Contes et paraboles de l'hindouisme

Je suis amateur.

Je préfère ne pas ajouter de commentaire, c'est tellement explicite.

A savourer


" Des pêcheurs étaient en train d'attraper du poisson en un certain endroit. Un milan s'abattit et s'empara d'un poisson. A la vue du poisson, un millier de corbeaux se mirent à chasser le milan et ils faisaient un grand bruit avec leur croassement. Partout où le milan volait avec le poisson, les corbeaux l'y suivaient. Le milan vola vers le nord et pourtant les corbeaux le suivirent. Le milan alla à l'est et à l'ouest, mais avec le même résultat. Comme le milan commençait à voler çà et là de manière quelque peu désordonnée, paf, le poisson tomba de sa bouche. Les corbeaux délaissèrent immédiatement le milan et volèrent après le poisson. Ainsi libéré de ses soucis, le milan se posa sur une branche d'arbre et pensa : "Ce sale poisson était à la base de toutes mes difficultés. J'en suis maintenant débarrassé et suis de ce fait en paix."

" Un disciple qui avait une foi inébranlable dans le pouvoir infini de son Guru marchait sur la rivière en prononçant simplement son nom. Voyant cela, le Guru pensa : "Y a-t-il un tel pouvoir en mon simple nom ? Comme alors je dois être grand et puissant !" Le jour suivant, le Guru essaya lui aussi de marcher sur la rivière en disant : "Moi, Moi, Moi" mais il n'avait pas fait un pas sur l'eau qu'il coula et fut bientôt noyé, car le pauvre homme ne savait même pas nager."

"Il y avait une fois un Hindou très pieux qui adorait toujours la Mère Divine et qui chantait Son Nom. Lorsque les musulmans conquirent le pays, ils le forcèrent à embrasser l'Islam. Ils lui dirent : "Vous êtes maintenant musulman. Dites 'Allah'. Vous devez désormais ne répéter que le nom d' 'Allah' ". Il répétait à grand peine le mot 'Allah' mais à chaque fois il laissait échapper 'Jagadamba'. Les musulmans furent alors sur le point de le battre. Là-dessus il leur dit : "Je vous en supplie ! Ne me tuez pas ! J'ai fait de mon mieux pour répéter le nom d'Allah, mais la Mère divine m'a rempli jusqu'à la gorge. Elle a poussé votre Allah dehors."

" Un sage était un jour allongé sur le bord de la route profondément plongé en Samadhi. Un voleur qui passait par là le vit et pensa : "Ce gars-là doit être un voleur. Il a du cambrioler quelques maisons la nuit dernière et il dort maintenant d'épuisement. La police sera bientôt là pour l'attraper. Alors échappons nous à temps." Et il s'enfuit en pensant cela. Bientôt après un ivrogne vint par là et, voyant le sage, il dit : "Oh la la ! Tu es tombé dans le fossé en buvant trop. Eh ! Je suis plus solide que toi et je ne suis pas prêt de m'écrouler." A la fin arriva un sage, et, réalisant qu'un grand saint était allongé en état de Samadhi, il s'asseya à côté de lui et commença à caresser doucement ses saints pieds."

"Un homme avait deux fils. Le père les envoya à un guru pour apprendre la connaissance spirituelle. Après quelques années ils retournèrent de la maison de leur guru et s'inclinèrent profondément devant leur père. Voulant mesurer la profondeur de leur connaissance de Dieu, il questionna d'abord l'aîné des deux garçons. "Mon enfant, dit-il, tu as étudié toutes les écritures. Dis-moi maintenant quelle est la nature de brahman ?" Le garçon commença à expliquer en récitant différents textes des Vedas. Le père ne dit rien. Puis il posa la même question au plus jeune fils. Mais le garçon resta silencieux, les yeux baissés. Aucune parole ne s'échappait de ses lèvres. Le père fut satisfait et il lui dit : "Mon enfant, tu as compris un peu de Brahman. Qu'Il est ne peut s'exprimer avec des mots."

Un jour , des archanges , qui voyaient le Saint soleil Absolu ont parlés de leurs aventures magiques , mais on les a tués parce qu'ils mentaient selon les détenteurs de la loi terrestre.

Il étaient 12 mais c'est pas en Inde .

" Deux amis se promenaient un jour dans la rue quand ils virent des gens qui écoutaient la lecture du Bhagavatam. "Viens, mon ami", dit l'un à l'autre, "écoutons le livre sacré." Disant cela, il entra et s'assit. Le deuxième homme jeta un oeil et s'en alla. Il entra dans une maison de mauvaise réputation. Mais peu de temps après il se sentit dégoûté de l'endroit. "Honte à moi !" Se dit-il. "Mon ami a écouté la parole sacrée et voyez où je suis !" Mais l'ami qui avait écouté le Bhagavatam fut lui aussi dégoûté. "J'écoute le blabla de ce gars-là, pendant que mon ami se paie du bon temps."

Parabole des 4 aveugles et de l'éléphant

" Quatre aveugles s'assemblèrent un jour pour examiner un éléphant.
Le premier toucha la jambe de l'animal et dit : "L'éléphant est comme un pilier."
Le second palpa la trompe et dit : "L'éléphant est comme une massue."
Le troisième aveugle tâta le ventre et déclara : "L'éléphant est comme une grosse jarre."
Le quatrième enfin, fit bouger une oreille de l'animal et dit à son tour : "L'éléphant est comme un grand éventail."
Puis ils se mirent à se disputer sur ce sujet. "

Ainsi se querellent les croyants des différentes religions au sujet de Dieu.

Encore une dans la même veine

" Deux hommes entrèrent dans un verger. L'un d'eux était attaché aux choses temporelles et matérielles, et il se mit à compter le nombre de manguiers, le nombre de fruits que chaque arbre pouvait porter et à calculer combien pouvait valoir le verger. Pendant ce temps, son compagnon alla tranquillement s'asseoir sous un arbre et se mit à savourer des fruits. L'homme fier de son intelligence a l'esprit occupé par toutes sortes de vains calculs sur Dieu sans en connaître la saveur. "