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| La saga de l'été! | |
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+4florence_yvonne Wiwi J-P Mouvaux nuage 8 participants | |
Auteur | Message |
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nuage Professeur
Nombre de messages : 669 Age : 58 Localisation : Seine-maritime Date d'inscription : 29/03/2006
| Sujet: La saga de l'été! Mer 18 Juil 2007 - 14:34 | |
| Rappel du premier message :Cadeau perso...
1er Chapitre Le jour se levait, apportant les premiers rayons de soleil qui réchaufferait cette journée. Les oiseaux commençaient à s’éveiller, leurs chants emplissaient le silence, leurs ébats matinaux étaient un régal pour les yeux. Les voir s’ébrouer dans les flaques d’eau laissée par les pluies des derniers jours, se lisser conscien-cieusement les plumes, était un spectacle amusant. Ces petits oiseaux avaient une idée très précise sur la propreté. De la fenêtre de sa chambre, Aurore regardait l'aube pointer à l’horizon, le jour le plus pénible de toute son existence débutait et elle se sentait impuissante, sa vie lui échappait, elle n’était plus maîtresse de son destin et ce soir son avenir serait définitivement scellé avec un homme qu’elle n’aimait pas. La vie était parfois injuste. Pourtant il fallait qu’elle se fasse une raison, tout était arrangé et planifier et cela commençait dès ce soir ! Son regard bleu lavande se posa sur l’horizon, c’était vraiment une magnifique journée qui s'annonçait, la saison des pluies étais terminé, les cow-boys, débarrassés de leurs capes, seraient à nouveau libre de tout mouvement. Cette pensée fit sourire Au-rore, elle se rappelait qu'il y à quelques jours le contremaître de son père, Dou-gald, s'était mis dans une situation des plus cocasse, en effet, un jeune veau s'était fais distancer par le troupeau et pour le faire rentrer dans le rang il avait voulu l'attraper au lasso, mais le terrain très escarpé à cet endroit et surtout bien détrempé avait empêché la délicate manoeuvre de se dérouler correctement. Le cheval sollicité par son cavalier partit au galop. Le cavalier voulu prendre son lasso, mais il fût gêné par sa cape. Le lasso plaquer par la pluie diluvienne passa sous la cape et Dougald avec de grand geste essayais de se dégager mais rien ni fit. Le cheval, décontenancé par l'attitude de son cavalier qui décidément n'arrivait pas à se dégager de sa cape, ne vit pas la flaque de boue devant ses sabots. Surpris le cheval stoppa net des quatre fers, ce qui propulsa son cavalier par-dessus son encolure. L’atterrissage dans la boue fût très brutal. Le cavalier et sa monture se retrouvèrent nez à naseaux ! Ils étaient aussi étonnés l’un que l’autre ! Devant cette situation, tous ceux qui étaient présent partirent d’un grand éclat de rire ! Aurore, qui ne perdait jamais une occasion d’accompagné Dougald, se tenais les côtes tant elle riait ! Dougald, lui fulminait ! - Maudit canasson ! Ce n’est pourtant pas la première fois que tu vois de l’eau bon sang ! La prochaine fois je t’envois à l’abattoir ! Personnes ne fut dupe, la colère de Dougald se tarissait plus vite qu’un ruisseau au soleil en plein été. Les pensées d’Aurore s’arrêtèrent là, quelqu’un frappait à la porte. -Entrer ! Lysie, sa femme de chambre entra avec vivacité comme à son habitude. - Bonjour Mademoiselle, vous êtes déjà réveillée ? Cela n’est pas votre habitude, auriez-vous mal dormi ? Son air de ne pas y toucher n’abusa aucune seconde Aurore. -Je ne sais pas si je dois répondre à ta question ou, te renvoyer d’où tu viens ! Aurore avait croisé ses bras sur sa poitrine et foudroyait Lysie du regard. Celle-ci ne se formalisa pas de l’humeur de sa jeune maîtresse. -Vous devriez être heureuse un jour comme celui là ! -Détrompe-toi, je ne suis absolument pas heureuse aujourd’hui, qui plus est c’est une journée de cauchemar ! Aurore se détourna vers la fenêtre pour ne pas que Lysie voient les larmes de désespoir envahir son regard lavande. -Mais ce soir se sont vos fiançailles que nous célébrons, vous devriez être au quatre cent coups ! Aurore se retourna vers Lysie et la regarda droit dans les yeux et déclara -Pas lorsque le dit fiancé s’impose comme le seul et unique parti Possible de toute la région et ne se préoccupe absolument pas de l’avis de la dite fiancée ! Je te rappelle au passage que dans toute cette histoire de fou, je ne suis qu’une marchandise que mon propre père a échangé contre la vallée bleue ! Maintenant elle était en colère, elle fulminait ! Son père l’avait trahi ! Il lui avait promis d’attendre sa majorité pour qu’elle choisisse librement son mari et voilà que cette maudite vallée bleue venais remettre tout en cause, parce qu’elle traver-sait les terres de son père cette vallée paraissait plus importante aux yeux de son père que sa propre fille. Cela faisait plusieurs génération de Grant que cette fichue vallée coupait leurs terres, et aujourd’hui Carl Grant son père pouvais réaliser le rêve de son père et de son père avant lui, réunir les terres en passant par la vallée ce qui leur faisaient gagner plusieurs jour de marche et surtout dorénavant ils pourront abreuver les bêtes avec l’eau de la rivière qui coulait paisiblement au creux de cette vallée. Le propriétaire actuel qui se trouvait être son « futur fiancé » savait parfaitement ce qu’il faisait en proposant ce marché infâme à son père. Elle entendait encore cette voix caverneuse dire à son père : -Je vous offre la vallée bleue contre la main de votre fille. Le marché paraissait invraisemblable et pourtant contre toute attente son père avait accepté ! Il avait demandé pourquoi il ne voulait pas d’argent ce à quoi il avait rétorqué : -En épousant Aurore j’aurais une descendance, donc les terres resteront dans la famille, dans la vôtre comme dans la mienne ! Aurore ferma les yeux et espéras ce trouver ailleurs que dans sa chambre qui au-jourd’hui ressemblait à une prison. Lysie qui s’affairait depuis quelques instants dans la chambre après l’éclat de sa jeune maîtresse se rapprocha de celle ci et lui demanda : -Voulez-vous que l’on vous prépare votre bain maintenant ? -Quelle heure est-il ? -Sept heures trente. Aurore se passa les deux mains sur le visage tout en expirant. -Non pas maintenant, fais préparer Etoile filante je vais aller-me changer les idées. -Votre père nous a interdit de sceller votre cheval. Aurore regarda Lysie d’un air étonnée. -Pourquoi donc, a t il peur que je m’enfuie ? Lysie baissa les yeux et dit : -Non, il nous à dit être un peu inquiet après la réaction que vous avez eus l’autre soir et avais peur que vous vous rompiez le coup à partir au triple galop comme vous l’avez fais, il ne veut pas que cela vous arrive aujourd’hui. Aurore n’en croyait pas un mot. Elle avait su monter à cheval avant de marcher ! Non, son père avait bel et bien peur qu’elle ne se sauve ! Ce qui prouvais qu’il avait quelques remords, oui, peut être mais pas suffisamment pour abandonné ce projet ! Mon Dieu, ce soir elle serait fiancée avec Cliff MC Call. Des frissons d’horreur lui traversèrent le corps rien qu’à cette pensée ! Sortir de cette chambre, tout de suite, étais la seul pensé possible et agréable pour le mo-ment. -Lysie dite à mon père que je descends le voir tous de suite. Lysie sourie et se dirigea vers la porte. -Je le préviens tous de suite Mademoiselle Aurore. -Merci Lysie. La porte se referma et Aurore se retrouva seul. Elle se dirigea vers sa salle de bain, effectua une rapide toilette et s’habilla avant de descendre les escaliers et de se diriger vers le bureau de son père. Devant la porte elle aspira un grand coup et frappa. Une voix assourdie mais fortement distincte se fit entendre : -Entre ma fille ! -Bonjour père. Carl Grant se tenait devant une porte-fenêtre de son bureau et regardait les plus jeunes poulains s’ébattrent dans le corral. Il était de très haute stature comme tous les Grant avant lui, large d’épaule, la chevelure sombre à peine entamée de quel-ques cheveux blancs du à l’âge. Il avait un visage agréable, on ne pouvait pas dire qu’il était beau, mais il avait un regard très pétillant lorsqu’il souriait et s’était le cas ce matin quand il se retourna vers sa fille. -Bonjour Aurore, je vois que tu t’es levée de bonne heure ce matin ! Aurore se demanda s’ils s’étaient tous donnés le mot afin de la faire explosée avant la soirée ! Elle s’avança vers son père et changea délibérément de conversa-tion. -Nous avons de la chance cette année, les poulains sont très prometteurs ! Elle regardait par la fenêtre à l’endroit où était son père quelques instant plutôt. Carl regarda sa fille et fut amusé de ce qu’il vit. Aurore se détourna du poulain et le vit sourire. -Qu’y a t’il, serais-je mal coiffée ou, aurais-je un insecte quelconque sur la tête ! -Non. Tu es parfaite comme toujours, mais je vois que tu es en tenue d’équitation, ce qui veux dire que tu as l’intention de monter Etoile filante et de partir, je ne sais où et d’oublier l’heure. -Comment pourrai-je oublier l’heure un jour comme aujourd’hui ! Le ton était désinvolte mais Carl ne fut pas dupe, elle fulminait littéralement, elle lui rappelait tellement sa femme, même taille, même physionomie et le caractère aussi emporté. Elles se ressemblaient énormément, à un détail près, sa fille était aussi blonde que sa mère était brune ! Les cheveux d’Aurore avaient toujours été une énigme pour eux. La nature avait ses caprices, il le constatait tous les jours. -Père, j’aimerais monter ce matin afin de me détendre, sinon je serais dans l’incapacité d’affronter cette journée. Carl changea d’humeur en un instant. La colère apparut sur son visage et déforma sa bouche d’un pli amère. -Tu ne crois tout de même pas que je vais te laisser monter aujourd’hui pour te voir filer et ne rentrer que demain comme tu l’as déjà fait ! -Si tu ne m’avais pas imposé ce mariage ridicule je ne serais pas partie comme je l’ai fais j’étais en colère et j’étais désespéré et je le suis toujours ! Mais aujourd’hui je n’ai plus aucun autre choix de venir à cette horrible soirée et ne me demande surtout pas de sourire se serais au-dessus de mes forces ! C’était la deuxième fois en une semaine qu’elle affrontait son père pour les mê-mes raisons. Carl regarda sa fille qui tremblait de rage contenue. - Je ne veux pas qu’il t’arrive quelque chose, la semaine dernière j’ai ameu-té tous les cow-boys de la région disponible pour pouvoir te retrouver, je te rap-pelle que tu as disparus pendant quarante huit heures et que j’étais très inquiet ! Tu ne te rends pas compte de l’inquiétude que tu m’as causée ? Je me suis reporté des années en arrière, j’ai revécu ce jour ou toi et ton frère étaient partis en ballade sans en avertir personne ! Nous vous avons retrouvés trois jours plus tard ! Aurore ferma les yeux et essaya de taire la douleur que ce souvenir faisait remon-ter à la surface. Elle se souvenait de ce jour maudit. Elle était partie avec son frère Jimmy faire une ballade à cheval. Lorsqu’ils étaient partis, le ciel était bleu, le soleil haut dans le ciel et brillant de mille feux. Mais deux heures après leur dé-part, le ciel, obscurci par de gros nuages noir se faisait menaçant. Une pluie dilu-vienne les surpris. Ils se trouvaient trop loin du Ranch pour pouvoir rentrés. Ils se réfugièrent sous les arbres, a peu près au sec et furent bloqués pendants deux longs jours ! Buvant l’eau de pluie qu’ils récupéraient dans leur mains. Ils avaient seize ans tous les deux. Ils ne s’inquiétaient pas. Lorsqu’une éclaircie perça à l'aube du troisième jour, ils reprirent le chemin du retour, bavardant gaiement. A mis chemin du Ranch, un orage éclata. Le bruit du tonnerre se répercutait dans toute la vallée et bientôt ils entendirent un bruit sourd se rapprochant inexorable-ment. La terre se mit bientôt à trembler sous les sabots de leur monture et ils commencèrent à ressentir les vibrations dans leurs propres jambes. Un nuage de poussière s’approcha d’eux et ils réalisèrent, trop tard, du danger qu’ils courait tout les deux. Un troupeau de mustang sauvage se dirigeait droit sur eux ! Ils se trouvaient au milieu d’un vallon et furent piégés. Jimmy infligea un coup de botte à la croupe de sa jument et cria à Aurore de partir. Aurore subit l’affolement de sa jument et ne pus que se cramponner à la crinière pour ne pas tomber ! Quant elle réussis à calmer sa jument, elle appela son frère, sans réponse. Bientôt, horrifier, elle vit le cheval de son frère, sans cavalier. Les mustangs n’avaient fais que pas-ser, le bruits de leur sabots déclinait au loin. Mais nulle trace de son frère. Elle cria, appela, sans résultat. Elle chevaucha en tout sens et criait toujours, quant elle entendit un bruit de sabots au galop. Dougald ! Il fut soulagé de voir enfin Aurore, que pas mal de monde recherchais, mais son soulagement fut de courte durée lorsqu’il appris ce qui venait de se passer. Il lui ordonna de partir de cet endroit tout de suite et se mit à la recherche de Jimmy. Elle obéit sans discuter et retrouva rapidement son père et quelques cow-boys. Elle leur expliqua en quelques mots la situation et vit son père pâlir et partir au galop en direction du vallon. Les cow-boys l’empêchèrent de le suivre et la ramenèrent au Ranch. Le soir arriva. Dougald et son père revinrent. Jimmy reposait sur le troisième che-val. Il était mort. Dans son amour pour sa sœur, il avait fait diversion pour empê-cher les mustangs de piétiner sa sœur. Il avait sacrifié sa vie pour la sauver. Dou-gald l’avait trouvé en premier et Jimmy lui avait dit ses derniers mots : « Dis lui que je l’aime. Ce n’est pas sa faute. Je vais rejoindre maman. » Il s’était éteint quelques secondes avant que son père ne le découvre. Son père l’avait tenu dans ses bras tout l’après midi en le berçant comme un bébé. Dougald avait fini par le convaincre de rentrer, que les gens qui attendaient devaient s’inquiétés. Aurore fut la première à voir son frère. Elle l’embrassa et courut dans sa chambre.
