Jérusalem : plus de 180 blessés après de violents heurts entre police israélienne et Palestiniens

Rappel du premier message :

Près de 180 manifestants et six policiers ont été blessés lors de heurts qui ont éclaté à Jérusalem vendredi 7 mai.

La police israélienne a tiré, vendredi 7 mai sur l'esplanade des Mosquées à Jérusalem, des balles en caoutchouc et des grenades assourdissantes en direction de jeunes Palestiniens leur jetant des pierres et protestant contre la possible expulsion de Palestiniens d'un quartier de la ville sainte.

L'un des sites les plus sacrés
Au moins 178 manifestants et six policiers ont été blessés lors de ces heurts sur le site, l'un des plus sacrés de l'islam, appelé mont du Temple par les Israéliens, ont déclaré la police israélienne et des sources médicales palestiniennes.

Plusieurs milliers de Palestiniens rassemblés

Plusieurs milliers de Palestiniens étaient rassemblés face à plusieurs centaines de policiers en tenue anti-émeute. Le Croissant-Rouge palestinien a déclaré que 88 Palestiniens avaient été hospitalisés après avoir été touchés par des tirs de balles en caoutchouc sur l'esplanade.

Source : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

tchar a écrit:

florence_yvonne a écrit:

Pendant la guerre, les résistants étaient considérés comme des terroristes, il a fallut la libération de la France pour qu'on leur reconnaisse l'appellation de résistant.

Je ne connais pas de cas où ils aient massacrés délibérément des femmes et des enfants.

Le père de ma belle-mère était cheminots, les résistants on fait exploser le trains où il travaillait, avec plein de gens à l'intérieur.

Soi-disant qu'il étaient trompé de train. ils auraient pu vérifier avant.

Les résistant on fait beaucoup de victimes en posant des bombes un peu partout

florence_yvonne a écrit:

Les résistant on fait beaucoup de victimes en posant des bombes un peu partout

Je parlais de massacres délibérés, et il y en a eu beaucoup, de la part de Palestiniens, depuis 1936.

Enfin, surtout, les activistes du Hamas font exactement ce qu'il faut pour acculer les Israéliens à taper le plus fort possible. S'ils défendaient réellement leurs peaux et leurs intérêts, ils s'y prendraient autrement. Par la violence peut-être, mais autrement.

Quand les résistants posaient des Bombes, ils savaient bien qu'il y aurait des dommages collatéraux.

Sinon, il n'y a qu'a comparer le nombre de morts palestiniens avec le nombre de morts israéliens.

florence_yvonne a écrit:

Un pays islamo-musulman ? je n'y crois pas trop surtout quand les israéliens considèrent la Palestine comme une province israélienne.

Tu voulais dire, sans doute, "judéo-musulman".

Un Etat moderne ne devrait pas être établi sur des bases religieuses ; un Etat où le peuple juif et le peuple palestinien vivraient ensemble dans le respect mutuel serait la seule issue possible au conflit actuel.

florence_yvonne a écrit:

Agathos a écrit:

Pendant des siècles, les Juifs ont attendu le Messie. Le sionisme est récent.

Les indigènes ont de bonnes raisons de diaboliser les colonialismes.

A ma connaissance, ils l'attendent toujours, de plus ils se croient en droit de coloniser la Cisjordanie, car ils pensent être le peuple élu de Dieu.

-ça n'est pas parce qu'ils se pensent le peuple élu du Dieu qu'ils colonisent.
Et ! --> ça n'est pas parce qu'ils colonisent qu'ils se pensent le peuple élu de Dieu !
-> ça n'est pas pour cette raison, non !

J-P Mouvaux a écrit:

florence_yvonne a écrit:

Un pays islamo-musulman ? je n'y crois pas trop surtout quand les israéliens considèrent la Palestine comme une province israélienne.

Tu voulais dire, sans doute, "judéo-musulman".

Un Etat moderne ne devrait pas être établi sur des bases religieuses ; un Etat où le peuple juif et le peuple palestinien vivraient ensemble dans le respect mutuel serait la seule issue possible au conflit actuel.

Oui, je me suis trompée.

Mais là, vu que chacun est persuadé d'avoir la vérité, ce ne sera pas pour tout de suite.

