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 Le Bab est il le ''messie des juifs'?

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indian
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MessageSujet: Le Bab est il le ''messie des juifs'?   Le Bab est il le ''messie des juifs'? EmptyLun 27 Jan 2020 - 17:05

Ce considérant que les juifs ne reconnaissent pas Jésus comme étant le Messie tel qu'annoncé dans leurs bouquins…


Quant est il du Bab?

répond il aux prophéties ''judaïques''?
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lhirondelle
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MessageSujet: Re: Le Bab est il le ''messie des juifs'?   Le Bab est il le ''messie des juifs'? EmptyLun 27 Jan 2020 - 18:04

Il faudrait peut-être d'abord savoir qui est le Bab !
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MessageSujet: Re: Le Bab est il le ''messie des juifs'?   Le Bab est il le ''messie des juifs'? EmptyLun 27 Jan 2020 - 18:18

lhirondelle a écrit:
Il faudrait peut-être d'abord savoir qui est le Bab !

excellente question Le Bab est il le ''messie des juifs'? Smilejap  en effet , essentielle et fondamentale.

Le Báb est le précurseur de la foi bahá'íe.

Au milieu du 19e siècle, l’une des périodes les plus perturbées de l’histoire du monde, un jeune marchand a annoncé qu’il était le porteur d’un message destiné à transformer la vie de l’humanité. À une époque où son pays, l’Iran, connaissait une décadence morale généralisée, son message a suscité enthousiasme et espoir dans toutes les classes de la société, attirant rapidement des milliers de disciples. Il a choisi comme titre « Le Báb », ce qui signifie dire « La Porte » en arabe.
Par son appel pour une réforme morale et spirituelle et sa préoccupation pour l’amélioration de la condition des femmes et de la situation des pauvres, la proclamation du Báb en faveur d’un renouveau spirituel a été révolutionnaire. En même temps, il a fondé sa propre religion distincte et indépendante, inspirant ses disciples à transformer leurs vies et à faire preuve de beaucoup d’héroïsme.

Le Báb a annoncé que l’humanité était à l’aube d’une ère nouvelle. Sa mission, qui ne devait durer que six ans, a consisté à préparer la voie à la venue de Bahá’u’lláh, une Manifestation de Dieu qui inaugurerait l’âge de paix et de justice promis dans toutes les religions du monde.

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« Sa vie représente l’un des exemples les plus magnifiques de courage que le genre humain a pu avoir le privilège d’observer… »
— Hommage au Báb au 19e siècle par l’écrivain français A.L.M. Nicolas
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indian
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MessageSujet: Re: Le Bab est il le ''messie des juifs'?   Le Bab est il le ''messie des juifs'? EmptyLun 27 Jan 2020 - 18:22

La vie du Báb
Un soir du printemps 1844, deux jeunes hommes eurent une conversation qui inaugura une nouvelle ère pour la race humaine. Un marchand persan déclara à un voyageur de passage dans la ville de Chiraz qu'il était le porteur d'une révélation divine destinée à transformer la vie spirituelle de l'humanité. Le nom du marchand était Siyyid ‘Alí-Muhammad, et il est connu dans l'histoire sous le nom du Báb (qui signifie « la Porte » en arabe).
Le milieu du XIXe siècle fut l'une des périodes les plus turbulentes de l'histoire de l'humanité. De grandes révolutions étaient en cours. Dans certaines parties de l'Europe et de l'Amérique du Nord, structures et relations sociales usées par le temps étaient remises en cause par des changements soudains et sans précédent dans les domaines de l'agriculture, de l'industrie et de l'économie. Au même moment, les disciples de diverses religions dans le monde entier perçurent que l'humanité était à l'aube d'une nouvelle étape de son développement, et beaucoup se préparèrent à la venue imminente d'un promis, priant avec ferveur pour pouvoir le reconnaître.
L'aboutissement d'une quête
Un jeune érudit du nom de Mulla Husayn était l'une de ces âmes poursuivant une quête qui allait changer sa vie. Il s'est senti attiré comme par un aimant vers Chiraz — une ville renommée pour le parfum de ses roses et le chant de ses rossignols. Dans la soirée du 22 mai 1844, alors qu'il approchait des portes de la ville, il fut salué par un jeune homme rayonnant portant un turban vert. Cet étranger salua Mulla Husayn comme s'il était un ami de longue date.
« Le jeune homme qui me rencontra devant la porte de Chiraz me combla de marques d'affection et de bonté », se souvient Mulla Husayn. « Il m'invita chaleureusement à me rendre chez lui et à m'y rafraîchir après les fatigues du voyage. »

