Le Monde d'après- suite

Bonjour,

Tous les humains, ou presque, sont identifiés aux choses et aux bruits intérieurs (pensées, sentiments,
peurs, désirs, croyances, représentations de soi, besoins psychologiques, conditionnements familiaux et régionnaux, innombrables habitudes mentales, etc...etc...). Etre identifié à ces mouvements
dans l'espace mental c'est être eux et rien d'autre, sans aucune conscience d'être autre chose, sans même imaginer qu'on puisse être autre chose que cela.

Le "moi" ou ego ou "je" qui se prend pour une personne séparée du reste du monde, en particulier des Autres, est un produit de l'identification. Il disparaît instantanément quand cette identification prend fin. Et l'identification, dont sont affligés tous les humains, prend fin quand il y a connaissance de soi.

Qu'est-ce-que la connaissance de soi ? C'est une conscience immobile qui observe, unifiée dans l'objet (ici le monde intérieur). Cette unification de la conscience implique une adhésion sans réserve, une acceptation totale sans jugement et sans dessein des choses intérieures. Et même une acceptation de l'impossibilité d'accepter si elle existe.

Sans connaissance de soi, toutes les luttes des humains pour "mieux être" sont vaines. Et cela au niveau individuel comme au niveau des peuples entiers.

La connaissance de soi est présente (et le "moi" effacé) dès que l'attention immobile est dirigée vers les choses intérieures. Mais on ne peut la maintenir en permanence dès la première prise de conscience. Il faut persévérer en étant attentif chaque fois que c'est possible. Les habitudes mentales d'identification s'opposent à l'attention. Il y a évidemment un effort de persévérance à fournir pour parvenir à l'abolition permanente du "moi".

L'identification aux mouvements intérieurs, état universel des êtres humains actuels, est un "laisser-aller" de la conscience qui a fait du monde un enfer, et qui est en train de détruire la planète. C'est une habitude mentale jamais remise en cause qui, comme toutes les habitudes, résiste à sa modification.

Passer de l'état identifié à celui d'attention permanente (connaissance de soi permanente), nécessite le maintient d'un effort pendant un certain temps qui dépend des personnes.

Mais il y a les Sirènes du monde...

ça ressemble à une théorie bouddhiste.

kienliu a écrit:

Les habitudes mentales d'identification s'opposent à l'attention. Il y a évidemment un effort de persévérance à fournir pour parvenir à l'abolition permanente du "moi".

Quelle erreur !! L'abolition du moi est la porte ouverte au refoulement, car le "moi" est formé grâce au contact avec la réalité extérieure, la conscience de sa propre identification.

S'observer ,pour comprendre, pourquoi nous agissons ainsi .

La vie d'un individu est unique, du moment de sa conception à sa mort.

bluenote a écrit:

ça ressemble à une théorie bouddhiste.

Il n'y a ici aucun "nirvana" bouddhiste... Le nirvana bouddhiste c'est le vide.
Pas de vide dans la connaissance de soi, mais du concret : la vraie maturité de
l'esprit humain.

Il n'est pas si simple de se défaire des injonctions de la famille, de la société.
Cela passe souvent par les épreuves, la souffrance.
Il faut une certaine force de caractère pour avoir le courage d'être soi.

HorizonB a écrit : Quelle erreur !!  L'abolition du moi est la porte ouverte au refoulement, car le "moi" est formé grâce au contact avec la réalité extérieure, la conscience de sa propre identification.[/quote]

Le refoulement est une répression mentale. La répression mentale mène à la perte progressive de
la conscience de ce que l'on fait. Ici c'est le contraire : la connaissance de soi permet la dissolution
sans violence intérieure du passé inconscient qui fait de nous des marionnettes.

