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Le secret de Jésus qui lui valut la peine capitale
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Invité Invité
Sujet: Le secret de Jésus qui lui valut la peine capitale Jeu 10 Juin 2021 - 6:55
Pour l'occupant romain, Jésus était certes un trublion mais sans grand intérêt. Il n'avait réussi à rassembler autour de lui qu'un maigre troupeau analphabète, incapable d'élargir son champ de vision, ni de pénétrer ceux qui auraient pu l'élargir à ce moment-là. Tertullien en parle en ces termes : "Simples, Imprudentes et Idiotae" (De Prescriptione, 9.). D'où la question, qu'est-ce qui a bien pu lui valoir la crucifixion, la plus cruelle des peines capitales, réservée d'ordinaire aux esclaves, aux soldats déserteurs, aux condamnés de droit commun, etc. ?
Arrivé à Jérusalem, Jésus avait porté une accusation extraordinaire qui mit hors d'eux les prêtres et les scribes de la ville : «Chaque secret que vous avez gardé sera connu. Ce que vous avez chuchoté dans des endroits cachés sera crié sur les toits». De quoi parlait Jésus? Et comment en est-il arrivé à posséder des connaissances menaçant les hommes les plus influents de la ville ?
Au IIe siècle, le philosophe grec Celsus écrivit un livre inestimable sur le christianisme, basé sur une variété de sources très anciennes mais perdues à jamais. Un écrivain chrétien, Origène, écrivit une réponse à ce livre de Celsus en le citant abondamment. La déclaration révélatrice de la pauvreté contraignit Jésus à se rendre en Égypte où il pouvait trouver du travail. C'est en Egypte qu'il apprît : «… certains arts pour lesquels les Égyptiens sont célèbres». De retour à Jérusalem, il réfléchit beaucoup sur la connaissance et la maîtrise de ces arts au point qu'il se proclama Dieu». Dans le même passage, Celsus fournit une première description du don des Égyptiens pour l'art de la manipulation des marionnettes qui ne sont pas des animaux réels, mais qui paraissent tels à l'imagination. « Ces magiciens représentent aussi les animaux comme des animaux en mouvement, qui ne sont pas en réalité des animaux, mais qui apparaissent simplement à l’imagination comme tels ».
Comme les magiciens formés en Égypte, Jésus devint célèbre pour sa capacité à exorciser et à guérir les malades mentaux. Doté d'une compétence hypnotique très probablement transmise par ses mentors égyptiens, son habileté à exercer le pouvoir de suggestion lui permit de réaliser ces exorcismes impressionnants. Cependant, il ne put accomplir de tels miracles dans sa ville natale où le peuple qui le connaissait, ne fut nullement impressionné par sa réputation ; un exemple du pouvoir de suggestion de l'hypnotiseur, annihilé par la familiarité.
Jésus prit conscience que l'art égyptien antique de la manipulation des marionnettes fut utilisé depuis fort longtemps à des fins politiques. L'hypnotisme joint à la manipulation, furent les principales clés pour débloquer une histoire secrète que les prêtres et les scribes de Jérusalem voulaient garder secrète.
Jésus programma donc son entrée à Jérusalem pour la faire coïncider avec la Pâque juive ; le jour sacré commémorant leur fuite d'Égypte dirigée par Moïse et qui changea l'histoire. Alors qu'il se rendait en ville, les gens, désireux de croire que le Messie était enfin arrivé, jetèrent des feuilles de palmier sur la route devant Jésus. Le rassemblement tumultueux attira rapidement l'attention des «principaux prêtres et scribes» que cette démonstration d'adulation n'amusa pas du tout. Au moment où Jésus entra dans Jérusalem, Rome contrôlait le monde alors connu. Normalement, les Romains trouvaient pragmatique d'utiliser des princes ou des rois locaux comme mandataires pour gouverner en leur nom. Mais ce jour fatidique, le procureur romain, Ponce Pilate était en charge. Ponce Pilate fut l'un des trois personnages clé qui figurent dans le complot visant à éliminer Jésus. Les autres étaient Joseph Caïphe, le grand prêtre lévite de Jérusalem et Hérode Antipas, le souverain de Galilée que Jésus appelait «ce renard». Hérode Antipas (20 av. JC à 39 après JC) n'était considéré que comme un «demi-juif» parce que ses ancêtres étaient d'Edom, plutôt que d'Israël.
