Le Sidi Brahim

L'Algérie produit du vin, à qui est destiné cette production ?

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Citation :

Pour ce qui est du contenu, Malek Chebal a réalisé un minutieux travail de recensement des textes qui – dans toute la production littéraire arabe, tant mystique que profane – traitent du vin et de tout ce qui y a trait. Il commence par une large description de la place du vin dans la culture islamique, reprenant diverses approches du phénomène : de l’histoire d’un interdit à ses vertus thérapeutiques, de la mystique du vin aux métaphores de l’ivresse.

Dans la deuxième partie où les morceaux choisis et classés chronologiquement, sans aucun jugement de valeur ni de morale sur les auteurs et les textes cités, Malek Chebal rapporte fidèlement aussi bien les textes sacrés qui interdisent l’usage du vin, sa production et son commerce que les anecdotes les plus inattendues, les témoignages les plus précis sur tels interdits ou telles prescriptions. Il reprend aussi les textes les divers faisant l’apologie du vie et de l’ivresse, depuis la période antéislamique jusqu’au XXème siècle, toujours avec pour seul objectif, la recension objective des corpus.

Pour compléter son travail de recherche et de compilation, Malek Chebal a adjoint un lexique général du vin et de l’ivresse, suivi d’une bibliographie fort documentée et de la liste des sources des documents littéraires et iconographiques cités.

Cet ouvrage peut sembler n’être d’aucune utilité pour certains, et ce serait tout à fait légitime. Mais il l’avantage de recenser, même si ce n’est pas de façon exhaustive les écrits qui touchent une problématique, qui n’a cessé depuis l’aube de l’islam jusqu’à nos jours, de se poser à nos sociétés. En effet, les aspects sociologique et psychologique, ainsi que l’approche médicale ou simplement économique, ne sont pas retenus par Malek Chabal.

Mais sa consultation peut s’avérer, sinon utile, du moins ludique et même instructive. Il est en effet vain de vouloir ignorer tout un pan de la littérature arabo -musulmane qui, que nous le voulions ou pas, existe, et a été apprécié et continue à l’être, du point de vue purement littéraire.

La consommation locale en Algérie existe mais la production est destinée à l'exportation.

C'est comme si la république française produisait le cannabis dont elle a interdit l'usage.

florence_yvonne a écrit:

C'est comme si la république française produisait le cannabis dont elle a interdit l'usage.

Comment expliquer ce verset :
Coran, Sourate 16 Verset 67 :
Des fruits des palmiers et des vignes, vous retirez une boisson enivrante et un aliment excellent. Il y a vraiment là un signe pour des gens qui raisonnent.

Comment en lisant ce verset, les musulmans peuvent-ils s'interdire de boire du vin ?

Je suppose qu'on va me citer le verset suivant :
Coran, Sourate 5 Verset 90 :
Ô les croyants ! Le vin, le jeu de hasard, les pierres dressées, les flèches de divination ne sont qu'une abomination, oeuvre du Diable. Ecartez-vous en, afin que vous réussissiez.

Mais ça, ce n'est pas une interdiction. C'est juste un Conseil pour réussir dans la vie. Si des fois on a déjà réussi dans la vie, rien n’empêche. Ces choses abominables oeuvre du diable, ne peuvent que nous amuser.

On pourra également me parler de dizaine de hadiths. Oui mais ces hadiths sahihs interdisent même de jouer aux échecs, au baggamon, à la musique, et interdisent aussi de raconter ou d'écouter des blagues. Il y a même des hadith sahih qui disent que si, lors d'un rapport sexuel, l'homme jouit avant la femme, l'enfant qui en résultera ressemblera plus à son père qu'à sa mère. et d'autres hadiths disent que ce sera un garçon et non une fille.

Les hadith, quel qu'il soit leur degré de certitude, seraient à prendre avec une extrême réserve. Les musulmans le savent.

Alors pourquoi les musulman s'interdisent-il de boire du vin ? C'est stupide.

Salam alaykoum,

Sourate 16 verset 67, " des vignes", on peut faire du jus de raisin, donc pas d'alcool.

Le vin ou autre alcool, comme aussi toutes drogues sont interdites, elles empêchent les musulmans d'avoir une bonne pratique religieuse, d'avoir un bon comportement avec les autres et l'empêchent de faire correctement son travail.

