J'étais un peu triste lorsque j'ai écris ce poème.
Comme un vol de corbeaux sur les frais labours retournés
Les nuages sont noirs sur la terre aux ombres déplacées
La vie s'enfuit à tire d'ailes, s'écoule ainsi le temps
Comme l'eau de la source, le murmure se fait chant
Que reste-t- il des moissons aux épis d'or d'antan
Que sont les chaumes devenus, de nos champs brûlés
La couleur devient douleur, oh! terre noircie de souffrance
La vie s'enfuit, s'enfuit, dont l'on ne peut retenir l'errance
Le soleil revient, avec son cortège de larmes de rosée
Terre, terre d'amertume il te faut renaître de tes cendres.