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| Qui est Bouddha pour les bouddhistes ? | |
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Invité Invité
| Sujet: Qui est Bouddha pour les bouddhistes ? Lun 17 Avr 2023 - 6:21 | |
| Je copie/colle ici mon dernier message à ce sujet. J'ai déjà expliqué cela plusieurs fois et pour éviter de le faire encore, je me contenterai (parfois) de mettre le lien vers ce fil.Bouddha signifie "être éveillé", il y en a toujours eu et il y en a de plus en plus. Jésus en était sûrement un et d'autres sages dans toutes les religions comme Ibn El 'Arabi en Islam aussi. Ce sont des sages qui dépassent le niveau des religions et ouvrent à l'attitude et la compréhension juste. (Voir ma signature) Le Bouddhisme est la philosophie enseignée par Sakkyamuni, qui est un humain ayant atteint l'état d'éveil et enseigné comment l'atteindre. Il l'a fait avec des mots de l'époque et de la région où il est né. Le Bouddha n'est pas le fondateur du bouddhisme, mais l'état de conscience et de sagesse de n'importe quel "être éveillé". Il est représenté par le fondateur Sakkyamuni, assis dans un lotus et avec des escargots sur la tête. Tout cela est symbolique. La confusion est quasi généralisée chez les non bouddhistes et même chez certains bouddhistes occidentaux cherchant plus le folklore que la spiritualité. Elle donne lieu à beaucoup d'incompréhensions et d'erreurs. Les premiers écrivains occidentaux qui ont (mal) traduit les textes après avoir observé les bouddhistes d'Extrême Orient ont généré cette confusion parce que n'ayant pas pratiqué, ils ont mal compris l'enseignement. Alexandra David Néél l'avait très bien compris, après avoir reçu les enseignements de lamas tibétains et pratiqué intensément pendant toute sa vie d'adulte. Elle a écrit au début du siècle dernier et avait déjà très bien compris et expliqué ce que je dis ici. Ce n'est pas moi qui l'ai inventé: cela est enseigné dans les centres bouddhistes zens et tibétains que je fréquente depuis plus de 30 ans. Je ne fais que répéter ce que j'ai appris chez eux. Le folklore est maintenu parce que certains en ont besoin, mais la signification profonde est enseignée. À chacun de le comprendre comme il veut: il n'y a pas de dogme. Jamais je n'ai entendu un lama dire que Bouddha était un dieu, ni que la réincarnation était une réalité. Tout cela est symbolique, ce sont des images pour faire comprendre l'enseignement. Cette confusion constitue même un blocage qui empêche de comprendre la philosophie en lui accollant un genre de vénération pour un "dieu", avec tout le folklore qui va avec. Du coup les gens confondent aussi l'enseignement de Sakkyamuni avec les différents courants bouddhistes. Chez eux il n'y a pas de barrière entre les religions, le bouddhisme s'est superposé aux croyances locales et les a carrément absorbées. Par exemple: l'hindouisme en Inde (pays d'origine du bouddhisme), les déités Böhn au Tibet, le confucianisme ou le taoïsme en Chine, le shintoïsme au Japon. Beaucoup de bouddhistes "occidentaux" ont eux aussi été plus attirés par le folklore bouddhiste que par l'enseignement, qui est un entraînement de l'esprit et même un genre de psychanalyse. Les deux formes les plus répandues sont le bouddhisme tibétain très coloré et explicatif répandu par les moines en exil et l'austérité zen qui est à l'extrême opposé du premier, amenée surtout par Taisen Deshimaru. Ils ont aussi lu les livres mal interprétés, qui en employant des mauvaises traductions des principes de base comme "vide souffrance, compassion" ont généré beaucoup de confusions. Il y a même des spécialistes auto-proclamés qui ont affirmé que le bouddhisme était nihiliste ! Cette mauvaise compréhension est encore généralisée. La grande mode de la "méditation de pleine conscience" même en médecine, n'est rien d'autre que la méditation "zen" japonaise, "chan" chinoise ou "chiné" tibétaine. On enlève juste le folklore qu'il y a autour (bols tibétains, décorum) et on le remplace par des rituels plus occidentaux (relaxation...) mais ça revient strictement au même, la méditation est exactement pareille et son but aussi. Beaucoup de psychiatres et psychologues occidentaux s'inspirent de l'enseignement bouddhiste. Il se répand donc de plus en plus en s'étant, comme toujours, adapté au pays où il s'installe, progressivement débarrassé du folklore très coloré d'extrême orient et des croyances superstitieuses (réincarnation, déités, rituels ...). |
| | | Un etre humain modérateur
Nombre de messages : 5086 Age : 28 Localisation : Suisse Date d'inscription : 10/01/2022
| Sujet: Re: Qui est Bouddha pour les bouddhistes ? Lun 17 Avr 2023 - 9:48 | |
| Fin ça c’est ton logiciel de pensée aussi , les autres véhicules te diront aussi qu’ils ont la « vrai » compréhension du bouddhisme. Moi en tant que non-bouddhiste je me prononce pas à part que lorsque tu dis que ton enseignement est le vrai enseignement du bouddha ça me fait le meme effets que lorsqu’un évangéliste prétend que les catholiques sont des hérétiques . Je ne peux pas m’empêcher d’y voir des guerres de chapelle .
