Attaque du Hezbollah libanais contre Israël

Attaque du Hezbollah libanais contre Israël terminée, frappes préventives de Tsahal... le point sur les tensions au Proche-Orient.

Kiev affirme avoir frappé un dépôt de munitions dans la région russe de Voronej
L'Ukraine a affirmé samedi avoir mené une attaque contre un dépôt de munitions dans la région de Voronej, dans l'ouest de la Russie.

"Le 24 août, des hommes du Renseignement du ministère de la Défense de l'Ukraine (DIU) ont frappé avec succès un dépôt de munitions situé près d'Ostrogosk, dans la région de Voronej en Russie", a indiqué l'unité du Renseignement ukrainien.

Scholz réaffirme à Zelensky sa "solidarité indéfectible" malgré une aide militaire en baisse
La chancelier allemand Olaf Scholz, dont le gouvernement prévoit l'an prochain une réduction du budget de l'aide militaire bilatérale à Kiev, a réaffirmé "la solidarité continue et indéfectible" de l'Allemagne avec l'Ukraine, lors d'un entretien téléphonique samedi avec le président Volodymyr Zelensky.

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Explosion de bipeurs au Liban : le chef du Hezbollah promet un "terrible châtiment" à Israël

Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a prévenu jeudi qu’Israël allait recevoir "un terrible châtiment", après les explosions meurtrières des appareils de transmission des activistes de son parti mardi et mercredi à travers le Liban.

Israël va recevoir "un terrible châtiment et une juste rétribution, là où il s’y attend et là où il ne s’y attend pas", a prévenu dans un discours le chef de la formation libanaise pro iranienne. Il a dit qu’il ne donnerait aucun détail sur "le timing, le lieu ou la nature" de la riposte que prépare le Hezbollah.

De nouvelles frappes
L’armée israélienne a dit jeudi frapper des cibles du Hezbollah au Liban afin de rétablir la sécurité dans le nord d’Israël, dans le cadre de nouveaux plans approuvés par l’état-major. Tsahal a par la suite annoncé la mort de deux soldats dans le nord d’Israël. Selon Canal 12, chaîne d’information israélienne, l’un d’eux a été tué par un drone et l’autre par un missile antichar tiré par le Hezbollah depuis le sud du Liban.

Dans un communiqué diffusé peu avant un discours du chef du mouvement chiite libanais Hassan Nasrallah, l’armée israélienne a déclaré mener des opérations "pour restaurer la sécurité dans le nord d’Israël afin de permettre le retour des habitants à leurs domiciles", l’un des nouveaux objectifs que s’est fixés mardi le gouvernement de Benjamin Netanyahu dans sa guerre contre le Hamas palestinien et ses alliés régionaux.

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Liban : l'armée israélienne élimine 16 membres du Hezbollah

Israël a décidé de ne laisser aucun répit au Hezbollah. Après l'explosion des bipeurs et talkies-walkies attribuée à l'Etat hébreu, l'armée israélienne a tué deux chefs du mouvement islamiste libanais dans une frappe vendredi.

« Très inquiète », l'ONU a appelé vendredi à la « désescalade » et à la « retenue maximale », au moment où le front de la guerre dans la bande de Gaza se déplace vers le Liban

Une source proche du mouvement a annoncé ce samedi que la frappe israélienne menée vendredi sur la banlieue sud de Beyrouth avait visé une réunion dans un sous-sol de la force d'élite du Hezbollah, l'unité Radwan, dont 16 membres ont été tués. Selon le dernier bilan du ministre libanais de la Santé Firass Abiad, la frappe israélienne a fait au total 31 morts - dont trois enfants et sept femmes -, et 68 blessés.

Parmi les membres du Hezbollah tués se trouvaient Ibrahim Aqil, le chef de l'unité, ainsi qu'un autre haut commandant de l'unité d'élite, selon le mouvement islamiste. Il s'agit d'Ahmed Mahmoud Wahbi, qui avait dirigé jusqu'au début de cette année les opérations militaires de l'unité Radwan en soutien au Hamas palestinien, en guerre contre Israël dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023.

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Escalade Israël-Liban : attentats, territoires, objectifs… les dates clés pour comprendre l’histoire de ces tensions

Depuis l’explosions d’appareils électroniques de membres du Hezbollah les 17 et 18 septembre 2024, tous les regards se concentrent sur la région. Et surtout : sur une possible escalade des tensions entre Israël, accusé d’avoir organisé ces attaques, et le mouvement chiite.


Le Hezbollah promet une revanche, Israël revendique des victoires. Les tensions entre l’État hébreu et le mouvement chiite sont à leur comble depuis l’explosion simultanée de milliers d’appareils électroniques appartenant au Hezbollah la semaine dernière.

Israël est accusé d’avoir manipulé les arrivages de bipeurs et de talkie-walkies afin qu’ils explosent dans les poches des membres du groupe pro-iranien. Par ailleurs, Netanyahu a mené plusieurs attaques au Liban, et notamment dans la banlieue sud de Beyrouth, fief de plusieurs commandants du Hezbollah.


Mais pour comprendre les tensions entre ces deux parties, il faut remonter plusieurs dizaines d’années en arrière. Quand le Hezbollah n’était qu’un obscur groupuscule désorganisé, et Israël un nouvel État qui cherchait à s’implanter dans la région.

1980 : la création d’un groupe solide
Créé en 1980, le Hezbollah se dote d’une charte en 1985, rapporte France Info. À partir de là, le mouvement devient un groupe armé organisé, et s’étend au Liban avec pour stratégie de se fondre dans le pays pour le contrôler de l’intérieur. À partir de 1992, il participe aux élections nationales. De nombreuses tensions éclatent dans le pays ou face à Israël.

L’organisation politico-religieuse soutenue par l’Iran s’enracine au Liban : aide les civils, propose des formations, construit des habitations… le but est de gonfler ses rangs grâce à de nouvelles recrues libanaises. Aujourd’hui, entre 30 000 et 50 000 combattants feraient partie du mouvement. Il disposerait par ailleurs d’un arsenal de 130 000 à 150 000 roquettes, estime L’Express.

2006 : le conflit Israël-Hezbollah
Déclenchée par des raids transfrontaliers du Hezbollah, une nouvelle guerre éclate entre le groupe chiite et l’État Hébreu, explique la BBC. Les troupes israéliennes envahissent le sud du Liban pour tenter d’éliminer le groupe, en vain.

Pendant trente-trois jours, Israël mène une série d’attaques en représailles de l’enlèvement de deux militaires de Tsahal. Bilan : 1 200 morts et un million de déplacés, note Le Monde diplomatique. Grâce à une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU, le conflit prend fin.

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