Freud et la psychanalyse

Rappel du premier message :

Sigmund Freud, le père de la psychanalyse

Il a inventé la psychanalyse. Théorisé les notions de conscient, d’inconscient, de rêve, de refoulement, de transfert ou encore de complexe d’Œdipe. Retour sur la vie de Sigmund Freud, cet analyste qui a révolutionné la conception du psychisme humain.


Sigmund Freud naît le 6 mai 1856 à Freiberg, en Moravie, en actuelle République Tchèque, dans une famille juive. Alors qu’il n’a que trois ans, son père, Jacob Freud, fait faillite. En 1860, la famille part tenter sa chance à Vienne, fuyant par là-même une ville rongée par l’antisémitisme. Freud, qui lit Shakespeare, Homère, Schiller et Goethe dès l’âge de 8 ans, y fait de brillantes études scientifiques. En 1881, il devient docteur en médecine et se tourne d’abord vers la neurologie. Quatre ans plus tard, bénéficiant d’une bourse d’études, le jeune médecin part en France et suit, à l’hôpital de la Salpétrière à Paris, les cours du professeur Jean-Martin Charcot, l’un des neurologues les plus renommés de l’époque, notamment pour ses travaux sur l’ hystérie et l’hypnose. De retour à Vienne où il s’établit comme médecin, Freud s’attaque au traitement des maladies nerveuses. Défenseur des théories du professeur Charcot, il prononce un discours décrivant l'hystérie masculine, en 1886, devant la Société des Médecins de Vienne. Battant en brèche l’idée, répandue à l’époque, qu’il s’agissait d’une maladie typiquement féminine. Tollé de ses confrères qui le mettent au ban de leur société. La même année, Freud épouse Martha Bernays, à qui il est fiancé depuis longtemps. Le couple aura six enfants, dont Anna Freud, qui deviendra psychanalyste.

A cette époque, le neurologue soigne ses patients en ayant recours à l'électrothérapie et à l' hypnose, mais abandonne rapidement cette voie, aux résultats spectaculaires mais peu durables. En 1895, il publie, avec son ami, Joseph Breuer, médecin et physiologiste autrichien, Etudes sur l’hystérie. L'ouvrage rassemble les cas traités par les deux médecins depuis 1893, dont celui d'Anna O. Une femme supposée hystérique, patiente de Joseph Breuer, qui la considère comme l'exemple type d'un nouveau type de cure, qu'il nomme cathartique. Le principe : faire raconter au patient, placé sous hypnose, des événements traumatiques et enfouis de son passé et l'en libérer par l'expression de cette parole. Une méthode précurseure de la psychanalyse. Freud passe de longues heures à étudier ce cas. Et à partir de là, il développe une nouvelle approche basée sur une exploration de la vie psychique consciente et inconsciente. Sur une étude de la part visible de la conscience humaine, et de celle, cachée, qui affleure par les lapsus, les rêves, les mots d’esprit et les actes manqués. En 1896, il lui donne le nom de « psychanalyse ».

Son objectif : dénouer des troubles psychiques médicalement inexpliquables.

https://www.psychologies.com/Therapies/Toutes-les-therapies/Therapeutes/Articles-et-Dossiers/Sigmund-Freud-le-pere-de-la-psychanalyse

Est-ce que vous tapiez à la porte de la chambres des enfants avant de rentrer dans la chambre ?

florence_yvonne a écrit:

Est-ce que vous tapiez à la porte de la chambres des enfants avant de rentrer dans la chambre ?

C'est peut-être un bon principe, mais ça ne définit pas une thérapie.

Freud a marqué son époque; tant mieux! Elle en avait bien besoin! Si on remonte un peu en arrière, les moeurs étaient complètement bloquées par les prescriptions millénaires des religions, la religion catholique particulièrement. La masturbation était vécue quasi comme un crime; il ne fallait pas "toucher au grisbi"...Il y a soixante quinze ans, quand ma mère m'a découvert au-dessus du fenil en train de découvrir l'amour avec ma petite copine Jeannette, elle ne savait rien de Freud!...On avait simplement un peu d'avance...

Dites-nous en un peu plus sur les raisons qui vous ont amenées à vous montrer dans une situation de relations charnelles devant votre mère ..

tchar a écrit:

florence_yvonne a écrit:

Est-ce que vous tapiez à la porte de la chambres des enfants avant de rentrer dans la chambre ?

C'est peut-être un bon principe, mais ça ne définit pas une thérapie.

C'est un exemple fondamental de l'attitude respectueuse que les parents doivent à leurs enfants.

Et il n'est pas question de thérapie puisqu'il n'y a pas de maladie.

florence_yvonne a écrit:

Et il n'est pas question de thérapie puisqu'il n'y a pas de maladie.

Certes, mais ce fil est supposé traiter de la psychanalyse qui se présente comme une thérapie.

