Bonjour/Bonsoir à tous,
Je vais tâcher de me présenter à vous au mieux afin de trouver réponses à mes interrogations.
Je suis un jeune étudiant en Droit de 20 ans, bien installé. Je suis donc né, il y a de ça, deux décennies d'un père Polonais Catholique et d'une mère aux origines russes qui ne connaissait rien de ses racines.
J'ai été baptisé selon la cérémonie Catholique et ai suivi pendant quelques années l'enseignement du catéchisme dans un petit village du Sud, dont j'ai aujourd'hui peu de souvenirs. En effet, à cette époque, et sans me considérer pratiquant et sans même avoir intériorisée ma foi, je croyais en Dieu sans plus y réfléchir, sans prier, sans comprendre.
Le temps est passé jusqu'à mes 13 ans. Cette année là, j'étais tombé amoureux, mais hélas, la fille que j'aimais est morte dans un accident de voiture. J'en ai voulu à Dieu, jusqu'à le renier totalement.
J'étais donc "devenu" un Athée, raillant, critiquant voir même méprisant toute forme de croyance. Suite à un voyage en Russie avec mes parents, j'ai été inscrit dans un Collège/Lycée Catholique dans le Nord de la France, où j'ai terminé ma scolarité de Lycéen. Là encore, jusqu'au Bac, rien.
A mon arrivée dans la ville où je fais à présent mes études, et face à ma solitude intellectuelle, je cultivais ma philosophie en lisant et en discutant avec les personnes que je rencontrais. C'est d'abord comme cela que j'ai respecté. J'ai commencé à respecter la foi d'autrui, et, au fur et à mesure du temps, à même être impressionné par cette force qu'ils avaient en eux.
(Vous excuserez mon style d'écriture, voire même le fond, il est 03h15 quand je vous écris cela).
Petit à petit, j'en suis venu à réfléchir sur ma foi, à m'interroger sur les réponses qu'apportait les religions etc.
J'ai oublié de préciser que je suis musicien depuis maintenant 14 ans, et j'ai la chance d'avoir ce que certains appellent "l'oreille absolue", même si c'est à un degrés moindre. J'ai toujours considéré la musique comme quelque chose d'extra-humain, de trop "beau" pour appartenir à l'homme, pour en être son oeuvre. C'est alors que mon doute a commencé quand, une fois encore, je m'installais au piano, une chanson en tête et, sans plus y réfléchir, je me mis à la jouer. Et si rien n'était coïncidence ? Et si l'Homme n'était pas aussi puissant qu'il le prétendait ?
Voilà plusieurs mois que ça me travail, et que la peur au ventre, je me demande : Suis-je capable d'accepter la foi ?
Ma réponse aujourd'hui est oui. Comment en suis-je si certain ? Parce que je crois. Parce que je sens cette chose au fond de moi, comme une bougie, qui brûle et me serre la gorge à l'heure où j'écris ces quelques lignes. (ouais, sortez les violons, c'est pas du tout cliché
).
La question de la vie après la mort, d'un "quelque chose", s'est montrée à moi alors que je faisais quelque chose qui, pour les plus fervents, apparaîtra comme la pire des choses. En effet, il y a de cela plus d'un mois, j'ai fais une séance de spiritisme en compagnie de ma mère, ma tante et mon oncle. L'esprit répondant à nos questions fût une autre de mes tantes que je n'ai pas eu la chance de connaître puisqu'elle s'est suicidée avant ma naissance (OTS). Nous lui avons posé des questions concernant où elle était et ce qu'elle nous répondit conforta mon coeur :C'est loin, il ne fait pas froid et c'est beau.
Je ne suis pas certain que mes questions doivent être posées ici concernant ma réaction face à cette foi, je peux simplement vous dire que mon être se dirige vers l'Orthodoxie, religion de mes ancêtres, et dans laquelle je souhaite m'investir. Néanmoins, je dois avouer me sentir comme un enfant timide face à Dieu, et avant de franchir le pas afin d'assumer pleinement, j'aurais aimé que l'on me guide. J'espère trouver réponses à mes questions parmi vous, et au sein de l'église en laquelle je me reconnais.
Merci par avance pour votre accueil,
Que Dieu vous garde.