Première femme évêque de l'Eglise anglicane de Londres

Sarah Mullally a été nommée évêque de Londres, le 12 mai 2018, à la cathédrale anglicane Saint-Paul de Londres. C'est la première fois qu'une femme occupe cette fonction.

L'Eglise catholique romaine ferait pas mal d'en prendre de la graine...Ce n'est pas pour demain, ni après-demain. Il faut d'abord commencer par les prêtres de paroisse.

Je suis bien d'accord

Moi non, les femmes ont leur mot à dire dans les paroisses et je me demande bien ce que feraient d'ailleurs les curés s'ils n'avaient pas les femmes pour parfois les secouer...

En tant que femmes, nous avons la responsabilité du catéchisme, des préparations aux mariages, aux funérailles (ce que préfèrent beaucoup les familles : avoir avec elles une femme qu'un curé qui pontifie). Dans ma paroisse, c'est aussi une femme qui organise la cérémonie des obsèques.

Malheureusement, nous avons un trésorier gratte-sous (laïc) et avec lui, c'est la guerre continuelle l'hiver quand monsieur a décidé qu'il ne mettra pas le chauffage pour l'enterrement de quelqu'un qui ne lui revient pas sans doute...

Les femmes sont aussi invitées aux réunions des préparations des messes, elles s'occupent des chants, des lectures.

Vu que des liens se créent, elles sont plus proches des gens et peuvent donner leur avis au curé (qui les écoute ou pas, ça c'est une affaire souvent personnelle).

Que faut-il de plus dans l'Eglise ? chacun son rôle.

On est loin de la chaisière qui passait avec la corbeille pour la quête.

On est conscient que lorsqu'un curé catholique romain a 16 paroisses à charge, il a bien de la chance que "madame le vicaire" se chargent des enterrements, etc. Oui la liturgie, les lectures, les chants et même conduire des ADAL ou des ADAP
Mais cela ne change rien au fond de l'affaire : une femme ne peut pas dire la messe et entendre les confessions dans le catholicisme romain.
L'Eglise catholique-chrétienne (vieille catholique) a franchi le pas depuis longtemps. Elle ordonne des femmes prêtres.

ça changerait quoi qu'une femme dise la messe ? et personnellement, je n'irais certainement pas à confesse à une femme, demander conseil peut-être mais à confesse, non.

Les grenouilles de bénitier existent toujours aussi... enfin moins qu'avant quand même. mais c'est une "plaie" !

Qu'est-ce que c'est que la vieille catholique ? je ne connais pas.

L'Eglise catholique-chrétienne, parfois mieux connue sous le nom de Vieille-catholique est une Eglise qui s'est séparée de Rome après Vatican I et a rejoint l'Eglise épiscopale d'Utrecht née d'un schisme précédent (XVIIIe siècle)

Citation :

ça changerait quoi qu'une femme dise la messe ?

ça donnerait accès au sacerdoce à 50% des catholiques à qui s'est refusé.
Ça soulagerait les prêtres dans les campagnes, les mêmes qui doivent se faire aider par une madame le vicaire qui ne présidera jamais une messe de funérailles, parce que "le pape a dit ...".

Mais si, les femmes président aux funérailles et cela fait plus de 20 ans ! Ensuite, il y a une messe le dimanche suivant en général, pour la personne décédée.

Non, vraiment, je ne vois pas ce que ça changerait d'avoir des prêtresses... sauf personnellement, à me faire quitter l'Eglise Catholique parce que je connais trop la fourberie féminine...

Un message répond à celui qui précède, inutile de le citer en entier (qui plus est, en cascade) Ne cite que le passage que tu veux commenter !

coco59 a écrit:

Non, vraiment, je ne vois pas ce que ça changerait d'avoir des prêtresses... sauf personnellement, à me faire quitter l'Eglise Catholique parce que je connais trop la fourberie féminine...

La fourberie féminine ? C'est du sexisme, même si ça vient de la part d'une femme. Evidemment, si tu as un surmoi sévère ... au point de ne voir dans ton propre sexe une bande de viragos sournoises !

J'ai rencontré pour la première fois une femme pasteure anglicane — elle se présentait comme "prêtre"— il y a vingt-cinq ans. Une personne charmante qui parlait un français parfait et qui a fait une homélie à un office liturgique avec une note très british, sans une once de fourberie.