Jésus qualifiait spécifiquement Joseph Caïphe et Hérode Antipas d'hypocrites, parce qu'ils «… construisent les tombeaux des prophètes, et ornent les sépulcres des justes et disent : Si nous avions été au temps de nos pères, nous n'aurions pas participé avec eux dans le sang des prophètes. C'est pourquoi vous êtes témoins que vous êtes les enfants de ceux qui ont tué les prophètes ». Le tombeau sur lequel il les confrontait, était le Temple de Jérusalem qui fut construit pour abriter l’Arche d’Alliance, relique construite par Moïse. Les paroles de Jésus suggérèrent que c'est le sang du prophète Moïse qui coulait dans les veines des ancêtres de Caïphe et d'Antipas. Joseph Caïphe descendait du troisième fils d'Israël, Lévi. Les ancêtres d'Hérode Antipas sont venus d'Edom, où Reuel, le beau-père de Moïse, est né. Il est mis en avant que Moïse fut assassiné par Reuel et Levi sur la Montagne de Dieu. Reuel, était également un magicien formé en Égypte, qui utilisait l'hypnotisme et la technique des marionnettistes pour manipuler les habitants d'Israël afin d'obtenir le pouvoir qu'il avait recherché durant toute sa vie d'adulte. Lévi et ses descendants, les scribes lévites, dissimulèrent l'homicide par leur édition minutieuse et implacable des premières parties de la Bible.
L’éducation permis à Jésus d’identifier des preuves significatives de la magie égyptienne dans l’histoire officiellement sanctionnée de Moïse. Des histoires comme le réveil suspect et soudain de Moïse, aidé par Hur et Aaron soutenant son bâton magique, alors que la bataille avec les Amalécites faisait rage en bas. La probabilité que cet exploit impressionnant fut une illusion perpétuée par l’utilisation de la technique des marionnettistes n’aurait pas été négligée par Jésus. Il aurait été familier avec le rôle critique joué par les masques parmi les magiciens égyptiens, le conduisant à soupçonner que le Moïse masqué qui est retourné à la tribu n’était pas le même homme qui a escaladé la montagne de Dieu pour recevoir les Dix Commandements. Sa tribu moins sophistiquée croyait que ces histoires étaient de véritables récits de miracles. Mais un homme formé aux arts de la magie serait plus perspicace. Il n’avait qu’à retirer un ou deux fils du vêtement fictif qui couvrait l’histoire lévitique de Moïse avant que toute la légende ne s’écroule. Il avait identifié les défauts de ce tissu soigneusement tissé de mensonges. Hérode Antipas et Joseph Caïphe ne pouvaient pas se permettre de laisser Jésus dévoiler le sombre secret de leurs ancêtres. À tout le moins, ils seraient destitués si le peuple croyait que leurs ancêtres avaient assassiné Moïse. Mais il était trop dangereux de répondre directement aux accusations explosives et d'attirer l'attention sur la chose même qu'ils essayaient de cacher. Il était encore plus dangereux de laisser l'agitateur continuer à enflammer la dissidence. Il fut décidé que Jésus devait être arrêté et que son procès aurait lieu en secret.
Cherchant une raison justifiant l’exécution, Joseph Caïphe exigea que Jésus répondit à la question, s’il était ou non le Fils de Dieu. Lorsque Jésus confirma sa revendication, Caïphe choqua ses pairs en saisissant ses vêtements et en les arrachant de son corps. Depuis l’époque de Moïse, il était strictement interdit à un grand prêtre de « louer ses vêtements ». À moins de s’immoler, Caïphe n’aurait pas pu souligner davantage l’ampleur du crime que Jésus commettait en prétendant être le fils de Dieu. Le grand prêtre lévite de Jérusalem cria : « Maintenant que vous avez entendu son blasphème, que pensez-vous ? » C’était une question rhétorique. Les prêtres réclamèrent la condamnation à la peine capitale. Joseph Caïphe fit son chemin. Jésus sera réduit au silence, apparemment pour cause de blasphème.
La légende de Jésus fut construite sur la fondation créée par Moïse. Être crucifié pendant la Pâque juive l'a lié à jamais à l'immortel libérateur des Juifs. Nous pensons que Jésus a blâmé les Edomites et les Lévites pour la mort de Moïse. Il connaissait parfaitement leurs points sensibles et lesquels toucher pour les inciter à réagir de manière excessive à ses railleries et accusations. Même en sachant le sort tortueux qui l'attendait, il était prêt à assumer le rôle du fils sacrificiel dont la mort lente pourrait racheter le meurtre de la figure par excellence du père, Moïse.
YNRJ Etudiant
Nombre de messages : 123 Age : 41 Localisation : Nord Date d'inscription : 28/05/2021
Sujet: Re: Le secret de Jésus qui lui valut la peine capitale Jeu 10 Juin 2021 - 8:03
Très intéressant ! Beaucoup voient en Jésus un grand initié, point de vue que je partage. Mais j'y vois également plus que ça (sinon je ne serai pas Chrétien).
A noter que le Codex Sinaiticus ne connaît pas l'appellation «Fils de Dieu».
tchar Exégète
Nombre de messages : 8037 Age : 72 Localisation : France sud-est Date d'inscription : 12/10/2012
Sujet: Re: Le secret de Jésus qui lui valut la peine capitale Jeu 10 Juin 2021 - 8:09
Cerridwen a écrit:
Pour l'occupant romain, Jésus était certes un trublion mais sans grand intérêt.
