Citations de Madame de Staël

La recherche de la vérité est la plus noble des occupations, et sa publication, un devoir.


- L'amour est l'emblème de l'éternité. Il brouille toute notion de temps, efface tout souvenir d'un début, annule toute peur d'une fin.

Lien : https://www.ma-citation.com/citation/vie/recherche-verite-plus-noble-occupations-44239.html

dominique a écrit:

La recherche de la vérité est la plus noble des occupations, et sa publication, un devoir.


- L'amour est l'emblème de l'éternité. Il brouille toute notion de temps, efface tout souvenir d'un début, annule toute peur d'une fin.

Lien : https://www.ma-citation.com/citation/vie/recherche-verite-plus-noble-occupations-44239.html

Bpnjpur Dominique,
Toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire en leurs temps (Copernic, Galilée, Einstein). Quand à ses écrits sur l'amour, il faut lui pardonner, elle ne connaissait pas encore la biologie qui a démontré que le prétendu amour n'est qu'un processus chimique complexe destiné à nous pousser à nous reproduire.
Bon après-midi.
Paul.

Bonjour Paul ,

 je ne suis pas vraiment d'accord avec toi sur la question de la vérité , surtout qu'il y a tellement de fausses informations sur internet alors autant dire une vérité lorsqu'on la sait .

Concernant l'amour je ne sais pas si c'est chimique ou totalement chimique en tout cas . Il est vrai que cela sert aussi à se reproduire ,certes ! Mais le fait d'aimer quelqu'un , de ressentir des sentiments pour lui ou pour elle ne se contrôle pas . On ne contrôle pas les sentiments ,ils vous arrivent ou pas . Il existe aussi plusieurs formes d'amour : la passion , l'attachement , l'amour platonique ...etc . Ce n'est pas si simple qu'il y parait .  

Bien amicalement,

Dominique .

Trouvé sur internet :

Lien : https://www.facebook.com/ToiPlusMoi.Love


Autre citation :

"Si j’avais à écrire ici un livre de morale, il aurait cent pages et quatre-vingt-dix-neuf seraient blanches. Sur la dernière j’écrirais : Je ne connais qu’un seul devoir, et c’est celui d’aimer . Et pour le reste, je dis non. Je dis non, de toutes mes forces..."
Carnets (Tome 1) ; mai 1935 - février 1942 ; 1962.
Albert Camus (1913-1960).

Bonsoir Dominique,
Heureusement, les temps ont changé et on peut à peu près tout dire et affirmer, d'où les fake news, nous sommes passé d'une extrémité à l'autre. Je reconnais qu'être le jouet de la nature n'est pas trop plaisant pour nous qui avons propension à vouloir tout contrôler, c'est pourtant la vérité sans mauvais jeu de mots.
Bonne soirée.
Paul.

Oui je comprends ton idée d' "absence de contrôle" . Là il faut que je creuse la question ...Merci !

Amicalement et bonne soirée à toi aussi ,

Dominique .

Sinon sur l'amour on peut aussi citer Emma Goldman :

Emma Goldman (27 juin 1869 - 14 mai 1940)
L’amour, l’élément le plus fort et le plus profond de toute vie, le signe avant-coureur de l’espérance, de la joie, de l’extase; l’amour, le défi de toutes les lois, de toutes les conventions; l’amour, le plus libre, le plus puissant mouleur de la destinée humaine; comment une force aussi impérieuse peut-elle être synonyme de ce pauvre petit État et de cette mauvaise herbe engendrée par l’Église, le mariage?
Amour libre? Comme si l’amour était tout sauf gratuit ! L’homme a acheté des cerveaux, mais tous les millions dans le monde n’ont pas réussi à acheter l’amour. L’homme a soumis les corps, mais toute la puissance sur terre a été incapable de soumettre l’amour. L’homme a conquis des nations entières, mais toutes ses armées n’ont pas pu conquérir l’amour. L’homme a enchaîné et entravé l’esprit, mais il a été totalement impuissant devant l’amour. Haut sur un trône, avec toute la splendeur et la pompe que son or peut commander, l’homme est encore pauvre et désolé, si l’amour passe à côté. Et s’il reste, le trou le plus pauvre est rayonnant de chaleur, de vie et de couleur. Ainsi, l’amour a le pouvoir magique de faire d’un mendiant un roi. Oui, l’amour est gratuit; il ne peut habiter dans aucune autre atmosphère.
« Mariage et amour » dans Anarchisme et autres essais (1911)

Seul l’amour peux sauver l’être humain rien d’autre ne le peux .

Aimez vous les uns les autres , rien de plus difficile...