C'est la non-connaissance de soi qui forme le moi. Le moi est une construction fictive qui nous sépare des autres et du monde et nous pousse à toutes sortes de folies (par ex. à voler les autres par tous les moyens pour s'enrichir, ou à rechercher à tout prix du pouvoir sur les autres, etc...etc...) qui composent
l'enfer du monde actuel.

bluenote a écrit:

Il n'est pas si simple de se défaire des injonctions de la famille, de la société.
Cela passe souvent par les épreuves, la souffrance. quote/

On ne peut pas se défaire des conditionnements gravés dans l'inconscient. Ils font de nous
des marionnettes, quelquefois toute la vie. Sans parler des souffrances du passé enfouies
elles aussi dans l'inconscient qui nous agissent à notre insu.

quote/- Il faut une certaine force de caractère pour avoir le courage d'être soi.

¨Être "soi" n'est pas dépendant de la volonté, ou si peu. C'est l'attention neutre dirigée
le plus souvent possible vers les choses intérieures, en particulier celles qui nous
poussent à agir, mais aussi tout le reste, qui ramène progressivement les scories inconscientes
du passé à la conscience. C'est la connaissance de soi.

Bon, alors que se passe-t-il quand la personne devient soi dans un monde où les autres sont loin d'eux-mêmes ?

kienliu a écrit:

C'est la non-connaissance de soi qui forme le moi.

C'est exactement le contraire, renseigne-toi auprès de personnes de métier.

Citation :

Le moi est une construction fictive qui nous sépare des autres et du monde et nous pousse à toutes sortes de folies (par ex. à voler les autres par tous les moyens pour s'enrichir, ou à rechercher à tout prix du pouvoir sur les autres, etc...etc...) qui composent
l'enfer du monde actuel.

Tu inventes des formules personnelles pour aller dans le sens que tu souhaites, mais tu ne connais pas du tout ton sujet, c'est regrettable...

Je crois que nous avons tous une vision individuelle des chose, ce qui aurais tendance à dire que nous avons tous notre propre Vérité.

bluenote a écrit:

Bon, alors que se passe-t-il quand la personne devient soi dans un monde où les autres sont loin d'eux-mêmes ?

Pour le moment où le monde des humains est essentiellement constitué de "moi", les personnes
qui n'ont plus de "moi" souffrent beaucoup. C'est très pénible de travailler et coopérer avec des "moi".

HorizonB a écrit:

kienliu a écrit:

C'est la non-connaissance de soi qui forme le moi.

HorizonB a écrit : C'est exactement le contraire, renseigne-toi auprès de personnes de métier. Fin de citation.

Les "moi" aiment le "moi" évidemment.

Citation :

Kienliu Le moi est une construction fictive qui nous sépare des autres et du monde et nous pousse à toutes sortes de folies (par ex. à voler les autres par tous les moyens pour s'enrichir, ou à rechercher à tout prix du pouvoir sur les autres, etc...etc...) qui composent
l'enfer du monde actuel.

HorizonB a écrit : Tu inventes des formules personnelles pour aller dans le sens que tu souhaites, mais tu ne connais pas du tout ton sujet, c'est regrettable...

Comme tu veux.

Ben non, ce n'est pas comme je veux, je me réfère aux définitions officielles des notions du "moi", du "ça" du "surmoi" en psychologie. C'est mon domaine, sûrement pas le tien, non ?!

florence_yvonne a écrit:

Je crois que nous avons tous une vision individuelle des chose, ce qui aurais tendance à dire que nous avons tous notre propre Vérité.

La Vérité est unique. Mais c'est comme Dieu, dès qu'on en parle on en fait un objet relatif séparé de nous qui n'existe pas.

Kienliu devrait peut etre préciser que sa terminologie ne se réfère pas à la psychologie occidentale mais à l'Advaita Vedanta indien.

HorizonB a écrit:

Ben non, ce n'est pas comme je veux, je me réfère aux définitions officielles des notions du "moi", du "ça" du "surmoi" en psychologie. C'est mon domaine, sûrement pas le tien, non ?!