Mouais, ce trublion sans grand intérêt a mis le pays sens dessus dessous, au point de nécessiter une réunion d'urgence du Sanhédrin en pleine nuit. Après, l'Evangile des 12 Apôtres, connu par des fragments, nous dit que Tibère a envisagé de remplacer Hérode Antipas, qui ne jouait pas assez le jeu romain, par Jésus, et même que l'Apôtre Jean est allé négocier l'affaire à Rome. Certains détails des Evangiles canoniques vont dans le même sens, par exemple, la réconciliation entre Pilate et Hérode mentionnée en Luc 23:12.
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Invité Invité
Sujet: Re: Le secret de Jésus qui lui valut la peine capitale Jeu 10 Juin 2021 - 12:05
tchar a écrit:
Cerridwen a écrit:
Pour l'occupant romain, Jésus était certes un trublion mais sans grand intérêt.
Mouais, ce trublion sans grand intérêt a mis le pays sens dessus dessous, au point de nécessiter une réunion d'urgence du Sanhédrin en pleine nuit. Après, l'Evangile des 12 Apôtres, connu par des fragments, nous dit que Tibère a envisagé de remplacer Hérode Antipas, qui ne jouait pas assez le jeu romain, par Jésus, et même que l'Apôtre Jean est allé négocier l'affaire à Rome. Certains détails des Evangiles canoniques vont dans le même sens, par exemple, la réconciliation entre Pilate et Hérode mentionnée en Luc 23:12.
Il ne s'en est jamais pris aux Romains comme d'autres l'ont fait, il n'a jamais volé ou tué et donc il ne tombait sous le coup d'aucune de leurs lois.
Invité Invité
Sujet: Re: Le secret de Jésus qui lui valut la peine capitale Jeu 10 Juin 2021 - 12:13
YNRJ a écrit:
Très intéressant ! Beaucoup voient en Jésus un grand initié, point de vue que je partage. Mais j'y vois également plus que ça (sinon je ne serai pas Chrétien).
A noter que le Codex Sinaiticus ne connaît pas l'appellation «Fils de Dieu».
Il était effectivement un grand initié et il y a effectivement "bien plus que cela" que l'on nous a toujours caché.
tchar Exégète
Nombre de messages : 8037 Age : 72 Localisation : France sud-est Date d'inscription : 12/10/2012
Sujet: Re: Le secret de Jésus qui lui valut la peine capitale Jeu 10 Juin 2021 - 12:45
Cerridwen a écrit:
Il ne s'en est jamais pris aux Romains comme d'autres l'ont fait, il n'a jamais volé ou tué et donc il ne tombait sous le coup d'aucune de leurs lois.
"Ils se mirent à l'accuser, disant: Nous avons trouvé cet homme excitant notre nation à la révolte, empêchant de payer le tribut à César, et se disant lui-même Christ, roi" (Luc 23:2).
TEMPLARIO Etudiant
Nombre de messages : 185 Age : 73 Localisation : ILE DE FRANCE Date d'inscription : 19/05/2021
Sujet: Re: Le secret de Jésus qui lui valut la peine capitale Jeu 10 Juin 2021 - 13:57
Jésus a été tué pour des raisons exclusivement politiques et mercantiles par l’intermédiaire des romains mais par un complot ourdi par la puissance religieuse juive. Jésus était devenu l’ennemi déclaré des élites dominantes C’est l’aristocratie sacerdotale juive et ses chefs, les grands prêtres, qui demandent que Jésus soit mis à mort. Pas les romains, car Jésus ne contestait pas l’autorité de la puissance romaine, ne dit il pas : »Rendez à César ce qui appartient à César ? ». Cela ne plait pas à l’aristocratie sacerdotale juive et ses chefs, les grands prêtres, qui demandent que Jésus soit mis à mort. Si Jésus se prononce en faveur de l’impôt dû à l’empereur, il conteste par contre le paiement de l’autre impôt que payaient également les Juifs : l’argent « sacré », une somme destinée à Dieu, en fait versée aux prêtres, source de grandes richesses pour l’aristocratie sacerdotale. Il ne pense pas que Dieu puisse souhaiter qu’on lui verse des pièces d’argent. Dieu n’a que faire d’une somme en métal précieux. Le tribut qui lui est dû ne peut être matériel : la fiscalité religieuse, pilier de la puissance économique du clergé, est ridiculisée par Jésus qui lui oppose un nouveau tribut, purement spirituel. Il remet ainsi en cause l’existence même des prêtres et du temple de Jérusalem. Ponce Pilate, gouverneur romain de Judée, finit par condamner Jésus, bien à contrecœur, poussé par la politique car comme préfet il ne voulait pas d’ennuis avec l’élite juive sous peine de subir les foudres de Tibère, l’empereur et de perdre son poste. Il a été lâche. Avant Jésus, d’autres messies-rois ont existé se présentant comme envoyés de Dieu dans le but de libérer le peuple juif de la domination de Rome. Flavius Josèphe, que j’aime bien comme raconteur de son époque, nous donne les noms de ces leaders : Athrongès, Simon de Pérée, Judas le Galiléen qui souleva à deux reprises des paysans juifs écrasés par la pression fiscale, en 4 av. J.