La maison du Báb à Chiraz, maintenant détruite, où il déclara sa mission le 23 mai 1844.
Les deux hommes passèrent toute la nuit plongés dans une profonde conversation. Mulla Husayn fut stupéfié de découvrir que chacune des caractéristiques qu'il recherchait chez le promis était manifeste chez ce jeune homme. Avant qu'il ne parte tôt le lendemain matin, son hôte lui adressa ces paroles : « Ô toi qui es le premier à croire en moi ! En vérité je le dis, je suis le Báb, la Porte de Dieu… Dix-huit âmes doivent d’abord, spontanément et de leur plein gré, m’accepter et reconnaître la vérité de ma révélation. »
Au cours des quelques semaines qui suivirent la déclaration du Báb, dix-sept autres personnes, par leurs propres efforts, reconnurent spontanément son rang, renoncèrent au confort et à la sécurité de leur mode de vie passé et ‒ libérées de tout attachement ‒ se lancèrent dans la propagation de ses enseignements. Ces dix-huit premiers disciples du Báb furent connus sous le nom de « Lettres du vivant ».
L'une d'entre elles, la poétesse Tahereh, allait jouer un rôle crucial dans la rupture avec le passé en lançant l'appel pour une égalité complète entre les femmes et les hommes. Le dernier membre du groupe, un jeune homme qui reçut le titre de Quddus ‒ qui signifie « Le plus saint » ‒ démontra un niveau de dévotion et de courage qui fit de lui la plus vénérée des Lettres du vivant.
Mulla Husayn fut bouleversé par les paroles prononcées par le Báb cette nuit-là. Le Báb démontra une sagesse innée qui, même dans sa jeunesse, avait stupéfié sa famille. « Il ne doit pas être traité comme un simple enfant », leur avait dit son maître d’école, « il n’a, en vérité, nul besoin de maîtres tels que moi. »
La mission du Báb
Né à Chiraz, une ville au sud de l'Iran, le 20 octobre 1819, le Báb était la porte symbolique entre les âges prophétiques passés et un nouvel âge d'accomplissement pour l'humanité. Son objectif premier était d'éveiller le peuple au fait qu'une nouvelle période dans l'histoire de l'humanité avait commencé, période qui serait témoin de l’unification de la race humaine tout entière et de l'émergence d'une civilisation mondiale spirituellement et matériellement prospère. Ce grand jour apparaîtrait sous l'influence d'un éducateur divinement inspiré, auquel le Báb s'est référé comme à « Celui que Dieu rendra manifeste ». Le Báb déclara que sa propre mission était d'annoncer la venue de cette manifestation de Dieu promise de longue date. Le Báb expliqua que la nouvelle manifestation inaugurerait un âge de paix et de justice qui était l’espoir de tout cœur assoiffé et la promesse de toutes les religions. Le Báb chargea ses disciples de propager ce message à travers le pays et de préparer le peuple pour ce jour tant attendu.
Le message du Báb suscita espoir et enthousiasme parmi des gens de toutes conditions sociales. Bien que plusieurs membres éminents du clergé musulman aient accepté le Báb, beaucoup d'autres se sentirent menacés par son influence grandissante, craignant que le peuple, rendu ainsi plus autonome, ne mette en péril leurs privilèges et leur autorité. Ils accusèrent les enseignements du Báb d'être hérétiques et entreprirent de l’anéantir, lui et ses disciples. La controverse faisait rage dans les mosquées et les écoles, dans les rues et les bazars de tout le pays.