Dernière édition par le Sam 5 Jan 2008 - 15:04, édité 1 fois | |
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Auteur | Message |
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toniov Expert
Nombre de messages : 1038 Date d'inscription : 19/05/2007
| Sujet: Re: La saga de l'été! Dim 6 Jan 2008 - 17:40 | |
| Je continue ma lecture. Je trouve que tu reussis à donner aux personnages une dimension psychologique qui les rend tous attachants. Meme le " méchant ". Cela fait qu'on se prend au jeu. | |
| | | J-P Mouvaux Exégète
Nombre de messages : 12964 Age : 96 Localisation : Bretagne Date d'inscription : 07/02/2007
| Sujet: Re: La saga de l'été! Dim 6 Jan 2008 - 20:27 | |
| - toniov a écrit:
- Je continue ma lecture.
Je trouve que tu reussis à donner aux personnages une dimension psychologique qui les rend tous attachants. Meme le " méchant ". Cela fait qu'on se prend au jeu. Et on attend encore la suite. | |
| | | nuage Professeur
Nombre de messages : 669 Age : 58 Localisation : Seine-maritime Date d'inscription : 29/03/2006
| Sujet: Chapitre 15 Lun 7 Jan 2008 - 9:49 | |
| Chap 15
Aurore le caressait, découvrait ses muscles qui roulaient sous sa peau. Il était si doux ! Dans ses gestes, elle sentait sa fébrilité et elle savait qu’il se contenait pour ne pas l’effrayer. Mais elle était prête. Et elle le lui fit savoir ! Elle osa poser ses mains sur sa poitrine et sculpta son corps, descendant vers les hanches, passant sur son ventre. Il gémissait et répondaient à ses caresses par les mêmes mouvements, c’était un supplice ! Mais si étrangement que cela puisse paraître, ce jeu de caresses lui plaisait énormément ! Son corps n’était plus que de la lave en fusion. Elle transpirait et elle sentie couler un liquide entre ses jambes. Elle savait que c’était normal. Son corps réagissait au désir, il se préparait à recevoir le désir de l’homme. Et cet homme était celui qu’elle caressait éperdument ! Elle s’aventura sur le haut de ses fesses et se raidis tout à coup ! Un liquide chaud et visqueux coulait sur ses doigts !
Adam ressentit la réserve d’Aurore. Qu’avait-il fait pour l’effrayer ?
- Adam tourne toi !
Il la regarda sans comprendre. Elle se déplaça derrière lui. Mais que voulait-elle faire ? Dérouté, il attendait les yeux fermés.
- Oh mon Dieu ! Va te mettre à plat ventre sur le lit. Et tout de suite !
- Qu’y à t-il mon cœur ?
- Tes plaies saignent abondamment ! Ta chemise et ton pantalon sont rouges de sang ! Fais vite, s’il te plait !
Son ton persuasif eus plus d’effet que ses paroles. Son cerveau recevait encore les douces caresses d’Aurore et comme dans un état second il obéit à la voix. Seulement, lorsqu’elle appliqua la pâte qui guéri, il s’accrocha au draps sous lui en gémissant, de douleur cette fois !
- Oh pardon mon amour ! Qu’avons nous fais ! Je fais doucement mais mes mains tremblent ! Oh pardon Adam, pardon.
Elle pleurait ! Il sentait ses larmes couler sur son dos ! Il se leva, attrapa ses mains et patiemment recueillis toutes ses larmes avec ses lèvres.
- Chut, ce n’est pas de ta faute. Il faudra que tu t’abstiennes de mordre dans ma pomme. Apparemment cela déclanche un processus que nous sommes incapables de contrôler.
Elle ris et se moucha.
- Il n’y a qu’à regarder où cela à amener Adam et Eve. Dit-elle.
Ils sourirent et d’un commun accord silencieux, ne se touchèrent plus. Deux semaines s’écoulèrent doucement. Adam commençait à chasser le petit gibier et Aurore se perfectionnait dans la cuisine. Ils avaient parlé d’un potager, mais cela aurait été trop dangereux. Ils fallaient qu’ils s’appliquent à ne laisser aucunes traces de leur présence en ce lieu, et c’était une tâche de chaque instant ! De petits fruits et des légumes sauvages suffisait pour le moment. Un matin, un bruit de sabots se fit entendre. Aurore et Adam, attendaient derrière la porte et scrutaient les alentours depuis les fenêtres. Essayant de voir le cavalier, car il était seul. Nuage gris fini par apparaître et Adam soulagé l’accueilli à bras ouvert.
- Bonjour vous deux ! Je vois que vous êtes en pleine forme !
- Oui, Aurore est non seulement une bonne infirmière, mais en plus elle sait cuisiner. Quant à moi, je recommence à chasser, alors tout va bien ici. Comment cela se passe t’il dans la vallée et au Ranch ?
- Comment va mon père ?
- Hé ! Doucement les questions. Je suis là pour la journée, nous avons tout le temps. Ton père va très bien petit soleil. Il te sait en parfaite sécurité, cela lui suffit. Pour ce qui est de l’homme aux yeux de glace, il retourne chaque pierre sur son passage pour vous retrouver. Il paye beaucoup d’hommes pour vous chercher, mais ils cherchent tous dans une mauvaise direction. Il a recruté trois nouveaux hommes de lois qu’il a fait venir d’une grande ville de la côte. Ils épluchent le contrat et cherche une faille pour l’exploiter. Jusqu'à aujourd’hui, ils n’ont rien trouvés. Je vous est rapporté un peu de nourriture, surtout de la farine. Je sais qu’il n’est pas facile de s’en passer.
- Nuage gris, comment connaît tu tous ces termes ?
- Nous aurions dus t’appeler soleil curieux, je sais tous cela grâce à loup blanc. Il a joué au professeur pendant ses visites lorsqu’il était à l’université. C’est un bon professeur, n’est ce pas ?
Ils sourirent tout trois. Adam posa son regard sur nuage gris et n’eus pas le temps de poser sa question !
- Ta maison est toujours sur pied. Je ne le comprends pas, ce ne sont que des planches de bois, mais je sais combien tu y tiens. Quatre de nos amis surveillent les abords de ton logis, jusqu’à maintenant, il n’y a eus aucuns problèmes. De plus, d’après Dougald, s’il a le malheur de toucher à ta maison se serais tout le village qu’il aurait contre lui. Et puis, il y a une autre personne qui nous aide.
Nuage gris avait pris une expression mystérieuse.
- Et je te paris trois bisons que tu ne devineras pas.
- Je te trouve bien sur de toi !
- Mais je le suis !
Cette situation commençait à agacer Aurore ! Ils discutaient tranquillement de faits très graves et prenaient leur temps tout en pariant ! Cela dépassais son cota de patience !
- Mais enfin ! Qui nous aides ? Dit elle.
- Hé ! Je ne suis pas encore assez remis pour aller chasser le bison !
- Tu n’es pas sérieux ? Tu veux dire que nuage gris ne plaisante pas ?
- Non, je ne plaisante pas. Si loup blanc ne trouve pas le nom de la personne, il devra me ramener trois bisons. Quant il sera remis de ses blessures, je ne suis pas un sauvage ! Acheva-t il en souriant.
- Bien. Puisque petit soleil n’a aucune patience et que tu m’accordes un délai, quel est le nom de cette mystérieuse personne ?
- Je ne dirais pas mystérieuse. Plutôt… particulière.
- Particulière ?
Adam ne trouvait pas, il avait fais passés tous les noms des personnes qu’il connaissait et aucuns ne correspondait au mot « particulière » !
- Je t’avoue que je ne vois pas ! Dis nous le, je croix que cela sera plus simple pour nous trois.
- Je suis très heureux de gagner. Mais j’ai triché, je savais que tu ne trouverais pas. J’ai été assez surpris moi même en voyant cette personne en face de moi, à la réserve ! J’avoue que cela a été un moment… mémorable !
- Nuage gris ! Arrête ce jeux tout de suite et dis le nous bon sang !
- Je m’amuse trop ! Un indice : c’est une femme.
- Une femme !
Nuage gris déchargeais son cheval tout en parlant paisiblement. Visiblement il s’amusait à leur dépend ! Il avait tout de suite ressenti cette tension si particulière qui les habitait tous les deux et riait de les voir aussi nerveux. Eux, si calme autrefois ! Surtout loup blanc ! Il avait la réputation de garder son calme quelques soient les circonstances, aujourd’hui ce n’était plus le cas !
- Je crois que je ressens les prémisses d’une envie de meurtre. Nuage gris, si tu ne me le dis pas maintenant, ton cheval repartira seul chez lui.
- Je me rends ! C’est Annabelle.
Un silence abasourdi plana autour d’eux. Nuage gris s’amusait franchement et riait à gorge déployée !
- Je t’avais bien dit que tu serais surpris.
Surpris, ne serait pas le mot qu’il aurait employé pour qualifier la stupéfaction d’apprendre que sa grand-mère était toujours en Amérique !
- Elle n’est pas repartie ?
- Il faut croire que non.
- Et, elle est venue te voir ?
- Oui.
- A la réserve ?
- Oui.
- Pourquoi ?
Nuage gris soupira tout à coup et planta ses yeux chocolat dans les yeux si verts de son cousin.
- Pour un avocat, tu est long à la détente dis moi !
Adam secoua la tête. Tout s’écroulait autour de lui. Son assurance, ses certitudes, sa vie tranquille. Tout filait entre ses mains sans qu’il ne puisse plus rien contrôler ! Il ne pouvait même plus ordonner ses pensées ! Son corps n’en faisait qu’a sa tête …alors le reste…
- Je t’avouerais qu’après tous ses évènements, je suis perdu. Je ne peux pas défendre mon client. Je ne peux pas défendre petit soleil, quant à moi ! Tu sais ou j’ai atterris ! Alors j’avoue que si tu pouvais penser à ma place et me dire pourquoi Annabelle est toujours là, cela m’aiderait.