-C. puis à nouveau en 6 apr. J.-C. La révolte politique prend une dimension sociale : les différents « messies » sorte de Robin des Bois, se posent en justiciers, pillant les romains et les riches juifs pour en redistribuer les richesses aux plus démunis. Ils diffusent à la fois des revendications religieuses en affirmant être les instruments de Dieu, mais si Dieu était si puissant il n’aurait pas eu besoin d’eux comme dans d’autres épisodes de la Bible où il s’est manifesté. Ils promettent également de restaurer l’indépendance d’Israël et des mesures sociales envers les pauvres (ça n’a pas bien changé chez nous c’est pareil…paroles, paroles, paroles). Jésus lui est différent même si ces revendications restent dans le domaine de la justice sociale, il n’a pas d’armée et n’apporte pas de troubles guerriers et ne souhaite pas les conflits. Mais considéré comme une menace il est donc politiquement condamné par une élite soucieuse de maintenir sa domination et la lâcheté d’un Procurator qui avait peur pour sa place malgré les conseils de son épouse. Pilate le fait donc crucifier comme agitateur et condamné au supplice de la croix, comme d’autres messies autoproclamés, à la même époque. Pour les Romains qui dominent alors la Judée, le supplice de la croix est une peine infamante : la pire qui soit ; celle que l’on inflige aux esclaves qui se sont révoltés et à ceux que l’élite nomme les « brigands Ce terme, employé par les autorités, désigne des ennemis à éliminer coûte que coûte et par tous les moyens. Bref, on crucifie ceux qui sont coupables d’avoir contesté l’ordre établi comme Spartacus en 71 av. J.-C. Tout est politiquement « incorrect » Comme disait feu mon grand-père : « Quand tu ne connais pas la réponse à une question…pense fric ! » Là aussi, fric, pouvoirs, puissance et maintient du peuple dans l’ignorance pour assurer sa domination. Comme l’Eglise chez nous au Moyen Âge.
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tchar Exégète
Nombre de messages : 8037 Age : 72 Localisation : France sud-est Date d'inscription : 12/10/2012
Sujet: Re: Le secret de Jésus qui lui valut la peine capitale Jeu 10 Juin 2021 - 15:22
TEMPLARIO a écrit:
Pas les romains, car Jésus ne contestait pas l’autorité de la puissance romaine, ne dit il pas : »Rendez à César ce qui appartient à César ? ».
Replacée strictement dans son contexte, cette réponse est ambiguë. Car les zélotes, les résistants par principe à l'autorité romaine, refusaient en bloc leur monnaie car elle portait l'effigie d'un homme (ils ont frappé la leur dès qu'ils ont pu). Sinon, pourquoi nous dit-on que la question est piégée, et pourquoi ne répond-il pas simplement : "Oui, bien sûr, si vous ne voulez pas avoir d'ennuis avec les Romains..." ?
Par ailleurs, si Pilate a été "lâche", s'il a condamné délibérément un innocent par peur des ennuis, il ne lui coutait pas plus cher de le déclarer coupable, c'était même impératif politiquement. Le comportement qu'on lui prête est invraisemblable. Si ses réticences étaient sincères, ce qui reste à prouver (il pouvait aussi chercher à mouiller au maximum les accusateurs dans la condamnation, c'est le jeu classique des occupants avec leurs collabos), c'est que, comme le laisse entendre l'Evangile des Douze Apôtres, Rome misait un peu sur Jésus.
Invité Invité
Sujet: Re: Le secret de Jésus qui lui valut la peine capitale Jeu 10 Juin 2021 - 15:33
tchar a écrit:
Cerridwen a écrit:
Il ne s'en est jamais pris aux Romains comme d'autres l'ont fait, il n'a jamais volé ou tué et donc il ne tombait sous le coup d'aucune de leurs lois.
"Ils se mirent à l'accuser, disant: Nous avons trouvé cet homme excitant notre nation à la révolte, empêchant de payer le tribut à César, et se disant lui-même Christ, roi" (Luc 23:2).
Luc a tiré plus d'un tiers de sa substance chez Marc et Matthieu. Et l'exégèse historico-critique place la rédaction de ses ouvrages dans les années 80-85 après JC, en tout cas après la rédaction de l'Évangile selon Marc (v. 65-75) et à la même époque que celui de Matthieu (v. 80-90). Ces traditions sont aujourd'hui contestées par la plupart des historiens et des exégètes, pour lesquels Luc a écrit ses textes après 70 et avant 85, soit 20 ou 30 ans après les épîtres pauliniennes... et nous savons ce que valent ces dernières... Il ne faut pas oublier non plus, que les évangélistes ont très largement recopiés des papyri de l'ancienne bibliothèque d'Alandrie déposés après son incendie dans le Serapeum. C'est vraiment flagrant.