Israël en colonisant la Cisjordanie, poussent les murs de leur territoire en quelque sorte, il faut bien qu'ils fassent de la pace pour les nouveaux arrivants juifs qui viennent faire leur Alliah.

Et les réfugiés palestiniens qui aimeraient rentrer chez eux, il ne leur faudrait pas leur laisser un peu de place ?

Le droit au retour des réfugiés palestiniens est un principe adopté dans la résolution 194 de l'Assemblée générale des Nations unies et une position politique, concernant les réfugiés palestiniens (estimés à 700 000) à la suite de l'Exode palestinien de 1948 qui se produisit pendant la guerre israélo-arabe de 1948, ...
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J-P Mouvaux a écrit:

Et les réfugiés palestiniens qui aimeraient rentrer chez eux, il ne leur faudrait pas leur laisser un peu de place ?

Faudrait-il qu'il y en ait, de la place (à moins d'en faire...). Soit dit en passant, c'est le seul cas de gens considérés comme "réfugiés" non seulement à vie mais à titre héréditaire. Les millions d'Allemands qui ont dû, à partir de 1945, évacuer contraints et forcés leur région devenue tchèque ou polonaise ne se posent plus en "réfugiés" depuis belle lurette. Ce n'est pourtant guère plus ancien.

Le film " Autant en importe le vent " avait vu juste du moins scarlett o'hara :
LA TERRE...
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Lapider les personnes qui s'adonnent à l'adultère était le désir de ce même faux-dieu qui réclamait des sacrifices d'animaux ou d'humains et s'était aussi créé le peuple juif pour s'en faire adorer tout en décidant de l'étendue du territoire qu'il leur faudrait pourtant conquérir par les armes et les ruses.

Voici ce qu'en a dit Jésus:

Citation :

Jean 8.44
Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fonds; car il est menteur et le père du mensonge.
8.45
Et moi, parce que je dis la vérité, vous ne me croyez pas.
8.46
Qui de vous me convaincra de péché? Si je dis la vérité, pourquoi ne me croyez-vous pas?
8.47
Celui qui est de Dieu, écoute les paroles de Dieu; vous n'écoutez pas, parce que vous n'êtes pas de Dieu.

Tellement diabolique que nul n'aurait prédit que ses mensonges auraient continué à faire massacrer autant de civils et parmi eux tant d'enfants durant encore 2000 ans et peut-être même plus!

Il leur a dit la vérité mais ses paroles n'ont pas trop porté fruit. Peut-être qu'en leur disant toute la vérité elles auraient porté plus de fruits mais comme son heure n'était pas encore arrivée il ne pouvait pas non plus leur dire que ce diable dont il dénonçait les agissements c'était lui-même en réalité qui l'avait incarné environ 18 siècles plus tôt.

tchar a écrit:

J-P Mouvaux a écrit:

Et les réfugiés palestiniens qui aimeraient rentrer chez eux, il ne leur faudrait pas leur laisser un peu de place ?

Faudrait-il qu'il y en ait, de la place (à moins d'en faire...). Soit dit en passant, c'est le seul cas de gens considérés comme "réfugiés" non seulement à vie mais à titre héréditaire. Les millions d'Allemands qui ont dû, à partir de 1945, évacuer contraints et forcés leur région devenue tchèque ou polonaise ne se posent plus en "réfugiés" depuis belle lurette. Ce n'est pourtant guère plus ancien.

Il n'y aurait a de la place que pour les juifs qui veulent faire leur "Alyah" ?

Ne détourne pas la question avec les allemands qui ont du évacuer leur territoire.

Il y a une résolution de l'ONU ; de quel droit est-elle piétinée ?

J-P Mouvaux a écrit:

Il n'y aurait a de la place que pour les juifs qui veulent faire leur "Alyah" ?

Un état souverain est libre d'accepter ou non qui il le juge bon. Ils ont quand même trouvé de la place, même si c'est marginal, pour les réfugiés du Darfour que l'Egypte ne voulait plus.

Citation :

Ne détourne pas la question avec les allemands qui ont du évacuer leur territoire.

Je regrette, tu poses le problème de réfugiés d'il y a 73 ans suite à une guerre, une comparaison doit pouvoir être faite avec des réfugiés d'il y a 76 ans suite à une guerre. Ou alors, c'est un deux poids deux mesures.

