Les femmes l'avenir de l'Eglise catholique ?

"Les femmes  posent le problème fondamental non de l’avenir de Dieu mais de l’Eglise.
Cette question en appelle une autre : Les dirigeants de l’institution Eglise ont-ils la volonté sincère de reconstruire une Eglise, porteuse du message évangélique aux femmes et aux hommes de ce temps ?
Tout laisse à penser que non.
Ce ne sont pas les idées et les propositions qui manquent. Elles deviennent éculées à force d’être proposées, développées, argumentées.
Les deux propositions phares, accès des femmes au ministère sacerdotal et à la prédication, et ordination d’hommes mariés, sont rejetées ou ignorées. Le cléricalisme, ce chancre de l’Eglise, ne supporte pas le partage et le parfum de la femme l’indispose.
Mais la réalité cruelle contredit les fantasmes de ces clercs qui regardent avec hauteur les fidèles en général et les femmes en particulier.
Dans les scandales de pédophilie et de dépravation des moeurs, ce sont toujours des clercs qui sont concernés. Les religieuses ne sont jamais salies.
Au plan moral, les religieuses, n’ont jamais été sujets de scandale.
Au plan de l’engagement apostolique, elles sont les plus nombreuses et les plus ardentes. On les remarque partout où on les laisse entrer : actions caritatives, aumôneries diverses, cérémonies d’obsèques... Sans elles, l’Eglise ne serait plus qu’un fantôme.
Au plan intellectuel, le nombre de théologiennes égalera un jour celui des théologiens. L’expression de leur savoir à travers leurs publications, leurs conférences comme la pertinence de leurs jugements démontre à l’évidence non seulement leur capacité à être les égales des prêtres mais aussi leur vocation à le devenir.
L’Eglise brûle et le clergé continue d’exclure les femmes du sauvetage et de la reconstruction au seul motif... qu’elles sont femmes !
Au XXIème siècle ce constat est non seulement affligeant voire insensé mais révèle un état d’esprit qui offense l’évangile et désespère tous les chrétiens animés d’un désir et d’une volonté sincères « que le nom de Dieu soit sanctifié, que son règne vienne et que sa volonté soit faite sur la terre comme au ciel >."

Voilà ce qu'écrivait récemment un de mes amis. J'y souscris entièrement.

au contraire, les femmes sont depuis toujours au centre de se qui réunit les gens...

Peut-on dire que l'homme est le passé de la femme ?

florence_yvonne a écrit:

Peut-on dire que l'homme est le passé de la femme ?

j'ose même dire que l'homme est plus bête que la femme…

la femme de par la maternité a développé des capacités cognitive et fonctionnelle bien plus développées, dont le sens de l'organisation: divin.

Demander aux institutions de cette église c'est aller un peu à contre-courant!
Le Vatican repose sur un dogme et des écrits qu'ils considèrent immuables, paul de Tarse ne s'y est pas trompé et l'a rappeler, ce pape va t il renier l'enseignement du 1er "père de l'Eglise"?
Ca m'étonnerais beaucoup!
Pourtant:

Citation :

Dès le premier siècle, pourtant, saint Paul avait vigoureusement affirmé qu'elles ne pouvaient précher :
"Comme dans toutes les Eglises des saints, que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis de prendre la parole ; qu'elles se tiennent dans la soumission, ainsi que la Loi même le dit. Si elles veulent s'instruire sur quelque point, qu'elles interrogent leur mari à la maison ; car il est inconvenant pour une femme de parler dans une assemblée" (1ere Epître aux Corinthiens, 14 ; 34-36).

"Pendant l'instruction, la femme doit garder le silence, en toute soumission. Je ne permets pas à la femme d'enseigner, ni de faire la loi à l'homme. Qu'elle se tienne tranquille. C'est Adam en effet qui fut formé le premier, Eve ensuite. Et ce n'est pas Adam qui se laissa séduire, mais la femme qui, séduite, se rendit coupable de transgression. Néanmoins, elle sera sauvée en devenant mère, à condition de persévérer avec modestie dans la foi, la charité et la sainteté" (1ere Epître à Thimothée 2, 12-15)

La tradition chrétienne a retenu la leçon : la prédication a été réservée aux hommes. On a seulement donné aux femmes le droit et le devoir de transmettre la foi à leurs enfants, ce qui revenait à les confiner dans l'espace privé qui leur est également réservé par la société civile (cf. J. Delumeau, 1992). Elles ont été aussi exclues, jusqu'au milieu de ce siècle, de l'accès au pastorat : une Américaine, membre d'une Eglise congrégationniste, accéda à cette fonction en 1853 mais l'Eglise Réformée de France n'a permis aux femmes de devenir pasteurs qu'en 1965 ; l'Eglise d'Angleterre ne leur a permis d'accéder à la prêtrise qu'en 1992 (cf. J. Mercier, 1994 et G. Davie, 1996, ch. 9). L'Eglise catholique et orthodoxe, enfin, continuent de leur interdire l'accès à cette fonction. Comment expliquer cette diversité de positions ?

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Idolâtrer la femme, c'est la même erreur qu'idolâtrer l'homme.

bluenote a écrit:

Idolâtrer la femme, c'est la même erreur qu'idolâtrer l'homme.

nombreux sont les femmes et les hommes qui constituent mes idoles.

Idolatrer: Aimer avec excès quelqu’un ou quelque chose.

En tout, l'excès est un vice. Sénèque

Dédé 95 a écrit:

Idolatrer: Aimer avec excès quelqu’un ou quelque chose.

En tout, l'excès est un vice. Sénèque

en effet, je suis excessif à de nombreux égards.
sans parler de mes nombreux vices.

Garde-les pour toi dans ce cas, s'il te plaît.

Bon sujet! Mais l'Eglise aura disparu bien avant qu'une femme n'ait été ordonnée prêtre! Ses mains sont faites pour éplucher, raccommoder, tricoter, fricoter..., mais pas pour avoir ce pouvoir magique de transformer le vin blanc en un Jésus tout vivant! D'ailleurs, la femme support très mal le vin, surtout à jeun! Je plaisante...Les églises ne sont plus fréquentées que par des mamies aux cheveux rares et blanchis. Après elles? Une bonne guerre pour ranimer la foi? Que s'est-il passé en 1940?

bluenote a écrit:

Garde-les pour toi dans ce cas, s'il te plaît.

forcement, ca ne regarde que moi

Si le pape François était plus jeune, je suis convaincu qu'il serait arrivé à placer les femmes dans un rôle important dans la marche de l'Eglise.

Mais compte tenu de l'importance du rejet des cardinaux conservateurs de la curie romaine et de nombreux évêques notamment africains et nord-américains, il n'a malheureusement guère plus le temps d'imposer ses vues et de les mettre en oeuvre...

C'est dommage. Idem pour les prêtres mariés...

si jeunesse savait, si vieillesse pouvait