La démocratie en péril : l'élection de Kamala Harris.

L'élection de Kamala Harris au poste de présidente représente un tournant décisif, voire dangereux, pour la démocratie américaine. Comme beaucoup d'autres, je m'inquiète non pas de sa personnalité, mais de ce qu'elle incarne dans un système politique de plus en plus déconnecté des réalités de la classe ouvrière américaine.

Le problème fondamental est qu'Harris, issue de l'élite côtière, semble incarner la politique identitaire au détriment des valeurs et des besoins concrets de millions d'Américains. Derrière son discours progressiste, il y a une tendance inquiétante à réduire les débats politiques à des enjeux de race, de genre et d'identité. Les travailleurs blancs appauvris des Appalaches, les agriculteurs du Midwest, et les ouvriers de la Rust Belt ne se voient plus représentés. Pour eux, Harris incarne cette élite intellectuelle et déconnectée qui préfère les slogans à des solutions concrètes sur l'emploi, l'éducation ou la crise des opioïdes.

Dans ce contexte, la présidence d'Harris pourrait intensifier la polarisation qui déchire déjà le pays. Au lieu de chercher un consensus basé sur des valeurs partagées et des intérêts communs, son approche pourrait diviser encore plus profondément le pays en sous-groupes d'identités concurrentes. En marginalisant les préoccupations économiques et sociales des communautés oubliées, elle risque de pousser davantage de personnes vers l'extrémisme politique, que ce soit à droite ou à gauche.

Finalement, le danger que représente Harris pour la démocratie réside dans sa vision d'un État qui gouverne par les élites, pour les élites, tout en prétendant œuvrer pour les opprimés. En adoptant une approche technocratique et paternaliste, elle pourrait étouffer les voix de millions d'Américains ordinaires qui ne voient plus leur avenir dans ce système. Ce fossé grandissant entre l'élite politique et la majorité de la population pourrait bien être l'une des plus grandes menaces pour la démocratie américaine à l'ère Harris.

En principe quand on touche le fond, on ne peut que remonter, mais avec Trump, il y a plus bas encore.

Plus de limites, Trump traite Biden de "gros porc"

Lors d'un rassemblement à Détroit, dans l'État clé du Michigan, l'ancien président a suggéré en plaisantant que les femmes devraient convaincre leurs maris de veiller à ce qu'il ne perde pas la course qui l'oppose à la vice-présidente Kamala Harris.

M. Trump a fait ces remarques alors que le vote anticipé commence à Détroit ce week-end avant d'être étendu au reste du Michigan le 26 octobre. Les électeurs qui votent tôt ou par correspondance ont historiquement favorisé les candidats démocrates lors des élections présidentielle

Et comme d'habitude Trump fait du Trump, il est est passé de l'outrance à l'indécence en insultant violemment le président Joe Biden:

"Jill (Biden), sortez votre gros mari du canapé. Sortez ce gros porc du canapé. Dites-lui de voter pour Trump. Il va sauver notre pays."

"Levez-le, Jill. Giflez-le. Nous voulons qu'il quitte son canapé pour aller voter", a ajouté M. Trump.

Il n'y a plus de limites, le clan MAGA (Make America Great Again) est prêt à toutes les outrances.

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Il parait clair que les démocrates ont longtemps espéré trouver mieux que Biden qui donnait de plus en plus de signes de délabrement mental, et qu'ils auraient préféré trouver mieux que Harris. Mais personne ne s'est vraiment imposé...

Soutenir le mouvement Black Lives Matter a été une grosse erreur des démocrates, qui leur a plutôt aliéné une partie de l'électorat noir. Car c'était prendre parti pour des truands noirs victimes de bavures, alors que les Noirs en général sont les premières victimes des truands noirs. Harris y a été pour quelque chose.

Une partie de l’électorat noir c’est tourner vers Trump. Pour comprendre le phénomène Trump, il nous faut sortir des œillères de la Trumpophobie. Ce ne sera pas la catastrophe annoncée.

En 2022, les français n'ont pas voté pour Macron, ils ont voté cotre Le Pen, il faut souhaiter que les américains voterons contre Trump.

florence_yvonne a écrit:

En 2022, les français n'ont pas voté pour Macron, ils ont voté cotre Le Pen, il faut souhaiter que les américains voterons contre Trump.

Les dernières présidentielles françaises sont un déni de la démocratie. Malgré l’appuie populaire en faveur du RN, aucun poste clefs à l’AN. Je n’ai pas entendu d’arguments contre le RN sauf d’en appeler à l’extrême droitisation. Le RN n’est pas un parti extrémiste puisqu’il respecte les institutions. Ce qui n’est pas toujours le cas de l’extrême gauche avec LFI.