La psychanalyse permet à la personne de travailler sur le niveau inconscient de sa problématique.

bluenote a écrit:

La psychanalyse permet à la personne de travailler sur le niveau inconscient de sa problématique.

Quand ça marche.

L'accès au travail sur l'inconscient de la personne n'est pas systématique, il dépend de différents facteurs, comme la qualité de la relation avec le thérapeute, ou la résistance psychologique du patient devant la résolution de sa problématique.

Quand on consulte une psychologie, ce n'est pas un psychanalyse.

La psychanalyse est différente de la psychologie, elle est une recherche sur les causes inconscientes de comportements ou de situations qui posent des difficultés à la personne.

Oui et la psychanalyse n'est pas remboursée par la sécurité sociale, c'est une thérapie pour les riches.

ça dépend de ce que chacun veut faire avec son argent.

Moi, je préfère acheter à manger, payer le gaz, l'électricité, le téléphone, l'eau, l'assurance de la maison et des tas d'autre choses aussi inutile.

Si tu n'as pas de problèmes avec ton inconscient, tant mieux pour toi.

J'ai juste un problème avec ma banque.

Il y a sûrement une raison à ça.

J'ai lu dans Watzlawick l'histoire suivante : une dame était pathologiquement jalouse de son mari, et en même temps incapable d'apporter le moindre indice sur un adultère de sa part, d'autant qu'il était imbu d'une morale austère et rigide. En l'interrogeant, on a fini par lui faire ressouvenir d'un certain incident. Elle buvait de l'alcool, modérément et sans inconvénient. Lui ne l'admettait pas, et il s'était laissé aller à lui dire : "Attention, je pourrais aussi me trouver un vice, prendre une maitresse...". Propos sans lendemain, mais qui avait fait son trou dans l'inconscient de la dame.

Mais ce n'est pas une psychanalyse qui a résolu le problème.

C'est pourtant bien les principes de la psychanalyse qui sont utilisés dans cet exemple.

bluenote a écrit:

C'est pourtant bien les principes de la psychanalyse qui sont utilisés dans cet exemple.

Jung, ou gestalt, à la rigueur, le thérapeute étant nettement plus directif, mais pas Freud.

Au passage, j'ai vu soutenir il y a longtemps que la psychanalyse ne peut pas traiter les psychoses donc qu'elles sont définitivement incurables. Pourtant d'autres approches (Analyse Transactionnelle, Palo Alto...) revendiquent une efficacité sur les psychoses, chiffres à l'appui (tant de patients traités qui n'ont eu besoin d'aucune psychiatrisation pendant tant d'années... le genre de données qu'on cherche sur la psychanalyse freudienne). Bon, je dois admettre que ça date, je ne cherche plus trop à me tenir à jour.

la psychanalyse s'occupe des névroses ,de l'hystérie ,des obsessions et du mode de pensée

Pandore a écrit:

la psychanalyse s'occupe des névroses ,de l'hystérie ,des obsessions et du mode de pensée

Personne ne conteste le but. C'est l'efficacité qui est sujette à caution.

Une thérapie s’accomplit à deux.
Il ne faut pas attendre un coup de baguette magique du psychologue.
C’est avant tout une démarche personnelle, basée sur l’inconscient du sujet, qui permet de se rappeler, de reconnaître, d’accepter certains événements à caractère évolutif, ayant un impact direct avec sa façon de fonctionner.

C’est un travail sur soi-même avant tout, et c’est ça le plus difficile pour un psychologue.
C’est le côté « acceptation » des événements par son patient.
Ensuite, le travail commence vraiment.

Si on veut avoir une idée des polémiques : https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Livre_noir_de_la_psychanalyse

Salut Tchar
Je ne connais pas du tout ce livre, je vais voir déjà comment ça réagit quand je vais en parler ,..juste pour voir (amusement personnel, t’inquiètes

Le livre noir de la.... a écrit:

3. La fabrication des données psychanalytiques,

Déjà, ça c’est vrai !
Disons, que ça arrive.

C’est un peu critique sur la méthode Freudienne apparemment , ce qui n’est pas plus mal peut-être .

Je vais le lire dès que je peux.
Tu le trouves en librairie ?

moi a écrit:

Je vais le lire dès que je peux.
Tu le trouves en librairie ?

Il semble être au moins sur Amazon, Rakuten, Fnac...

Je n’aurais pas pris la plume contre Le Livre noir de la psychanalyse si je n’avais pas une bonne raison de le faire. L’essentiel a en effet été dit : en fait de scoop, il s’agit d’une reprise de travaux historiques en partie vrais et en partie discutables sur la psychanalyse, assortie d’une haine féroce à l’égard de celle-ci et d’une campagne promotionnelle pour les thérapies cognitives et comportementales.

https://sergetisseron.com/blog/livre-noir-de-la-psychanalyse-la/

Serge Tisseron est psychiatre et psychanalyste.

tchar a écrit:

moi a écrit:

Je vais le lire dès que je peux.
Tu le trouves en librairie ?