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Qui est Bouddha pour les bouddhistes ? Lun 17 Avr 2023 - 10:09 | |
| tu y vois ce que tu veux. En fait tu vois avec tes yeux et avec ton filtre, avec tes connaissances et tes recherches dont tu parles beaucoup ici. C'est normal et c'est très bien comme ça. Tu focalises sur ce qui différencie les croyances, c'est une démarche qui est sans doute utile aussi ? Au contraire je cherche ce qui les réuni, ce qui est commun parce que je ne crois pas dans les religions qui divisent les hommes mais dans la spiritualité qui elle, est commune à tous, même aux incroyants. Tu es donc à l'extrême opposé de ma "profession de foi" qui est résumée dans la phrase que j'ai mise en signature, et qui rejoint la citation de T. de Chardin: " Tout ce qui monte, converge". J'ai ainsi trouvé beaucoup de points communs entre le christianisme mystique en discutant avec de nombreuses personnes de religions différentes, notamment avec mon frère moine théologien, avec des soufis, des moines œucuménistes et même avec des francs maçons athées, et cela depuis 50 ans. C'est passionnant de voir qu'on y retrouve les mêmes principes de base. Il y a un socle commun, et c'est lui, et uniquement lui, qui m'intéresse. La tendance actuelle qui va vers l'explosion des murs entre les religions et la fin des vieilles religions elles-mêmes va tout à fait dans cette direction: la spiritualité. " Le 21ème siècle sera spirituel ou il ne sera pas" (Malraux) |
| | | Un etre humain modérateur
Nombre de messages : 5086 Age : 28 Localisation : Suisse Date d'inscription : 10/01/2022
| Sujet: Re: Qui est Bouddha pour les bouddhistes ? Lun 17 Avr 2023 - 12:14 | |
| - Triskel a écrit:
- tu y vois ce que tu veux. En fait tu vois avec tes yeux et avec ton filtre, avec tes connaissances et tes recherches dont tu parles beaucoup ici. C'est normal et c'est très bien comme ça. Tu focalises sur ce qui différencie les croyances, c'est une démarche qui est sans doute utile aussi ?
Je les différencie mais je les hiérarchise pas . Chacun as son avis propre toi y compris je le respecte . Pour ce qui est de diviser les choses , je crois que tu n’as pas compris le message que j’essaye de véhiculer, je dis justement qu’il n’existe pas d’un côté « un vrai bouddhisme » et un « bouddhisme culturel » mais une pluralité d’approche toute différente et valable à leurs manières . Enfin j’aime bien cette adage « unir sans confondre , distinguer sans diviser » Pierre Theillard de chardin as aussi dit que c’est l’union qui crée la diversité . | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Qui est Bouddha pour les bouddhistes ? Lun 17 Avr 2023 - 12:45 | |
| alors on dit la même chose parce que pour unir des approches différentes, il faut un "cœur commun", et c'est uniquement à lui que je m'intéresse.
Ce cœur, c'est l'Amour et la spiritualité, c'est sa recherche. Il n'a pas de chapelle, donc pas de querelle de chapelle non plus.
J'ai été fâchée longtemps avec les religions, et voilà le poème qui m'a libérée de cette rancune dans une fulgurance, il y a une trentaine d'années. Maintenant je les considère toutes comme des voie d'accès à la spiritualité, y compris toutes les formes d'humanisme non religieux. Et pendant ces 30 ans, cela a été ma recherche principale: le prouver. Trouver où se trouve ce "cœur commun" dans les différentes croyances.
C'est un poème soufi, donc musulman “Mon coeur est devenu capable D’accueillir toute forme Il est pâturage pour gazelles* Et abbaye pour moines ! Il est temple pour idoles Et la Ka’ba pour qui en fait le tour Il est les Tables de la Thora Et aussi les feuillets du Coran ! La religion que je professe Est celle de l’amour Partout où ses montures se tournent L’Amour est ma religion et ma foi !”