Ruines de la forteresse de Máh-Kú, située dans une région montagneuse, où le Báb fut emprisonné.
À la suite de ces évènements, le Báb fut banni, de ville en ville, de prison en prison. Mais aucun des plans conçus par ses ennemis ne pouvait empêcher son influence de s'étendre. À chaque endroit où il était envoyé, sa grâce et l'attraction magnétique de sa personnalité gagnaient l'admiration des dirigeants et des habitants de la ville. Des directeurs de prison impitoyables et des soldats qui le surveillaient devinrent ses disciples. À chaque fois, pensant qu'elles éteignaient la flamme de son influence, les autorités ne faisaient que nourrir sa lumière régénératrice. Avec le temps, la popularité du Báb prit une telle ampleur que d'éminents membres du clergé se tournèrent vers le gouvernement pour qu'il soit exécuté. Les bábís, séparés de leur leader, se défendirent courageusement contre toute la puissance que l'État avait mobilisée pour les anéantir. Des milliers de ses disciples ‒ hommes, femmes et enfants ‒ périrent de mort cruelle et violente.
L'exécution du Báb
En 1850, Mirza Taqi Khan (grand vizir de Nasiri’d-Din Shah) ordonna l'exécution du Báb. Quand les gardes vinrent le chercher le jour de son exécution, le 9 juillet, le Báb leur dit qu'aucun « pouvoir terrestre » ne pourrait le faire taire tant qu'il n'aurait pas achevé tout ce qu'il avait à dire. Des milliers de personnes s'étaient massées sur les toits surplombant la cour de la caserne de Tabriz où le Báb allait être passé par les armes. Sous la chaleur accablante du soleil de midi, il fut suspendu par des cordes contre l’un des murs de la caserne, en même temps qu’un jeune disciple. Un régiment de 750 soldats ouvrit le feu en trois salves successives. Quand la fumée et la poussière de poudre se dissipèrent, le Báb avait disparu. Seul restait son compagnon, vivant et indemne, se tenant debout près du mur sur lequel ils avaient été suspendus. Seules les cordes par lesquelles on les avait accrochés furent coupées. Le Báb fut retrouvé dans sa cellule, poursuivant avec son secrétaire la conversation qui avait été interrompue plus tôt.
« À présent, vous pouvez exécuter votre dessein », dit le Báb à ses geôliers. De nouveau, il fut emmené pour être exécuté. Après le refus du premier régiment de tirer, un autre fut constitué et sommé de faire feu. Cette fois-ci, les corps du Báb et de son jeune disciple furent déchiquetés. Un tourbillon de poussière enveloppa la ville, occultant la lumière du soleil jusqu'à la tombée de la nuit.
En 1909, après avoir été cachés pendant plus d'un demi-siècle, les restes du Báb furent finalement inhumés sur le mont Carmel, en Terre sainte. Aujourd'hui, enterré dans un magnifique mausolée au dôme doré entouré de splendides jardins en terrasses et de fontaines, le Báb repose dans une gloire manifeste, un symbole du triomphe de la cause qu'il proclama face à l’opposition la plus féroce. Des millions de personnes à travers le monde reconnaissent le Báb comme le Héraut divinement inspiré de la foi bahá'íe et se tournent avec révérence vers ses Écrits pour y découvrir la « resplendissante lumière de Dieu ».

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MessageSujet: Re: Le Bab est il le ''messie des juifs'?   Le Bab est il le ''messie des juifs'? EmptyLun 27 Jan 2020 - 18:24

Le mouvement bábí
La proclamation du message du Báb causa en Perse un bouleversement plus grand encore que les évènements qui accompagnèrent la venue du Christ en Terre sainte il y a près de deux millénaires. De 1845 à 1847, une quête passionnée enfla à travers tout le pays et d'innombrables congrégations écoutèrent avec émerveillement les témoignages des disciples du Báb. Les principes, pratiques et lois qu'ils promurent ébranlèrent la structure même de la société. Inspirées par son message, des milliers et des milliers de personnes acceptèrent ses enseignements et furent connues sous le nom de bábís.
En dépit de l'opposition féroce à laquelle les disciples du Báb faisaient face de la part d'autorités animées par la crainte et la jalousie, la dévotion intense qui s’empara d’eux se propagea aux membres du clergé, aux commerçants et dans les hautes sphères de la société. Parmi les adhésions les plus inattendues à la cause du Báb se trouvait celle d'un brillant théologien qui portait le titre de Vahid, qui signifie « unique ». Conseiller de confiance du shah, Vahid avait été envoyé interroger le Báb pour le compte du roi qui souhaitait disposer d’informations fiables et de première main sur le mouvement qui déferlait dans son pays. En apprenant la conversion de Vahid, le shah exigea que le Báb soit immédiatement amené à Téhéran. Le Premier ministre ‒ craignant que sa propre autorité soit sapée si le shah tombait également sous l'influence du Báb ‒ ordonna que le Báb soit emprisonné dans la forteresse isolée de Mah-Ku, près de la frontière turque. L'excuse donnée au shah était que l'arrivée du Báb dans la capitale pourrait causer de graves troubles à l’ordre public.
Mirza Husayn-‘Alí
Le personnage le plus éminent ayant adhéré à la cause du Báb était le fils d'un riche ministre. Mirza Husayn-‘Alí était un jeune homme de la noblesse, profondément vénéré, qui avait renoncé à une fonction à la cour du shah pour s'occuper des pauvres et des opprimés. Un jour, Mulla Husayn, le premier à avoir reconnu le Báb, arriva à Téhéran sur les instructions de son maître pour y chercher un éminent personnage qui serait particulièrement réceptif à son message.