La Judée, province récente et turbulente où le maintien de l’ordre constituait l’objectif principal, plus que la perception de l’impôt tributaire (omniprésent dans les Évangiles) et la tenue des assises judiciaires. Les troupes romaines étaient stationnées à Césarée, où résidait le préfet. Une cohorte installée dans la forteresse Antonia suffisait à surveiller Jérusalem et le Temple, sauf lors des grandes fêtes de pèlerinage, durant lesquelles le gouverneur se déplaçait à Jérusalem ; ce fut le contexte de l’arrestation et du procès de Jésus, lors de la fête de la Pâque. Ponce Pilate témoin historique Ponce Pilate se voulait avant tout un soldat, comme l’indique son surnom dérivé de « javelot » (pilum en latin). L’historiographie juive – depuis Philon d’Alexandrie, son contemporain, jusqu’à Flavius Josèphe – en a fait un gouverneur brutal et implacable, qui utilisait la troupe contre des manifestations de résistance passive et qui alla jusqu’à infiltrer les rassemblements sur l’esplanade du Temple. Ils l’expliquent par son antijudaïsme, en alléguant trois affaires : l’introduction dans la ville sainte d’enseignes légionnaires portant l’image de l’empereur en transgression du troisième commandement, le détournement de fonds sacrés du Temple à des fins profanes, l’exposition dans l’ancien palais d’Hérode de boucliers dorés dédiés « À Tibère », ce qui pouvait apparaître comme une ébauche de culte impérial.
Cependant, la mémoire chrétienne n’a jamais cessé de revaloriser l’action et la personne de Pilate. Dès la fin du Ier siècle, le portrait qu’en esquissent les Évangiles devenus canoniques souligne la faiblesse du gouverneur et sa malléabilité, plutôt que sa brutalité ; Luc et Jean, les plus favorables, insistent sur sa probité de juge soucieux de mener sa propre enquête, avant de céder à la pression du parti du Temple devant la menace d’une plainte à Rome. Cette présentation répond sans doute à un intérêt apologétique : dans l’objectif d’évangéliser les non-juifs, il fallait que Jésus soit reconnu innocent par l’autorité romaine. La fonction de Pilate comme référent historique, témoignant de l’historicité de Jésus, ne cesse d’être soulignée à partir du IIe siècle. On fait circuler des Actes du procès « établis sous Ponce Pilate », puis des lettres apocryphes de Pilate aux empereurs Tibère et Claude pour narrer l’événement. Dès le IIIe siècle, Pilate est qualifié de « chrétien de cœur », qui se proclame innocent de la mort de Jésus et qui a subi un exil et une mort expiatoires en Gaule. Au IVe siècle, dans les Actes de Pilate, retitrés « Évangile de Nicodème » au Moyen Âge, le milieu chrétien judaïsant le présente comme un fin connaisseur du judaïsme capable de discuter avec les juifs du cas Jésus. Pilate illustre désormais la quête religieuse qui parcourt le monde gréco-romain au moment où le christianisme devient religion d’empire.
Tout ne se réduit pas à la question religieuse, et des aspects politiques sont indéniables. Pilate a hérité d’un poste à haut risque. Depuis la conquête de la Judée en 63 av. J.C., aucune forme de gouvernance ne s’est montrée satisfaisante ni durable. Rome a fait alterner des périodes d’administration indirecte, déléguée à des princes-clients comme les Hérodiens, avec des phases de gestion directe par des préfets, la première en 55 av. J.C., la seconde après les troubles qui suivirent en 6 apr. J.C. la déposition d’Archélaos, placé à la tête de la Judée.