Citation :

Il y a une résolution de l'ONU ; de quel droit est-elle piétinée ?

Du droit du plus fort, et ce n'est pas seulement de leur faute si la loi de la jungle prévaut. Et aussi une application honnête et intégrale conduirait à la fin d'Israël. Je comprends qu'on puisse la souhaiter (quitte à pleurer les millions de morts), mais je comprends aussi qu'ils trainent les pieds.

A part ça : "Un haut responsable des ÉAU a déclaré au journal que ces projets [civils] n’avanceront pas si le Hamas ne maintient pas le calme dans le territoire. “Nous sommes toujours prêts et disposés à promouvoir des projets civils en coopération avec l’Autorité palestinienne et sous la gestion de l’ONU [à Gaza], mais notre condition nécessaire est le calme”, a dit le fonctionnaire anonyme. “Si le Hamas ne s’engage pas à instaurer un calme total, il condamne les habitants de la bande de Gaza à une vie de souffrance. Ses dirigeants doivent comprendre que leurs politiques font avant tout du mal à la population de Gaza" (source, Times of Israël... si c'est faux, je présume que les autorités émiraties ne peuvent pas ne pas réagir).

Les palestiniens sont des résistants que l'on qualifie de terroristes.

florence_yvonne a écrit:

Les palestiniens sont des résistants que l'on qualifie de terroristes.

On est toujours le résistant de quelqu'un et le terroriste de quelqu'un d'autre quand on est engagé dans un tel conflit. Enfermer un jugement de valeur dans un seul terme, c'est simpliste, manichée, voire totalitaire quelque part. C'est plus compliqué que ça.

De toute façon, on sait qui a l'argent et qui donc triomphera...Les autres ne fourniront que des cadavres!
Les immeubles détruits en sont une image aveuglante!

robert21 a écrit:

De toute façon, on sait qui a l'argent et qui donc triomphera...

Les rapports de force, on ne sait jamais vraiment quand et comment ça va s'inverser.

Ce n'est pas demain que l'armée de l'Etat palestinien sera en mesure d'affronter l'armée de l'Etat d'Israël.

Et d'ailleurs, quelle hypocrisie que de faire semblant de croire qu'un Etat palestinien soit encore possible.

J-P Mouvaux a écrit:

Ce n'est pas demain que l'armée de l'Etat palestinien sera en mesure d'affronter l'armée de l'Etat d'Israël.

Il peut se passer bien d'autres choses encore, qu'on n'imagine pas forcément.

J-P Mouvaux a écrit:

Et d'ailleurs, quelle hypocrisie que de faire semblant de croire qu'un Etat palestinien soit encore possible.

Il y a tout ce qu'il faut, à condition d'accepter le voisin.

ça n'est pas parce qu'on a de l'argent qu'on ignore ce que c'est que la solidarité !

Hannah a écrit:

ça n'est pas parce qu'on a de l'argent qu'on ignore ce que c'est que la solidarité !

En 1976, des activistes palestiniens ont pris en otage un avion israélien rempli de passagers essentiellement israéliens, et l'ont détourné sur l'Ouganda avec la complicité flagrante des autorités du pays (alors sous la coupe du facétieux, gros euphémisme, Idi Amin Dada). Les Israéliens ont réussi à faire libérer les otages par une opération de commando.

Ca a été possible parce que les Israéliens avait aidé l'Ouganda à construire son aéroport et donc le connaissaient bien.

Israël à vendre ?
Israël la patrie ou Israël la terre ?

Israël à vendre ?

Je ne vois pas ce que tu veux dire.

Etant donné les idées reçues sur les juifs et l'argent

Si mes informations sont bonnes, dans "la chrétienté", le prêt à intérêt était interdit, donc on ne trouvait pas beaucoup d'amateurs pour prêter de l'argent à ceux qui en auraient eu besoin ; les juifs n'étant pas concernés par cette interdiction, sont devenus les banquiers de cette époque. J'ai idée que c'est de ce fait qu'ils pouvaient être mal vus par ceux qui avaient du mal à rembourser le prêt avec les intérêts y attenant, traités "d'usuriers", à l'occasion, et l'objet de "progroms" à l'occasion ; tout ceci associé avec l'accusation d'être des "déicides".

apartheid

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Je pense que ces deux peuples, Palestiniens et Juifs, ne s'entendrons malheureusement jamais, c'est un atavisme ancien et irrécupérable héla! Voici un résumé de la naissance d'Israël. Et toues les grandes puissances de ce mondesont responsable de la situation présente.