Fac-similé de la tablette du Báb adressée à « Celui que Dieu rendra manifeste ». (Bahá’u’lláh)
La lettre que Mirza Husayn-‘Alí reçut du Báb suscita une réponse immédiate. Dans celle-ci, il reconnut l'origine divine de cette révélation : « ...celui qui croit au Coran, déclara-t-il, reconnaît son caractère divin, et malgré cela hésite, ne fût-ce qu’un instant, à admettre que ces paroles émouvantes sont dotées du même pouvoir régénérateur, s’est assurément trompé dans son jugement et a dévié loin du sentier de la justice. »
Bien qu'ils ne se soient jamais rencontrés, le Báb savait que Mirza Husayn-‘Alí ‒ dont le titre était Bahá’u’lláh ‒ était « Celui que Dieu rendra manifeste », l'éducateur divin dont le Báb annonçait la venue.
Une conférence historique
Durant l’emprisonnement du Báb dans le nord de l'Iran, sa cause continua à se répandre à travers le pays. En juin 1848, un groupe important de ses disciples se retrouva dans le village de Badasht. Leur rencontre s'avérera être un moment décisif dans l'histoire du mouvement. Ils y discutèrent de ce que représentait leur mouvement, de la manière d'atteindre leurs buts face à la vague montante d'opposition et de la façon d'assurer la libération du Báb. C'est à Badasht qu'ils réalisèrent que la mission du Báb représentait une rupture soudaine, complète et radicale avec les traditions religieuses et sociales du passé.
Parmi ceux qui étaient présents à cette rencontre se trouvait la poétesse Tahereh. Les participants à la conférence furent galvanisés par ses clarifications explicites des implications du message du Báb. Il était, annonça-t-elle, la manifestation de Dieu tant attendue et le fondateur d’une nouvelle dispensation indépendante. Pour le démontrer, elle apparut à une occasion sans le voile exigé par la tradition musulmane. Cet acte s'avéra être une rude épreuve pour la foi de certains bábís et les nouvelles de l'évènement augmentèrent encore davantage l'opposition du clergé musulman.
Soulèvements à travers la Perse
Après Badasht, quelque 300 bábís se retrouvèrent assiégés dans un petit campement qu'ils avaient installé à la hâte autour d'un mausolée isolé de la province du Mazindaran. Ayant marché avec enthousiasme dans toute la province en proclamant que le promis était apparu, le groupe fut accusé d'hérésie par le clergé local qui excita contre eux les habitants de plusieurs villages pour qu'ils les attaquent. Le nouveau Premier ministre décida que les bábís devaient être anéantis et les forces armées furent envoyées pour soutenir la campagne des mollahs locaux.
Le siège du mausolée de Shaykh Tabarsi fut une humiliation inattendue pour les opposants du Báb. Pendant plusieurs mois, des armées comptant chacune des milliers d'hommes furent envoyées l’une après l’autre pour vaincre les bábís. Ces étudiants sans entraînement et mal équipés, « ivres de Dieu », se défendirent héroïquement contre une armée soutenue par la population locale, qui avait la bénédiction du clergé et bénéficiait des ressources de l'État.
Finalement, les bábis, affaiblis par la faim et la perte d'un grand nombre de leurs membres ‒ y compris le premier disciple du Báb, Mulla Husayn ‒ furent incités à se rendre contre la promesse solennelle, faite la main sur un exemplaire du Coran, qu'ils seraient libres. Cependant, ils furent assaillis à peine sortis de la forteresse. Beaucoup furent tués sur le champ, d'autres furent capturés et torturés à mort et parmi ceux qui survécurent certains furent dépouillés de leurs biens et vendus en esclavage.
Deux autres lieux furent témoins de scènes similaires. À Nayriz et Zanjan, les forces armées de l'État sont venues en soutien à des foules qui avaient été déchaînées jusqu'à l'hystérie. À Nayriz, même la figure charismatique de Vahid ne réussit pas à calmer la rage des autorités locales et de la foule en colère qu'ils avaient poussée à la haine. Vahid périt dans le massacre qui suivit la prise du petit fort dans lequel les bábís assiégés avaient trouvé refuge. À Nayriz, comme à Tabarsi, la capitulation des défenseurs bábís avait été obtenue contre de fausses promesses de paix et d'amitié signées et scellées sur le Coran. Les prisonniers furent massacrés peu de temps après.
Un choc dévastateur
Le Premier ministre Amir Kabir était déterminé à frapper le soulèvement au cœur. Le Báb fut amené à Tabríz où il fut demandé à des érudits de renom de juger le cas du point de vue du droit religieux et non du droit civil. Comme l'avait prévu le Premier ministre, le clergé coopéra sans hésiter en signant une condamnation à mort officielle fondée sur une accusation d'hérésie. Le Báb fut exécuté publiquement dans des circonstances extraordinaires le 9 juillet 1850 à midi.
Pour les bábís, l'exécution du Báb, survenue si peu de temps après la mort violente des plus importants partisans de la Foi, fut un choc dévastateur. Elle priva la communauté du leadership dont elle avait besoin, non seulement pour endurer les persécutions qui s'intensifiaient, mais aussi pour maintenir l'intégrité des normes de conduite enseignées par le Báb.