L’empereur Tibère s’attachait à la stabilisation et prit l’habitude de laisser longtemps les mêmes gouverneurs en place. On peut en déduire que Pilate remplissait bien sa fonction au moment du procès de Jésus – surtout si celui-ci eut lieu en 30, date qui paraît quand même plus probable que 33. C’est seulement à partir de 31 que sa position politique se serait peut-être affaiblie s’il faisait partie du lobby de Séjan, l’influent préfet du prétoire et bras droit de l’empereur, destitué à cette date. On a voulu expliquer par une relation privilégiée entre les deux hommes les mesures répressives intermittentes de Pilate, qui refléterait l’antijudaïsme de Séjan, devenu notoire à partir 29 après J.C.. Mais Pilate survécut à la disgrâce de Séjan, à laquelle sont postérieures l’affaire boucliers dorés et l’exécution d’un agitateur religieux en Samarie. L’ALLIANCE AVEC CAÏPHE ET HANNE Pilate n’était pas le maître en Judée. Il était soumis au contrôle du gouverneur de Syrie, qui exerçait le commandement suprême et dont l’intervention fut sollicitée par des opposants judéens à Pilate. C’était une situation assez habituelle pour les gouverneurs de province, bien documentée à Alexandrie par exemple, qui les obligeait à jouer une faction de la population locale contre une autre pour se protéger. En comparant les sources, on peut penser que Pilate suscitait l’hostilité des juifs de stature internationale, comme Philon d’Alexandrie, et qu’il s’appuya en conséquence sur des familles sacerdotales judéennes, comme celle de Hanne et de Caïphe, dont la carrière suivit la même courbe que la sienne. Ce clan, responsable en 62 de l’exécution sommaire de Jacques, frère de Jésus, était définitivement hostile à ce dernier et à sa famille. L’accord entre le gouverneur romain et les notables judéens reposait au premier chef sur la nécessité de contenir les mouvements populaires de « brigands », dont plusieurs étaient alors incarcérés et dont deux furent exécutés en même temps que Jésus.
Le gouverneur romain avait peu de prise sur la crise à la fois sociétale et religieuse qui secouait le judaïsme judéen et dont il ne comprenait pas les ressorts. Pilate appliqua le principe général de la gouvernance romaine face aux émeutes : corrigere aut mollire, réprimer ou amadouer. Tout en maintenant l’ordre et en garantissant le loyalisme de la province, il fallait faire la part des réalités locales. Imputer à Pilate des attitudes provocatrices, ainsi que l’ont fait ses adversaires juifs, paraît relever de la polémique. Il était habituel dans les cités antiques d’utiliser la caisse sacrée ou les trésors des temples pour des dépenses exceptionnelles, militaires, édilitaires ou sociales – même dans la démocratique Athènes et déjà auparavant à Jérusalem !
Ce qui faisait problème, c’était le contrôle direct de l’autorité politique et de l’administration centrale sur les finances du Temple. Quant à l’affaire des boucliers dorés dédiés à l’empereur, elle se réduit à un acte de loyalisme personnel dans un espace privé, l’ancien palais royal devenu résidence du gouverneur, sans aucune ostentation et en respectant l’interdit des images. Pilate avait le respect du sacré et des rites, ce dont témoigne le motif de la louche à libations et du lituus (la crosse utilisée par les augures pour effectuer leurs présages) sur le monnayage qu’il fit frapper en Judée dès 26. Comme Hérode avant lui, Pilate joua le biculturalisme pour ménager les Judéens. UNE PEINE CONFORME AU DROIT ROMAIN Les récits évangéliques de la Passion présentent Pilate comme un bon juge, que Jésus ne remet jamais en cause. Le prédicateur eut droit à un procès légal, sur la base d’une accusation montée par le parti d’Hanne, qui joua le rôle de « délateur », indispensable en droit romain pour déclencher une action judiciaire. Le gouverneur recourut à la procédure usuelle de la cognitio extra ordinem (« procédure extraordinaire », prononcée par un magistrat), habituelle pour les causes capitales dans les provinces administrées directement par Rome. Il revenait donc à Pilate d’établir la culpabilité de l’accusé et de fixer la peine immédiatement exécutée. C’est donc du procès même que l’on peut tirer le plus d’éléments pour inscrire Jésus dans l’histoire générale. Pilate chercha d’abord à évaluer la culpabilité de Jésus. Symboliquement sans doute, les Évangiles font débuter l’interrogatoire sur la question des prétentions politiques de Jésus à être « roi des juifs ».
Ce fut l’incrimination que retint finalement Pilate, puisqu’elle figura sur l’écriteau de la croix, que l’on peut considérer comme une preuve authentique. Si l’on admet, comme y incitent les Évangiles, que Jésus avait été dénoncé par les autorités juives en raison de ses menaces et de sa violence contre le Temple, Pilate a considérablement fait évoluer l’acte d’accusation.
Il a vu en Jésus un danger pour le pouvoir impérial. La peine de la crucifixion, supplice spectaculaire, était le châtiment des accusés reconnus coupables de haute trahison. La mise en scène de dérision, montée par les soldats et instrumentalisée par Pilate, présenta à la foule Jésus en roi de théâtre, vêtu de pourpre, couronné d’épines et porteur d’un sceptre en roseau ; elle fut aussi utilisée en Égypte contre des prétendants à la royauté, en particulier lors de la guerre juive de 115-117. Après l’exécution, toujours selon des règles du droit romain qu’a confirmées l’archéologie funéraire, Pilate restitua le corps du condamné à Nicodème et/ou à Joseph d’Arimathie, afin qu’il soit convenablement enseveli. Dans cette perspective, le souci de Pilate fut d’affermir le loyalisme de la province en prévenant toute tentative royaliste.
