Forum des déistes, athées, inter-religieux et laïques
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Forum de discussion. Nous accueillons toutes vos opinions et témoignages relatifs aux sujets qui vous tiennent à cœur, dans un bon climat de détente et de respect.
Dans les sociétés qui ont pratiqué l'agriculture à un moment ou à un autre de leur histoire, les Indiens d'Amérique du Nord étaient très près de la nature probablement plus proches que n'importe quelle autre civilisation.
Plusieurs groupes croient en l'existence d'un Grand Esprit ou d'un Grand Mystère supérieur (le Wakan Tanka des sociétés des Plaines et le Kitchi Manitou des Algonquins de l'Est). En général, cette puissance ou ce mystère surnaturel, est potentiellement bénéfique, mais il peut devenir dangereux s'il est traité avec insouciance ou irrévérence.
Le monde des Indiens n'était pas uniquement habité par des hommes ou des animaux, mais aussi par une force magique invisible qui résidait dans chaque aspect de la nature (minéral, végétal ou animal). Souvent cette force magique prenait la forme d'esprits associés à certains animaux ou végétaux. C'est pourquoi la plupart des divinités amérindiennes sont associées à un aspect particulier de la nature, comme un animal, ou une force naturelle comme une saison ou un phénomène climatique. La plupart des tribus croyaient en un Monde Supérieur, où les plus grands esprits résidaient. Dans certaines tribus, les Indiens croyaient que le Monde Supérieur contenait des images qui descendaient sur le monde physique pour devenir des hommes, alors que dans d'autres, ils pensaient que les premiers hommes avaient rampé pour sortir des cavernes profondes du Monde Inférieur. Il y avait aussi un Monde Inférieur, où (dans de nombreux cas) l'âme des morts résidait pour l'éternité.
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Sentinelle Admin
Nombre de messages : 876 Age : 43 Localisation : Là haut sur la montagne Date d'inscription : 27/12/2020
Tu as l'art de choisir tes sources Un site piqué au hasard sur le net qui parle d"'indiens", en parle au passé, a pour titre "mythologie".
Je préfère me mettre à l'écoute des principaux intéressés en les appelant par le nom qu'ils se donnent.
Citation :
Religion ojibwée
La religion ojibwe s'est infiltrée dans tous les aspects de la vie. Les croyances de chaque membre de la tribu ont influencé la façon dont il se voyait et regardait le monde qui l'entourait. La religion a donné un sens plus profond à chaque plante, animal et rêve. La religion des Ojibwe apportait une signification particulière à tout aux yeux du peuple Ojibwe.
Les croyances Objibwe étaient centrées sur la croyance en Gitchie Manitou, «l'Être suprême», le «maître» et le «mystère» de tout ce qui existe. Aux yeux des Ojibwés, tout était spirituel et jouait un rôle dans une grande interaction spirituelle. Les Ojibwés se considéraient comme un autre élément de la nature ; ni plus ni moins que tout le reste sur la terre. Ainsi, les Ojibwés tenaient les animaux et toute la nature en très haute estime. Un ensemble de droits a même été mis en place pour les oiseaux et les animaux : • Droit à l'amour et au respect de l'homme • Droit à la tutelle de l'homme • Droit de vivre une vie pleine • Se battre pour grandir et se multiplier • Droit à une liberté sans encombre • Droit de partager la communion de l'homme • Se battre pour partager la bonté de la création Les Ojibwés cherchaient à vivre dans harmonie avec toute la nature et respecte tous les habitants de la terre. Ils considéraient leur existence comme étroitement liée à celle du reste de la terre, alors ils acceptaient leur nourriture et leurs provisions de la terre avec une grande gratitude. Une prière de remerciement a été offerte à Gitchie Manitou pour chaque animal ou plante qu'ils ont pris pour se nourrir ou pour d'autres besoins de base (Flett).