Bonjour Dominique,
Médite aussi la chanson de Guy Béart " La Vérité".
Bon après-midi.
Paul.

Paul Lyamide a écrit:

dominique a écrit:

La recherche de la vérité est la plus noble des occupations, et sa publication, un devoir.


- L'amour est l'emblème de l'éternité. Il brouille toute notion de temps, efface tout souvenir d'un début, annule toute peur d'une fin.

Lien : [pas autorisé aux nouveaux arrivants]

Bonjour Dominique,
Toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire en leurs temps (Copernic, Galilée, Einstein). Quand à ses écrits sur l'amour, il faut lui pardonner, elle ne connaissait pas encore la biologie qui a démontré que le prétendu amour n'est qu'un processus chimique complexe destiné à nous pousser à nous reproduire.
Bon après-midi.
Paul.

Bonjour, Dominique ; bonjour, Paul Lyamide !
Copernic a dû se demander s'il devait ou non publier ses travaux, mais il s'est jeté à l'eau. Et il est mort avant qu'on ne lui cherche des poux dans la tête. Je me demande comment Galilée a vécu le fait de savoir que lui et Copernic avaient probablement raison, et d'avoir dû ainsi prétendre s'être sans doute trompé pour ne pas brûler vif. Un scientifique sait bien qu'il y a des bouleversements difficiles à croire, mais que la vérité finit par se faire, parfois longtemps après la mort du découvreur. C'est ingrat, mais les choses sont telles. Dommage que l'Eglise catholique ait eu tant de pouvoir temporel, qu'elle ait été en position de décider ce que chacun devait croire ou ne pas croire. Que pensaient les jeunes Eglises calviniste et luthérienne de ces travaux astronomiques ? Pour elles aussi, l'héliocentrisme ne devait pas être facile à accepter.
Quant à Einstein, ses publications les plus géniales ont d'abord fait "flop": c'était un jeune inconnu travaillant dans un bureau des brevets, et les sujets qu'il traitait étaient d'une telle volée, appréhendés d'une manière si décoiffante, qu'il est presque "normal" qu'il n'ait pas immédiatement suscité l'enthousiasme de ses pairs. Mais ses articles ont cependant été publiés dans des revues qui avaient pignon sur rue, et il a peu à peu été sorti de l'anonymat et reconnu par les plus grands ; il a bénéficié d'une reconnaissance incroyable des scientifiques et de la population mondiale pendant un bon tiers de sa vie. Même aujourd'hui, ce qu'il traite dans ses articles de l'époque défie l'entendement et l'intuition. Et comme nous ne voyageons pas à la vitesse de la lumière, nous ne risquons pas de confirmer ou infirmer ses conclusions.
Pour ce qui est de l'amour, certes, nous sommes manipulés par nos phéromones, par notre désir de reconnaissance, par des règles morales, par des conventions sociales et par des forces que nous ignorons. Mais c'est le cas de toute notre vie, de tous nos choix : chacun de nous est une sorte de ruche constituée de 10% de cellules humaines et de 90% de bactéries, de champignons, d'acariens, etc (après avoir posté, je me suis demandé si je pouvais sourcer ce que j'affirmais, et je me suis aperçu que ce que je croyais être une info nouvelle est en fait une opération de déformation pour amplifier l'importance du microbiote intestinal ; nous serions composés d'autant de cellules humaines que de bactéries, champignons, acariens, etc), et nous ignorons d'où viennent nos décisions. Maintenant que l'IRM nous permet de voir l'activité du cerveau, nous savons que le cerveau ne prend pas les décisions, mais nous ignorons ce qui les prend ! Comme il y a beaucoup de cellules nerveuses autour de l'intestin, ce qui fait parler de deuxième cerveau, on a évidemment pensé que les décisions viendraient peut-être de là. Mais elles ne sont pas prises au niveau de l'intestin non plus. Pour l'instant, cela reste une énigme, et on sait seulement qu'une décision arrive de quelque part, et que le cerveau "rationalise" cette décision, invente une explication justifiant la décision prise. De qui, de quoi sommes nous les jouets ?
En tous cas, nous sommes trop fragiles pour pouvoir nous débrouiller tout seuls. L'homme est un animal grégaire, et nous devons mettre nos moyens en commun pour parvenir à survivre. Et pour cela, nous devons suivre des règles de bonne sociabilité.
Sur le temps, j'ai visionné récemment une vidéo youtube dans laquelle Etienne Klein disait que les philosophes avaient tort de ne pas aligner le concept de temps philosophique sur le concept de temps scientifique : les temps philosophiques ne correspondraient plus à grand chose d'intelligible, à l'en croire.
Le mariage est probablement une institution patriarcale qui a pour objectif de favoriser la perpétuation de l'organisation sociale : le père effectue les travaux de force et les activités guerrières, et représente la loi, l'ordre ; la mère met au monde les enfants et les éduque, effectue les tâches domestiques et le travail aux champs, et elle apporte tendresse et sociabilité. L'enfant, garçon ou fille, se modèle sur son parent de même sexe, et apprend à tenir son rôle dans la structure. Est-ce que nous devons conserver ce modèle, adopter une organisation plus matriarcale, matrilocale ?