- Ne t’avoues pas vaincus loup blanc ! Tu as été fouetté ! Tu en connais beaucoup qui aurait les idées claires après un traitement pareil ! Moi je t’avoue que non. Nos grands-parents ont connus ça, ils disent tous qu’aucuns n’en ais revenus les idées en placent ! Les uns se plongeaient dans l’alcool, les autres dans un silence sans fin. Pour d’autres, l’homme qu’ils étaient avant avait disparus, la haine les habitait. Je sens au fond de moi que tu n’as pas de haine. Pour l’alcool, tu n’y as jamais touché. Pour le silence, tes questions à répétitions me montre que tu fonctionnes bien. Alors reste calme et parlons, j’ai un tas de choses à vous dire. Et puis j’ai remarqués que vous étiez nerveux. Ne m’en veuillez pas mais, vous devriez écouter votre cœur, lui il sait.
Aurore et Adam regardèrent nuage gris comme s’il venait d’une autre planète ! Comment savait il ? Ils s’évitaient depuis deux semaines maintenant, s’esquivant à la moindre approche de leur corps. Fuyant toutes les situations équivoques. Aurore s’était même fait un lit devant le fourneau de la grande pièce le soir même de « l’incident de la pomme » ! Adam fini par sourire et compris que leur propre tension nerveuse répondait à elle seule à la question ! Ils devaient dégager un tel nombre d’ondes que nuage gris ne pouvait que les ressentir. C’était comme passer à travers une cascade sans être mouillé ! Impossible !
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| | | nuage Professeur
Nombre de messages : 669 Age : 58 Localisation : Seine-maritime Date d'inscription : 29/03/2006
| Sujet: Re: La saga de l'été! Lun 7 Jan 2008 - 9:51 | |
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Aurore pivotât sur elle même et dit d’un ton très détaché.
- Je vais préparer le repas.
- Hum ! C’est une fuite, dis nuage gris.
- Oui, s’en aie une, confirma Adam.
- Qui empêche l’autre de l’approcher ?
- Cela vient de nous deux. Il y a deux semaines nous avons été à deux gouttes de sang de s’appartenir.
Nuage gris fut surpris du sens de la phrase.
- Deux gouttes de sang, dit tu ? Je ne comprends pas.
- Tu es long à la détente pour un chef indien dis moi !
Ensemble ils partirent dans un grand éclat de rire. Nuage gris reprit son sérieux et ré interrogea Adam.
- Alors, explique moi. Je suis curieux de savoir.
Il s’assît à même le sol en tailleur et invita Adam à en faire autant.
- Hé bien, ce n’est pas compliqué. Nous avons échangé un baiser et, emporté par la fougue, j’ai ré ouvert mes plaies. Aurore c’est affolé et nous avons arrêté ici l’expérience.
- Je comprends. Votre temps viendra. Je le vois en vous observant. Vous appartenez l’un à l’autre, c’est le vent qui me la dit. Tu penses à remercier l’esprit des animaux que tu sacrifies pour votre nourriture.
- Je n’oublie jamais. Je suis peut être à moitié Anglais, mais je sais encore bien me tenir ! Pour en revenir à Annabelle, si tu m’en disait d’avantage.
- D’accord. Je vois que je n’échapperais pas à l’interrogatoire. Elle s’est présentée un matin, il y a une semaine. Elle voulait voir « le responsable » de la réserve. Je l’ais accueillis dans mon tipis, elle s’est assise sur mes peaux de bisons—sans une grimace—et elle m’a demandé où tu étais. Rien qu’a voir ses yeux, j’ai sus qui elle était. Je lui ais affirmer que même sous la torture, jamais je ne lui dirais où tu te cachais. Elle n’était pas très heureuse, mais elle m’a demandé comment tu allais. Je l’aie rassuré et elle m’a demandé des renseignements assez précis sur la situation dans laquelle tu te trouvais. Je lui aie tout dit. Depuis l’auteur de votre enlèvement, jusqu’à aujourd’hui, avec tous les détails. Je tremble encore de honte !
- Pourquoi ?
- C’est la première fois que je voyais une femme pleurer ! Nos femmes se cachent toujours quant elles sentent arriver les larmes ! Je ne savais pas quoi faire !
- Qu’as tu fais ?
- Je l’aie prise dans mes bras et je l’aie bercée, comme un bébé. Que voulais tu que je fasse ? La regarder sans rien faire ?
- Non. Comment a t’elle réagis ?
- Elle s’est excusé de s’être « laisser aller » et m’a remercier très gentiment avec un sourire sur le visage. Elle m’a dit que je savais bien me comporter avec une dame et que je pourrais même donner des leçons à certains ! En partant elle m’a affirmé qu’elle prenait les choses en main et qu’elle ferais tout pour, je cite : « foutre ce salopard en prison » !
- Bigre ! Annabelle a dit ça !
- Oui, elle tient à toi apparemment.
- Apparemment. Dis doucement Adam. Sa grand-mère voulait le défendre ! Quant il pensait tout à l’heure que plus rien ne tournait rond ! Même sa grand-mère le confirmait ! Et depuis combien de temps appelait-il Annabelle, grand-mère !
- Viens manger. J’ai besoin d’un café, et bien corsé !
- Tu vas bien ?
- Je te dirait oui je te mentirais, si je te dis non. Je mentirais aussi. Alors, ne pose pas la question, d’accords.
- Alors, tu as raison, je n’aie pas posé de question.
Ils déjeunèrent et passèrent la journée à bavarder et plaisanter. Nuage gris se préparait à repartir, il les salua.
- Faites bien attention à vous. Je reviens dès que je peux. L’homme aux yeux de glace me fait surveiller. Si vous saviez toutes les ruses que j’aie dû déployer pour venir vous voir ! D’un sourire, il leur dit au revoir et disparu à l’horizon.
Le calme de cette fin de journée les enveloppa. Aurore, triste tout à coup, ne pus retenir une larme. Elle laissa couler cette goutte d’eau salée sans entraver son chemin. Elle pleurait sur tous ce qui lui arrivait aujourd’hui. MC.Call, son père, ses amis, loup blanc. Elle prenait conscience qu’elle devrait fuir une bonne partie de sa vie. Et qu’elle ne reverrait probablement pas son père ! Ce fut trop ! Quelque chose céda en elle, effrayée, elle s’enfuie dans la chambre et se jeta en larmes sur le lit !
Adam l’avait suivi du regard. Que se passait-il ? Il l’a suivi et s’agenouilla près du lit, à bonne distance de son corps.
- Aurore que…
- Va t’en ! Je ne veux, ni parler, ni te voir ! Fiche le camp ! Et elle se remit à pleurer de plus belle !
Adam ne comprenait pas. Mais il se remis debout et alla se servir un café, puis s’installa dans le rocking-chair qui se trouvait près de la porte. Il regarda le coucher de soleil, avec en fond sonore les pleures d’Aurore. Il pensa que la tension nerveuse des derniers jours pouvait expliquer cette crise de larme. Il n’était pas simple de toujours se surveiller, pour ne pas succomber ! Il en savait quelque chose ! Ah ! S’il pouvait pleurer aussi pour évacuer cette tension qui le minait. Le silence emplie sa solitude, elle ne pleurait plus. Elle s’était sans doute endormie, épuisée. Cette nuit, il dormirait sur le sol. Lorsque la nuit fut totale, Adam se coucha. Se calant tant bien que mal sur le côté. Il ne fallait pas rouvrir ces maudites blessures ! Son dos ne lui faisais plus mal, mais les endroits où il y a deux semaines encore on lui voyait les côtes, le chatouillait encore un peu. Il ferma enfin les yeux et sombra dans le sommeil sans s’en rendre compte.
Aurore ouvris les yeux, étonnée de s’éveillée ! Elle ne se rappelait pas s’être endormie ! Les évènements de la veille remontèrent à sa mémoire. Elle avait envoyé balader son unique ami ! Elle l’avait fichu à la porte de la chambre, du lit où il dormait. Mon Dieu ! Ses blessures !
Oubliant tout, elle se rua dans la grande pièce, pour trouver Adam dormant du sommeil du juste ! Elle s’assura rapidement que son dos allait bien et un sourire aux lèvres, se précipita dans la cuisine. Elle mit tout son cœur pour préparer le petit déjeuner.
Adam s’éveilla quelques minutes plus tard. Une odeur de crêpes lui chatouillait agréablement les narines ! Il humait avec gourmandise l’air qui embaumait littéralement !
- Tu peux ouvrir les yeux, tu ne rêves pas. Dis Aurore amusée.
- Si je rêve, c’est une odeur de crêpes, et tu ne sais pas faire les crêpes.
- A force de t’observer, j’apprends.
Il ouvris lentement les yeux et plongea dans un lagon bleu. Dieu que cette femme était belle ! Même ébouriffé, les joues rose de chaleur, elle était splendide ! Et Adam se garda de le lui faire savoir !
- Tu veux du café ?
- Oui, merci.
Aurore se leva souplement et alla chercher une tasse de café. Adam la suivis des yeux et inexorablement ses yeux se portaient sur le balancement de ses hanches. Il ne tiendrait jamais une journée de plus ! Il se leva, s’habilla et alla prendre l’air à l’extérieur. La fraîcheur du matin le fit frissonner, mais cela lui fit du bien. Tout plutôt que de rester dans la même pièce qu’Aurore. Il sentait en lui un tel désir ! Jamais il ne pourrait maîtriser une telle force ! Il aspirait à pleins poumons l’air vivifiant et, fermant les yeux, il essaya de faire le vide. Peine perdue ! L’odeur du café le ramena au présent. Il ne bougea pas et pris le café des petites mains d’Aurore sans la regarder. Tout en buvant le breuvage chaud et corsé, il posa son regard sur l’horizon.
- Je vais aller chasser aujourd’hui. Cela me prendra une bonne partie de la journée.
- Veux tu que je te prépare à manger pour ce midi ?
- Non. Je trouverais ce qu’il faut sur le chemin.
Sans ajouter un mot, il s’engouffra dans la grotte pour ressortir quelques secondes plus tard. Elle n’avait pas eus le temps de le suivre et failli se jeter dans ses bras lorsqu’il ressortis !
- Surveille bien les alentours et au premier signe de danger, tu rentres te mettre à l’abri.
- Oui.
Elle n’ajouta rien. Qu’est ce que cela aurait changé ? Il fuyait, soit ! Elle ne ferait rien pour le retenir. Qu’il aille chasser ! Elle s’occuperait !
Elle tourna les talons, bien qu’elle soit nu pieds, et s’activa dans la cuisine. Les ustensiles de cuisine n’avaient qu’à bien se tenir !
Adam s’éloigna et s’enfonça dans la forêt. Il retrouvait les odeurs de sous bois qu’il affectionnait tant. Il marcha longtemps, sans chasser. Il avait fuis. Pour son déjeuner il trouva des baies sauvages et sortis un petit sachet de sa poche. Il sourit en découvrant les crêpes qu’il avait réussis à chiper. Il resta longtemps assis dans la forêt, essayant de faire le point sur ses sentiments. Il ne pouvait plus se cacher qu’il aimait éperdument son petit soleil. Elle était tout pour lui. Elle ensoleillait ses journées. Son rire était une musique à ses oreilles. Son corps, une fée avait due se pencher sur son berceau, répondait à l’idée de ce que pouvait être « la femme » Que tous les esprits lui viennent en aide ! Il se sentait vaincu. Contre elle, il ne pouvait rien. Il n’était qu’un volcan endormi, elle n’avait qu’à le toucher et il entrerait en éruption ! Il passa ses mains sur son visage, soupirant de ne pouvoir agir. Une douche glacée serait la bienvenue ! Dommage qu’il n’ait pas trouvé de cascade, cela lui manquait.
Aurore avait fini de tout mal traiter. La grotte brillait de mille feux ! Mais elle n’était pas calmée pour autant. Son sang bouillait de colère ! Cet homme n’était qu’un poltron ! Au lieu de faire face à la situation, d’en parler, il préférait la fuite ! Assise sur le rocking-chair, son pied donnant la cadence, elle se balançait et scrutait les alentours. Elle le vit revenir à la tombée de la nuit. Les mains vides. | |
| | | nuage Professeur
Nombre de messages : 669 Age : 58 Localisation : Seine-maritime Date d'inscription : 29/03/2006
| Sujet: Chapitre 16 Lun 7 Jan 2008 - 9:54 | |
| Chap 16
Ainsi, elle n’était pas la seule à se poser certaines questions ? Car, elle le savait mieux que personne, Adam était un chasseur implacable. S’il revenait sans gibiers, c’est qu’il n’avait pas chassé.