Dans notre paroisse, il y a un pasteur et une pasteure. Qui est également une personne très aimable et très appréciée.  
Une amie catholique qui m'avait accompagnée au culte à Pâques m'avait dit qu'elle avait apprécié cette approche féminine des textes.

Il y a des femmes catholiques romaines qui feraient d'excellents prêtres. Et dans une communauté de moniales soumises à la clôture monastiques, en ordonner l'une ou l'autre femme résoudrait pas mal de problèmes logistiques : difficile aujourd'hui de trouver un prêtre pour leur dire la messe tous les jours.

Amusant ces bisbilles entre femmes, savoureux même.

Quoiqu'il en soit, à la campagne où des tas de paroisses manquent de prêtres, il est incontestable que certaines femmes - pas toutes- feraient de bons prêtres. Heureusement, toutes ne sont pas fourbes...

Je suis d'accord avec toi lhirondelle, moi aussi, j'assiste parfois au culte évangélique dont la pasteure est super, au culte de l'église baptiste, c'est un homme mais la plupart des participants sont des femmes.
J'y accompagne une amie à l'une ou à l'autre, bien que ce ne soit pas la même personne, j'ai même l'impression que les deux églises ne peuvent pas se supporter, mais bon, moi, je ne trouve rien à redire, je pense même des fois que ces églises protestantes sont dans la bonne lignée.

Mais chez les protestants, il n'y a pas de confessions... il y a des cultes vivants et quelque chose qui me touche, c'est l'attention aux autres. Au début, j'ai pris cela pour du prosélytisme, mais il n'en n'est rien (je pense) : c'est la vie communautaire comme j'aimerais que soit la communauté catholique : une aide à la personne qui en a besoin, une écoute gratuite à domicile.

Le pasteur de l'église baptiste est un ouvrier : je ne sais pas comment il est arrivé à être pasteur, s'il y a des élections ou autre chose ? mais en tout cas, c'est un électricien qui a refait lui-même toute l'installation du temple, sinon il aurait dû être fermé pour "insalubrité".

Mon mari, électricien aussi et non croyant, a donné un coup de main et a trouvé l'ambiance super bien.

....mieux elle n'as pas le droit de parler aux assemblées, dixit Paul de Tarse, elle doit demander à son mari si elle veut se renseigner!

« Comme cela a eu lieu dans toutes les Églises des saints, que vos femmes se taisent dans les assemblées, car elles n'ont pas mission de parler ; mais qu'elles soient soumises, comme le dit aussi la Loi. Si elles veulent s'instruire sur quelque point, qu'elles interrogent leurs maris à la maison; car il est malséant à une femme de parler dans une assemblée. » (1 Co 14, 34-35) ; « Je veux cependant que vous sachiez que le chef de tout homme c'est le Christ, que le chef de la femme, c'est l'homme, et que le chef du Christ, c'est Dieu. » (1 Co 11, 3). « Que le mari rende à sa femme ce qu'il lui doit, et que la femme agisse de même envers son mari » (1 Co 7, 3).
« C'est pourquoi celui qui résiste à l'autorité, résiste à l'ordre que Dieu a établi et ceux qui résistent, attireront sur eux-mêmes une condamnation. » (Rm, 13, 2). « Rendez à tous ce qui leur est dû : l'impôt à qui vous devez l'impôt, le tribut à qui vous devez le tribut, la crainte à qui vous devez la crainte, l'honneur à qui vous devez l'honneur. Ne devez rien à personne, si ce n'est de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son prochain a accompli la loi. » (Rm 13, 7-8).


Le Coran n'as rien inventé!

coco59 a écrit:

Mais si, les femmes président aux funérailles et cela fait plus de 20 ans ! Ensuite, il y a une messe le dimanche suivant en général, pour la personne décédée.

Non, vraiment, je ne vois pas ce que ça changerait d'avoir des prêtresses... sauf personnellement, à me faire quitter l'Eglise Catholique parce que je connais trop la fourberie féminine...

Je n'ai jamais vu de femme présider aux funérailles.

Et une femme prêtre ferait avancer la vie de l'église.

Tu sais moi, je suis déiste, je ne parle que pour m'instruire.

florence_yvonne a écrit:

Je n'ai jamais vu de femme présider aux funérailles.

Et une femme prêtre ferait avancer la vie de l'église.

J'ai vu pour la première fois des femmes préparer et célébrer les obsèques de ma mère dans le Nord. J'ai participé à la préparation et j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps.

