Guerre à Gaza

Guerre à Gaza : cessez-le-feu, otages, retrait des soldats… ce que contient le plan de paix en trois étapes de Joe Biden

Le conflit a commencé le 7 octobre dernier, après l’attaque d’Israël par le Hamas. Ont suivi huit mois de représailles de Benyamin Netanyahou et son armée, Tsahal, en quête des otages israéliens. En découlent près de 1 300 civils morts du côté de l’État hébreu et plus de 36 000 dans l’enclave palestinienne.

A lire aussi : "La guerre à Gaza doit cesser" : Macron soutient la proposition des États-Unis de mettre fin au conflit

Raison pour laquelle le président américain Joe Biden a présenté jeudi un "plan de paix" en trois phases. Il a été transmis au Hamas, indique BFMTV. Voici ce qu’il contient.

Phase un : cessez-le-feu total

L’urgence est de cesser les bombardements sur la bande de Gaza. Ainsi, les États-Unis demandent un retrait israélien des zones densément peuplées de l’enclave.

Par ailleurs, Joe Biden veut que "certains" otages israéliens soient libérés dès cette première phase, à commencer par les femmes et les enfants.


La trêve permettrait le retour des Palestiniens déplacés et la bonne circulation de l’aide humanitaire, jusque-là entravée par des barrages ou des combats.

Phase deux : retrait des troupes

Les contours de cette phase seront négociés après le cessez-le-feu, a indiqué Joe Biden. Les hostilités ne devront pas reprendre tant que les discussions n’auront pas abouti. Si elles sont concluantes : fin définitive des combats.

Phase trois : reconstruction

Si ce plan est appliqué et que les parties prenantes s’accordent lors des négociations, il restera à reconstruire ce que huit mois de guerre ont détruit.

Un vaste plan de reconstruction serait alors lancé, pour une durée de 2 à 5 ans. Hôpitaux, écoles, habitations… les États-Unis, épaulés par la communauté internationale, entreprendraient de rebâtir les infrastructures du territoire.

Et avec cette reconstruction, tout serait fait pour éviter au Hamas de reconstituer ses capacités d’attaque.

Source

https://www.midilibre.fr/2024/06/02/guerre-a-gaza-cessez-le-feu-otages-retrait-des-soldats-ce-que-contient-le-plan-de-paix-en-trois-etapes-de-joe-biden-11988760.php?M_BT=351887930505#at_medium=Email%20marketing&at_campaign=Newsletter&at_email_send_date=2024-06-02

Problème, il l'a présenté comme venant d'Israël, ce que Netanyahu a nié pour le rejeter.

D'où tu sors ça ?

florence_yvonne a écrit:

D'où tu sors ça ?

https://www.dreuz.info/2024/06/benyamin-netanyahou-refuse-le-cessez-le-feu-de-joe-biden-299058.html

Bien entendu c'est un site très pro-israélien. Mais il ne vont pas faire dire à Netanyahu le contraire de ce qu'il dit.

Au fait, ça a déjà plusieurs heures, je m'étonne que ce ne soit pas plus répercuté ailleurs.

L'échec de l'entente serait un coup difficile pour Biden et sa campagne présidentielle.

Surtout s'il a voulu passer à l'esbroufe, si bonnes qu'aient été les intentions.

Guerre Israël-Hamas : les bombardements meurtriers se poursuivent dans la bande de Gaza, notamment à Rafah, dénonce l'Unrwa

Article rédigé par Laure Cometti, Pierre Godon
France Télévisions

Publié le 02/06/2024 07:43 Mis à jour il y a 27 secondes

L'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens a déclaré dimanche que ses 36 abris sont désormais vides.

Ce qu'il faut savoir

Les bombardements israéliens se poursuivent, dimanche 2 juin, dans plusieurs secteurs de la bande de Gaza, dont Rafah. D'après les données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza, dirigé par Hamas, ils ont fait au moins 60 morts. "En raison des opérations israéliennes, des milliers de familles ont été forcées de fuir. Les 36 abris à Rafah de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) sont désormais vides", a dit l'organisation. De son côté, l'armée israélienne fait état d'opérations "ciblées" à Rafah et dans le centre de Gaza. Ces dernières 24 heures, "30 cibles terroristes, dont des dépôts d'armes et des cellules armées" ont été visées, assure-t-elle. Suivez notre direct.

Gabriel Attal évoque "des images dramatiques" dans la bande de Gaza. Interrogé sur les manifestations qui ont eu lieu samedi en France en soutien du peuple palestinien, le Premier ministre a dit comprendre cette mobilisation. "Quand on voit les images qui nous parviennent de Gaza et en particulier de Rafah, ce sont des images qui sont dramatiques, catastrophiques. Je comprends, et je la partage, l'émotion [des manifestants]", a-t-il estimé sur le plateau de "Dimanche en politique", sur France 3. "Quand vous voyez des déflagrations telles que celles qu'on voit aujourd'hui à Rafah ou à Gaza, c'est pour ça qu'on se mobilise pour un cessez-le-feu", a-t-il ajouté.