Ibn Arabi
*Les "gazelles" en arabe, ce sont les femmes, ici, "en pâturage"= les "femmes légères". _______________
Là où on est peut-être pas d'accord, c'est je je pense qu'il y a des façons de pratiquer les religions ou philosophies qui s'écartent de ce centre commun. Maintenir volontairement un peuple dans l'ignorance pour s'en assurer la dépendance en fait partie, et c'est le cas des dérives sectaires même à l'intérieur des religions. Les enseignants devraient normalement répandre la tolérance, insister sur la spiritualité, éduquer les gens à penser par eux même et pas enfermer leur pensée dans des rituels ou croyances absurdes (qui ont souvent une base symbolique mais ne devraient pas aller plus loin). C'est là que je place une hiérarchie: pas dans les croyances, mais dans la façon de les enseigner et les pratiquer. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Qui est Bouddha pour les bouddhistes ? Mar 18 Avr 2023 - 8:06 | |
| Je vais encore ajouter des précisions. Je pense qu'avec notre esprit occidental, il est difficile de comprendre comment le bouddhisme fonctionne. Nous sommes "formatés" par les religions du livre et ses divisions strictement définies par des dogmes. Mais là bas, il y a le système des lignées, où chaque enseignant interprète comme il veut. C'est donc comme un arbre : un tronc commun et des millions de petites branches mais qui n'ont en général pas de description précises. - D'abord, mes sources:
J'ai voulu répercuter ce que j'ai appris chez les bouddhistes. Pas sur internet qui n’existait même pas quand j'ai commencé, mais dans les temples bouddhistes depuis août 1990, dans 3 "écoles" différentes.
Samye Ling en Écosse dans les années 90 et Samye Dzong à Bruxelles par la suite, sous forme d'enseignements par des lamas tibétains visiteurs et le dirigeant: Akong Rimpoché (décédé) qui était médecin au Tibet et a travaillé en Europe avec des psychiatre pour mettre au point une thérapie de "nettoyage" des traumatismes adaptée à notre culture. Mon premier enseignement était donné par Situ Rimpoché, "leader" de la lignée Kagyu. C'était le prédécesseur de l'actuel Situ Rimpoché, que j'ai aussi eu l'occasion d'entendre (assez décapant le bonhomme!). C'est son discours qui m'a décidée à m'engager dans la voie bouddhiste. J'y ai suivi ses enseignements la journée, et des cours généraux le soir. Puis pendant des une dizaine d'années j'ai suivi des enseignements hebdomadaires sur la méditation, et occasionnels sur des sujets généraux, à Bruxelles. Cette lignée a pour spécialité la médecine, j'aurais bien continué à aller à Samye Dzong, qui est modeste en apparence de de haute qualité d'enseignement.
Depuis mon déménagement, j'ai fréquenté un autre centre à Huy: Yeunten Ling, de la lignée des Gelugpa, dont le "leader" est le Dalaï Lama, et le centre d'intérêt: la méditation (c'est moins mon truc). J'aime moins ce centre, prétentieux et "m'as tu vu", mais les 4 lamas tibétains, dont 3 enseignants, donnent d'excellents enseignements et les promenades autour du monastère m'enchantent (bois +/- sauvages). J'y au donc fait des retraites et j'y vais régulièrement. Ces lamas ont été formés au Sikkim.
J'ai aussi pendant un temps fréquenté le centre zen de Bruxelles. Je préfère de loin l'austérité du zen pour la pratique et le mode de vie, mais l'enseignement tibétain parce qu'en zen, il n'y a quasi pas d'enseignement, juste de la pratique. J'ai beaucoup apprécié la lecture de Taisen Deshimaru, qui a créé ce centre. C'est un moine zen japonais qui a introduit le zen en Europe.