Adam s’avançais vers la grotte et s’étonna de ne voir aucune lumière. Où était Aurore ? Un mouvement, ou plutôt, un balancement le rassura. Elle se fondait dans la nuit avec ses robes d’indiennes ! Mais sa chevelure, elle, brillait dans les rayons de la lune.
- Tu attendais le retour du guerrier ?
- C’est un peu ça. Le butin est maigre dis moi ! Aurait tu perdu la main ?
- C’est un peu ça, dis t’il avec un sourire.
- J’ai bien fait de cuire le lapin d’hier.
Mal à l’aise, il ne dit rien. Pénétrant dans la grotte, se mouvant avec précaution, il se lava les mains, mis la table et regarda dans la casserole sur le fourneau.
Aurore ne bougeait pas. Les bras croisés sur la poitrine, elle le suivait des yeux sans prononcer un mot. Son attitude fini par avoir raison des nerfs d’Adam.
- Vas y, je t’écoute, lâcha t’il a bout de patience.
Aurore souris.
- Enfin une réaction !
Devant le calme de sa déclaration, il explosa !
- C’est ce que tu voulais ? Que je perde le contrôle ! Et bien voilà ! C’est fait ! Heureuse ?
Il marchait de long en large, tel un ours en cage. Aurore le trouva splendide !
- Tu as fuis.
- Oui !
- Tu m’as fuis.
- Non ! Ce sont mes pulsions que j’ai fuies !
- Pourquoi.
- Oh, bon sang Aurore. Ne voit tu donc pas que je ne me contrôle plus. Je ne peu plus te regarder sans t’imaginer nue entre mes bras, criant de plaisir ! J’imagine tes mains courant sur mon corps. Ta bouche appelant mes baisers ! Je tremble à chaque fois que je sens ton parfum ! Aurore, même ton rire est sensuel. Chacun de tes regards me transporte dans un univers de délices. Alors pour ne pas te faire de mal, oui, je fuis.
- Oui, je suis heureuse à n’être pas la seule à subir les mêmes affres. Tu as faim ?
Elle se déplaça vers le fourneau mais Adam la stoppa à mis chemin.
- Que viens tu de dire ?
Adam tremblait, elle sentait sa main crispée sur son bras.
- Si tu avais faim.
Aurore avait murmuré ces mots avec une telle sensualité que tout bascula.
Adam la projeta contre lui et lui donna le baiser le plus fabuleux qu’elle n’est jamais reçue ! Sa respiration précipitée, sa fougue à parcourir son corps de ses mains, lui confirmait mieux que des mots combien il la désirait !
- J’ai faim de toi. Maintenant.
Il la souleva dans ses bras et l’emmena dans la chambre. Plus rien ne l’arrêterait, cet instant était sans retour. Le trajet fut un moment délicieux. Leurs yeux chargés de désirs, leur souffle mêlé. Tremblant d’impatience et d’anticipation, ils se découvraient petit à petit.
Aurore regardait ce visage et découvrait son regard assombris, chargé de sensualité qu’Adam laissait enfin percevoir. Jamais auparavant ses yeux n’avaient été plus expressifs ! Elle voyait ce qu’elle déclanchait en lui et cela la fit tremblé de désir. Elle pris son visage en coupe dans ses mains et tout en le regardant lui donna un baiser qui les laissa essoufflés.
Adam reçut un baiser qu’il n’était pas près d’oublier ! Diable, comment se débrouillait elle pour faire passer autant de passion dans un simple baiser ! Sans s’en rendre compte, elle venait de réveiller un volcan. Il sentait le sang courir dans ses veines, bouillonnant et pétillant à la fois ! Son corps était en feu et pourtant il n’avait jamais rien ressentis d’aussi doux ! Il enleva sa chemise et ressentit aussitôt la douceur des mains d’Aurore sur son torse. La robe suivi le même chemin que la chemise et il découvrit, stupéfait, qu’elle ne portait rien sous sa robe ! Absolument rien ! Il distinguait, émerveillé, ce corps de femme que ses mains sculptaient à loisirs, fais de douces rondeurs, elle était parfaite.
- Tu es choqué ? Demanda t’elle timidement.
- Non mon cœur, étonné, mais pas choqué. Tu étais comme ça tout le temps ?
Elle sourit et malicieuse, lui mordilla l’oreille en lui soufflant un oui provocateur !
Cette femme lui fera perdre la raison ! Ils basculèrent sur le lit, franchissant les barrières d’un monde de félicités ! Il embrassa toute la surface du corps d’Aurore, ne laissant aucuns centimètre carré de peau inexploré. Elle gémissait entre ses bras, se lovant contre lui, appelant d’autres délices ! Il prenait son temps, le plaisir d’Aurore était le plus important à ses yeux. Pour la première fois, elle allait connaître la fusion avec un homme et il ne voulait pas lui faire mal. Plus elle serait détendue, plus elle s’offrirait sans résistances. Il continua de la couvrir de baisers, voyageant d’un sein à l’autres sans lui laisser le moindre répit. Il descendis sur son ventre et dessina des arabesques folles avec ses lèvres.
Il poursuivi son chemin et arriva aux portes de sa féminité. Délicatement, il ouvris ses jambes et posa sa bouche affamée sur le cœur de sa féminité !
Elle ne se déroba pas, elle fut un peu surprise, mais devant les sensations qui l’assaillaient tout à coup, elle oublia jusqu'à son nom ! La chaleur monta de son ventre, se répandant dans tout son corps. Peu lui importait si Adam faisait quelque chose de mal, ce qu’elle ressentait était trop merveilleux pour qu’elle ne l’arrête. Bientôt, une vague de chaleur, plus forte que les autres, l’envahis tout entière ! Ne contrôlant plus son corps, elle se cambrais toujours plus sous la délicieuse torture des lèvres d’Adam. Dans une ultime tension, elle poussa un cri de gorge, son corps s’arque bouta et elle fut secouée de spasmes lui envoyant une pluies d’étoiles sous les paupières.
Adam, revenant de l’univers féerique où il se trouvait, remontait doucement, déposant des baisers de feu le long de son chemin. Il venait de lui donner son premier orgasme. Fier de lui, il s’installa au côté d’Aurore, la laissant reprendre sa respiration et ses esprits ! Lorsqu’elle ouvrit les yeux, il ne fut pas déçu ! Son regard éperdu de plaisir le dévisageait langoureusement. Jamais elle ne serait plus belle qu’a cet instant ! Répondant à une pulsion, il déposa un baiser sur le bout de son nez. Sans le savoir, elle venait de lui donner autant de plaisirs qu’elle n’en avait reçus quelques minutes plus tôt.
- Oh… Adam…
Elle avait quelques difficultés à remettre ses idées dans l’ordre. Son corps tremblait encore, son cœur battait à une allure folle, ses yeux ne quittaient pas ceux d’Adam. La tension était retombée, laissant la place à une torpeur langoureuse… mais le regard d’Adam lui disait clairement que ce n’était qu’un début. Elle le savait.
Adam repris doucement ses lèvres. Elle réagit aussitôt. Refermant les bras sur lui, elle l’attira de nouveau vers elle. Ils reprirent une danse sensuelle, se couvant du regard, se caressant mutuellement, étonnés de trouver leurs gestes si naturels. Ce fut un moment magique et délicieux. Adam sentait de la lave courir dans ses veines, son regard était troublé et il s’imaginait voir le visage d’Aurore baigné dans un rayon de soleil. A cet instant, il sus pourquoi le chef indien de l’époque, l’avait surnommé petit soleil !
Elle rayonnait littéralement entre ses bras. Il aimait cette femme ! Eperdument !
- Veut tu devenir ma femme ? Epouse moi !
Il venait de prononcer ses mots sans le vouloir, mais il n’eus aucuns regrets ! C’est ce qu’il voulait vraiment. Attentif à la réponse d’Aurore, il freina ses ardeurs et scruta son visage, tout en la caressant de baisers brûlants.
- Tu veux une réponse maintenant ?
- Oui, avant de faire de toi ma femme, avant de te faire découvrir le sommet de la montagne de plaisirs qui nous attend.
- Oui. Oh oui Adam, emmène moi.
- Oui, tu veux m’épouser ou oui tu veux que je t’emmène ?
Il ne pouvait, même dans ce monde de délices, s’empêcher de trouver le moyen de la taquiner.
- Oui pour tout.
Aurore à bout de patience le renversa sur le dos et entrepris de le torturer à sa façon. Elle parcourrait son torse de baisers gourmands, savourant au passage le goût de sa peau, douce et chaude. Elle percevait les battements précipités de son cœur, comme en échos aux siens ! Elle s’amusa à lui mordiller la poitrine et fut émerveillé de l’entendre gémir de plaisirs. S’enhardissant, elle descendit sur son ventre, laissant une trace brûlante de ses lèvres. Elle découvrit la virilité d’Adam, fièrement dressé, palpitant au grès de ses frôlements. Timidement, elle effleura cette partie de son corps et fut surprise de sa chaleur et de sa douceur. Elle vit Adam s’agripper aux draps et se tendre doucement vers elle, il gémissait. Elle prit conscience du pouvoir qu’elle possédait. Celui de rendre fou de plaisir l’homme qu’elle aimait éperdument ! Sûr d’elle tout à coup, elle déposa une pluie de baisers sur l’objet de sa convoitise et poussa sa torture jusqu’à le goûter de sa langue.
Une diablesse ! Elle était innocente et ce comportait avec une sensualité incroyable ! Mais cela lui plaisait. Beaucoup ! Tout à coup, il referma ses mains sur les draps, elle venait de déposer une traîné de baisers brûlants qui l’électrisèrent de sensations incroyablement délicieuses ! N’y tenant plus, il leva le torse, attrapa Aurore, la renversa sous lui et lui pris les lèvres. Leur baiser fut long et profond. Instinctivement, Aurore encercla les reins d’Adam et perçut sa virilité battre contre sa féminité. Elle s’étonna de son impatience, son corps quémandait quelque chose, et cette chose, c’était Adam qu’elle voulait en elle. Maintenant !
- Adam !
Sa voix sensuellement rauque eus raison des dernières hésitations d’Adam ! Il entra doucement en elle, la frôlant, la cajolant, la couvrant de baisers. Il stoppa en ressentant la fine barrière de sa virginité.
- Regarde-moi ma douce, regarde celui qui va te faire femme. Celui avec qui tu vas fusionner.
Elle leva lentement les paupières et planta ses yeux dans ceux d’Adam.
D’une poussée légère, il entra doucement, lentement, attentif à ne pas lui faire mal.
Elle resta river aux yeux d’Adam et lorsqu’elle le sentie en elle, elle l’embrassa à pleine bouche. La douleur avait été fugace, à peine perceptible et maintenant elle commençait l’ascension promise par Adam. Et il n’avait pas mentis ! Elle alla au delà des sommets de toutes les montagnes !
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| | | nuage Professeur
Nombre de messages : 669 Age : 58 Localisation : Seine-maritime Date d'inscription : 29/03/2006
| Sujet: Re: La saga de l'été! Lun 7 Jan 2008 - 9:56 | |
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Adam perçu la douleur, étonner qu’elle n’ait pas plus mal. Il était probablement très doué ! Ravis que sa première fois soit aussi réussie, il emmena Aurore vers les sommets et il découvrit des sommets inconnus de lui jusqu’à aujourd’hui !
Ils atteignirent l’extase au même moment. Essoufflés, épuisés, couverts de sueur, Ils retombèrent dans les bras l’un de l’autre, émerveillés.
Reprenant son souffle, Aurore regarda Adam.
- C’est comme ça à chaque fois ?
- C’est mieux à chaque fois !
Il l’embrassa sauvagement. Elle venait de lui donner un plaisir jamais atteint ! Et il la soupçonnait de cacher encore bien des délices !
- Montre moi.
Adam n’en revenait pas ! Elle le désirait à nouveau et le lui faisait savoir ! Ils s’envolèrent de nouveau, ce n’est qu’à la petite lueur du jour qu’ils s’endormirent enfin, repus de caresses, rassasier de baisers, comblés de plaisirs.
