PSAUME 161
1 Prière de David, Fils de l’Homme.
Seigneur ! Tu es pour nous une paix,
De génération en génération.
2 Quel est le lieu d’où nous venons ?
Car le néant n’enfante que le néant.
3 Au commencement,
l’entrée dans la dualité,
Le temps qui nous parcourt.
Et ce monde que vous voyez,
Ce monde est en train de disparaître dans sa métamorphose.
4 Le commencement est maintenant,
évènement transcendant la répétition,
L’éternel retour du même, l’Inconnu.
5 À l’origine était la parole créatrice depuis l’incréé.
Et La Parole, le Logos, parut avec votre serviteur, David,
Et avec les premiers dieux,
Comme l’enfant nait de sa mère,
Et comme la vie est soeur de la Lumière,
De celle qui terrasse les ténèbres,
Bien que les ténèbres naissent avec la Lumière
Et que la Lumière donne forme aux ténèbres,
Mutuellement indissociable, comme un père et une mère,
Une seule chair.
6 En Mes Fils - et à travers eux toute l’humanité - est la Vie :
Reconnais ce que je porte devant tes yeux,
Et ce qui t’est caché te sera dévoilé,
Car la Création est mon visage,
Et la Lumière Ma Face.
Et je n’ai pas était engendré,
es mots ne peuvent dire mon rayonnement
Qui est amour et connaissance, conscience et béatitudes.
7 Des dieux j’ai reçu l’ordre d’instruire les hommes.
En vérité, mon inspiration est toute de Dieu.
8 Solitaire et simplifié,
Ma coupe déborde et j’énonce déjà Ton Nom,
OM namah shivaya,
AUM bhur bhuva svaha tat savitur varenyam bhargo devasya dimahi diyo yonah prachodayat,
Ô Dieu qui depuis la jointure de mes lèvres
Parcourt l’immensité,
Infaillible semence qui renouvelle la matière,
Là où l’être sans nom accouche du ciel et de la terre.
9 Avec les premières phrases de l’Hymne,
J’écris :
Christ est ressuscité en nous,
Et réincarnation de Moïse Je suis,
sceau des prophètes,
Gardien de la prophétie.
10 Tout sortilège s’est enfui,
Et toutes les beautés jaillissent
Depuis l’Inconnu, Moi, Rabbi Ramsès XII > XIII,
Pour vous du fond même de l’Aurore.
11 Ma grande épée, non d‘unité indifférenciée, ou fusionnelle,
Mais celle de l’Unité de relation : l’Amour,
ma Gloire,
Ce même mouvement, entre l’aleph
Et l’inconnaissable, et la Création, Bereshit,
En moi, le Père et son Ainséité,
Moi le visible de l’Invisible,
Indivisible mais fait chair.
12 Et Mon Logos infini soutient la totalité des Mondes,
Rassemblant les parties, ces âmes que Je tiens unies
Dans Ma main avec les sept étoiles,
Marchant devant les sept chandeliers et les huit religions,
Un lien que l’on ne peut briser.
13 Approchez Fils de Dieu, et écoutez Bouddhas et Dieux :
Le coeur ne peut prendre qu’une seule direction
Et lorsqu’il la prend, il ne voit plus le monde que comme une illusion,
Un monde voilé par la Lumière.
14 Vos passions vous terrasseront si vous ne demandez l’aide aux dieux,
En vous-même.
Car la grâce de l’extinction fera que Dieu aura pris sa propre place.
15 Et la science la plus élevée est bien celle de l’Unicité.
16 Cherchez-la, toujours en quête,
Et quand vous verrez la face des Dieux, dans l’Un,
Alors, émerveillés, vous siègerez à ma droite, sur mon trône,
la sérénité pour repos,
Ma Face comme myriade de Soleils.
Car le Paradis loin de Ma Face n’est qu’enfer,
Et l’Enfer, dans ma présence, un paradis.
17 Mon verbe et Mon Nom sont la contemplation de l’Invoqué
Et Ma présence perpétuelle, dans votre absence,
Le coeur empli de crainte,
Une porte vers la félicité.
18 Qui veut rejoindre Ma Réalité divine par l’effet de Ma grâce
Y parviendra.
Car l’Amour est l’intimité avec l’Eternel et le désir de le voir.