La croyance en la spiritualité de toutes choses a amené le peuple Ojibwe à tout traiter avec une très haute estime et même à accorder une importance spirituelle à différents animaux tels que l'aigle. L'aigle était considéré comme le "porteur de prière" et le messager. On croyait que l'aigle portait les prières du peuple Ojibwe jusqu'au Créateur. Les Objibwe s'imaginaient se transformer en aigles alors qu'ils priaient pour un autre. L'aigle a reçu une grande importance lors des cérémonies de guérison où l'aigle était considéré comme portant la maladie jusqu'au Créateur pour guérir la personne. En raison de la signification spirituelle de l'aigle, on devait offrir une prière avec du tabac à la main chaque fois qu'il voyait un aigle (Flett).
L'utilisation de plantes et d'animaux pour la nourriture, les vêtements et d'autres choses utilisées par la tribu était un rappel constant de l'interdépendance avec la nature. Les Ojibwés ont humblement et heureusement accepté ce qui leur a été donné par la nature. En raison de cette importance spirituelle sur les différents animaux que les Ojibwés utilisaient, certaines parties de certains animaux étaient également considérées comme ayant une signification particulière. Par exemple, la griffe d'ours symbolisait la guérison. Pour acquérir une griffe d'ours, le membre de la tribu devait se donner beaucoup de mal pour gagner la griffe, mais une fois la griffe obtenue, le porteur recevait beaucoup de respect et d'honneur. Il en est de même avec la plume d'aigle. La plume d'aigle symbolisait la force et nécessitait un travail acharné pour l'obtenir, mais apportait également respect et reconnaissance à celui qui la portait.
Pour les Dakota, toute la création a été accomplie par le Créateur et est belle, puissante et sacrée. Tout dans l'univers possède une sorte de pouvoir qu'il est capable de transférer ou de partager avec d'autres oiseaux, animaux et humains. La Terre Mère est un être vivant, nourricier et évolutif ; toutes les choses dans l'Univers sont connectées; et tout ce qui se passe quelque part affecte quelque chose ailleurs. Dans l'ordre naturel des choses, les humains - parce qu'ils peuvent raisonner, intriguer, rationaliser, mentir, etc. - ne sont pas toujours aussi proches du Créateur que d'autres parties de l'univers comme les oiseaux, les animaux, les arbres, etc. exactement ce que le Créateur veut qu'ils fassent. Les humains sont les seuls à déranger les choses; les animaux ou les oiseaux sont donc utilisés comme messagers ou conduits pour apporter des requêtes au Créateur et pour rapporter les réponses aux humains.
En général, le peuple Dakota accordent une grande confiance au pouvoir de la prière. Il y a aussi une plus grande foi dans le pouvoir de la pensée collective : les personnes qui s'apprêtent à prier, par exemple, demanderont à chacun de les aider à prier à leur manière. Les Dakotas considèrent les cérémonies comme des reconstitutions de moments sacrés dans leurs mémoires tribales lorsque quelque chose a fonctionné pour eux en tant que peuple. Ils sont très attentifs, non seulement à ce qui se passe, mais aussi aux schémas, aux séquences et aux types de logique qui aboutissent à ce que quelque chose se passe : c'est ce qu'on appelle souvent l'ordre naturel des choses. Cela se reflète dans la liturgie que l'on voit dans les cérémonies du Dakota. Les Dakota croient également que lorsque les gens naissent, on leur confie une tâche à accomplir sur cette terre : il est de leur responsabilité de découvrir quelle est cette tâche. Traditionnellement, c'était la motivation pour la quête de la vision,
En parlant des inuite je vous conseille le travail de Arcana qui en parle c’est un vulgarisateur assez sérieux et respectueux des autres cultures. Pour faire l’avocat du diable c’est vrai que notre cher dogiraudet emploie parfois le mot amérindien s’est incorrect mais si on pousse le raisonnement plus loins n’est ce pas non plus confusionant d’utiliser le terme Natif américain comme si il s’agissait d’une entité unique ? Aux final on devrait uttilisé le nom de chaque groupe ethnique différent ?
tchar Exégète
Nombre de messages : 8018 Age : 72 Localisation : France sud-est Date d'inscription : 12/10/2012
Pour ma part je persiste à penser qu'"Amérindien" est parfaitement compris et n'a rien de péjoratif. Et si on applique le principe jusqu'au bout ça devient vite inextricable. Par exemple, "apache" signifie "ennemi" chez leurs voisins Zuñis qui ne les aimaient pas. Bon courage pour différencier les Chiricahuas, les Mescaleros, les Jicarillas, etc. Il semble en être de même pour "sioux", abrégé d'une expression signifiant "ennemi" chez les Chippewas ou Ojibwe. Et j'ai arrêté là ma recherche.
