces absences lorsque je partais pour mes vancances d'été. Cela ne s'est plus jamais reproduit, il en a été fini des fortes fièvres;