La psychologie officielle, bien que je ne nie pas son utilité dans certains cas, se montre totalement
impuissante à remettre de l'ordre dans cette épouvantable pagaille qu'est le monde actuel.

La psychologie officielle dérive de la physique séparative d'Einstein dont nous sommes tous imprégnés.
Cette physique dit que les choses existent toutes séparées les unes des autres. Les "moi" sont donc
considérés comme séparés les un des autres.
La connaissance de soi qui est la fin de l'identification à tous les "bruits" intérieurs, met fin à la séparation
des "soi" (le "moi" est séparé des autres par définition) . C'est pourquoi il y a incompatibilité entre nos deux visions.

Toi tu as une vision universitaire dans ce domaine, et moi une vision spiritualiste, même de la physique.

Je veux bien que tu parles dans un langage ésotérique mais par honnêteté précise que cela n'est en rien scientifique, que ce n'est qu'une approche particulière dans le monde spiritualiste.

HorizonB a écrit:

Je veux bien que tu parles dans un langage ésotérique mais par honnêteté précise que cela n'est en rien scientifique, que ce n'est qu'une approche particulière dans le monde spiritualiste.

Oh ! non ! çà n'est en rien officiellement scientifique ! La science officielle est impuissante à régler les problèmes du monde.
J'étais d'ailleurs moi-même un scientifique autrefois dans un autre domaine.

Les problèmes du monde dérivent tous in fine de l'ignorance du vrai fonctionnement des êtres humains. La psychologie
moderne
est intéressante mais repose sur un postulat que personne n'ose remettre en cause et dont j'ai parlé plus haut : " nous sommes
tous des êtres séparés les uns es des des autres et du monde". Ce qui peut paraître évident à cause de l'autonomie physique, mais qui est fondamentalement faux. Et donc tout ce qui repose sur ce postulat est faux. En particulier l'ensemble des relations humaines telles que nous les concevons aujourd'hui (et depuis longtemps sans doute).

Si mon langage est ésotérique c'est que j'ai échoué à expliquer ce qu'est la vraie connaissance de soi et où elle nous mène.
Si on se donne la peine d'essayer, cela peut mener à un changement de fond en comble du monde et à l'avènement du
règne de l'Amour.
Je sais bien que cela fera rigoler les "scientifiques". Tant pis pour eux.

Si tu as échoué à te faire comprendre, il n'y a qu'une chose à faire: réessayer encore et encore jusqu'à ce que tu arrives.

bluenote a écrit:

Si tu as échoué à te faire comprendre, il n'y a qu'une chose à faire: réessayer encore et encore jusqu'à ce que tu arrives.

à quoi bon, les athées savent tout sur tout il faut vraiment leur faire confiance, ils ont toujours ... RAISON, ne le savais tu pas ? voyons .

Les athées ont la certitude qu'ils détiennent les clés du savoir et de la vérité.
Mais ce n'est que la situation inverse du monde précédent, où la religion tenait ce rôle.
Ainsi, de même, leur orgueil et leur auto-satisfaction les mènera vers la déchéance.

Dieu permet à l'homme de choisir son salut ,il veut que l'homme vienne de lui même ,que l'homme aime le père librement et de tout son cœur .

bluenote a écrit:

Les athées ont la certitude qu'ils détiennent les clés du savoir et de la vérité.
Mais ce n'est que la situation inverse du monde précédent, où la religion tenait ce rôle.
Ainsi, de même, leur orgueil et leur auto-satisfaction les mènera vers la déchéance.

Bluenote ramène à tout propos sa religion, même quand le sujet est autre. Que dit la charte à ce propos ?

Ce n'est pas moi qui a parlé de religion, je répondais au message de loganj.

pas de harcèlement svp.

Perso, mon roman est en bonne voie sur le thème de l'Apocalypse et ... comme on a que 3% de chance de se faire éditer 3% de chance d'en vendre 100 .......................

En tout cas ça va bien péter dans tous les coins de la Planète ... et même pire puisque c'est déjà en cours de destruction ... Bon courage ......................................................