Il semble être au moins sur Amazon, Rakuten, Fnac...

Merci Tchar

On voit bien que les attaques contre la psychanalyse sont issues de luttes d'influence, bien souvent infondées ou excessives, comme dans tous les domaines.

Salut Pandore et Tchar

tchar a écrit:

Pandore a écrit:

la psychanalyse s'occupe des névroses ,de l'hystérie ,des obsessions et du mode de pensée

Personne ne conteste le but. C'est l'efficacité qui est sujette à caution.

Personnellement, je vis avec une psychologue clinicienne.
Je pense qu’aujourd’hui les psy apprennent aussi avec l’expérience.
Ils ne sont pas spécialement bloqués dans un courant de pensées (enfin, ceux qui exercent vraiment).
Pour qu’une thérapie soit efficace, il faut que le psy comprenne vite lorsque le patient ment car si il ment, il y a peu de chance d’un avancement .

En psychanalyse, le mensonge est considéré comme un paramètre de la problématique de la personne.

C’est le problème du patient oui
Oui,..car c’est le patient qui doit être soigné,..pas le psy

Oui, mais en psychanalyse, les troubles de la personnalité sont pris en compte dans le traitement de la problématique.

Ça va de soit
Mais c’est là où il doit être bon le psy justement, tu vois?

Les psy c'est comme les boulangers ou les ingénieurs, il y en a des bons et il y en a des mauvais.

moi a écrit:

Oui,..car c’est le patient qui doit être soigné,..pas le psy

Oui, enfin, pas mal de psychanalystes, lacaniens notamment, n'ont pas craint de soutenir que le but n'est pas de soigner...

Il y a les deux écoles effectivement Tchar.
A choisir, je préfère Freud, mais c’est personnel.

moi a écrit:

Il y a les deux écoles effectivement Tchar.
A choisir, je préfère Freud, mais c’est personnel.

Personnellement j'ai trouvé mon bonheur chez Jung (quand même nettement moins dogmatique) mais c'est aussi personnel.

Ah mais Jung j’aime aussi .
C’est sûrement le meilleur (pour moi) dans ce domaine

Les psychologues ou psychanalystes ont un rôle limité, et dans bien des cas, ils ne jouent qu'un rôle de médiation émotionnelle.

Les différentes thérapies existent pour s'occuper de situations différentes par rapport à des demandes différentes, alors je ne vois pas l'intérêt d'essayer de démolir la psychanalyse dans le cas du mouvement cognitif et comportemental.

Personnellement, je ne démonte rien, j’ai échangé quelques infos avec notre ami Tchar.
Les Psys, je suis pour!

bluenote a écrit:

Je n’aurais pas pris la plume contre Le Livre noir de la psychanalyse si je n’avais pas une bonne raison de le faire. L’essentiel a en effet été dit : en fait de scoop, il s’agit d’une reprise de travaux historiques en partie vrais et en partie discutables sur la psychanalyse, assortie d’une haine féroce à l’égard de celle-ci et d’une campagne promotionnelle pour les thérapies cognitives et comportementales.

https://sergetisseron.com/blog/livre-noir-de-la-psychanalyse-la/

Serge Tisseron est psychiatre et psychanalyste.

L'avantage du psychiatre par rapport au psychanalyste, c'est qu'il est remboursé par la sécurité sociale et si vous êtes suivi à l'hôpital, vous n'avez même pas à faire l'avance de la consultation.

Les psychiatres n'ont pas beaucoup de résultats sur la résolution des problématiques, à part gaver les gens de médicaments qui les rendent comme des zombies.

Les médicaments que me donne ma psychiatre ont au moins un avantage, ils m'aident à dormir.

Faire 10 ans d'études pour donner un médicament qui aide à dormir, ça n'est pas choquant.

Mais pas que, nous discutons beaucoup ce qui me permet de mettre des mots sur mes maux.

en premier le médicament et ensuite lorsque le temps à passé et que vous êtes stabilisé ,on peut commencer à parler des problèmes ou difficultés ,les psychiatres savent très bien que le temps et la médication arrangent les choses .

Ce que veulent les psychiatres, ce sont des malades bien dociles pour aller à leur travail tranquillement.
Alors ils shootent les malades de médicaments, dont ils n'ont aucune idée des effets qu'ils ont sur le corps.

Toi, tu as eu une mauvaise expérience avec un psychiatre.

florence_yvonne a écrit:

Toi, tu as eu une mauvaise expérience avec un psychiatre.

Il y a des psychiatres qui détruisent des vies. Mais des psychanalystes aussi.

C'est bien ce que je dis.