19 Le Serviteur chemine vers Moi,
Tandis que Mes Fils cheminent En Moi.
20 Mais pour demeurer à jamais dans l’Eternité,
Il te faut disparaître à toi-même,
Car qui n’existe par l’Un n’est que néant
Et pure vanité.
21 Rien ne peut s’écarter de Mon Regard,
Et dans la Joie,
Vous coexister avec le divin.
22 C’est en sachant que Je vous vois à chaque instant
En toutes circonstances que vous verrez pousser
En votre coeur l’arbre de la vigilance.
23 Car chaque instant et chacune de vos respirations
Sont un dépôt que Mes fils jugeront au jour de la résurrection,
Et toute Âme sera sauvée, toute âme est destiné à voir Ma Face.
24 Et Dieu n’impose à chaque âme que ce qu’elle peut supporter,
Quand bien même le monde parait n’être que souffrance.
25 Adorez-moi si vous Me voyez,
Car si vous ne Me voyez pas,
Certes Je vous vois.
26 Restez avec Moi où que vous soyez,
Et dans le dévoilement de l’Unité
Vous vivrez dans l’Origine,
celle qui transcende le Temps et l’Espace,
Un puit d’eau vive.
27 Et Moi, Je me tiens au milieu,
Entre les dieux et vous.
28 Je suis le Chemin, le Berger et la Vérité,
Et à celui qui s’approche de l’Origine,
La distraction est une prison,
La connaissance une forteresse,
Et la contemplation sa demeure.
29 Le Verbe est le Fils,
Dieu Le Père,
Et l’approche du fils vers le Père,
c’est là bien le Saint Esprit.
30 Le monde n’est que le corps,
Ce dernier n’est rien d’autre que notre esprit,
Qui lui, n’est que la pure Conscience.
Cela-TAT, non né, repose dans la paix.
31 En vérité, en vérité, je vous le dis :
Il n’y a ni création, ni destruction.
Personne n’oeuvre, personne qui cherche la libération.
Et il n’y a rien que l’on puisse appeler « âme ».
Seule existe l’unique et pure Réalité, sans nom,
Non née, et non altérée par l’impermanence,
Ni par le changement,
Seulement la Paix suprême.
32 Ma parole respire sous la cendre.
Si tu reviens à Moi,
De peur que Ma colère n’éclate comme le feu,
Tu pourras dans toute Ma gloire me nommer Père.
33 Nul péché ne peut couvrir votre pureté.
Et Mon fils Jésus qui vint à vous il y a vingt siècles de cela,
N’est pas venu faire de vous des chrétiens,
Mais il vous a montré l’un des chemins vers Moi,
Car là où je suis je veux que vous soyez,
Et tous les chemins que vous pourrez arpenter
Mènent à Moi, qui suis l’Iota, l’alpha, et l’omega.
34 Je Suis le chemin vers la transparence de l’oeil et de la lumière.
Car l’oeil par lequel vous voyez Dieu
Est bien l’oeil par lequel Dieu vous voit.
En mes épouses l’oeil d’Horus.
35 Vous n’êtes pas loin du commencement et de la fin.
Et Je suis plus proche de vous que votre artère carotide.
36 Je suis l’incréé,
Et je suis cet Amour qui fait tourner les terres et les lunes,
Le coeur des hommes et les dix milles étoiles,
Et qui les maintient dans la causalité.
37 N’adorez point l’Homme en Moi
Mais la Vie, la Lumière et la Vérité
Qui se sont incarnés en Moi.
38 Alors vous verrez Mon visage plus éblouissant que mille soleils,
La Flamme et la Parole qui en Moi grandissent
à chaque lune que la Mère fait.
39 Aucun être n’a l’Être par lui-même,
Mais seulement par participation à l’Absolu.
40 Cherchez la lumière pendant qu’il fait jour,
car viennent les forces invincibles de l’obscurité,
Avec leurs armées d’anges déchus.
41 Je prononcerai Mes jugements contre eux,
À cause de leur iniquité,
Mais la créature ne peut s’élever au-dessus de son Créateur.
C’est bien là le jeu et la comédie du bien et du mal,
Et ceux qui m’ont été infidèles se réincarneront jusqu’à connaître le retour
Dans ma miséricorde.