Tabriz au nord de l'Iran, vers 1890
Les bábís avaient continuellement insisté sur le fait que leur seule préoccupation était de proclamer les nouveaux enseignements spirituels et sociaux révélés par le Báb. En même temps, ils avaient la conviction que leur devoir était de se défendre ainsi que leurs familles, tant qu'ils ne se livraient pas à des actes d'agression. Une fois l’assistance de ceux qui comprenaient le message du Báb perdue à cause d’une répression si brutale, il était prévisible que des éléments instables parmi les bábís se trouvent dans l'incapacité de maintenir la discipline originelle.
Cela s'avéra être le cas lorsque, le 15 août 1852, deux bábís ouvrirent le feu contre le shah. Le pistolet étant uniquement chargé de grenaille, le roi échappa à de sérieuses blessures, mais la tentative d'assassinat du monarque déclencha une nouvelle vague de persécutions à une échelle dépassant de loin tout ce que le pays avait connu jusqu’alors. Des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants furent mis à mort dans des circonstances d'une cruauté abominable. Les autorités locales, informées que les biens des « apostats » étaient confisqués, furent nombreuses à rejoindre la chasse aux disciples du Báb. À Téhéran, les différents corps de métier ‒ boulangers, bouchers, charpentiers et autres ‒ arrêtèrent des groupes de bábís et rivalisèrent pour élaborer les tortures les plus cruelles.
De nombreux historiens et commentateurs ‒ dont certains ont été témoins oculaires des évènements ‒ ont écrit au sujet de la persécution des disciples du Báb, des émouvants actes de courage qu'il a inspirés et de son propre charme et rayonnement.
La nouvelle vague de persécutions a également encouragé ceux qui souhaitaient réduire au silence Tahereh, dont le franc-parler rivalisait avec la détermination. Pourtant, quand elle fut informée de sa condamnation à mort, on rapporte que Tahereh dit à son geôlier : « Vous pouvez me tuer quand vous voudrez, mais vous ne pouvez pas arrêter l'émancipation des femmes. »
La fin de la dispensation bábíe
Pendant une brève période, un changement social radical a été sur le point de balayer toute la Perse. La raison pour laquelle une telle transformation n'eut pas lieu fut l'intervention des dirigeants religieux et politiques qui craignaient que le Báb mette en péril l'autorité que leur conférait leur rang.
La cruauté sans borne de ces dirigeants laissa les disciples du Báb brisés et épuisés, privés de toute ressource et des conseils de leurs leaders. Mais leurs sacrifices ne furent pas vains. Contrairement à ces visionnaires du passé qui ne pouvaient que se tourner vers ce qui semblait à l'époque un futur lointain quand « …la terre sera remplie de la connaissance de la gloire du Seigneur », le Báb, par sa venue même, signifia que l'aube du « Jour de Dieu » était enfin arrivée, préparant la voie pour une révélation encore plus grande qui était sur le point d’apparaître avec Bahá’u’lláh


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MessageSujet: Re: Le Bab est il le ''messie des juifs'?   Le Bab est il le ''messie des juifs'? EmptyLun 27 Jan 2020 - 18:24

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