Un élève de 16 ans m'envoie ce message :
Aujourd'hui nous déplorons le décès d' un ami très cher qui se nommait
"Bon Sens" et qui a vécu parmi nous depuis de longues années.
Personne ne connaît exactement son âge, car les registres de naissances ont
été perdus il y a bien longtemps dans les méandres de la bureaucratie.
On se souvient de lui pour des leçons de vie, comme "La journée Appartient à celui qui se lève tôt ", "Il ne faut pas tout attendre des
autres" et "Ce qui arrive est peut-être de MA faute".
" Bon
Sens " vivait avec des règles simples et pratiques, comme "Ne pas dépenser
plus que ce que l'on a", et des principes éducatifs clairs, comme "Ce sont
les parents, et non les enfants, qui décident ".
" Bon Sens " a perdu pied quand des parents ont attaqué des professeurs pour
avoir fait leur travail en voulant apprendre aux enfants les bonnes manières
et le respect. Un enseignant renvoyé, pour avoir réprimandé un élève trop
excité, a encore aggravé l'état de santé de
" Bon Sens ".
Il s' est encore plus détérioré quand les écoles ont dû demander et obtenir
une autorisation parentale pour mettre un pansement sur le petit bobo d' un
élève, sans pouvoir informer les parents de dangers bien plus graves
encourus par l'enfant.
" Bon Sens " a perdu la volonté de survivre quand des criminels recevaient un meilleur traitement que leurs victimes. Il a encore pris des
coups quand cela devint répréhensible de se défendre contre un voleur dans
sa propre maison et que le voleur pouvait porter plainte pour agression.
" Bon Sens " a définitivement perdu sa foi quand une femme qui n' avait pas
réalisé qu' une tasse de café bouillante était chaude, en a renversé une
petite goutte sur sa jambe, et pour cela a perçu une indemnisation
colossale.
La mort de " Bon Sens " a été précédée par celle de ses parents : Vérité et
Confiance, de celle de
sa femme Discrétion, de celle de sa fille Responsabilité ainsi que de celle
de son fils Raison.
Il laisse
toute la place à ses trois faux-frères: "Je connais mes droits", "C'est la
faute de l'Autre" et "Je suis une victime".
Il n' y avait pas foule à son enterrement car il n' y a plus beaucoup de
personnes pour se rendre compte qu' il est parti. Si vous vous souvenez de lui, faites circuler cette lettre, sinon ne faites rien!
Auteur inconnu