Vers 600 av. J.-C. : La Terre promise dans la Torah
La Bible hébraïque, la Torah, écrite entre 640 et 609 av. J.-C., raconte l’histoire de la famille d’Abraham. À ce dernier, Dieu promet une descendance nombreuse et dit un jour :
Et Je donnerai à toi et à ta postérité la terre de tes pérégrinations, toute la terre de Canaan, comme possession indéfinie. (Genèse 17:8)
La terre de Canaan se situe en actuelle Palestine/Israël. Cette promesse, Dieu la réitère aux descendants d’Abraham, Isaac puis Jacob, à qui Dieu donne le nom d’Israël. Par extension, les « enfants d’Israël » deviendront le « peuple d’Israël ». Dans le Livre de l’Exode, Moïse conduit le peuple juif hors d’Égypte au cours de l’Exode. Sur le mont Sinaï, une alliance est scellée entre Dieu et son peuple avec les Tables de la Loi. Les Hébreux (ancêtres des Juifs), s’installent alors en terre d’Israël. Ce récit fondateur du judaïsme légitime ainsi le retour à la Terre promise.


1880 : Naissance du sionisme
Le sionisme, mouvement politique et religieux qui tire son nom de Sion, l’ancienne citadelle de Jérusalem, apparaît dans les années 1880. Le contexte y est favorable : des communautés juives sont persécutées en Europe de l’Est tandis que l’idée nationale pénètre massivement les esprits en Europe. Le mouvement a pour but de fonder un foyer national regroupant les Juifs de la Diaspora (dispersion) en Palestine. En 1882, un premier groupe sioniste, « Les Amants de Sion », est créé à Saint-Pétersbourg et c’est de Russie que part la première vague d’immigration vers la Palestine. Le terme « sionisme » est inventé en 1886 par un philosophe et journaliste autrichien du nom de Nathan Birnbaum.

1896 : Publication de L’État juif
Témoin de la montée de l’antisémitisme en France, qui culmine avec la condamnation de l’affaire Dreyfus en 1894, le journaliste austro-hongrois Theodor Herzl publie L’État juif en 1896. L’année suivante, il réunit le premier Congrès sioniste à Bâle, en Suisse, et fonde une Organisation sioniste dont il devient le premier président. La population juive passe de 50.000 à 85.000 personnes à la veille de la Première Guerre mondiale.


1917 : La déclaration Balfour
En 1917, la conquête britannique met fin à quatre siècles de domination ottomane en Palestine. Le 2 novembre, le ministre des Affaires étrangères, Lord Balfour, se prononce en faveur de la création d’un foyer national juif. Il s’engage à « employer tous ses efforts pour faciliter la réalisation » du projet sioniste. Avec cette « déclaration Balfour », se dessine la perspective d’un État pour les Juifs.


1920 : Le mandat britannique
En 1920, les Britanniques obtiennent de la Société des Nations un mandat sur la Palestine. Sous domination britannique, les vagues d’émigrations, principalement de Russie, de Pologne et d’Allemagne, se poursuivent. Les colons juifs mettent en place des structures étatiques : une armée juive, une radio nationale, une université hébraïque, un système de santé, etc. Déjà, nationalismes juif et arabe s’affrontent. Majoritaires sur le territoire, les Arabes dénoncent l’immigration juive de plus en plus importante.


1945 : La Shoah
Si le sionisme préexiste aux atrocités commises par le régime nazi d’Hitler, la Shoah peut être vue comme un accélérateur du processus de création d’un État juif. Ce crime de masse - l’extermination planifiée de six millions de Juifs pour la seule raison qu’ils étaient Juifs – ne peut pas être ignoré dans l’histoire de la naissance d’Israël. Près de 300.000 rescapés retournent sur les terres de leurs ancêtres après la Seconde Guerre mondiale.


