Une géométrie sacrée anime l'univers

Le monde des religions

« Une géométrie sacrée anime l’univers »

Propos recueillis par Audrey Fella - publié le 10/02/2017

L’observation des sites sacrés a conduit le physicien Alain Boudet, ancien chercheur au CNRS, à mettre en évidence un réseau de flux énergétique qui parcourt la Terre selon une géométrie sacrée. Dans Le Réseau énergétique des lieux sacrés*, il établit une relation entre celui-ci et le corps de l’homme.

Vous écrivez : « La Terre est parcourue par un treillis de flux énergétiques entrelacés qui entretiennent la vie. » Qu’entendez-vous par là ?

Des courants énergétiques parcourent la terre. De nature en partie électrique et magnétique, ils correspondent aux nadis dans notre corps, ou méridiens et vaisseaux d’acupuncture. Comme nos vaisseaux sanguins, ils entretiennent la vie de la Terre et la mettent en relation avec la respiration cosmique. Aussi existe-t-il des vaisseaux principaux et secondaires, ou d’autres encore plus fins, qui s’entrelacent et se déploient en trois dimensions. Sur le terrain, nous pouvons les détecter grâce au ressenti du corps, à l’aspect des végétaux, à la radiesthésie et à leurs manifestations magnétiques et électriques.


Vos recherches ont mis en évidence un réseau énergétique aligné des anciens sites européens, puis une géométrie de la grille planétaire. À quoi cela correspond-t-il ?

Mes recherches ont consisté à fouiller les études spécialisées effectuées ces deux derniers siècles, à les comprendre, les mettre au jour et les restituer par écrit dans une forme synthétique compréhensible par tous. Ces études s’appuient sur des données recueillies sur le terrain, ou rassemblées pour la planète entière et analysées : anomalies géophysiques, climatiques, comportements animaliers, etc. Elles ont mis en évidence que les conduits énergétiques principaux sont organisés selon un plan géométrique et que les lieux de culte ou d’élévation spirituelle sont implantés sur ces conduits, le plus souvent à l’intersection de plusieurs conduits, et ceci sur toute la planète.

C’est très important de comprendre cela, car il s’agit d’une géométrie sacrée, autrement dit venant d’une Source supérieure. Certaines géométries sacrées sont visibles dans des objets de culte et d’autres dans l’architecture des temples.

Une troisième catégorie de géométrie est celle qui sous-tend la charpente énergétique vivante de la planète. Elle est faite de polyèdres réguliers imbriqués. Elle joue le rôle de plan directeur selon lequel la Terre s’est constituée et évolue en fonction des ères. Ces découvertes nous interrogent fortement, car elles divergent de la pensée scientifique académique qui considère que tout a été créé par l’assemblage aléatoire de particules et de molécules. Or c’est bien l’univers entier, des atomes aux superamas de galaxies [associations d’amas et de groupes de galaxies, NDLR], qui s’articule sur une géométrie comportant à la fois des spirales – le mouvement de vie primordial – et des polyèdres.

Quels sont les sites les plus chargés ? Pourquoi ?

Lorsque nous nous rendons dans certains hauts lieux, nous pouvons ressentir un impact plus ou moins intense dans notre corps, tel que densité, légèreté, chaleur, frisson, etc. Nous pouvons aussi ressentir de la joie, de l’expansion, ou au contraire de la lourdeur, voire de l’angoisse. Cela signifie que le climat énergétique du lieu est différent de celui de son environnement. Il peut être positif ou négatif, c’est-à-dire favorable ou au contraire problématique pour nous. Car, d’une part, les lieux ont des fonctions différentes, d’autre part, depuis leur « mise en service » dans des temps reculés, ils ont été plus ou moins désactivés ou faussés. Toutefois, certains d’entre eux ont conservé une fonction de portail de hautes énergies et d’élévation spirituelle : le Machu Picchu et le lac Titicaca au Pérou, la Grande Pyramide d’Égypte, l’île d’Hawaï, la région de Glastonbury ou de Stonehenge en Angleterre, par exemple. De la même façon que les circuits énergétiques du corps sont reliés à la Terre et au cosmos par les chakras, ces lieux sacrés relient la Terre à des sources de niveau supérieur qui infusent des programmes d’évolution et de renouveau de l’humanité sur le plan spirituel.