Il s’agissait donc d’un problème de circonstances plus que de personnes, puisque l’exécution fut collective. Pilate avait-il une liberté de manœuvre ? L’épisode de Barabbas, inséré dans les Évangiles comme l’exercice d’un droit de grâce à l’occasion de la Pâque, doit être minoré, car aucune source ne le confirme, sauf un texte talmudique bien plus tardif, qui évoque seulement le cas du prisonnier auquel on a promis, sans la garantir, la relaxe pour le temps pascal. Jésus a été jugé d’un bout à l’autre selon le droit romain. Pilate était placé devant une nécessité historique, que la mémoire chrétienne transforma en drame de conscience, tandis que les juifs voulurent voir en Pilate un provocateur.
YNRJ Etudiant
Nombre de messages : 123 Age : 41 Localisation : Nord Date d'inscription : 28/05/2021
Sujet: Re: Le secret de Jésus qui lui valut la peine capitale Ven 11 Juin 2021 - 8:21
Merci Cerridwen pour ce formidable travail de synthèse ! Peut-on envisager que l'histoire de Ponce Pilate et surtout son rôle dans la crucifixion fut édulcorée pendant / après Constantin afin de légitimer la christianisme dans l'empire Romain ? Aussi, l'histoire de Barabbas est très troublante. Car déjà, il se prénomme aussi Jésus. De plus Barabbas pourrait signifier "Fils du Père". Du coup, je me dis que ça fait un peu beaucoup de coincidences pour que cela soit fidèlement tiré du réel.
Un avis sur le sujet ?
tchar Exégète
Nombre de messages : 8037 Age : 72 Localisation : France sud-est Date d'inscription : 12/10/2012
Sujet: Re: Le secret de Jésus qui lui valut la peine capitale Ven 11 Juin 2021 - 10:41
YNRJ a écrit:
Du coup, je me dis que ça fait un peu beaucoup de coincidences pour que cela soit fidèlement tiré du réel. Un avis sur le sujet ?
Il suffit, par exemple, de comparer le récit de l'arrestation de Jésus dans Marc 14 et dans Jean 18. Dans le premier c'est sobre, réaliste, seulement ça ne conforte pas tellement la doctrine chrétienne : on peut même penser que Jésus espère rallier à lui ceux qui viennent l'arrêter (la garde du Temple). Dans le second, c'est carrément féérique. Jésus montre son pouvoir en faisant tomber deux fois les gens à la renverse, et puis il ordonne qu'on l'arrête et qu'on laisse partir les autres, et on lui obéit. Quel est le plus plausible historiquement ?
Invité Invité
Sujet: Re: Le secret de Jésus qui lui valut la peine capitale Ven 11 Juin 2021 - 14:42
C'était loin d'être la peine capitale ! Je n'aime pas parler de ça mais sous occupation romaine on pouvait balancer les bandits aux lions et bien pire encore qui a inspiré les tortures dans les royaumes chrétiens d'Europe !
Celui qui n'est pas avec moi, est contre moi NON ça n'est pas de DIEU.
tchar Exégète
Nombre de messages : 8037 Age : 72 Localisation : France sud-est Date d'inscription : 12/10/2012
Sujet: Re: Le secret de Jésus qui lui valut la peine capitale Ven 11 Juin 2021 - 15:49
Sophia a écrit:
Celui qui n'est pas avec moi, est contre moi NON ça n'est pas de DIEU.
C'est en tout cas le principe de base du fascisme selon son concepteur, à savoir Benito Mussolini.
Invité Invité
Sujet: Re: Le secret de Jésus qui lui valut la peine capitale Sam 12 Juin 2021 - 14:46
YNRJ a écrit:
Merci Cerridwen pour ce formidable travail de synthèse ! Peut-on envisager que l'histoire de Ponce Pilate et surtout son rôle dans la crucifixion fut édulcorée pendant / après Constantin afin de légitimer la christianisme dans l'empire Romain ? Aussi, l'histoire de Barabbas est très troublante. Car déjà, il se prénomme aussi Jésus. De plus Barabbas pourrait signifier "Fils du Père". Du coup, je me dis que ça fait un peu beaucoup de coincidences pour que cela soit fidèlement tiré du réel.
Un avis sur le sujet ?
Bien sûr que son rôle a été édulcoré par la suite dans ce but-là. Procurateur, il cumulait tous les pouvoirs, militaire, administratif, judiciaire et financier. Et vu qu'il se considérait avant tout comme un militaire, il était forcément un adepte du mithridatisme comme tous les militaires, et en tant que tel, le christianisme qui était un culte pour les faibles (esclaves femmes, enfants, etc.), ne présentait aucun intérêt à ses yeux. Les Evangiles ont été écrites 50 ans et plus après la mort de JC. Les rédacteurs successifs se sont emmêlés les fils entre JC et Barrabas, générant la confusion entre les deux personnages.