La chaleur de cette journée avait fini par le réveiller. Adam regardait des oiseaux se chamailler pour une miette de pain, ils étaient entrés dans la grotte et leurs pépiements l’avait fais sourire. Depuis il contemplait Aurore abandonnée dans son sommeil. La tête posée sur sa main, il regardait cette femme qui lui avait fait découvrir un univers de douceur durant une bonne partie de la nuit. Il avait faim, de nourriture cette fois ! Cette pensée le fit sourire et il se leva, attrapant un pantalon au passage, il se dirigea vers le fourneau. Le lapin était beaucoup trop cuit. Mais il avait trop faim ! Il pris une cuillère et entrepris d’assouvir son besoin le plus urgent : sa faim !
- Tu es vraiment prêt à avaler n’importe quoi !
Il sourit tout en continuant de manger, lui faisant oui de la tête.
- Je vais commencer par un café, puis je prendrais un fruit et enfin, je te dirais bonjour lorsque tu auras la bouche vide. Ce qui ne c’est pas produit depuis que je te parle !
Déglutissant en un clin d’œil, il l’attrapa, la posa sur ses genoux et lui dévora les lèvres d’un baiser passionné !
Riant et le repoussant tout à la fois, elle se releva et le toisa de ses yeux rieurs.
- Tu n’es qu’un sauvage. Où sont passées tes bonnes manières ?
- Il va falloir me montrer le chemin des sommets des montagnes, je croix les avoir laissées tout en haut !
- Il faut que nous reprenions des forces pour cela ! dit-elle, troublée que de simple mots puissent la mettre dans un état pareil ! Elle tremblait d’anticipation !
- Bien. Mangeons, ensuite nous irons rechercher mes bonnes manières.
Ils dévorèrent leur petit déjeuner, rapidement, très rapidement. Ils n’atteignirent pas la chambre. Adam, brûlant d’un désir sauvage, la plaqua contre le mur, la dévora de baisers, lui soufflant des mots tendres à l’oreille, la faisant frissonner de plaisir. Il avait faim d’elle. Il pris possession de son corps et l’emmena dans un autre monde.
Tremblante, essoufflée, elle s’accrochait aux épaules d’Adam. Il venait de lui faire l’amour contre un mur ! Debout ! Les délices qu’elle ressentait encore lui semblèrent incroyables !
- Tu as raison. C’est plus merveilleux à chaque fois.
Il l’emporta vers le lit, déposa le drap sur son corps et la regarda intensément.
- C’est toi qui es merveilleuse. Mais je crains que tu ne réveille en moi le sauvage qui dort. Je ne t’aie pas fais mal ?
- Non ! Au contraire ! Elle déposa un baiser sur ses lèvres pour le rassurer, j’aime le sauvage qui est en toi. Je t’aime.
Ce furent les plus beaux doux mots du monde qu’il n’est jamais entendu ! Le regard brillant d’émotion il se pencha sur Aurore et lui souffla la plus douce chanson d’amour.
- Aurore, ma douce, ma vie, prenant son visage entre ses mains il plongea son regard dans le siens et lui souffla : je t’aime. Il déposa un baiser léger comme un papillon, sur chacune de ses paupières et lui plaqua un baiser gourmand sur les lèvres.
- Et maintenant on dort.
Il ferma résolument les yeux, l’enlaçant au passage et bientôt sa respiration devint régulière. Adam venait de s’endormir, il avouait ses sentiments simplement et plongeait dans le sommeil la minute suivante ! Aurore souris, depuis quand savait-il qu’il l’aimait ? Pourquoi ne pas lui avoir dit plus tôt ? Aurore tournait ses questions dans son esprit et fini par être vaincue par la fatigue.
Un silence profond l’enveloppait. Il s’étira et regarda à ses coté, elle dormait toujours. Intrigué par ce silence il se leva et se dirigea vers l’entrée sans allumer de bougies, la nuit était tombée mais son instinct venait de se réveiller et tiraient toutes les ficelles qu’il pouvait ! Des chevaux, il distinguait des chevaux, et ce n’était pas des chevaux sauvages, pas avec des selles sur leurs dos. Il scruta les environs, de toutes évidences ils n’avaient pas encore découvert la grotte. Silencieusement il retourna dans la chambre et délicatement posa un doigt sur la bouche d’Aurore et s’approcha de son oreille pour lui chuchoter quel danger il y avait dehors.
Aurore s’éveillait lentement, Adam était là et lorsqu’il posa son doigt sur ses lèvres, elle fut tout à fait réveillée ! Le signal du danger ! Elle planta son regard dans le sien et attendis.
- Une douzaine de chevaux scellés dehors, autant de cavalier. Habille toi, nous partons.
- Pour allez où ? Ils ne découvriront pas la grotte !
- Mon amour, je ne vais pas attendre qu’ils la découvrent ! Viens, nuage gris ma montré le passage en cas de danger.
Elle le suivi dans le sellier. Aucunes issus ! Quel ne fut pas son étonnement lorsque Adam fit pivoter la cloison du fond ! Incroyable ! Elle venait quasiment tous les jours et n’avait rien remarquée !
- Si tu as peur des araignées sache que je t’interdis de crier.
- Tu es avec moi, je n’aie peur de rien.
Elle vit son couteau sur sa hanche.
- C’est pour moi ?
- Oui ma douce, aucun homme ne portera les mains sur toi, pas temps que je vivrais. Tu m’appartiens et rien ne changera cela.
Hum, Adam possessif ! Elle adorait ! Se dressant sur la pointe des pieds, elle pris sa bouche et lui déposa un baiser fougueux.
- Aucun homme que toi ne me toucheras, jamais.
- Bien. Maintenant que les choses sont claires, nous pouvons fuir.
- Je te suis.
- Donne ta main et ne lâche pas !
- Aucuns risques !
Ils s’enfoncèrent dans un tunnel noir, froid, étroit, dégageant une odeur indéfinissable ! Ils aboutirent au dessus de la grotte !
- Je ne me souviens pas avoir monté des marches ! Chuchota Aurore.
- Je t’avouerais que moi non plus ! Cette grotte recèle des mystères que je n’ai pas envie d’approfondir, du moins, pas pour le moment !
A présent, couchés à plat ventre, ils découvraient ceux qui venaient troublés leur isolement.
- Rien patron, aucunes traces.
- Par ici non plus.
- Et vous ?
- Rien. Pas âme qui vive.
- Mais bon sang ! C’est impossible !
Cliff MC.Call ! Elle reconnaissait sa voix. Elle regarda Adam, lui aussi l’avait reconnu. Adam déposa une chemise sombre sur les cheveux d’Aurore et lui souris, ils restèrent parfaitement immobiles, attendant la suite des évènements.
Les hommes de mains de MC.Call fouillèrent encore à sa demande et revinrent bredouillent. MC.Call fulminait !
- Rentrons. Demain le procès commence et je veux être là lorsque Grant perdra son Ranch et sa fille !
Ils remontèrent tous en selle et s’éloignèrent rapidement. Lorsqu’il fut sur qu’aucun homme n’était rester, Adam s’assis sur ses talons et regarda Aurore, aussi étonnée que lui.
- Quel procès ? Firent ils en cœur.
- Celui que l’homme aux yeux de glace fait au père de petit soleil, je n’ais pas les détails, mais ta grand-mère te renseignera mieux que moi.
Ils sursautèrent à l’unisson, nuage gris, sans crier gare venait d’apparaître sans bruit juste à coté d’eux !
- Bon sang ! La prochaine fois que tu ne te manifestes pas avant de parler, je te mets mon poing sur la figure !
- Ah oui !
Il souriait béatement ! Adam se leva et aida Aurore, ses jambes tremblaient encore et elle avait du mal à les faire obéir.
- Tu nous as fait une peur bleue. Le crie du coyote, tu connais ?
- Oui. Mais loup blanc m’a dit que je l’imitais si mal que je risquais de me faire repérer.
- Ses pauvres bougres ne savent pas faire la différence entre le crie du loup et du coyote ! Alors ton interprétation n’aurait pas effleuré leurs oreilles !
- Dans ce silence… j’en doute.
Nuage gris avait raison, le silence quasi total qui régnait autour d’eux n’aurait fait qu’amplifier son crie.
- Je les ais suivi, flèche blanche m’a averti que quelque chose se préparait. Ils sont arrivés ici par hasard, je voulais m’assurer que vous allier bien.
- Ca va, merci. Mais pourquoi ce procès ?
- Descendons. Nous serons mieux devant le feu.
- Un feu ! Tu n’y penses pas !
- Si. Ne t’inquiète pas, ils sont loin, et de plus, une douzaine d’homme de notre réserve les surveillent. Petit soleil, je suis prêt a goûter a ton café.
Elle souris de toutes ses dents et lui répliqua doucereusement.
- Je me suis améliorée depuis ta dernière visite, je te garantis que celui la ne finira pas sur le plancher.
Ils rirent de bon cœur en descendant la pente, qui cette fois avait quelques obstacles ! Une racine, plus haute que les autres, se mit en travers du chemin et Aurore ne la vit pas. Son pied buta et elle se sentie tomber, mais de puissant bras la soulevèrent et elle se retrouva dans les bras d’Adam. La magie opéra aussitôt. Leur regard soudé, ils oublièrent tous.
-Il va falloir vous marier au plus vite. Vous ne pourrez pas vous cacher plus longtemps.
Ils revinrent sur terre et regardèrent nuage gris. Souriant, les bras croisé, il attendait qu’Adam redépose Aurore sur le sol.
- Vous avez enfin écoutez vos cœur. J’en suis très heureux pour vous.
Ils arrivèrent à la grotte. Quatre chevaux attendaient. Adam souriant lança une boutade.
- Quatre chevaux ? Tu comptes remporter le peu de provisions qui reste ?
Une voix arriva de la grotte.
- Non. C’est pour moi.
- Annabelle ! Enfin… grand-mère ?
Les yeux brillants de larmes, Annabelle s’approcha de son petit fils et planta son regard dans le sien.
- C’est la première fois que l’on m’appelle grand-mère et … oh ! J’aie eue si peur de te perdre aussi !
Sans rien ajouter, elle se réfugia dans les bras d’Adam et celui-ci, très émus, la serra très fort contre lui. Elle lui rappelait beaucoup son père et sans hésitation ses gestes furent tendres et naturels.
Aurore contemplait la scène très émouvante et ne pus retenir ses larmes.
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| | | J-P Mouvaux Exégète
Nombre de messages : 12964 Age : 96 Localisation : Bretagne Date d'inscription : 07/02/2007
| Sujet: Re: La saga de l'été! Lun 7 Jan 2008 - 19:39 | |
| Enfin, ça y est : ils ont fait l'amour ! On se demandait s'ils allaient se décider. Mais ce fut merveilleux.
Très douée pour l'érotisme, et pour le suspens, nuage 76. | |
| | | toniov Expert
Nombre de messages : 1038 Age : 71 Localisation : haute garonne Date d'inscription : 19/05/2007
| Sujet: Re: La saga de l'été! Lun 7 Jan 2008 - 21:25 | |
| Ah mais moi je n'en suis qu'au chapitre 9. J'en lis un peu tous les jours. | |
| | | nuage Professeur
Nombre de messages : 669 Age : 58 Localisation : Seine-maritime Date d'inscription : 29/03/2006
| Sujet: Re: La saga de l'été! Jeu 10 Jan 2008 - 14:21 | |
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| | | J-P Mouvaux Exégète
Nombre de messages : 12964 Age : 96 Localisation : Bretagne Date d'inscription : 07/02/2007
| Sujet: Re: La saga de l'été! Jeu 10 Jan 2008 - 21:35 | |
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| | | nuage Professeur
Nombre de messages : 669 Age : 58 Localisation : Seine-maritime Date d'inscription : 29/03/2006
| | | | toniov Expert
Nombre de messages : 1038 Age : 71 Localisation : haute garonne Date d'inscription : 19/05/2007
| Sujet: Re: La saga de l'été! Sam 12 Jan 2008 - 14:40 | |
| J'en suis au chapitre 15 et à présent, sans hésiter, je retire ce que j'ai dit un peu plus haut... le méchant est vraiment méchant et pas du tout sympathique ni attachant...sauf que, s'il n'était pas la, ce serait moins interessant. | |
| | | J-P Mouvaux Exégète
Nombre de messages : 12964 Age : 96 Localisation : Bretagne Date d'inscription : 07/02/2007
| Sujet: Re: La saga de l'été! Lun 14 Jan 2008 - 21:31 | |
| Tu n'as toujours pas retrouvé la suite, nuage ?