Bonjour et merci Schpatz pour ce résumé très complet et très intéressant sur notre humaine condition !

Je ne vois rien de décisif à y ajouter !

Je rajouterai juste une note intéressante sur Viktor von Weizsäcker et une autre sur le temps pour compléter un peu et utilement j'espère .


1) Viktor von Weizsäcker (1886-1957) est considéré comme un des fondateurs de l'anthropologie médicale. Il est l'auteur d'une œuvre considérable, traduite en italien, japonais, espagnol et néerlandais.
Une « anthropologie pathique »
Pathosophie est le nom qu'il donne à sa clinique générale. Il s'agit d'un savoir sur la souffrance plutôt que d'une science sur la maladie. Pathos renvoie moins à une passivité douloureuse qu'à « ce qui est éprouvé ». Comme chez les Grecs, une question du genre « qu'est-ce qui t'arrive ? » met l'accent sur la dimension active de ce qui nous advient. Il s'agit d'une expérience autant agie que subie.
« Qu'est-ce qui se réalise dans la maladie ? On le voit déjà, ce n'est pas la question de ce qu'“est” l'homme ou de ce qu'“a été” l'histoire de sa vie, mais ce qui “est” et ce qui “a été”, c'est le mode selon lequel cela a été ressenti, compris et poursuivi dans le commerce. »
— Pathosophie, Millon, Grenoble, 2011, p. 207
L'être pathique, finalement, c'est l'être capable d'éprouver de la douleur ou du plaisir. Pour reprendre des termes philosophiques, il s'agit d'une puissance d'être affecté, de changer d'état. Or, à quoi bon tout cela, si ce n'est pour parler de la maladie comme d'un événement plutôt que comme d'un déficit, d'un avènement qui change notre état ? Si la maladie est une forme de vie, active et passive à la fois, elle présuppose toute une pensée du vivant ressaisi comme pathique, au-delà ou en deçà de toute nosographie. Vivre équivaut à pâtir, avec toutes les modulations singulières impliquées : vouloir, pouvoir, devoir, etc.
« l'être humain, dans l'anthropologie pathique, se présente dès le début comme insuffisant, immature, indéterminé, défectueux ou impuissant, à la recherche d'une plénitude et d'un changement, temporel et non pas éternel, en tout cas pas comme l'Être même. Il n'est pas un être ou une chose assignée à un “il y a”, mais au contraire celui ou cela qui devient ou veut, ose, peut ou doit “devenir”. »
— Pathosophie, Millon, Grenoble, 2011, p. 55


2) Sur le temps .

De longue date, les tenants de la conception physique ou cosmique du temps, initiée par Aristote, s’opposent ainsi aux tenants de la conception psychologique du temps, initiée par Augustin. Mais Merleau-Ponty permet de dépasser l’antinomie en montrant que les deux dimensions se présupposent mutuellement. N’est-ce pas précisément pourquoi l’appel de l’eau qui coule est si puissant, si irrésistible ? Car loin du cas encore trop abstrait de l’observateur au bord du ruisseau, qui n’est que “témoin de sa course”, quand je suis moi-même plongé dans l’eau et m’ébats au sein de son flux, je fais l’expérience troublante de la quasi-fusion des deux dimensions du temps, psychique et physique. Moi, être changeant, tiraillé entre mon passé et mon avenir, j’ai l’impression, lorsque je suis emporté par l’écoulement du fleuve, que le monde épouse mon propre devenir, mon dynamisme interne. Plongeant dans l’eau qui s’écoule, je fais l’expérience de la fluidité mais aussi de l’évanescence de mon être temporel. Nous sommes alors en contact avec cet autre temps, “le vrai”, comme le nomme Merleau-Ponty, “où j’apprends ce que c’est que le passage ou le transit lui-même”.
Martin Legros . ( Dans le "Philomag.com" )

mine a écrit:

Aimez vous les uns les autres , rien de plus difficile...

Bonjour Mine,
Oui, c'est plus facile de s'étriper, c'est ce que l'on appelle maintenant la destruction positive pour justifier les guerres.
Bonne fin d'après-midi.
Paul.