Mais finalement, ces femmes m'ont laissé vider mon cœur et la cérémonie a été très belle, je savais par exemple que maman avait eu l'Ave Maria de Tino Rossi à son mariage, elles ont recherché le disque et l'on passé.

Quand papa est mort quelques semaines plus tard, je n'étais pas là pour la préparation, je ne suis arrivée que pour les obsèques, hé bien ces femmes s'étaient souvenues de ce que je leur avais dit et ont fait de leur mieux.

Maintenant, c'est devenu chose courante, je n'ai pas assisté à des obsèques célébrées par un prêtre depuis des années.

J'ai assisté aux funérailles de membres de ma famille, les dernières sont celles de mon père en 2014, je n'ai jamais vu de femme.

florence_yvonne a écrit:

J'ai assisté aux funérailles de membres de ma famille, les dernières sont celles de mon père en 2014, je n'ai jamais vu de femme.

peut-être que chez toi, il y a des prêtres, mais dans le Nord, ça doit manquer.

L'année dernière, en région parisienne, j'ai assisté aussi à des obsèques dans la chapelle de l'hôpital et c'était une femme aumônière qui présidait. Elle a d'ailleurs fait cela très bien.

coco59 a écrit:

Le pasteur de l'église baptiste est un ouvrier : je ne sais pas comment il est arrivé à être pasteur, s'il y a des élections ou autre chose ? mais en tout cas, c'est un électricien qui a refait lui-même toute l'installation du temple, sinon il aurait dû être fermé pour "insalubrité".

Dans les Eglises historiques ( courant réformé ou luthérien) les pasteurs ont une licence en théologie, 5  ans d'étude et une année de stage. Les pasteurs sont "appelés" par une communauté, par la paroisse. Quant un poste se trouve vacant, il y a un appel et les membres de la paroisse votent pour accepter ou refuser la candidature.

Je ne sais pas comment ça se déroule dans les Eglises de type réveil, évangéliques (au sens américain), baptistes, etc.  

florence_yvonne a écrit:

J'ai assisté aux funérailles de membres de ma famille, les dernières sont celles de mon père en 2014, je n'ai jamais vu de femme.

Tu vis dans le sud, confit en dévotion et repère de tous les conservatismes ! Dans le nord où il y a pénurie de prêtres, c'est très courant depuis près  de trente ans.

Là où il n'y a plus assez de prêtres pour dire la messe chaque dimanche dans le village, ce sont souvent des femmes qui prennent en charge les Assemblées Dominicales Animées par des Laïcs (ou en l'Absence de Prêtre) . Elles font les lectures, dirigent les cantiques et distribuent la communion.

Merci lhirondelle, je ne savais pas comment se passait la nomination d'un pasteur. Depuis que je fréquente plus ou moins l'église baptiste, j'en suis au troisième : ils sont nommés pour un certain nombre d'années ?

Pour le reste, c'est exact, les femmes prennent la relève (parfois quand même les hommes aussi, les laïcs quoi) quand il manque de prêtre dans une paroisse.

Citation :

ils sont nommés pour un certain nombre d'années ?

Cela dépend du règlement paroissial. Chaque paroisse le détermine dans ses statuts, si un pasteur peut rempiler ou non et combien de fois. Parfois un pasteur peut décider de lui-même de démissionner.

lhirondelle a écrit:

coco59 a écrit:

Le pasteur de l'église baptiste est un ouvrier : je ne sais pas comment il est arrivé à être pasteur, s'il y a des élections ou autre chose ? mais en tout cas, c'est un électricien qui a refait lui-même toute l'installation du temple, sinon il aurait dû être fermé pour "insalubrité".

Dans les Eglises historiques ( courant réformé ou luthérien) les pasteurs ont une licence en théologie, 5  ans d'étude et une année de stage. Les pasteurs sont "appelés" par une communauté, par la paroisse. Quant un poste se trouve vacant, il y a un appel et les membres de la paroisse votent pour accepter ou refuser la candidature.

Je ne sais pas comment ça se déroule dans les Eglises de type réveil, évangéliques (au sens américain), baptistes, etc.  

florence_yvonne a écrit:

J'ai assisté aux funérailles de membres de ma famille, les dernières sont celles de mon père en 2014, je n'ai jamais vu de femme.

Tu vis dans le sud, confit en dévotion et repère de tous les conservatismes ! Dans le nord où il y a pénurie de prêtres, c'est très courant depuis près  de trente ans.

