Une enseignante menacée après ses propos sur le voile : sept mineurs en garde à vue près de Toulouse

Une enseignante qui avait abordé la thématique du port du voile en France aurait été menacée par des élèves, à la suite de ce cours. Elle a porté plainte et sept jeunes ont été placés en garde à vue ce lundi 20 octobre.

Quelques jours après assassinat de Samuel Paty, sept mineurs ont été placés en garde à vue, après le dépôt de plainte d'une enseignante de Muret, commune au sud de Toulouse.

En effet, selon les informations de nos confrères de la Dépêche, cette professeure, qui enseigne l'éducation civique au lycée Pierre-Aragon, aurait été menacée après avoir abordé la question du port du voile en France.

Plusieurs élèves s'en sont pris à l'enseignante verbalement
"Dans le cadre de son programme scolaire, cette enseignante a donné un cours sur l'égalité des rapports entre l'homme et la femme. Le dialogue a dérivé sur le port du voile en France. Quatre élèves se seraient notamment opposés aux idées de l'enseignante et auraient défendu l'application de la charia dans certains pays", rapporte un porte-parole de l'académie de Toulouse.

Mais l'incident ne s'est pas arrêté aux portes de sa classe, puisque après le cours, la thématique abordée par la professeure aurait été débattue par d'autres élèves du lycée, notamment une jeune fille de 16 ans, qui n'était pas dans la classe, et qui s'en serait violemment pris à l'enseignante.

L'enquête s'accélère après l'assassinat de Samuel Paty
Elle aurait donc été insultée par cette lycéenne, et aurait eu des échanges animés avec deux autres élèves. "Trois élèves ont été sanctionnés par le proviseur. Une mesure d'éloignement a été mise en place concernant la fille de 16 ans", a précisé l'académie.

Mais la police a pris les menaces au sérieux, et les investigations autour de cette affaire se sont accélérées, après l'assassinat de Samuel Paty vendredi. Dans un tel contexte, sept personnes mineures ont été convoquées pour être placées en garde à vue lundi 21 octobre.

La lycéenne de 16 ans, évoquée plus haut a quant à elle été mise en examen pour "outrage à personne dépositaire d'une mission de service public dans un établissement scolaire" et encourt jusqu'à 6 mois de prison.

MIDI LIBRE

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Il faudrait que les enseignants osent généraliser ce recours en étant suivis par la hiérarchie et protégés, et que la justice ne soit pas aussi miséricordieuse que le dieu qui fait brûler pour l'éternité.

Mais souvent le directeur des établissements scolaires demande aux instituteurs de mettre le problème "sous le tapis"

Mais souvent le directeur des établissements scolaires demande aux instituteurs de mettre le problème "sous le tapis"

Ce n'est pas la première fois que j'entends ça, et je pense que c'est précisément une attitude irresponsable, à mettre sur le tapis. Comme si la scolarité devait d'abord servir à faire plaisir à une clientèle de parents et d'élèves. Mais un établissement scolaire ne se dirige pas comme une entreprise !

Je crois que l'Éducation Nationale est maintenant sous des projecteurs bien allumés et qu'on peut espérer quelque chose...

J'ai vu un homme au visage flouté se plaindre qu'il avait demandé un sanction au professeur qui avait montré les caricatures.

Je dis à cet homme que si il veut que son enfant bénéficie une éducation conforme à la loi coranique, il y a d'excellentes écoles musulmanes.

Quand on met son enfant dans une école laïque, il faut accepter qu'il reçoive une éducation laïque.

L'enseignement, en France, est de toute façon laïc et il est en plus obligatoire pour tous les enfants.

Le problème, selon moi, est plutôt que ces parents islamistes prétendent dialoguer alors que la cause principale de leur problème, c'est qu'on ne puisse pas les considérer supérieurs à leurs interlocuteurs, vu qu'ils détiennent la vraie vérité, à la différence de leurs interlocuteurs qui sont des mécréants. Pendant qu'ils vous parlent, ils vous imaginent déjà en train de brûler dans les flammes de l'enfer !

À mon avis, il serait plus judicieux de couper court à toute discussion de quelqu'un qui ne se considère pas votre égal, en lui montrant qu'il y a d'autres manières de se grandir et que, par ailleurs, il ne détient pas le monopole du sacré. C'est plus pédagogique.

autre temps, autre pays, autres meurs.

Je connais un papi musulman avec qui je discute. Il passe sa matinée dehors, car sa femme le met à la porte de la maison pour pouvoir faire son ménage tranquille.

Que risquent ces mineurs ?

Ils risquent le feux de l'enfer promulgués par les Archontes Arabes .

Je parlais sérieusement, pas de délires pseudo-esoteriques fumeux.

bluenote a écrit:

Que risquent ces mineurs ?

Mineurs isolés : que faire pour ceux qui vivent de la délinquance ? Ce que préconisent deux députés

Une mission parlementaire a rendu son rapport, ce mercredi 10 mars, sur les mineurs isolés étrangers qui survivent dans la délinquance. Elle formule dix-huit propositions. Dont une : la multiplication de brigades spécialisées.

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Il ne s'agit pas de mineurs isolés dans le cas des menaces sur l'enseignante, je pense.

L'article date d'octobre 2020 et à cette heure, je n'ai pas trouvé de mise à jour.