Et pour revenir au sujet, je doute fort que Wakan Tanka, Nanabozo, Quetzalcoatl, Tonatiuh, Pachacamac, etc. etc. soient le même genre de dieu. Certains demandent des sacrifices humains, d'autres pas. Le missionnaire protestant Jean de Léry (seizième siècle) explique que les Tupinambas n'avaient pas de dieu mais seulement un diable terrifiant.
Un etre humain modérateur
Nombre de messages : 5086 Age : 28 Localisation : Suisse Date d'inscription : 10/01/2022
J’avais entendu qu’il n’y as pas de principe chez les inuites juste des être plus ou moins vénéré ça change beaucoup quand même ! Alors que dans certaines traditions amérindiennes il y as carrément l’idée d’un être suprême presque monothéiste.
tchar Exégète
Nombre de messages : 8018 Age : 72 Localisation : France sud-est Date d'inscription : 12/10/2012
J’avais entendu qu’il n’y as pas de principe chez les inuites juste des être plus ou moins vénéré ça change beaucoup quand même ! Alors que dans certaines traditions amérindiennes il y as carrément l’idée d’un être suprême presque monothéiste.
Voire au-delà du monothéisme, ce qu'on appelle sottement "Grand Manitou" chez les Algonquins (à supposer qu'il n'y ait pas aussi un vice dans l'appellation), ça se rapprocherait plutôt du Tao taoïste sur ce que j'en sais. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
lhirondelle Exégète
Nombre de messages : 14361 Age : 61 Localisation : Belgique Date d'inscription : 17/02/2008
loins n’est ce pas non plus confusionant d’utiliser le terme Natif américain comme si il s’agissait d’une entité unique ? Aux final on devrait uttilisé le nom de chaque groupe ethnique différent ?
C'est ce que demandent les principaux intéressés.
tchar a écrit:
Pour ma part je persiste à penser qu'"Amérindien" est parfaitement compris et n'a rien de péjoratif. Et si on applique le principe jusqu'au bout ça devient vite inextricable
À partir du moment où les personnes concernées demandent de ne plus employés ce terme, je ne le fais plus.
.
Citation :
Par exemple, "apache" signifie "ennemi" chez leurs voisins Zuñis qui ne les aimaient pas. Bon courage pour différencier les Chiricahuas, les Mescaleros, les Jicarillas, etc. Il semble en être de même pour "sioux", abrégé d'une expression signifiant "ennemi" chez les Chippewas ou Ojibwe. Et j'ai arrêté là ma recherche.
Au moins tu as fais des recherches. Effectivement, je suis tombée sur un site lakota qui employait, pour se faire comprendre, le mot "sioux" alors que cela veut dire serpent perfide.
tchar a écrit:
Et pour revenir au sujet, je doute fort que Wakan Tanka, Nanabozo, Quetzalcoatl, Tonatiuh, Pachacamac, etc. etc. soient le même genre de dieu. .
Merci de le relever.
tchar Exégète
Nombre de messages : 8018 Age : 72 Localisation : France sud-est Date d'inscription : 12/10/2012
Quand c'est un remplacement terme à terme sans autre complication, et si la demande est vraiment consensuelle chez eux, comme "Esquimau" ("mangeur de viande crue" chez certains de leurs voisins du sud) par "Inuit", très bien. Mais l'anglicisme (!) "Américain natif" induit déjà des complications. Déjà, deux mots pour un. Et il n'est pas simple d'y inclure ou non les Inuits, présents aussi sans discontinuité dans le nord-est de la Sibérie.