Là où il n'y a plus assez de prêtres pour dire la messe chaque dimanche dans le village, ce sont souvent des femmes qui prennent en charge les Assemblées Dominicales Animées par des Laïcs (ou en l'Absence de Prêtre) . Elles font les lectures, dirigent les cantiques et distribuent la communion.

Il y a cinq ans, le père de mon beau-frère a eu une cérémonie funéraire présidée par un diacre.

Il n'y a pas des diacres partout.

Aux obsèques de ma soeur aînée, une brave femme simple laïque s'est contentée de lire un passage des évangiles pendant une dizaine de minutes, en plus peu intéressant et ne concernant pas la mort terrestre.

Ca été tout ! Un pur scandale alors que ma soeur était une catholique pratiquante réguliière.

Je ne suis pas un membre de la paroisse, juste un parent proche de la décédée !

Où était le curé et son vicaire ce jour-là ? Aux fraises ?

Les autorités de l'Église Catho. Romaine depuis Constantin ont idolâtré ses rituels sacramentels (dont la majorité a été créée de toute pièce) en leurs attribuant des pouvoirs surnaturels. Pouvoirs qu'ils leurs étaient attribués exclusivement en tant que prêtre.

Toutefois, selon la Nouvelle Alliance (ou Nouveau Testament) des Saintes Écritures, Il n'y a que deux sacrements puisque liés au salut du croyant authentique; et n'ont aucun pouvoir surnaturel en eux-même si ce n'est qu'une confirmation des promesses de Dieu concernant le salut du croyant authentique. C'est le baptême d'eau et le repas (pain et vin) du Seigneur.

Toujours selon les Écritures, tous les croyants authentiques (hommes ou femmes) sont prêtres; et dans toute assemblée chrétienne où il se doit d'y avoir ordre, il y a des rôles respectifs dont celui entre autres d'être gardien de la conformité de l'enseignement de la Parole de Dieu qui se doit selon cette dernière être occuper par un homme.

À moins d'une situation exceptionnelle, de former et d'ordonner une femme au ministère de protéger l'enseigner de la Parole de Dieu contre l'hérésie lorsqu'il y a la possibilité de nommer un homme est contraire à l'obéissance de ce que la Parole enseigne et qui se doit d'être reconnu comme Vérité par le croyant authentique.

Qui décide de l'endroit où le curé va officier ?

levergero78 a écrit:

Aux obsèques de ma soeur aînée, une brave femme simple laïque s'est contentée de lire un passage des évangiles pendant une dizaine de minutes, en plus peu intéressant et ne concernant pas la mort terrestre.

Ca été tout ! Un pur scandale alors que ma soeur était une catholique pratiquante réguliière.

Pas de curé dans le coin ? Vous avez fait dire une messe de funérailles ensuite ?

florence_yvonne a écrit:

Qui décide de l'endroit où le curé va officier ?

Lui-même ou l'équipe pastorale quand il y en a une.

Dans l'Eglise épiscopalienne,(le nom que porte l'Eglise anglicane en dehors d'Angleterre ^^)  la première femme évêque a été ordonnée en février 1989 ! Elle s'appelait Barbara Harris.


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La première femme ordonnée prêtre en Angleterre était Angela Berners-Wilson. La première, parce qu'elle était à la tête de la liste alphabétique, mais il y en a eu 32 ordonnées ce jour-là.
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C'est en anglais

florence_yvonne a écrit:

C'est en anglais

Je voulais juste montrer une illustration.
Et puis pour le reste, il y a Google traduction, même si c'est du français boiteux :
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lhirondelle a écrit:

Pas de curé dans le coin ? Vous avez fait dire une messe de funérailles ensuite ?

Non pas de curé dans le coin semble-t-il ou occupé à des tâches plus importantes pour lui.

Non pas de messe de funérailles, cette paroisse ne méritait vraiment pas le moindre intérêt...

La première femme a être ordonnée dans la communion anglicane était une Chinoise, Florence Li Tim-Oi. Elle fut d'abord ordonnée diaconesse en 1941, à Hong Kong et prêtre en 1944, en pleine guerre. C'est d'ailleurs à cause de la guerre et de l'occupation japonaise qu'a eu lieu cette ordination. Plus de prêtres masculins sous la main. Après la fin de la guerre, elle n'a plus exercé son ministère même si elle restait prêtre.
En 1971, Joyce M. Bennett est la première Anglaise  ordonnée prêtre dans la communions anglicane, également à Hong Kong, en même temps que Jane Hwang.