J'ai déjà expliqué maintes fois ici que les divisions du bouddhisme en véhicules, lignées, sectes ne m'intéressent absolument pas. C'est un sujet extrêmement complexe que je laisse aux historiens et ethnologues. Ce qui m'intéresse, c'est l'enseignement et la pratique. Sa base est la même partout, c'est l'enseignement de Sakkyamuni. En passant d'un monastère à l'autre, je n'ai pas vu de différences sur le fond, je me sens "chez moi", partout. Pas comme un protestant qui assiste à une messe catholique. Ce que j'ai expliqué dans mon premier post ici et dans tous les autres est le reflet de ce que j'ai appris dans ces centres. Bien sûr j'ai lu des livres mais pas en masse, et ils vont dans le même sens. Je n'ai jamais entendu dans les centres la moindre critique des autres lignées, les seules fois qu'ils les évoquent, c'est pour dire que toutes mènent au même résultat. L'enseignement de base est le même partout. Les 4 lignées tibétaines sont simplement des spécialités: médecine pour l'une, méditation pour l'autre, etc... Les "véhicules" sont "géographiques", les tibétains s'attribuant le "grand" qui est une approche différente vers le même centre, et qui justifie leur hiérarchie en qualifiant les "chefs" de réincarnations diverses et prestigieuses Les pharaons d'Égypte se disaient aussi dieux incarnés, c'est un truc fort utilisé mais auquel je ne crois pas. Lama Karta, qui dirigeait le centre Yeunten Ling, combattait cette idée, le Dalaï Lama aussi. Ils sont obligés de ménager les croyances populaires et sont donc prudents dans leur façon de s'exprimer. Par contre, ceux qui ont le titre de Lama sont réellement des érudits qui ont suivi un enseignement et une pratique de très nombreuses années. - Ensuite, la réalité de terrain:
Les divisions, définitions des différents mouvement sont surtout le fait de non bouddhistes qui l'étudient de l'extérieur (désolée !). Les enseignements précisent que toutes se valent et arrivent au même résultat. Comme il n'y a pas de "croyances imposées" dans l'enseignement, bien au contraire, toutes sont possibles: croyances en un dieu, en plusieurs dieux, en bouddha-dieu ou non etc etc etc on peut trouver de tout dans les analyses et les descriptions. Je pense que vouloir diviser les lignées en "religions" ayant chacune leurs dogmes est une erreur. Ça ne fonctionne pas comme ça en extrême Orient. Le mot "religion" n'existe même pas dans leur langue: j'ai posé la question sur place à des habitants et des moines croisés pendant mon voyage au Sikkim, pour m'en assurer. La population ne peut même pas dire quelle "lignée" elle suit. Elle prend un peu (beaucoup!) chez les hindous, et ce qui leur tombe sous la main et leur plaît, même Jésus. Ils n'ont en général quasi pas suivi d'enseignements: beaucoup sont des montagnards très isolés. Ce n'est que quand une personne entre dans un monastère qu'elle commence à entendre des enseignements et là elle se retrouve dans une lignée qu'elle n'a même pas choisie. Leur seul contact avec leur "religion" sont les fêtes ou les pèlerinages et le fait d'avoir une image ou un petit autel, où ils mettent des offrandes et demandent à Bouddha (ou autres) d'exaucer leur voeux.
On a aussi tendance à naïvement idéaliser "les bouddhistes", imaginer que tous les bouddhistes sont pacifiques et font de la méditation. C'est faux: ils vivent leur vie, qui est souvent très dure. Il y a des idolâtres, il y a de la magie noire, des croyances débiles. On a aussi du mal à imaginer ce que sont les peuples primitifs, on les croit en parfaite harmonie avec la nature... Ils existent bien sûr et sont bien forcés pour leur survie d'être "en harmonie", mais souvent ce sont des gens qui vivent dans une totale insécurité, entourés de violence, de bandits et truffés de superstitions... La religion est surtout de la superstition. Cela a heureusement très fort évolué depuis une centaine d'années avec l'instruction généralisée. Quand on visite l'Himalaya actuellement on rencontre des gens calmes, accueillants, c'est très agréable. Il faut lire les livres d'Alexandra Davis Neel pour voir ce qu'elle a rencontré, et qui est très loin de l'image d'Épinal qu'on en a. Mais c'était il y a 100 ans. Chez nous, la religion très structurée est bien implantée depuis très longtemps, les gens vont à la messe et reçoivent les cours de religion à l'école.
Bref, décrire le bouddhisme en surfant sur le net n'en donne qu'une image théorique, intellectuelle. C'est pour cela que j'ai titré le fil en précisant que c'était la vision du point de vue d'une bouddhiste pratiquante en Occident, où on a la chance d'avoir les meilleurs enseignants depuis qu'ils ont été chassés du Tibet. C'est celui que j'ai déduit de ma petite expérience, de mes recherches, et, je le reconnais, avec un postulat de base en tête, celui de ma signature. Je ne suis donc pas objective; mais j'assume ! Personne ne l'est. Cette signature vient d'un hindouiste. Ma profession de foi vient d'un soufi. Lors de mes voyages, j'ai médité/prié dans tous les lieux saints que j'ai rencontré: mosquée, menhirs, temples juifs, cathédrales... Résultat: à part ceux qui sont là pour obtenir des faveurs personnelles, on est tous là pour les mêmes raisons: connexion avec le divin, l'énergie cosmique, la Nature, bref; ce qu'il y a "au-dessus" de nous et nous réuni, même si on lui donne des noms ou des formes différentes. Le bouddhisme se vit, se pratique, comme le tennis ou la conduite d'une voiture: on ne l'apprend pas dans les livres. On ne peut comprendre leurs principes de base qu'en les pratiquant. Après, chacun aura un véhicule différent et le conduira autrement selon les règles du pays ou sa fantaisie... Seuls les conducteurs de train ou bus auront un parcours et une technique imposée mais ils auront toujours un volant, un accélérateur et un frein. Et je ne vous conseille pas de faire du stop en Himalaya ! Même en faisant confiance au conducteur, j'ai souvent fermé les yeux |
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| Sujet: Re: Qui est Bouddha pour les bouddhistes ? | |
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