Qu’est ce que l’extrême droite ? Personne ne peut la définir. Il faut accepter les dictats de la gauche bien pensante et hocher de la tête lorsque les infréquentables sont désignés.

Où étais tu ces cinquante dernière années ? dans un temple bouddhiste au fin fond de l'Himalaya ?

(Je sais très bien que tu as quarante sept ans, je tiens compte de ta réincarnation))

florence_yvonne a écrit:

Où étais tu ces cinquante dernière années ? dans un temple bouddhiste au fin fond de l'Himalaya ?

C'est un peu vague comme objection à une argumentation...

Il y a encore des nervis d'extrême-droite, ils restent dangereux, mais ils se manifestent bien moins et sont bien moins nombreux manifestement que ceux d'extrême-gauche. Et Macron, supposé au centre, a mis en oeuvre la politique répressive la plus dure qu'on ait eue depuis la fin de la Guerre d'Algérie.

Alors, je vais dire autre chose, tu viens de te réveiller Belle au bois dormant ?

C'est quoi être démocrate ? c'est quoi être républicain ?

Entre la démocratie et la république, il faut choisir ?

Si j'étais américaine, je préfèrerais voter pour Ca plutôt que pour Trump.  (je pars du principe que vous savez qui est CA, le tueur d'enfants)

mais oui il faut choisir...c'est comme ca, et même important..

ça s'appelle voter;

Quand les dès son pipés, cela ne sert à rien de voter, Trump à déjà prévu de contester la validation des votes s'il n'est pas élu.

Trump à une capacité de malignité que nous ne pouvons même pas imaginer.

Une fois qu'il aura montré son vrai visage, les américains regretterons de ne pas avoir voté pour Harris, mais, il sera trop tard.

Trump se prépare à contester les résultats de la prochaine élection

Toute l’année, Richard Hétu et Yves Boisvert nous informent sur les élections américaines dans une infolettre envoyée le mardi. Leurs textes sont ensuite repris dans La Presse+ et sur le web, le mercredi.

(New York) Il ne se passe presque plus une semaine sans que Donald Trump ne signale son intention de contester les résultats de l’élection présidentielle de 2024.

Le 3 août, lors d’un rassemblement à Atlanta, l’ancien président s’est attaqué aux deux responsables républicains de Géorgie qui ont refusé de l’aider à inverser les résultats de l’élection présidentielle de 2020 dans cet État : le gouverneur Brian Kemp et le secrétaire d’État Brad Raffensperger.

« Votre gouverneur, Kemp, et Raffensperger font tout ce qui est en leur pouvoir pour rendre difficile la victoire des républicains en 2024 », a-t-il déclaré.

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Comment contester la validation d'une élection qui n'a pas encore eu lieu ?

Trump n'a pas besoin de soutien financier, je te rappelle qu'il est milliardaire.

Peut-être que c'est Taylor Swift qui fera la différence.

Taylor Swift peut-elle vraiment influencer l’élection présidentielle américaine?

Considérée par les médias américains comme la personnalité la plus influente, la chanteuse de 34 ans a annoncé mardi soir son soutien à la candidate démocrate Kamala Harris. Trump a déjà réagi, affirmant qu’elle allait « payer le prix » dans ses ventes.

Elle fait trembler le monde politique. Élue personnalité de l’année 2023 par le célèbre Time Magazine, Taylor Swift a un impact considérable dans notre société et surtout aux États-Unis. Alors que la chanteuse américaine de 34 ans a annoncé, mardi 10 septembre, son soutien à la candidate démocrate Kamala Harris pour l’élection présidentielle américaine de novembre, l’artiste peut-elle vraiment faire basculer l’opinion des Américains?

En tête des charts américains et actuellement en tournée mondiale, dont les recettes devraient générer plus de deux milliards de dollars, Taylor Swift est un monstre dans l’industrie musicale. Et ses fans, les « Swifties », la suivent attentivement. Sa prise de position politique peut donc en motiver plus d’un à se rendre dans les bureaux de vote en novembre. C’est en tout cas, ce que pense David J. Jackson, professeur de science politique à la Bowling Green State University dans l'Ohio. « Les soutiens de personnalités peuvent créer des raccourcis chez certaines personnes qui ne s'intéresseraient pas forcément à la politique et qui n'auraient pas forcément réfléchi à cette question. Si quelqu'un ne sait pas pour qui voter, il pourrait alors se tourner vers une célébrité en qui il a confiance et qui semble avoir vécu les mêmes choses que lui » , explique-t-il, dans son étude publiée dans le Journal of Political Marketing, rapportée par Ouest-France . Selon le New York Times , l’équipe de Joe Biden, avant qu’il ne soit remplacé par Kamala Harris, considérait la chanteuse comme sa « cible de soutien la plus importante et la plus influente » lors des élections présidentielles de 2024.

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