Dogiraudet Etudiant
Nombre de messages : 493 Age : 69 Localisation : région parisienne Date d'inscription : 18/03/2012
Evidemment j'ai tenté de trouver un résumé permettant une vision disons "englobante" du sujet , comme d'habitude la réalité vivante des nombreuses croyances régissant la vie psychologique ,spirituelle des natifs américains est beaucoup plus complexe et touffue ,variable ,nuancée en fonction des nombreuses et différentes tribus habitant le vaste espace physique et culturel des mondes amérindiens , sans meme parler des croyances propres à chaque individu particulier .
Dogiraudet Etudiant
Nombre de messages : 493 Age : 69 Localisation : région parisienne Date d'inscription : 18/03/2012
D'ailleurs comme le dit si bien le natif Tahca Ushte : Initiés au plus profond du sacré, aux rites, à la voyance, au nombre d'or, à la médecine, les Indiens, affirme Tahca Ushte, de la naissance à la mort, sont pris dans les plis des symboles comme dans une couverture.
Page de couverture du livre : De mémoire indienne Poche – de Tahca Ushte (Auteur), Richard Erdoes (Auteur) :
" J'étais seul au sommet de la colline, j'étais assis dans la fosse de voyance, un trou creuse dans le sol, les genoux entre les mains... " C'est ainsi que le Sioux Tahca Ushte commence l'histoire de sa vie mouvementée. Son itinéraire, sa quête du savoir, dans ce " Tristes Tropiques " sioux, passent par les montagnes sacrées où la parole du Grand Esprit Wakan Tanka est inscrite dans le roc, telles les tables de la loi. Le voyant-guérisseur décèle les aberrations de la société occidentale et raille la médiocrité des temps nouveaux, symbolisés par le dollar, cette " peau de grenouille verte ". Initiés au plus profond du sacré, aux rites, à la voyance, au nombre d'or, à la médecine, les Indiens, affirme Tahca Ushte, de la naissance à la mort, sont pris dans les plis des symboles comme dans une couverture. Tahca Ushte n'écrit pas seulement un livre sur le passé. Il nous confie ici des Mémoires d'avenir, un livre de vie et de sagesse puisé aux sources résurgentes de la tradition amérindienne.
Il est ne en 1903, chef spirituel de la tribu des sioux (réserve de Rosebud du Sud Dakota). Il a voulu ce livre, écœuré par la médiocrité des textes consacres aux sioux. Il a rencontré à New York, en 1967, R.Erdoes, journaliste, dessinateur satirique, photographe de Life, lors de manifestation aux Nations Unis et à collaboré avec lui à la rédaction de mémoires indiennes.
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lhirondelle Exégète
Nombre de messages : 14361 Age : 61 Localisation : Belgique Date d'inscription : 17/02/2008
Quand c'est un remplacement terme à terme sans autre complication, et si la demande est vraiment consensuelle chez eux, comme "Esquimau" ("mangeur de viande crue" chez certains de leurs voisins du sud) par "Inuit", très bien. Mais l'anglicisme (!) "Américain natif" induit déjà des complications.
Ce que demandent les premières nations c'est qu'on les nomme par le nom qu'ils se donnent eux-mêmes. Je ne vois pas où serait la complication. Il n'y a pas plus de complication à dire Ojibwe ou Lakota qu'à dire Français ou Luxembourgeois. Au moins c'est clair. On sait de quelle nation on parle. Parce que dire Américains natifs ou Amérindiens, c'est comme dire les Européens en englobant Portugais, Suédois, Albanais et Hongrois dans le même sac.
Dernière édition par lhirondelle le Sam 10 Déc 2022 - 9:45, édité 1 fois
tchar Exégète
Nombre de messages : 8018 Age : 72 Localisation : France sud-est Date d'inscription : 12/10/2012
Parce que dire Américains natifs ou Amérindiens, c'est comme dire les Européens en englobant Portugais, Suédois, Albanais et Hongrois dans le même sac.
Et pourtant il est bien pratique de dire "les Européens", sans nuance péjorative, dans de nombreux cas.
