Le fléau de la pensée positive .

J'ai l'impression qu'il confond 2 choses tout à fait différentes. On ne peut comparer l'art de l'autosuggestion avec "la pensée positive".

La "méthode Coué" est trop vague pour être réellement utile, on voit mal le côté pratique de la chose. En fait, il s'agit d'un travail à faire sur le subconscient et pour cela, il n'y a pas besoin d'hypnose ni d'auto hypnose.
On doit se rappeler avant tout que le subconscient fonctionne par affirmations et ne connait pas les négations. Pour que l'autosuggestion soit utile, il faut qu'elle ait un but utile et constructif. A titre d'exemple, si on veut se corriger d'une habitude néfaste, comme le tabac, il vaux mieux lui substituer une habitude plus profitable plutôt que de combattre cette mauvaise habitude: se répéter oralement ou mentalement "boire un verre d'eau au lieu de fumer" plutôt que "ne plus fumer". Même chose pour un défaut de caractère: si on a tendance à être impatient, se dire "je ferai preuve de patience" au lieu de "je ne serai plus impatient". Naturellement, chacun peut adapter ces exemples à son propre cas. On peut très bien le faire au cours d'une méditation, par exemple, ou au moment de s'endormir. Et pas besoin de se le répéter 36 fois.

Quant à qualifier la "pensée positive" de fléau, ou de qualifier ceux qui la mettent en pratique d'être "déresponsabilisés" autrement dit irresponsables, sur quels exemples se base-t-il? En quoi sont ils "éjectés du réel"? A-t-il vu des gens "éjectés du réel"? Et qu'est ce que ça signifie au juste? Que ces gens sont déments? A-t-il participé à des groupes? Quel est son parcours ou son expérience? De tout ça, on ne sait rien. Mais peut-être qu'il agit aussi par affirmation pour suggestionner son entourage ou sa patientèle?

je n'ai pas écouté la vidéo mais ta réponse en fait le résumé.

Est-ce que le "fléau" n'est pas le risque réel de refouler ses frustrations et émotions négatives ? Ce serait catastrophique.

Par contre, j'ai trouvé le petit livre de Coué génial, très nuancé et précis. Je pense qu'il faut le lire parce que le raccourci qu'on en fait est non seulement caricaturé (genre se répéter "j'ai chaud" alors qu'on a froid) mais totalement à l'inverse de ce qu'il explique. Il est disponible en ligne et est très vite lu.

Triskel a écrit:

Est-ce que le "fléau" n'est pas le risque réel de refouler ses frustrations et émotions négatives ? Ce serait catastrophique.

Je ne sais pas. Peut être mettre la charrue avant les boeufs? C'est pour cela qu'avant d'entreprendre un travail au service de notre prochain, la condition première est de chercher à se connaître soi-même, donc de connaître nos limites, nos manques, nos faiblesses mais aussi nos atouts, nos qualités, nos points forts, justement pour ne pas avoir à les projeter sur les autres. Quand on se connait suffisamment, alors on une base sur laquelle travailler sur soi-même. Mais le travail sur soi, autrement dit une forme d'alchimie spirituelle, reste stérile si elle n'est pas profitable aux autres et toute pratique qui contribue au bien être de notre prochain, quelle qu'elle soit, concrètement ou par des moyens comme la visualisation ou la prière, nous profite aussi en retour.

Ce n’est pas la pensée positive qui est mauvaise , Coué m’as aider , plus pour des troubles d’ordre psychosomatique que physique mais ça m’a aussi soulager .
Il faut juste que ce soit raisonnable tu vas pas dire « j’ai la jambe qui vas bien » alors que tu as un abcès de 15 cm (je caricature) .
Mais jeter la pensée positive sous prétexte que certains la confondent avec le déni .

Dans le new âge et certaines branches du développement personnel , ils disent qu’il ne faut absolument pas pensé négatif, non seulement c’est contre productif mais en plus c’est culpabilisant .
Pensé positif ou ne pas pensé négatif c’est pas la même chose et la confusion vient de la .
Tu favorise la pensée positive mais tu dois pas chercher à éliminer toute pensé négative , parfois on as besoin des deux , souvent on as besoin des deux , il s’agit d’équilibre .

Tout à fait. On ne lutte pas contre les ténèbres, on allume sa lumière. On ne lutte pas contre ses défauts, on essaie de développer la qualité qui correspond. C'est tout l'art de la transmutation, ou de l'alchimie spirituelle.