22 juillet 1946 : Attentat de l’hôtel King David
Le 22 juillet 1946, une attaque à la bombe menée par l’organisation extrémiste juive Irgoun, qui combat la présence anglaise en Palestine, vise les bureaux des autorités britanniques à l’Hôtel King David. Bilan : 91 morts et 46 blessés. Le gouvernement britannique poursuit sa politique pro-arabe tout en envisageant de plus en plus sérieusement son retrait de Palestine.


29 novembre 1947 : Le plan de partage de l’ONU
La situation en Palestine est ingérable pour les Britanniques qui cherchent de l’aide auprès de l’Organisation des nations unies. L’ONU adopte un plan de partage de la Palestine en deux États indépendants, un juif et un arabe. Jérusalem est placée sous régime international.


14 mai 1948 : Proclamation de l’État d’Israël
Le 14 mai, jour de la fin du mandat britannique sur la Palestine, David Ben Gourion, président du Conseil national juif, proclame l’indépendance de l’État d’Israël dans une déclaration depuis le musée de Tel Aviv, en présence des représentants des mouvements sionistes. Le nouvel État se fonde sur la « loi du Retour », c’est-à-dire que tout juif du monde entier a le droit de s’installer dans le pays. Les Arabes, qui occupent majoritairement le territoire (1,2 million face à 650.000 juifs en 1948), ne supportent pas cet affront. La première guerre israélo-arabe éclate dès le lendemain. Elle aboutit à la création d’une ligne de démarcation entre Israël et la Palestine, en vigueur jusqu’en 1967.


1949 : L’édification de l’État
Une fois cette première guerre terminée, Israël peut enfin se consacrer à mettre en place les structures de l’État tant attendu par le peuple juif. Des élections nationales sont organisées le 25 janvier 1949 (près de 85% des électeurs y participent) et aboutissent à la création de la première Knesset (Parlement) de 120 sièges. David Ben Gourion, qui a mené Israël a l’indépendance, accède au poste de Premier ministre et Chaïm Weizmann, chef de l’Organisation sioniste mondiale, est élu président de l’État par la Knesset. Le 11 mai 1949, Israël devient le 59ème membre de l’Organisation des Nations Unies. Le 14 décembre suivant, la capitale est transférée à Jérusalem.

Quel avenir pour les palestiniens ?

AUCUN !  Malheureusement pour eux . C'est le mot, genre à la mode chez nous "le grand remplacement" auquel je ne crois pas pour notre pays. Mais les palestiniens non pas les moyens des israéliens pour résister et survivre.

Quand il n'y aura plus de palestiniens, il n'y aura plus de conflit israélo-palestinien.

C'est un peu radicale comme solution tu ne trouve pas ? Ils ont doit de vivre comme tous les peuples.
Quand tu vois la misère des enfants là bas c'est la que tu te demande s'il y a un Dieu. Que ce soit juifs ou palestiniens tous ont droit à leur place sur terre.

Oui, c'était juste ironique.

Et si ont parlait du blocus que les israéliens infligent aux palestiniens de la bande de Gaza ?

TEMPLARIO a écrit:

Je pense que ces deux peuples, Palestiniens et Juifs, ne s'entendrons malheureusement jamais, c'est un atavisme ancien et irrécupérable héla! Voici un résumé de la naissance d'Israël. Et toues les grandes puissances de ce  mondesont responsable de la situation présente.

Vers 600 av. J.-C. : La Terre promise dans la Torah
La Bible hébraïque, la Torah, écrite entre 640 et 609 av. J.-C., raconte l’histoire de la famille d’Abraham. À ce dernier, Dieu promet une descendance nombreuse et dit un jour :
Et Je donnerai à toi et à ta postérité la terre de tes pérégrinations, toute la terre de Canaan, comme possession indéfinie. (Genèse 17:8)
La terre de Canaan se situe en actuelle Palestine/Israël. Cette promesse, Dieu la réitère aux descendants d’Abraham, Isaac puis Jacob, à qui Dieu donne le nom d’Israël. Par extension, les « enfants d’Israël » deviendront le « peuple d’Israël ». Dans le Livre de l’Exode, Moïse conduit le peuple juif hors d’Égypte au cours de l’Exode. Sur le mont Sinaï, une alliance est scellée entre Dieu et son peuple avec les Tables de la Loi. Les Hébreux (ancêtres des Juifs), s’installent alors en terre d’Israël. Ce récit fondateur du judaïsme légitime ainsi le retour à la Terre promise.