On est suspendu à ton écran. | |
| | | toniov Expert
Nombre de messages : 1038 Age : 71 Localisation : haute garonne Date d'inscription : 19/05/2007
| Sujet: Re: La saga de l'été! Mar 15 Jan 2008 - 8:14 | |
| J'ai fini la lecture. J'avoue que j'aime beaucoup. Mon coté romantique sans doute. C'est bien écrit. Les personnages ont une dimension psychologique, le suspense et les scènes d'amour ou de colère s'enchainent bien, sans précipitation, bref l'illusion opère: on y croit. Bon, c'est vrai qu'il y a quelques fautes d'ortographe :lan:gue: , surtout les accords de verbes à l'infinitif et au participe passé, mais ce n'est pas grave. J'attends la suite avec impatience. Chapeau pour la première partie. | |
| | | J-P Mouvaux Exégète
Nombre de messages : 12964 Age : 96 Localisation : Bretagne Date d'inscription : 07/02/2007
| Sujet: Re: La saga de l'été! Dim 20 Jan 2008 - 19:57 | |
| Et alors, nuage 76, le grand esprit de l'inspiration t'a abandonnée ? Que deviennent Adam et son petit soleil ? Il parait qu'il est possible de récupérer des textes perdus. Alors, y aurait-il quelqu'un qui connaitrait quelqu'un qui connaitrait comment faire pour cette récupération ? Voir sur Google, il y a des sites qui te donnent des conseils techniques. Donc on attend la suite avec impatience car ta saga est très passionnante, et c'est bête d'être arrivés jusque là sans savoir la fin Bon courage nuage 76. Grouille-toi car mon amie attend la suite avec impatience. | |
| | | toniov Expert
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| Sujet: Re: La saga de l'été! Dim 20 Jan 2008 - 23:42 | |
| J'attends moi aussi | |
| | | nuage Professeur
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| | | | nuage Professeur
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| Sujet: Chapitre 17 Lun 21 Jan 2008 - 9:54 | |
| Et voilà!!! 17ème Chapitre.Ils se mirent tous en selle et se dirigèrent vers la ville.Adam chevauchais tranquillement aux côtés de sa grand-mère et s’adressa à elle : -A présent, une explication serait la bienvenue ! De quel procès s’agit il ?- Oh, c’est simple et diabolique à la fois mon cher petit ! MC.Call fait un procès au père de cette petite pour rupture de contrat !-Rupture de contrat ? Je vous avoue être perdu !- Pendant la disparition d’Aurore, son père à beaucoup réfléchis et à fini par annuler le contrat…ce qui a déclanché la colère de MC.Call ! Il a fait venir pas moins de trois avocats, bien payé sans doute !- A-t-il une chance de gagner ce procès ?- J’ai moi-même fais venir tout un cabinet très réputé. Six avocats vont t’aider à construire un dossier solide !- Six ?- J’ai fait faire une enquête sur ce…monsieur, pas très reluisant ! C’est un filou de la pire espèce ! Six avocats ne me semblent pas excessif !Adam n’en revenait pas ! Sa grand-mère avait enquété et engager des avocats !Ils continuèrent leur chemin jusqu’à la maison d’Adam.Arrivé devant le porche, Adam aida sa grand-mère à mettre pied à terre.- Je te remercie Adam, ma souplesse n’est plus ce qu’elle était !- Je trouve que l’âge vous va bien…grand-mère.Un sourire espiègle aux lèvres attendant sa réaction. Annabelle sourie et lui plaqua un baiser sur la joue au passage ! Il demeura saisi d’étonnement ! Annabelle qui montrai son affection ? C’était nouveau et cela lui plaisait !Annabelle monta sous le porche et se dirigea vers la cuisine.- Tachons de faire vite les enfants ! Mon intuition me dit que ce MC.Call ne se laissera pas faire et nous avons encore des détails à mettre au point !Tout allait vite ! Aurore s’apprêtait à descendre de sa monture lorsque qu’Adam se matérialisa à ses côtés. Doucement il posa ses mains sur sa taille et l’aida à atteindre le sol, se qui se produisit très doucement.- Tu devrait me poser Adam, je peu marcher.Aurore souriait et Adam la laissa partir vers la maison, non s’en lui avoir volé un baiser au passage !Aurore se dirigea vers la cafetière et se servie une tasse de café, voulant en proposer à Annabelle elle se retourna pour constater qu’elle tenait déjà une tasse dans ses mains.- vous êtes radieuse Aurore ! Et le rose vous va bien !Annabelle souriait en voyant Aurore rougir de si belle façon ! Elle avait aperçut le couple un peu plus tôt et se réjouissait de leur bonheur plus qu’apparent !- Je suis heureuse pour Adam. Il ne pouvait mieux choisir ! J’approuve.- Chère grand-mère, je suis ravi que mes goûts en matière de femme vous plaisent !Annabelle et Aurore se retournèrent pour découvrir Adam adossé à la porte, les bras croisés et un sourire aux lèvres.Aurore se souviendrait de cette minute à jamais : Adam heureux dans sa famille, enfin.- Grand-mère, ses avocats dont tu parlait tout à l’heure, où sont ils ? Il faudrait que je me penche sur ce qu’ils ont l’intension de faire.Un sourire béat aux lèvres, Annabelle se dirigea vers le salon :- Suis moi, ils ont réquisitionnés ton salon pour travailler, tu pourras leur poser toutes les questions que tu veux !Annabelle présenta Adam aux six avocats présents et s’éclipsa.De retour dans la cuisine elle observa Aurore.- Le mieux pour vous, d’après Nuage gris, serait de rester ici. Votre père est d’accords et il va très bien. A présent qu’il vous sait en sûreté.- Oui, j’imagine que Nuage gris a fait le nécessaire !- En effet, je pense pouvoir vous dire que mis à part les femmes et les enfants, toute la tribu est là ! Je ne pensai pas pouvoir le dire un jour mais, ils sont extraordinaires de fidélité ! Et ils vous adorent.- Moi aussi, je les aime. - Et un en particulier !C’était une affirmation et Aurore ne démenti pas ! Elles restèrent à converser sous le porche tout en dégustant un bon café.Adam se plongea dans les divers dossiers. Diable, ses avocats avaient abattus un travail colossal en très peu de temps ! Il parcouru avidement plusieurs pages et au fil de sa lecture, son attention progressai.Annabelle et Aurore sursautèrent en même temps lorsqu’elles entendirent se qui ressemblait à une porte qui volait en éclats !Adam fou de rage venait de laisser exploser sa colère.- Rien de nouveau !! Je n’ai rien !- Calme toi, nous allons trouver une solution ! J’ai encore deux autres avocats qui enquêtent dans une autre ville ! Ce filou sème des cadavres derrière lui !Annabelle regardait son petit-fils avidement et posa ses mains sur ses bras.- Nous allons trouver, j’en suis convaincu !- Quand ? Lorsque le procès sera terminé ? Je te rappel qu’il commence dans quatre heures !- Je sais, je t’assure que je vais me mettre à prier pour qu’ils reviennent à temps ! En attendant il nous faut de quoi tenir en longueur ce procès afin de gagner du temps !Le procès débuta à l’heure. L’école fût transformée en tribunal pour l’occasion.Le juge, un homme grand, roux et les yeux perçants, trônait derrière un bureau recouvert de dossiers. Un marteau à sa droite, prêt à servir ! La bible, posée en évidence au milieu du bureau.MC.Call, habillé tout en beige, siégeait en face et à gauche du juge, accompagné d’un avocat qui ressemblait à un vautour ! De l’autre, Carl Grant accompagné d’Adam et des avocats d’Annabelle.Aurore et Annabelle étaient assises derrière.Le jury siégeait à la gauche du juge. Homme et femmes.Le procès débuta par le coup de marteau.- Silence dans la salle ! Aujourd’hui nous jugeons une affaire : MC.Call contre Grant ! Messieurs les avocats je vous écoute.Le greffier se leva.- La parole est donnée au demandeur votre honneur.L’avocat de MC.Call se leva et présenta sa demande.- Votre honneur, c’est simple, nous demandons à Mr Grant d’honorer son contrat : soit il donne sa fille en mariage à Mr MC.Call soit il perd son ranch. Un contrat fût établi à la date qui se trouve sous vos yeux. Nous demandons à ce que ce contrat soit rempli.- Je vois que dans ce contrat certaines clauses ont été ajoutées.- Oui, Mr le Juge, mais elles ne sont pas recevables.- Et peut on savoir pourquoi ?- Oui, Maitre De Lancaster n’était pas présent à cette dernière clause.- Pourtant sa signature figure sur ce contrat !- Avant la clause, Mr le juge.Un brouhaha se fit entendre dans la salle !- Silence ou je fait évacuer la salle !!Le juge tapa de son marteau et attendit le silence.- Pouvez vous prouver que Maître De Lancaster n’était pas présent lors de cette clause ?- Oui, Mr le juge, cette déclaration du notaire devrait vous satisfaire.L’avocat « vautour » se dirigea vers le juge et déposa la déclaration entre les mains du juge. - Cela me parait juste. Qu’avez-vous à dire pour la défense de Mr Grant ?Le juge se tourna vers Adam et attendit.Bon sang, s’était mal parti ! Qu’avait fait ce MC.Call pour mettre le notaire dans sa poche ? Chantage sans aucun doute ! | |
| | | nuage Professeur
Nombre de messages : 669 Age : 58 Localisation : Seine-maritime Date d'inscription : 29/03/2006
| Sujet: Re: La saga de l'été! Lun 21 Jan 2008 - 9:55 | |
| Pour gagner un peu de temps, Adam devrait ruser !
- Puis je voir cette déclaration votre honneur ?
- Bien sûr, approchez.
Adam se leva lentement et se dirigea vers le juge. Il était impeccable dans son costume sombre et les cheveux coupés court lui allait décidément très bien.
Adam pris la déclaration et la lus. Mis à part la signature un peu hésitante, il ne pouvait rien contester !
Il remis la déclaration au juge et ouvris la bouche pour la refermer en se retournant vers l’homme qui venait d’entrer !
- Mr le juge, pardonnez moi cette interruption, c’est une question de la plus haute importance !
Un homme habillé à la dernière mode d’Angleterre venait de faire irruption dans le tribunal !
Toutes les personnes présentes se retournèrent et suivirent cet homme des yeux jusque devant le juge !
- Pardonnez moi cette façon très cavalière d’interrompre ce procès Mr le Juge ! Je vous assure qu’il n’est pas dans mes habitudes de me comporter de cette manière et….
Le juge le stoppa net en levant la main.
- Venez en au fait Mr ?
- Maître Winderprise, Mr le juge. Je suis un des avocats représentants Mr Grant.
- Combien d’avocats vous représentent exactement Mr Grant ?
- Je me posai la même question !
Carl étonné se tourna vers Adam…qui n’en savait pas plus ! Quel étrange procès !
- Puis je vous soumettre une requête Mr le juge ? C’est très important !
- Bien approchez.
Maître Windeprise s’avança d’une démarche royale et déposa un document dans les mains du juge et attendit. Il paraissait calme. Une main tenant une serviette et l’autre posée sur le bureau, vraiment décontracté.
Dans toute la salle, son attitude dénotait sur le reste des personnes présentes !
Aurore était crispée, ses mains ne tenaient pas en place !
- Votre chapeau va être fichu avant la fin de ce procès mon enfant !
Annabelle posa sa main droite sur celle d’Aurore.
- Ayez confiance, cela va bien se passer. Si Winderprise c’est conduit comme il ne l’a certainement jamais fait, c’est qu’il a de raisons très sérieuses de le faire ! Je ne l’ai jamais vu sortir ne serais ce qu’une fois, de la conduite que doit avoir un gentleman !
Un sourire aux lèvres, Annabelle rassura Aurore.
- Courage et regardons ce qui ce passe !
Regardez ! Aurore ne voyait, ni n’entendait quoi que ce soit ! L’appréhension l’habitait ! Elle n’avait qu’une envie : celle de courir hors de cette salle et de disparaître avec Adam !