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Patrice1633 Exégète
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Sujet: Re: Le secret de Jésus qui lui valut la peine capitale Sam 12 Juin 2021 - 15:25
La Bible est là pour nous montrer dés exemple de comportement à suivre et à ne pas suivre La Bible est là pour aider à nous réconcilier avec Dieu Dans le temps, pour purifier les péchés ils devais tuer un animal pour qu’il meurt à la place de cette personne Jesus est cet agneau qui purifie les péchés de l’humanité et tant qu’il y crois et fait des bonne action dans ce sens la personne est accepter devant Dieu …
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TEMPLARIO Etudiant
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Sujet: Re: Le secret de Jésus qui lui valut la peine capitale Sam 12 Juin 2021 - 16:49
Patrice1633 a écrit:
La Bible est là pour nous montrer dés exemple de comportement à suivre et à ne pas suivre La Bible est là pour aider à nous réconcilier avec Dieu Dans le temps, pour purifier les péchés ils devais tuer un animal pour qu’il meurt à la place de cette personne Jesus est cet agneau qui purifie les péchés de l’humanité et tant qu’il y crois et fait des bonne action dans ce sens la personne est accepter devant Dieu …
Bien que je ne crois pas en Dieu, je suis d'accord sur le fait que la Bible est un code de conduite, qui montre le bien et le mal et la façon de vivre en société. Ne fais pas aux autres ce que tune voudrais pas que l'on te fasse. Tobie (4:15)
tchar Exégète
Nombre de messages : 8037 Age : 72 Localisation : France sud-est Date d'inscription : 12/10/2012
Sujet: Re: Le secret de Jésus qui lui valut la peine capitale Sam 12 Juin 2021 - 18:53
Cerridwen a écrit:
Bien sûr que son rôle a été édulcoré par la suite dans ce but-là. Procurateur, il cumulait tous les pouvoirs, militaire, administratif, judiciaire et financier. Et vu qu'il se considérait avant tout comme un militaire, il était forcément un adepte du mithridatisme comme tous les militaires, et en tant que tel, le christianisme qui était un culte pour les faibles (esclaves femmes, enfants, etc.), ne présentait aucun intérêt à ses yeux.
Je suppose que tu veux dire Mithraïsme ou Mithriacisme. Pas sûr que c'ait déjà été répandu à cette époque.
Cela posé, il ne faisait quand même pas ce qu'il voulait. Il savait qu'en cas de révolte générale il ne pourrait que s'enfuir, ce qui allait arriver une trentaine d'années après à Gessius Florus, un de ses successeurs.
Invité Invité
Sujet: Re: Le secret de Jésus qui lui valut la peine capitale Sam 12 Juin 2021 - 19:18
tchar a écrit:
Cerridwen a écrit:
Bien sûr que son rôle a été édulcoré par la suite dans ce but-là. Procurateur, il cumulait tous les pouvoirs, militaire, administratif, judiciaire et financier. Et vu qu'il se considérait avant tout comme un militaire, il était forcément un adepte du mithridatisme comme tous les militaires, et en tant que tel, le christianisme qui était un culte pour les faibles (esclaves femmes, enfants, etc.), ne présentait aucun intérêt à ses yeux.
Je suppose que tu veux dire Mithraïsme ou Mithriacisme. Pas sûr que c'ait déjà été répandu à cette époque.
Cela posé, il ne faisait quand même pas ce qu'il voulait. Il savait qu'en cas de révolte générale il ne pourrait que s'enfuir, ce qui allait arriver une trentaine d'années après à Gessius Florus, un de ses successeurs.
J'ai écrit mithraïsme mais, mon pc dont le plastique de la coque inférieure est cuit, se délite et quand il fait le bruit d'un mécanisme que l'on remonterait, il m'efface des lignes entières, change les mots, etc. Je suis obligée de le reprendre jusqu'à 3 ou 4 fois par message au moment où je poste, mais là ça m'a échappé. Je n'ai pas encore eu le temps de voir pour un neuf mais je le ferai la semaine prochaine. Merci !
Au Ier siècle avant notre ère, le culte de Mithra pénétra à Rome et, au IIIe siècle de notre ère, cette religion était devenue internationale et s'était répandue de l'Inde à la mer Noire, des Balkans à la Grande-Bretagne et à l'Espagne. Actuellement, il reste les ruines de plus de quatre cents temples mithriaques dans toute l'Europe.
Bien sûr qu'il ne faisait pas ce qu'il voulait, il recevait des ordres, était obligé de s'y conformer et de défendre les intérêts de Rome.
Invité Invité
Sujet: Re: Le secret de Jésus qui lui valut la peine capitale Sam 12 Juin 2021 - 21:12
La peine capitale de c'était la mort alors qu'il avait prétendu et sous bien des aspects qu'il allait vaincre la mort. Raté !
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Sujet: Re: Le secret de Jésus qui lui valut la peine capitale
Le secret de Jésus qui lui valut la peine capitale