1880 : Naissance du sionisme
Le sionisme, mouvement politique et religieux qui tire son nom de Sion, l’ancienne citadelle de Jérusalem, apparaît dans les années 1880. Le contexte y est favorable : des communautés juives sont persécutées en Europe de l’Est tandis que l’idée nationale pénètre massivement les esprits en Europe. Le mouvement a pour but de fonder un foyer national regroupant les Juifs de la Diaspora (dispersion) en Palestine. En 1882, un premier groupe sioniste, « Les Amants de Sion », est créé à Saint-Pétersbourg et c’est de Russie que part la première vague d’immigration vers la Palestine. Le terme « sionisme » est inventé en 1886 par un philosophe et journaliste autrichien du nom de Nathan Birnbaum.

1896 : Publication de L’État juif
Témoin de la montée de l’antisémitisme en France, qui culmine avec la condamnation de l’affaire Dreyfus en 1894, le journaliste austro-hongrois Theodor Herzl publie L’État juif en 1896. L’année suivante, il réunit le premier Congrès sioniste à Bâle, en Suisse, et fonde une Organisation sioniste dont il devient le premier président. La population juive passe de 50.000 à 85.000 personnes à la veille de la Première Guerre mondiale.


1917 : La déclaration Balfour
En 1917, la conquête britannique met fin à quatre siècles de domination ottomane en Palestine. Le 2 novembre, le ministre des Affaires étrangères, Lord Balfour, se prononce en faveur de la création d’un foyer national juif. Il s’engage à « employer tous ses efforts pour faciliter la réalisation » du projet sioniste. Avec cette « déclaration Balfour », se dessine la perspective d’un État pour les Juifs.


1920 : Le mandat britannique
En 1920, les Britanniques obtiennent de la Société des Nations un mandat sur la Palestine. Sous domination britannique, les vagues d’émigrations, principalement de Russie, de Pologne et d’Allemagne, se poursuivent. Les colons juifs mettent en place des structures étatiques : une armée juive, une radio nationale, une université hébraïque, un système de santé, etc. Déjà, nationalismes juif et arabe s’affrontent. Majoritaires sur le territoire, les Arabes dénoncent l’immigration juive de plus en plus importante.


1945 : La Shoah
Si le sionisme préexiste aux atrocités commises par le régime nazi d’Hitler, la Shoah peut être vue comme un accélérateur du processus de création d’un État juif. Ce crime de masse - l’extermination planifiée de six millions de Juifs pour la seule raison qu’ils étaient Juifs – ne peut pas être ignoré dans l’histoire de la naissance d’Israël. Près de 300.000 rescapés retournent sur les terres de leurs ancêtres après la Seconde Guerre mondiale.


22 juillet 1946 : Attentat de l’hôtel King David
Le 22 juillet 1946, une attaque à la bombe menée par l’organisation extrémiste juive Irgoun, qui combat la présence anglaise en Palestine, vise les bureaux des autorités britanniques à l’Hôtel King David. Bilan : 91 morts et 46 blessés. Le gouvernement britannique poursuit sa politique pro-arabe tout en envisageant de plus en plus sérieusement son retrait de Palestine.


29 novembre 1947 : Le plan de partage de l’ONU
La situation en Palestine est ingérable pour les Britanniques qui cherchent de l’aide auprès de l’Organisation des nations unies. L’ONU adopte un plan de partage de la Palestine en deux États indépendants, un juif et un arabe. Jérusalem est placée sous régime international.


14 mai 1948 : Proclamation de l’État d’Israël
Le 14 mai, jour de la fin du mandat britannique sur la Palestine, David Ben Gourion, président du Conseil national juif, proclame l’indépendance de l’État d’Israël dans une déclaration depuis le musée de Tel Aviv, en présence des représentants des mouvements sionistes. Le nouvel État se fonde sur la « loi du Retour », c’est-à-dire que tout juif du monde entier a le droit de s’installer dans le pays. Les Arabes, qui occupent majoritairement le territoire (1,2 million face à 650.000 juifs en 1948), ne supportent pas cet affront. La première guerre israélo-arabe éclate dès le lendemain. Elle aboutit à la création d’une ligne de démarcation entre Israël et la Palestine, en vigueur jusqu’en 1967.