Le marteau fit sursauter quelques personnes lorsqu’il fût actionné par le juge.
- Le procès reprend ! Faites entrer le témoin !
L’avocat vautour se propulsa hors de son siège !
- Quel témoin ? Il n’est mentionné nulle part qu’il y ais eus un témoin à présenter !
- En effet, mais nous tenons, la coure et moi-même à entendre ce que ce témoin peut apporter à ce procès.
Le seul regard du juge sur l’avocat vautour suffit à le faire rasseoir.
- Bien ! Reprenons !
- Je vais de ce pas chercher notre témoin. Permettez que je remette ce document à maître De Lancaster.
Winderprise n’attendit même pas l’autorisation et remit le document à Adam et fila à la porte où il disparut pour réapparaître quelques minutes plus tard avec une femme habillée de noir de la tête au pied !
Un grand voile recouvrait son chapeau à larges bords et cachait son visage. Elle se déplaçait péniblement malgré sa fine silhouette, une canne accompagnait sa marche lente. Elle s’approcha du juge et posa sa main droite sur la bible.
- Jurez vous de dire toute la vérité et rien que la vérité. Dites je le jure.
- Je le jure.
- Prenez place Madame
La voix était douce et basse. Elle pris place à la gauche du juge.
Adam venait de parcourir avidement les feuillets remis par Winderprise et ne laissa rien paraître !
Ce fût dans cette ambiance lourde, attentive et électrique que tout le monde se figea. Mis à part MC.Call qui se penchai vers son avocat et se retournait vers ses hommes qui lui répondait par des gestes signifiants qu’ils ignoraient tout ! | |
| | | Wiwi Etudiant
Nombre de messages : 187 Date d'inscription : 29/03/2006
| Sujet: Re: La saga de l'été! Mar 22 Jan 2008 - 17:44 | |
| Lol, moi qui attendait la suite sur ton blog... , je vais lire ici, donc | |
| | | nuage Professeur
Nombre de messages : 669 Age : 58 Localisation : Seine-maritime Date d'inscription : 29/03/2006
| | | | J-P Mouvaux Exégète
Nombre de messages : 12964 Age : 96 Localisation : Bretagne Date d'inscription : 07/02/2007
| Sujet: Re: La saga de l'été! Ven 25 Jan 2008 - 16:59 | |
| Mais quelle est donc la surprise que nous réserve le document apporté par Mr Winterprise ? | |
| | | nuage Professeur
Nombre de messages : 669 Age : 58 Localisation : Seine-maritime Date d'inscription : 29/03/2006
| | | | toniov Expert
Nombre de messages : 1038 Age : 71 Localisation : haute garonne Date d'inscription : 19/05/2007
| Sujet: Re: La saga de l'été! Sam 26 Jan 2008 - 10:29 | |
| Ah bon, c'est déja la fin?... | |
| | | J-P Mouvaux Exégète
Nombre de messages : 12964 Age : 96 Localisation : Bretagne Date d'inscription : 07/02/2007
| Sujet: Re: La saga de l'été! Dim 3 Fév 2008 - 19:20 | |
| Tu t'y retrouves dans tes petits bouts de papier ? Car on aimerait bien avoir la fin de ce passionnant feuilleton. C'est vrai que c'est un travail de titan de recomposer un roman à partir de petits bouts de papier ; nous t'encourageons de tout notre coeur et de toute notre amitié. mais sache que nous brûlons d'impatience de connaitre la fin. Et puis, si tu peux, fais durer le plaisir encore un peu. :0008: :docteur: Et quand tu auras fini, un grand bravo | |
| | | toniov Expert
Nombre de messages : 1038 Age : 71 Localisation : haute garonne Date d'inscription : 19/05/2007
| Sujet: Re: La saga de l'été! Dim 3 Fév 2008 - 22:27 | |
| Oui, tous tes fans attendent avec impatience la suite. Il y en a au moins deux...mais ils sont mordus. | |
| | | nuage Professeur
Nombre de messages : 669 Age : 58 Localisation : Seine-maritime Date d'inscription : 29/03/2006
| | | | J-P Mouvaux Exégète
Nombre de messages : 12964 Age : 96 Localisation : Bretagne Date d'inscription : 07/02/2007
| Sujet: Re: La saga de l'été! Mer 13 Fév 2008 - 21:51 | |
| C'est quand "dans pas longtemps" ? | |
| | | toniov Expert
Nombre de messages : 1038 Age : 71 Localisation : haute garonne Date d'inscription : 19/05/2007
| Sujet: Re: La saga de l'été! Jeu 14 Fév 2008 - 8:29 | |
| La suite, la suite, lasuite!.... Clap!Clap!Clap!...... ( appaludissements) | |
| | | nuage Professeur
Nombre de messages : 669 Age : 58 Localisation : Seine-maritime Date d'inscription : 29/03/2006
| Sujet: Re: La saga de l'été! Mar 26 Fév 2008 - 8:08 | |
| Désolée...un accident de voiture m'a quelque peu éloignée de vous...je reprend des forces et je vous met la suite( qui se fait attendre!) dès que je le peux. Bises. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La saga de l'été! Mar 26 Fév 2008 - 9:39 | |
| :hein: Comment va ta voiture? |
| | | nuage Professeur
Nombre de messages : 669 Age : 58 Localisation : Seine-maritime Date d'inscription : 29/03/2006
| Sujet: Re: La saga de l'été! Mar 26 Fév 2008 - 11:20 | |
| Elle n'existe plus! Les pompiers pensaient que je ne ressemblerai à rien en me sortant de la forme de ferraille qui restait...à part une égratignure sur le front et un comas non élucidé, je n'ai rien. Je ne rappelle de rien, sauf que quelqu'un me parlait, que les secours arrivait, mais parait qu'il n'y avait personne, l'autre chauffeur est décédé. Je stationnait, la voiture à l'arrêt au bord d'un trottoir, je fouillait dans mon sac et puis plus rien. Me suis réveillée à l'hôpital. | |
| | | toniov Expert
Nombre de messages : 1038 Age : 71 Localisation : haute garonne Date d'inscription : 19/05/2007
| Sujet: Re: La saga de l'été! Mar 26 Fév 2008 - 13:00 | |
| Mince alors! J'espère que tu vas vite te rétablir. N'oublie pas de nous donner de tes nouvelles. | |
| | | chat-man A.A
Nombre de messages : 6405 Age : 60 Localisation : Quantiquement vôtre Date d'inscription : 10/01/2008
| Sujet: Re: La saga de l'été! Mar 26 Fév 2008 - 13:24 | |
| Grosses, grosses bises nuage, reviens nous vite! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La saga de l'été! Mar 26 Fév 2008 - 13:31 | |
| Le choc a dù être terrible.... J'imagine la scène puisqu'il est arrivé la même chose à mon fils, sauf qu'il n'était pas dans son véhicule... Tu as besoin de repos, car ce genre de choc s'élimine difficilement... Tendrement - Jean. |
| | | J-P Mouvaux Exégète
Nombre de messages : 12964 Age : 96 Localisation : Bretagne Date d'inscription : 07/02/2007
| Sujet: Re: La saga de l'été! Mar 26 Fév 2008 - 14:02 | |
| Et est-ce que tu n'as pas vu "la lumière" ? | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La saga de l'été! Mar 26 Fév 2008 - 14:13 | |
| - J-P Mouvaux a écrit:
- Et est-ce que tu n'as pas vu "la lumière" ?
C'est pas une météorite qu'elle a reçu, c'est une voiture........ |
| | | nuage Professeur
Nombre de messages : 669 Age : 58 Localisation : Seine-maritime Date d'inscription : 29/03/2006
| Sujet: Re: La saga de l'été! Mar 26 Fév 2008 - 15:59 | |
| Lol! La lumière au bout du tunnel? Non. Mais quelqu'un me parlait. Oui!! ça je me souviens qu'une personne me parlait, mais invisible aux yeux de tous apparemment! mais bon, j'ai une imagination débordante alors.... Je me repose bien, j'ai lus un peu le forum...pas envie de débattre sur quoi que ce soit en ce moment. Je vous tape la suite, petit à petit, ça j'ai pas oublié! Pour la voiture, pas de problème, elle était neuve, il me la remplace sans problème.J'ai déjà repris le volant, enfin, dans ma cour! Juste pour rentrer le 4x4 de mon mari dans le garage. Pas eus d'appréhension, ni de peur, c'est bon signe. Je fais une pause, à plus tard. :monlivre: | |
| | | J-P Mouvaux Exégète
Nombre de messages : 12964 Age : 96 Localisation : Bretagne Date d'inscription : 07/02/2007
| Sujet: Re: La saga de l'été! Mar 4 Mar 2008 - 23:30 | |
| ça va, nuage ? Tu te remets de tes émotions ? | |
| | | nuage Professeur
Nombre de messages : 669 Age : 58 Localisation : Seine-maritime Date d'inscription : 29/03/2006
| Sujet: Re: La saga de l'été! Ven 7 Mar 2008 - 14:16 | |
| | |
| | | toniov Expert
Nombre de messages : 1038 Age : 71 Localisation : haute garonne Date d'inscription : 19/05/2007
| Sujet: Re: La saga de l'été! Ven 7 Mar 2008 - 20:49 | |
| Yes! | |
| | | J-P Mouvaux Exégète
Nombre de messages : 12964 Age : 96 Localisation : Bretagne Date d'inscription : 07/02/2007
| Sujet: Re: La saga de l'été! Ven 7 Mar 2008 - 21:55 | |
| Hourrah ! :mdr95: :0a6: | |
| | | nuage Professeur
Nombre de messages : 669 Age : 58 Localisation : Seine-maritime Date d'inscription : 29/03/2006
| Sujet: Re: La saga de l'été! Lun 10 Mar 2008 - 13:58 | |
| Désolée
Voici la suite et fin! (enfin!)
Le seul objet qui fût en mouvement au bout de quelques minutes était le ventila-teur au plafond qui tournait inlassablement en vrombissant régulièrement. Un rayon de soleil entrait par la fenêtre de droite révélant une danse que seul la poussière pouvait accomplir. Adam, penché sur le dossier, lisait aussi vite que ses yeux le lui permettait. MC Call commençait à s'impatienter et se pencha vers son avocat. - ça va durer encore longtemps ce cirque ! Il avait chuchoté, mais dans ce silence, le juge perçu ses propos. - MC Call!! Un cirque dite vous ? Et bien voyons voir ce que le clown que je suis peut faire pour vous faire rire ! Un coup de marteau sur le bureau et le juge tonna. - Ce procès reprend ! Mr DE Lancaster êtes vous prêts à continuer ? Adam leva les yeux et confirma. - Oui, votre honneur, je suis prêt à continuer. - A la bonne heure ! Entrez donc en piste ! Ce petit clin d’œil fit sourire la salle. Aurore se sentait tendue, rien ne la détendait. Crispée sur son chapeau, elle at-tendait la suite. Elle vit Adam se leva et se diriger vers l’inconnue. - Bonjour Madame, je me présente Maître De Lancaster, avocat de Mr Grant ici présent. Savez-vous pourquoi nous sommes ici ? - Oui Maître. Un litige vous oppose avec Mr MCCall. - C’est exact ! Pouvez vous nous dire pourquoi vous êtes venue au-jourd’hui ? - Oui, Maître. Je suis venue sauver Melle Grant et Mr Grant. - Sauver ?! Un brouhaha empli la salle et l’avocat de MC Call se leva vivement et s’exclama : - Que dites vous ? Mais où sommes nous ici ? Le juge tapa avec son marteau. - Silence !! Maître Jhonson dois je vous rappeler que votre intervention est des plus déplacée ! D’un seul regard, le juge fit rasseoir Jhonson. - Reprenez Maître DE Lancaster et vous Maître Jhonson, vous parlerez lorsque je vous en donnerai l’autorisation ! Tous virent MC Call fulminer et se retourner vers ses hommes. D’un signe, qua-tre d’entre eux se dirigèrent vers la sortie. Adam vit leur mouvement et un sourire très énigmatique se dessina sur son vi-sage. Il reprit sa place face à la jeune femme. - Je manque à tous mes devoirs Madame. Je me suis présenté à vous, mais j’ai omis de vous demander de vous présenter. Pouvez-vous le faire à présent ? - Oui, Maître De Lancaster : je suis Héléna Crips. - C’est votre nom de jeune fille ? - Oui. - Etes-vous mariée ? - Oui, je suis mariée - Quel est le nom de votre mari ? - MC Call…Cliff MC Call. Je suis Mme Héléna, Marie Crips MC Call. Un silence effrayant s’abattit sur la salle. Même le juge ferma un instant les yeux. Comme si ce qu’il avait lu quelques minutes plus tôt sur le dossier qu’on lui avait remis, prenait réalité. Adam laissa quelques minutes pour que chacun reprenne ses esprits. - Pouvez-vous nous dire si votre mari est présent ? Lentement, comme au ralenti ou sous l’emprise de la peur, elle désigna MC Call. | |
| | | nuage Professeur
Nombre de messages : 669 Age : 58 Localisation : Seine-maritime Date d'inscription : 29/03/2006
| | | | nuage Professeur
Nombre de messages : 669 Age : 58 Localisation : Seine-maritime Date d'inscription : 29/03/2006
| Sujet: Re: La saga de l'été! Sam 15 Mar 2008 - 17:08 | |
| Désolée, les maux de têtes font comme les chansons de Claude, ça s'en va et ça revient!