Des ministres d'extrême droite menacent de quitter le gouvernement Nétanyahou en cas d'accord sur un cessez-le-feu. Dans des messages publiés sur X, Itamar Ben Gvir, ministre de la Sécurité nationale, a dit que son parti allait "dissoudre le gouvernement" si l'accord était conclu, qualifiant la proposition de "victoire pour le terrorisme et un risque pour la sécurité d'Israël". Bezalel Smotrich, ministre des Finances, a lui affirmé qu'il "ne prendra pas part à un gouvernement qui accepterait le plan proposé".

Le Chili "se joint" à l'Afrique du Sud dans sa requête contre Israël à la CIJ. La Cour internationale de justice, saisie fin décembre par l'Afrique du Sud, a ordonné en janvier à Israël de faire tout ce qui est en son pouvoir pour prévenir tout acte de génocide et permettre l'entrée de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza, mais elle n'était pas allée jusqu'à ordonner un cessez-le-feu.

Spoiler:

Netanyahou est prêt à tout pour prendre possession de la bande de Gaza.

Bravo à Tsahal qui a libéré 4 otages.
Selon le porte parole de l'armee, ils étaient détenus dans des immeubles d'habitation au centre de Gaza parmi des civils ... mais qui est réellement civil à Gaza ? Il reste 120 otages entre les mains des palestiniens, leur libération est la priorité et la condition à des pourparlers de paix, la balle est dans le camp de Hamas.

Des otages libérés de Gaza ont raconté que la population soutient massivement le Hamas. Ainsi, les otages peuvent être déplacés entre différentes familles de civil en plein jour et en pleine rue avec le soutien des locaux.

alex_x a écrit:

Des otages libérés de Gaza ont raconté que la population soutient massivement le Hamas. Ainsi, les otages peuvent être déplacés entre différentes familles de civil en plein jour et en pleine rue avec le soutien des locaux.

Ceux qui ont été libérés n'ont pas été d'abord hospitalisés ? Je n'ai lu nulle part qu'ils soutiennent le Hamas, à moins que c'est la conditions de le dire pour être libérés ??

Ils ont été libérés par des commandos israéliens, pas par le Hamas.

Des prisonniers palestiniens maltraités selon des ONG

PALESTINE: Voyage en territoire occupé [Reportage]

Guerre Israël-Hamas : des frappes israéliennes font 24 morts dans un quartier de la ville de Gaza, selon les secouristes

Article rédigé par  Pierre-Louis Caron
France Télévisions  

Publié le 22/06/2024 09:40    Mis à jour le 22/06/2024 16:42  
 


Ce qu'il faut savoir


Plusieurs opérations israéliennes ont coûté la vie à 24 personnes samedi 22 juin, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile de Gaza Ville, Mahmoud Basal. Au moins 20 personnes ont été tuées lors d'un raid aérien contre une maison dans le quartier d'Al-Tuffah, tandis que quatre autres ont été tuées lors d'une frappe dans le camp de réfugiés d'al-Shati, situé à l'ouest de la plus grande ville de l'enclave palestinienne. Suivez notre direct.

Plus de vingt morts après des tirs sur le bureau de la Croix-Rouge à Gaza. 
Vingt-deux personnes ont été tuées et 45 autres blessées vendredi lors de tirs ayant endommagé le bureau du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), à Gaza. Selon l'organisation, ces tirs survenus dans la soirée ont "provoqué un afflux massif de victimes vers l'hôpital de campagne de la Croix-Rouge, situé à proximité". Samedi, le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a demandé qu'une enquête soit menée sur ces "tirs d'obus" meurtriers.

Le président de Médecins du monde dénonce "un contexte de non-droit". 
Interrogé sur franceinfo samedi, Jean-François Corty, président de MDM, a vivement réagi aux attaques contre les infrastructures de la Croix-Rouge. "L'aide humanitaire et les civils, c'est une variable d'ajustement dans ce conflit", a-t-il dénoncé, ajoutant que "nous sommes dans un contexte de non-droit où l'inhumanité est la norme".

Le Liban ne peut pas devenir "un autre Gaza" alerte le chef de l'ONU. Antonio Guterres a dénoncé vendredi la "rhétorique belliqueuse" d'Israël et du Hezbollah libanais qui fait craindre une catastrophe "inimaginable". "Le risque d'extension du conflit au Moyen-Orient est réel et doit être évité. Un geste irréfléchi, une erreur de calcul, pourraient provoquer une catastrophe largement au-delà de la frontière, et franchement inimaginable", a-t-il mis en garde.

Le Qatar dit poursuivre ses efforts de médiation.

"Il y a eu plusieurs réunions avec la direction du Hamas pour essayer de combler le fossé entre les deux parties et parvenir à un accord qui aboutisse à un cessez-le-feu et à la libération des otages", a déclaré le Premier ministre du Qatar, au cours d'une conférence de presse commune à Madrid avec le ministre espagnol des Affaires étrangères

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