(*) Le Réseau énergétique des lieux sacrés (Éditions Véga, 2016)

"La source supérieure" relève peut être en effet de l'interprétation personnelle de l'auteur. Toutefois j'ai eu la curiosité de vérifier le pedigree de l'homme sur la toile, et il n'est pas anodin. Je suis moi aussi méfiant vis à vis d'articles comme celui-là, toutefois, le Monde des Religions n'est pas une source fumeuse d'information, et le CV de l'homme n'est pas fumeux non plus.

Maintenant, j'avoue qu'il est très compliqué de se renseigner sérieusement sur le sujet. Entre les allumés et les charlatans vendeurs d'ésotérisme, il est difficile de faire le tri entre les informations sérieuses et les autres.

Vrai. Cela n'interdit pas de se renseigner justement.

On sait actuellement au moyen d'outils scientifiques que le champ magnétique terrestre n'est pas uniforme, on sait que le champ gravitationnelle non plus ne l'est pas, l'écoulement du temps non plus n'est pas uniforme, les différences sont infimes mais mesurables, on ne sait pas encore très bien comment la Lune et le Soleil affectent la Terre. On sait déjà certaines choses mais pas tout. On est loin de comprendre encore tous les mécanismes du climat, les courants-jets ne furent découverts que durant le dernier quart du XXème siècle, y compris pour le phénomène dit "el nino" et son pendant "la nina".

Les antiques avaient découvert beaucoup de choses avec peu de moyens que nous nous sommes contentés de "redécouvrir" et non d'inventer. Et même avec nos moyens modernes comme jamais on peine encore sur de nombreux sujets.

Sans oublié qu'il y a une forme de conservatisme des milieux scientifiques occidentaux en général dans certains domaine qui fait que l'on a pas l'esprit ouvert à certaines possibilités et que la chasse et faite à toute personne qui conteste ne serait-ce qu'un peu les certitudes imposées jusque là.

Il y a en matière d'histoire antiques une certain nombre de questions très très embarrassantes pour l'historiographie officielle.

Les "tenants" du conservatisme et de l'establishment scientifique, de ce que j'en sais dans le domaine historique comme l'égyptologie par exemple, sont aussi dans la position de défendre leur gagne pain ou plutôt leur crédibilité. Ils ont donc aussi parfois tout interêt à faire taire par tous les moyens toute voix discordantes interne ou externe qui contredit, même avec des éléments concrets sérieux, la version "officielle". J'ai enseigné l'histoire au collège et je confirme que, sans qu'il y ai réellement volonté de tromper, ce que l'on enseigne aux enfants est parfois tellement vague, superficiel, incomplet que cela en devient inexacte et induite en erreur. Certes ce ne sont que des collégiens mais cela commence par là.

@Zarathoustra : il y a déjà un certain nombre de constatation scientifique sûre : le géomagnétisme terrestre, l'influence du soleil, des phénomènes parfois courts, parfois longs, ça c'est connu, que l'on aille sur wkipédia ou sur le site même de RTE (France).

Question :

- y a t'il pour des raison tout à fait rationnelles et logique, des "lignes" à la fois souterraines et de surface, de courants EM généré naturellement, durablement, à la surface de la Terre ?

- si oui, comme les antiques aurait-ils pu découvrir leur existence faute d'outils suffisamment avancés ?

Notons que les antiques de tous continents ont découvert plus ou moins par hasard bien plus de choses que nous ne le pensons, quelques artefacts preuve ont subsisté. Que ce soit les grecs, les romains, les indiens, les mésopotamiens, les amérindiens, les chinois ou les peuples polynésiens par exemple, ceux-ci disposaient de manière assez disparate et inégale de connaissances et technologies qui peuvent encore nous surprendre. Archimède était bien plus avancé en mathématiques que nous ne le pensions il y a mettons 30 ans, des objets comme la machine d'Anthycitère ou les "piles électriques" pour le plaquage par hydrolyse datant de l'empire romain découvertes en Turquie actuelle il me semble, le site religieux de Gobelki Tépé antérieure à la sédentarisation, des techniques métallurgiques indienne que nous sommes incapables de reproduire, une capacité de sculpture et de découpe de pierre très dure chez les égyptiens ou incas que nous peinons à reproduire même avec des laser industriels, des murs parasismique inventés par les Incas ou dans les "palais de Cnossos, la maîtrise des eaux des cités de la vallée de l'Indus, dans parler de la précisions de calcul lors de la construction des pyramides d'Egypte...