- Pourquoi pensait il que vous étiez morte ? N’a-t-il pas essayé de vous sauver ? De vous secourir ? Elle s’esclaffa discrètement. - Me secourir ? Vous plaisanter ! cet homme a mis délibérément le feu à ma maison, après m’avoir battue et laissée inconsciente dans la cuisine ! C’est un de mes voisins qui m’a découverte à moitié morte. Je suis brûlée sur presque la totalité de mon corps et si je me cache derrière mes voiles, c’est en partie pour me protéger la peau et aussi pour me préserver des regards dégoûter des passants ! Si vous voulez des preuves, j’en suis une bien vivante ! Un ouragan de protestation s’abattit sur la salle. Le juge frappa de son marteau. - Silence ! Silence ! Shérif mettez cet homme sous bonne garde ! Le procès de Mr MC Call contre Grant est terminé. Mr Grant, vous êtes libre de tout contrat passé avec MC Call. Melle Grant est libre de choisir l’époux de son choix, avec l’accord de son père bien entendu ! dit le juge avec un grand sourire. Grant était heureux ! Le cauchemar prenait fin. Adam ne bougeait pas. Son regard était rivé sur MC Call. Malgré le shérif qui se dirigeait vers lui, les menottes prêtes, MC Call voulu s’échapper vers la sortie. C’était sans compter sur les habitants présents ! Ils lui barraient la route, il voulu filer par la fenêtre. Adam fût plus rapide que lui et c’est un splendide coup de poing qui l’arrêta en plein élan ! Assommé sur le coup, il glissa sur le sol comme un pantin désarticulé, inconscient.
Le juge regarda Adam et sourit. - Maître De Lancaster je vous félicite ! Votre façon de plaider me plait ! Shérif, occupez-vous de cet homme qui gît lamentablement sur le sol de cette salle. Mme MC Call voulez-vous porter plainte contre Mr MC Call ? Quelle jolie délicatesse de ne pas le dénommer comme son mari. - cela fait cinq longues années que je recherche cet homme, qui m’a volé, mutilée et laissée pour morte. J’aimerai, dans la mesure du possible, le savoir derrière les barreaux que de le savoir libre de recommencer un acte aussi immonde sur une autre personne. MC Call fût traîné hors de la salle. Aurore n’avait pas bougé. La salle se vidait. Les visages se succédaient devant elle. Elle les voyaient parler, chuchoter, mais ne comprenait pas. Les jurés se rallièrent à l’avis du juge. Adam rangea ces dossiers. Perdu au milieu des bancs, à présent vide, il vit Aurore très droite et le regard fixe. Il s’accroupi devant elle, dégagea ce qui restait ce qui devait être à l’origine un chapeau et garda ses mains glacées dans les siennes. - Aurore, Une voix profonde et douce la ramena petit à petit à la réalité. Elle riva son regard sur cet homme qu’elle aimait par-dessus tout ! - C’est fini ? Dit-elle d’une voix fluette et tremblante. - Oui, Aurore, c’est fini. Adam était inquiet. Aurore n’avait pas l’air heureuse ! Elle restait là sans aucune réaction.
| |
| | | toniov Expert
Nombre de messages : 1038 Age : 71 Localisation : haute garonne Date d'inscription : 19/05/2007
| Sujet: Re: La saga de l'été! Sam 15 Mar 2008 - 18:36 | |
| Alors, ce n'est pas fini...malgré le coup de théatre. Il faut encore qu'Aurore réagisse pour que ce soit parfait. | |
| | | J-P Mouvaux Exégète
Nombre de messages : 12964 Age : 96 Localisation : Bretagne Date d'inscription : 07/02/2007
| Sujet: Re: La saga de l'été! Lun 17 Mar 2008 - 18:18 | |
| - toniov a écrit:
- Alors, ce n'est pas fini...malgré le coup de théatre.
Il faut encore qu'Aurore réagisse pour que ce soit parfait. Mais on peut aussi rester sur ce point d'interrogation. Qu'est-ce que tu en penses, nuage ? | |
| | | nuage Professeur
Nombre de messages : 669 Age : 58 Localisation : Seine-maritime Date d'inscription : 29/03/2006
| Sujet: Re: La saga de l'été! Mar 18 Mar 2008 - 10:26 | |
| Bonjour!
En rester là? Comme ça? ça va pas non! je plaisante! Il y a une suite bien sûr! Non mais!
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-Aurore? Elle fini par fixer son regard sur Adam. - C'est fini? - Oui, mon cœur, c'est fini. - Je ne pourrai jamais me marier!!! La panique l'emplissait entièrement, elle tremblait. - Bien sûr que tu vas te marier! Et tu fera de magnifique bébés! - Non!! Jamais!! Et soudain, elle disparue sans qu'Adam n'ai eus le temps de réagir! Abasourdis il restait planté sur son séant sans ne rien comprendre! - Loup blanc, tu ramolli mon vieux!! Cours bon sang, tu attend quoi là? Nuage gris c'était matérialisé à ses côtés. Réagir? Il ne comprenait pas que...oh mais quel imbécile il faisait!! Bien sûr qu'il savait!! Depuis son enfance Aurore se fermait dans un petit monde à part pour ne pas souffrir et oublier la réalité!!! Bien sûr qu'il savait qu'aujourd'hui elle s'était enfermée dans ce monde, qu'elle était présente physiquement mais son esprit ailleurs! Bien sûr qu'il savait qu'elle s'imaginait devoir se marier avec MC Call et qu'elle n'avait strictement rien suivi du procès!! Il allait devoir tout lui raconter! Il sourit tendrement et se propulsa à la suite de la femme de sa vie! - Par tous les esprits! On n'a pas fini d'être surpris par ses deux là! Nuage gris secoua la tête et sourit. - Oui Grant, mais je suis étonné que vous soyez surpris!! - Ha? Pourquoi? Nuage gris gloussa. - Depuis qu'ils sont sur terre ses deux la, nous n'avons pas eus une minutes de répits! - C'est ma foi vrai!! Grant souriait de toutes ses dents et ils sortirent tout deux dehors en dévisant sur les divers souvenirs qu'ils avaient des "deux garnements"!
Adam courrait, il suivait une tâche clair en mouvement qui laissait un nuage de poussière derrière elle. Aurore courrait, et d'expérience, même avec une robe, elle courrait vite!! - Aurore!!! Attend!! Adam criait à plein poumon, sans résultat! Bon sang! Quelle tête de mule! Il fini par l'attraper, mais ne voulait pas lui faire de mal. Il la ceintura et bascula sur le sol, qui lui sembla terriblement dur dans son dos! Aurore essaya de se libérer. - Lâche moi!! Jamais je ne marierai, je préfère mourir!! Je ne...mhhmm. D'une secousse elle se retrouvera doucement mais fermement plaqué sur le sol et une main plaquée sur sa bouche! Adam avait un regard d'orage, il était en colère! - Jamais, tu m'entend! Jamais tu ne mettra fin à tes jours! Et cesse de gigoter et écoute bon sang!! Tu vas te marier. Tu vas faire de beaux petits enfants à ton père et tu vas être heureuse! Adam enleva sa main. Aurore pleurait toutes les larmes de son coprs et était secouée par le désespoir! - C'est impossible! J'amais je ne pourrai faire...oh par pitié, rien que d'y penser je suis effrayée et c'est toi qui me demande d'être heureuse? Tu es fou! Et toi, que pensera tu lorsque je...je serai grosse!!! Un magnifique sourire dessina les lèvres sensuelles d'Adam. - Je penserai que tu es la plus splendide des futures maman de la terre. - C'est tout? Cela ne te fera rien de savoir que c'est un autre qui m'aura engrossée? - Aurore mon cœur, parfois tu es l'exaspérante! - Tu souris?? Mais tu es fou!! Rien, rien dans toute cette histoire ne prête à sourire! Adam ni tint plus et la joie de la voir fulminer fut la plus forte! Il éclata de rire! Aurore se mit sur son séant et regarda interloqué Adam se tordre de rire! - Tu es fou. Plus de doute. D'un geste souple, Adam se retrouva à genoux devant Aurore et lui pris le visage en coupe dans ses mains. - Oui, Aurore, je suis fou. Je suis fou d'amour pour toi. Tu m'es plus précieuse que ma propre vie. Et il l'embrassa tendrement. - Oh Adam! Je t'aime. Comment vais je faire? - C'est simple. épouse moi. Aurore revint sur tere brutalement!! - T'...t'épouser? -Oui. Tu le veux? - C'est ce que je désire le plus au monde mais... - Chut, il n'y a pas de mais qui tienne. Aurore, je t'interdis d'épouser un autre homme que moi. Aurore était perdue!! Complètement!! - Adam, je t'avoue ne rien comprendre. - Je sais, je t'avais dit un jour que l'habitude que tu avais de te couper du monde te jouerai des tours! Elle resta interloquée. Regarda le visage de l'homme qu'elle chérissait et découvrit un visage rayonnant de joie et de bonheur. Et là, elle compris enfin! - Adam? -Oui mon cœur. - Mon père à gagné le procès? - oui mon cœur. - Alors nous sommes libres? - Oui mon cœur. - Comment?... - Je t'expliquerai. Alors, tu veux devenir ma femme et porter mon nom? Aurore sourit à travers ses larmes et se jeta au coup d'Adam, l'emportant dans son élan sur le sol. - Oui mon cœur! Et elle l'embrassa passionnément et ils oublièrent toutes ses heures de doute afin de profiter de cet instant de pur bonheur. Le mariage fut un pur ravissement. Jamais mariée ne fut plus radieuse de joie et de félicité. Le marié n'ayant rien à envié à la mariée. Un couple heureux démarrait une vie faites de douces promesses...qui seraient sans aucuns doutes possibles, tenues!
FIN!!!
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| | | J-P Mouvaux Exégète
Nombre de messages : 12964 Age : 96 Localisation : Bretagne Date d'inscription : 07/02/2007
| Sujet: Re: La saga de l'été! Mar 18 Mar 2008 - 19:02 | |
| - Code:
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Oui réponse 1 Non réponse 2 Bof réponse 3 Comment ? Une seule réponse "Oui" ? | |
| | | toniov Expert
Nombre de messages : 1038 Age : 71 Localisation : haute garonne Date d'inscription : 19/05/2007
| Sujet: Re: La saga de l'été! Ven 21 Mar 2008 - 22:33 | |
| Moi, j'ai aimé! Et je savais bien qu'il fallait une " happy end " à cette histoire. | |
| | | J-P Mouvaux Exégète
Nombre de messages : 12964 Age : 96 Localisation : Bretagne Date d'inscription : 07/02/2007
| Sujet: Re: La saga de l'été! Dim 23 Mar 2008 - 21:23 | |
| nuage, je n'avais pas bien saisi le sondage que tu proposais.
J'y réponds donc : comme toniov, j'ai beaucoup aimé ; et mon amie, avec qui nous avons suivi la saga, a beaucoup aimé, elle aussi.
Un seul regret, c'est que ce soit déjà fini. :0a6: :0a6: :0a6: :0a6: :0a6: Et à quand le prochain ? | |
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| Sujet: Re: La saga de l'été! | |
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