1949 : L’édification de l’État
Une fois cette première guerre terminée, Israël peut enfin se consacrer à mettre en place les structures de l’État tant attendu par le peuple juif. Des élections nationales sont organisées le 25 janvier 1949 (près de 85% des électeurs y participent) et aboutissent à la création de la première Knesset (Parlement) de 120 sièges. David Ben Gourion, qui a mené Israël a l’indépendance, accède au poste de Premier ministre et Chaïm Weizmann, chef de l’Organisation sioniste mondiale, est élu président de l’État par la Knesset. Le 11 mai 1949, Israël devient le 59ème membre de l’Organisation des Nations Unies. Le 14 décembre suivant, la capitale est transférée à Jérusalem.

Intéressant parcours de la naissance du sionisme à l'édification de l'Etat d'Israël, avec le rappel des origines :

Et, reprenant l'histoire depuis Vers 600 av. J.-C. La Terre promise dans la Torah

La Bible hébraïque, la Torah, écrite entre 640 et 609 av. J.-C., raconte l’histoire de la famille d’Abraham. À ce dernier, Dieu promet une descendance nombreuse et dit un jour :
Et Je donnerai à toi et à ta postérité la terre de tes pérégrinations, toute la terre de Canaan, comme possession indéfinie. (Genèse 17:8)
La terre de Canaan se situe en actuelle Palestine/Israël. Cette promesse, Dieu la réitère aux descendants d’Abraham, Isaac puis Jacob, à qui Dieu donne le nom d’Israël. Par extension, les « enfants d’Israël » deviendront le « peuple d’Israël ». Dans le Livre de l’Exode, Moïse conduit le peuple juif hors d’Égypte au cours de l’Exode. Sur le mont Sinaï, une alliance est scellée entre Dieu et son peuple avec les Tables de la Loi. Les Hébreux (ancêtres des Juifs), s’installent alors en terre d’Israël. Ce récit fondateur du judaïsme légitime ainsi le retour à la Terre promise.


Le nom Palestine désigne la région historique et géographique du Proche-Orient située entre la mer Méditerranée et le désert à l'est du Jourdain et au nord du Sinaï1. Le terme « Palestine » est attesté depuis le Ve siècle av. J.-C. par Hérodote, il est officiellement donné à la région par l'empereur Hadrien au IIe siècle, désireux de punir les Juifs de leur révolte en 132-135 ap. J.-C.
La zone est centrée sur les régions de la Galilée, de la Samarie et de la Judée.
Dans les années 600 av. J.-C. et même avant

L’étroit couloir, entre la Méditerranée et le désert, qui relie les deux grands empires du « croissant fertile » Egypte et Mésopotamie, est habité par des tribus de pasteurs nomades et de petits royaumes, perpétuellement en guerre entre eux.                                                                                                                       Parmi ces petits royaumes, les royaumes d’Israël, au nord et de Juda, au sud.

En 722 ou 721 ? av. J.-C. : Prise de Samarie, capitale du royaume d’Israël par Sargon fondateur de l’empire d’Akkad, en Mésopotamie. C’est la fin du royaume d’Israël.
Début 597 av. J.-C. : Nabuchodonosor, roi de Babylone, assiège Jérusalem, capitale de la Judée, et la prend le 16 mars 597. L’élite des « judéens » est déportée à Babylone.

Octobre 539 av. J.-C. :
Cyrus, fondateur de l'Empire perse, entre à Babylone et rend aux cités les idoles emmenées à Babylone.
Cyrus est reçu comme un « libérateur » par les élites judéennes déportées à Babylone ;                                                              

il est célébré par le prophète Isaïe comme le « oint de YHVH » :
Isaïe 45-1 Ainsi parle YHVH à son oint, à Cyrus,
Isaïe 61-1 L'esprit du Seigneur, YHVH, est sur moi, Car YHVH m'a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux ; Il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé, Pour proclamer aux captifs la liberté, Et aux prisonniers la délivrance ;

336 av. J.-C.

Alexandre le Grand, roi de Macédoine, prend possession de l’immense empire perse.

En Palestine, commence la « période grecque »,