Accessoirement, "Native American", ça semble concerner l'Amérique anglo-saxonne. Je doute que les Guaranis ou les Tehuelches aient donné leur avis.
Caminito del indio, sendero coya sembra’o de piedras. Caminito del indio, que junta el valle con las estrellas... (chanson parfaitement dans le thème d'Atahualpa Yupanqui : "Chemin de l'Indien, Chemin impérial semé de pierres, Chemin de l'Indien qui unit la vallée aux étoiles..."). [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
"Kabyle" est une dénomination arabe, "berbère" une dénomination européenne, seulement "amazigh" pose déjà des problèmes pour savoir qui ça englobe ou pas.
lhirondelle Exégète
Nombre de messages : 14361 Age : 61 Localisation : Belgique Date d'inscription : 17/02/2008
Effectivement c'est surtout une revendication des autochtones de l'Amérique du nord. Je ne sais pas s'il en est de même en Amérique centrale ou en Amérique du sud.
tchar Exégète
Nombre de messages : 8018 Age : 72 Localisation : France sud-est Date d'inscription : 12/10/2012
Il y a une grosse différence. En Amérique anglo-saxonne, aucun "Native" n'est jamais devenu chef d'état autant que je sache. Pour l'Amérique latine, des "Indios" chefs d'état, il y en a eu, ne serait-ce que Benito Juárez au Mexique et l'actuel Evo Morales en Bolivie (et certainement d'autres, je n'ai pas approfondi).
Tu reconnaitras que parler de LA religion des Européens (cf le titre du fil) n'a pas beaucoup de sens.
Comme de la religion de n'importe quelle ethnie ou ensemble d'ethnies si on ne précise pas. On n'en a pas moins besoin de dire "les Européens" dans d'autres cas.
lhirondelle Exégète
Nombre de messages : 14361 Age : 61 Localisation : Belgique Date d'inscription : 17/02/2008
Un petit aperçu de la spiritualité Wampanoag. Les Wampanoag ont été l'un des premiers peuples à se frotter au colonialisme européen. Leur langue a failli disparaître, depuis peu certains essaient de la faire revivre.
Citation :
LA CRÉATION DE NOEPE Moshup est considéré par notre tribu comme responsable des formes actuelles de Martha's Vineyard, des îles Elizabeth, de Noman's Land et de Nantucket. C'est un être bienveillant d'une charpente gigantesque et d'un pouvoir surnaturel. Il était parfois considéré comme le diable par ceux qui ne le comprenaient pas. La nourriture quotidienne préférée de Moshup était une baleine grillée, qu'il mangeait généralement entière lors d'un repas. Il a également jeté de nombreuses baleines sur la côte pour le souper du Wampanoag.
En ces temps anciens, les baleines s'approchaient du rivage car elles n'avaient pas appris à craindre la poursuite. De près de l'entrée de sa tanière sur les falaises d'Aquinnah, Moshup pataugeait dans l'océan, ramassait une baleine, la lançait contre les falaises pour la tuer, puis la faisait cuire au feu qui brûlait continuellement. Le sang de ces baleines a taché les bancs d'argile des falaises en rouge foncé. Les charbons des plus grands arbres (que Moshup a arrachés par les racines), les os des baleines, les dents de requin et les quahogs pétrifiés que l'on trouve encore aujourd'hui dans les falaises sont les déchets de la table de Moshup. Les falaises d'Aquinnah sont un lieu sacré pour notre tribu. Ils sont empreints de cent millions d'années d'histoire.
"Moshup a été le premier maître d'école. De sa maison sur les falaises, il a enseigné le respect aux gens ... Il nous a également appris à être charitables - car lorsqu'il avait de grandes réserves de poisson, il donnait de son abondance." --un membre de la tribu
Traditionnellement, les Wampanoag adhéraient à une religion connue sous le nom de spiritualisme. Même aujourd'hui, beaucoup adhèrent et pratiquent encore de telles croyances. Par exemple, le chef et l'homme-médecine restent des membres traditionnels de la tribu Wampanoag de Gay Head, servant à vie. Ils partagent la conviction que le géant Moshup a créé Noepe et les îles voisines, a appris à leur peuple à pêcher et à attraper des baleines, et préside toujours à leurs destinées. The Stories of Moshup Pageant, organisé chaque mois d'août, honore et reconstitue les histoires de la vie de Moshup, tissant la narration, la musique et le jeu d'acteur dans la performance traditionnelle.