Ensuite, il a fallu attendre 1974 pour que 11 femmes soient ordonnées à Philadelphie.

@Levergero, la famille n'a pas fait dire une messe un autre jour pour la défunte ? a un autre endroit ?

Lors des funérailles de ma sœur, le prêtre est venu chez mes parent avec un fascicule, où l'on a put choisir les textes a lire et qui les lirait, plus la musique, pour la fin de la messe, nous avons choisit la chanson préférée de ma sœur.

Ce prêtre était très convivial, très patient, mais une femme aurait fait aussi bien.

florence_yvonne a écrit:

Lors des funérailles de ma sœur, le prêtre est venu chez mes parent avec un fascicule, où l'on a put choisir les textes a lire et qui les lirait, plus la musique, pour la fin de la messe, nous avons choisit la chanson préférée de ma sœur.

Ce prêtre était très convivial, très patient, mais une femme aurait fait aussi bien.

Eh bien vous avez été chanceux ! C'est devenu très rare.

Si une femme aurait fait aussi bien pourquoi ne les ordonne-t-on pas prêtres ? Elles sont si impures que cela pour l'empècher ?

levergero78, pour mes parents, ça a été pareil, à part qu'il m'a fallu aller chez une des dames en question pour la préparation, sinon ça aurait été une cérémonie "passe-partout", mais il y a quand même eu un peu plus qu'une lecture, elle a mis des disques et prononcé aussi "l'éloge" de maman qui était une catholique pratiquante qu'elle connaissait sans doute.

Par contre, des messes ont eu lieu les samedi soir ou dimanche suivants, mais je n'y ai pas assisté, habitant trop loin.

Sans indiscrétion, vous avez dû payer combien pour cette "célébration" ? : nous 150€ (c'était en francs, mais j'ai converti) et les messes payées par les dons des uns et des autres.

Je vous rappelle que le sujet c'est "première femme évêque de l'Eglise anglicane" et pas le prix des messes
Pourriez-vous ouvrir un autre fil pour parler des funérailles catholiques sur le forum catholique, svp ?

nous vivons une époque où les femmes recherchent l'égalité avec les hommes et la prêtrise pour les femmes fait partir de ce combat.

Pardon lhirondelle si c'est dévié  

florence_yvonne a écrit: nous vivons une époque où les femmes recherchent l'égalité avec les hommes et la prêtrise pour les femmes fait partir de ce combat.

Je ne pense pas que ça fasse quoi que ce soit. En tout cas, dans la vie réelle, je n'entends personne en parler. C'est dans la tête de quelques féministes qui veulent changer la religion et qui en parlent à tort et en travers sur les forums, c'est tout.

Les femmes sont représentées au Vatican, elles ont leur mot à dire partout dans tous les diocèses.

J'ai pensé à ce topic ce matin.
Culte de Pentecôte présidé par deux pasteurs, un homme et une femme, avec leurs conjoints et enfants dans l'assemblée !

Comme pour leur homologue chinoise anglicane, les premières femmes pasteures étaient ...des remplaçantes.

Musée vituelle du protestantisme a écrit:

En Alsace d'abord

Le 23 mars 1930, pour la première fois, une femme est consacrée : c’est Berthe Bertsch, dans l’Église réformée d’Alsace et de Lorraine. Pourquoi ?

Parce que la Première Guerre Mondiale a mis au travail les femmes pour remplacer les hommes, aussi bien dans les usines qu’à la poste. Des cas sont connus d’épouses de pasteurs mobilisés ou tués qui remplacèrent leur mari en poursuivant leur rôle habituel auprès des enfants, auprès des malades, qui prêchèrent même, assurèrent services funèbres et baptêmes.

Parce que les premières étudiantes en théologie sont entrées dans les facultés – bien après les autres disciplines. La faculté de Strasbourg comptait 4 jeunes filles au début des années 1920, elle fut la première avec celle de Genève, toutes deux appartenant à des Universités d’État ; la Faculté libre de Paris suivit : Marguerite Thourot, est reçue bachelière en théologie (équivalent de la maîtrise) en 1933.

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En Belgique, la première femme pasteure fut Hildegonda Van Haan en 1942 à Anvers. Elle était pasteure auxiliaire.