Souvent dans les débats religieux lorsqu’un intervenant n’as plus rien à dire il accuse son adversaire d’anthropomorphisme c’est fatiguant mais en place ça part souvent de présupposé anthropocentré ce qui est très paradoxale finalement. .
Par exemple : si je dis que Dieu est Bon une personne pourrait me rétorquer que j’anthropomorphise Dieu mais finalement c’est lui qui part d’un présupposé lui même : c’est que la bonté serait forcément quelque chose d’humain.
Donc on reste bloqué dans un argument circulaire , d’un côté l’adversaire m’accuse d’anthropomorphisme mais avec ses propres conceptions et préjugés ,présupposés sur ce qui devrait être humain et ce qui ne l’est pas .
Autre exemple : pendant longtemps on s’est moquait des humains qui voyaient dans les animaux des êtres sensibles, doué d’émotion , possédant une société et une culture .
On ne voyaient dans ces thèses que des anthropomorphisme grossier.
Pourtant aujourd’hui on sais que les animaux ont plus en commun avec nous et que réciproquement nous avons plus en commun avec eux que ce qu’en pensaient auparavant.