Quoique encore en Europe parlé d’européens ça a du sens dans la mesure il y as un substrat commun a presque tout les europeens c’est le substrat indo-européens alors qu’il y as une plus grandes diversités ethno-linguistiques chez les indigènes américains et beaucoup s’isolât linguistique comme le piraha où il y as des concepts qui n’existent même pas comme les nombres .
Dogiraudet Etudiant
Nombre de messages : 493 Age : 69 Localisation : région parisienne Date d'inscription : 18/03/2012
" Sagesse amérindienne "Une 'maladie de l'esprit' s'est installée chez les dirigeants mondiaux et de nombreux membres de la communauté mondiale, avec leur conviction qu'une solution de représailles et de destruction des peuples apportera la paix. Dans nos prophéties, il est dit que nous sommes maintenant à la croisée des chemins : soit nous nous unissons spirituellement en tant que nation mondiale, soit nous sommes confrontés au chaos, aux catastrophes, aux maladies et aux larmes dans les yeux de nos proches. Nous sommes la seule espèce qui détruit la source de vie, c'est-à-dire la Terre-Mère, au nom du pouvoir, des ressources minérales de la propriété des terres et des gains financiers. Utiliser des produits chimiques et des méthodes de guerre qui font des dégâts irréversibles, alors que la Terre Mère se fatigue et ne peut pas supporter plus d'impact de la guerre. Je vous demande de vous joindre à moi dans cette entreprise. Notre vision est que les peuples de tous les continents, quelles que soient leurs croyances dans le Créateur, se réunissent comme un seul dans leurs lieux." Chef Arvol Looking Horse "
lhirondelle Exégète
Nombre de messages : 14361 Age : 61 Localisation : Belgique Date d'inscription : 17/02/2008
Arvol Looking Horse est né en 1954 sur la réserve indienne de Cheyenne River dans le Dakota du Sud.
Élevé par ses grands-parents, Cécilia et Stanley Looking Horse, il étudie auprès d'eux la culture et la spiritualité lakota. Il parle le lakota et l'anglais.
À douze ans, il reçoit la pipe sacrée, Cannunpa Wakan, devenant ainsi le nouveau porte-parole de la communauté amérindiennelakota, dakota et nakota. Il est le dernier maillon d'une lignée de 19 générations de gardiens, le plus jeune des 400 ans de sauvegarde de la pipe sacrée.
Ayant grandi à une époque où il fut le témoin de la suppression des traditions spirituelles de son peuple, il décida d’œuvrer pour le changement et de faire reconnaître la liberté religieuse, la reprise et la survie de sa culture.
Looking Horse a prononcé des prières et des discours en faveur de l'action contre le changement climatique et contre des projets tels que le Dakota Access Pipeline à l'Assemblée générale des Nations Unies et lors de l'investiture du président Bill Clinton en 1997 . Il a assisté à la marche pour la science à Washington, DC , pour faire pression pour une réponse au changement climatique.
En raison d' une prophétie indiquant que la septième génération de la communauté des premières nations serait celle qui restaurerait la communauté, les anciens des tribus et les Seven Council Fires se sont prononcés en faveur du Conseil international de la jeunesse autochtone et Looking Horse a donné aux jeunes impliqués au Dakota Access Pipeline a Čhaŋnúŋpa et ils ont été officiellement reconnus comme des "guerriers pour le peuple" connus sous le nom d' akicita
Moi, le chef Arvol Looking Horse de la nation Lakota, Dakota et Nakota, je voudrais demander ce temps pour que vous compreniez une perspective indigène reflétant ce qui s'est passé en Amérique, ce que nous appelons "L'île aux tortues ". Au cours des six dernières années, mon travail s'est concentré sur un effort visant à unir la communauté mondiale, à travers un message de nos cérémonies sacrées en reconnaissant une journée de paix mondiale et de prière le 21 juin comme un moment pour s'unir spirituellement, chacun à sa manière. de croyances au Créateur.