Amicalement

yousouf a écrit:

Salam alaykoum,

Sourate 16 verset 67, " des vignes", on peut faire du jus de raisin, donc pas d'alcool.

Le vin ou autre alcool, comme aussi toutes drogues sont interdites, elles empêchent les musulmans d'avoir une bonne pratique religieuse, d'avoir un bon comportement avec les autres et l'empêchent de faire correctement son travail.

Amicalement

Quelle sourate ?

Et pourquoi un pays musulman fabrique t-il du vin ?

florence_yvonne a écrit:

C'est comme si la république française produisait le cannabis dont elle a interdit l'usage.

L'Algérie a été colonie de peuplement français dès 1830.
Ces colons ont fait de la Mitidja un vrai paradis agricole
Et la vigne a été cultivée à une grande échelle. Le vin produit était exporté vers la France.
A l'indépendance, la France ne voulait plus de vin algérien.
Le colonel Boumediene a fait arracher les vignes ce qui a désertifié un peu plus ce pays.
Il n y a plus de cochons en Algérie mais la Tunisie et le Maroc, tourisme oblige, élèvent des porcs
et cultivent et produisent du vin.

yousouf a écrit:

Sourate 16 verset 67, " des vignes", on peut faire du jus de raisin, donc pas d'alcool.

Tu peut allez lire le verset en arabe.
Dans ce verset le mot "Soukr" est écrit noir sur blanc. Lequel a été correctement traduit par boisson enivrante. Et il n'y a que les boissons alcoolisées qui peuvent être enivrantes. Selon ce verset, les boissons alcoolisées sont un don de Dieu.

Pour ce qui est de la prière, il suffirait de ne pas être saoul pour pouvoir la faire. Il me semble que ça aussi c'est écrit dans le coran. C'est vrai, avec cinq prières par jour, on se demande quand est-ce que un musulman peut se saouler. Mais, un verre de vin ça ne saoule pas. Un musulman peut prendre un verre de vin et aller prier en sachant parfaitement ce qu'il fait et ce qu'il dit.

Toutes les interdictions du vin ne sont que dans les hadiths, lesquels interdisent énormément d'autres choses que les musulmans se permettent sans aucun souci.

yacoub a écrit:

florence_yvonne a écrit:

C'est comme si la république française produisait le cannabis dont elle a interdit l'usage.

L'Algérie a été colonie de peuplement français dès 1830.
Ces colons ont fait de la Mitidja un vrai paradis agricole
Et la vigne a été cultivée à une grande échelle. Le vin produit était exporté vers la France.
A l'indépendance, la France ne voulait plus de vin algérien.
Le colonel Boumediene a fait arracher les vignes ce qui a désertifié un peu plus ce pays.
Il n y a plus de cochons en Algérie mais la Tunisie et le Maroc, tourisme oblige, élèvent des porcs
et cultivent et produisent du vin.

D'ailleurs,la viticulture au Maghreb existe depuis l'Antiquité,elle fait parti de la ''culture'' de cette région.

Le tatouage est interdit par les hadiths, par exemple, le port de la soie, la poésie,
la musique, la danse, l'architecture et même l'agriculture sont plus ou moins interdits
par les Nobles Hadiths.

yacoub a écrit:

Le tatouage est interdit par les hadiths, par exemple, le port de la soie, la poésie,
la musique, la danse, l'architecture et même l'agriculture sont plus ou moins interdits
par les Nobles Hadiths.

H.S.
Ce qui m'intrigue, c'est que la manière extrêmement précise de faire la prière, n'a été rapportée que par les hadiths.

La prière, ce pilier majeur de la religion musulmane, n'est absolument pas expliqué dans le coran.

Le coran prend la peine de décrire plus ou moins précisément l'ablution (un rituel de purification préalable à la prière), mais absolument la prière elle même !!! ???

Comment ça s'explique ?

Exacte.
Et même les coranistes, ceux qui ne s'en tiennent qu'au Coran seul, rejettent ce rite.
Ils ne prient pas aussi 5 fois par jour.

lucretia a écrit:

D'ailleurs,la viticulture au Maghreb existe depuis l'Antiquité,elle fait parti de la ''culture'' de cette région.

Et l'Afrique du nord était appelée le grenier de Rome.
Mais les Banou Hilal sont passés là.
Tout est ruine et deuil.