Il y a des rumeurs de guerre .. et puis arrive le covid-19 qui remet tout à niveau.

Loganj a écrit:

bluenote a écrit:

Si tu as échoué à te faire comprendre, il n'y a qu'une chose à faire: réessayer encore et encore jusqu'à ce que tu arrives.

Loganj a écrit : à quoi bon, les athées savent tout sur tout il faut vraiment leur faire confiance, ils ont toujours ... RAISON, ne le savais tu pas ? voyons .

C'est de moi dont tu parles ? Mais je ne suis pas athée ! Au contraire, plus déiste que moi tu meurs !
Sauf que je dis que faire de Dieu un personnage séparé de nous est faux. Cessez de parler de Dieu et gardez votre conscience immobile et silencieuse sans désigner Dieu. Et laissez-vous envahir par Lui.

Il faut toujours penser au pire.
Le 20è siècle a été la pire boucherie humaine de l'histoire.

kienliu a écrit:

Loganj a écrit:

bluenote a écrit:

Si tu as échoué à te faire comprendre, il n'y a qu'une chose à faire: réessayer encore et encore jusqu'à ce que tu arrives.

Loganj a écrit : à quoi bon, les athées savent tout sur tout il faut vraiment leur faire confiance, ils ont toujours ... RAISON, ne le savais tu pas ? voyons .

C'est de moi dont tu parles ? Mais je ne suis pas athée ! Au contraire, plus déiste que moi tu meurs !
Sauf que je dis que faire de Dieu un personnage séparé de nous est faux. Cessez de parler de Dieu et gardez votre conscience immobile et silencieuse sans désigner Dieu. Et laissez-vous envahir par Lui.

Non, des athées

Loganj,
tu as un problème, c'est ton obsession des athées, elle te ronge et tu perds ton temps.

HorizonB a écrit:

kienliu a écrit:

Les habitudes mentales d'identification s'opposent à l'attention. Il y a évidemment un effort de persévérance à fournir pour parvenir à l'abolition permanente du "moi".

Quelle erreur !!  L'abolition du moi est la porte ouverte au refoulement, car le "moi" est formé grâce au contact avec la réalité extérieure, la conscience de sa propre identification.

Je partage cet avis. As-tu des références sur la question ?

Sur un autre forum, on me reproche de laisser parler les athées, peut-être est-ce l'un de nous puisqu'il prétend fréquenter notre forum depuis douze ans, je ne sais pas qui s'est et je ne veux pas le savoir, ce qui se dit sur ce forum doit rester sur ce forum.

refletbleu a écrit:

HorizonB a écrit:

kienliu a écrit:

Les habitudes mentales d'identification s'opposent à l'attention. Il y a évidemment un effort de persévérance à fournir pour parvenir à l'abolition permanente du "moi".

Quelle erreur !!  L'abolition du moi est la porte ouverte au refoulement, car le "moi" est formé grâce au contact avec la réalité extérieure, la conscience de sa propre identification.

Je partage cet avis. As-tu des références sur la question ?

Le moi des psy et celui dont je parle n'ont pas la même définition.

ça se complique.

bluenote a écrit:

ça se complique.

Non. La définition du "moi" qui est en train de détruire le monde se trouve
dans le premier post en tête du fil. On se reconnaît ou non.

florence_yvonne a écrit:

Sur un autre forum, on me reproche de laisser parler les athées, peut-être est-ce l'un de nous puisqu'il prétend fréquenter notre forum depuis douze ans, je ne sais pas qui s'est et je ne veux pas le savoir, ce qui se dit sur ce forum doit rester sur ce forum.

Par contre pour Mister Be qui est sur DA tu l'as fais revenir ici en disant que tu le connaissais .

Dans ma famille, la personne qui a le plus conscience de son moi, c'est mon chien, il ne vit que pour ça.

Je pense que ils ont fait un film avec ce nom aussi
C’est après notre époque