Nous avons été avertis par les messages, transmis par d'anciennes prophéties, de ces temps dans lesquels nous vivons aujourd'hui, mais aussi d'une solution pour inverser ces temps terribles. Vous aider à comprendre la profondeur de ce message implique la reconnaissance de l'importance des sites sacrés. Il est important que vous réalisiez toute l'interdépendance de ce qui se passe aujourd'hui, à la lumière des massacres continus qui se produisent sur d'autres terres et sur nos propres Amériques.
J'ai appris ces questions importantes sur les sites sacrés depuis l'âge de 12 ans, après avoir reçu le faisceau de pipes sacrées de veau de buffle blanc et ses enseignements. Notre peuple s'est efforcé de protéger les sites sacrés depuis le début des temps. Il doit y avoir une compréhension dans le souci de la protection des sites sacrés qui va plus loin que la simple question des sanctuaires construits par les humains. Notre peuple a construit des objets et des sanctuaires similaires pour identifier et rappeler l'importance du pouvoir du site sacré.
Le reste se trouve ici : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Un chef spirituel pour qui j'ai beaucoup d'admiration est William Commanda (1913-2011). Son nom de naissance était Ojshigkwanàng (significant Étoile du matin).
Une vidéo qui parle de son enseignement et héritage lorsqu'on lui a discerné un doctorat honorifique posthume (en français).
Nous voyons qu'une spiritualité autochtone authentique s'enracine dans une relation saine à la terre et un engagement politique dans la lutte pour les droits des premières nations.
Un six minutes qui vaut la joie (et non la peine).
William Commanda a écrit:
La nature est notre Terre Mère, et elle nous donne tout ce dont nous avons besoin. Mais l’Homme, dans sa cupidité et son ignorance, prend à la nature plus que ce dont il a besoin. Plutôt que de protéger Celle qui le fait vivre, il abuse de tout ses dons. La nature, jusqu’à présent, est restée patiente. (...)
Les esprits de la Nature sont maintenant fâchés, et tant que l’Homme ne fera pas ce qui est nécessaire pour rendre un peu à la nature ce qu’il lui a pris, en la protégeant et en priant pour devenir des êtres vivants plus responsables, alors les éléments se déchaîneront. (...)
Les esprits de la rivière ne laisseront pas faire une telle chose encore très longtemps. La Terre Mère aujourd’hui doit se défendre.
Puissions-nous retrouver la raison et faire ce qu’il faut pour calmer sa colère. Prions pour cela.
Extraits du discours La Nature est notre Terre Mère
Moi, le chef Arvol Looking Horse de la nation Lakota, Dakota et Nakota, je voudrais demander ce temps pour que vous compreniez une perspective indigène reflétant ce qui s'est passé en Amérique, ce que nous appelons "L'île aux tortues ". Au cours des six dernières années, mon travail s'est concentré sur un effort visant à unir la communauté mondiale, à travers un message de nos cérémonies sacrées en reconnaissant une journée de paix mondiale et de prière le 21 juin comme un moment pour s'unir spirituellement, chacun à sa manière. de croyances au Créateur.
Il y a eu un petit problème de traduction. En fait c'est L'ile de la tortue.
Selon une légende huron-wendat, la terre a été déposé sur le dos de la grosse tortue :
Citation :
Cette terre avait été, avec grands soins, déposée sur le dos de la Grosse Tortue et, très rapidement, était devenu une île verdoyante d'une très grande dimension.
Aataensic s'était établie sur cette île et avait donné naissance à son enfant. L'île était devenu un continent, et le continent la Terre que nous connaissons aujourd'hui.
C'est aussi pour cela que les Hurons disent que, lorsque la Terre tremble, c'est que la Grosse Tortue change de position.
Source : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
lhirondelle Exégète
Nombre de messages : 14361 Age : 61 Localisation : Belgique Date d'inscription : 17/02/2008