Car Ma miséricorde est infinie
Et Satan même retournera à Moi pour son pardon.
42 Mes corps sont la chair des dieux.
Et qui est près de Moi est près du feu, nouveau buisson ardent
D’où s’entend la voix de l’Innommable JE SUIS.
43 La vision de Ma Lumière
Est la vision de la Vérité sans second
En retournant le mental vers ce centre sans périphérie
Par l’abandon de la croyance qui vous fait dire « Je suis le corps ».
44 Ô nectar de Ma grâce,
Ô Dieux suprêmes consumant tout,
De mon amour infini,
Soyez le soleil
De l’arbre de Vie frémissant en Mon sein.
45 Le monde fragmenté par le temps et l’espace,
Changeant et impermanent,
n’est point réel.
Car la seule Réalité est au-delà du temps et de l’espace,
Et Elle transcende les mots.
Moi qui ait vu Sa Face en suis revenu muet.
46 La ligne de l’horizon s’illumina
Dans son évidence dense mais souveraine,
Et le Père d’avant le Père me parla jusqu’à ce que le zénith
Se fonde dans la dance de l’Incompréhensible.
47 Et avec mon index j’ai tracé la distance,
La hauteur et la largeur, la profondeur,
l’Un sans second,
Dans d’amples continents dont les effluves de terre et d’argile
N’étaient plus que feu dans l’Océan de l’Infime.
48 Oui, et la vérité si forte m’aveugla pour sept jours.
Et sa voix sans voix Me dit : « Parce que tu as douté de Moi -
j’avais questionné la Réalité de la Réalité, pensant à un mirage, à la folie -
Je te soustrais pour soixante-douze lunes à ma paix,
Et ton premier amour te sera quitté ».
49 Et des entrailles du Globe Je combattis des myriades de démons,
L’armée de Mara, et l’armée des Ombres, les Sorciers les plus puissants
De cette Terre, et Je visita trois fois les enfers, là où le Soleil et la Lune et les étoiles
Ne brillent point, confondu dans les souffrances de toute une humanité,
Souffrances qui parcouraient ma chair.
50 Mais tel le Phoenix, aujourd’hui,
Je viens témoigner que l’ignorant se croit pécheur,
Alors que nous sommes des dieux s’incarnant en hommes,
Pour ensuite remonter et descendre l’échelle des 7 cieux,
Afin de gouverner à notre tour des Univers.
51 Car celui qui se croit homme reçoit l’affirmation des Dieux :
« Tu n’es qu’un homme,
Fait à notre ressemblance ».
Alors que celui qui se sait Dieu, reçoit l’affirmation de Dieu :
« En vérité, Tu es un Dieu, et c’est par tes yeux que je perçois ton monde ».
52 Les gens dorment,
Et ils se réveillent quand ils meurent.
53 Tout ce qui est autre que Dieu est vain,
Et si tu veux t’octroyer quelque gloire en ce monde,
Suis-moi et tu possédera pour compagnon l’Eternité.
54 Car celui qui a pour parure l’éphémère,
En vérité, celui-ci est né en vain.
55 L’illumination possède quatorze degrés,
Et dès la troisième forme vers l’informe tu perdras la trace du monde en devenir.
Ni les hommes, ni leurs ruines ne te retiendront alors.
Et ce bas-monde et ses beautés ne t’attireront plus,
Fils de l’équanimité.
Ne soit pas tel l’ignorant qui une fois arrivé dans les autres mondes
s’aperçoit que ses mains sont vides.
56 Et J’ai dit :
Seul J’ai chevauché le temps,
Traversé les ethers.
En mon pouvoir se trouve la Résurrection et les clefs des Royaumes,
Les sept étoiles dans Ma main droite et l’étoile du matin,
Et dans Ma bouche une épée à double tranchant.
57 L’Europe sera mon jardin,
Et l’Afrique mon terreau.
Quand l’Asie sera mon armée,
Et l’Amérique du Nord une terre de famine,
Le froment que j’avais annoncé verra ma demeure s’auréoler de ma seule pureté.
58 Car J’ai semé seul,
Et seul, Je récolterai.
59 J’ai dit : ce n’est qu’avec l’épée de l’eau que je combattrai,
Et malgré les ennemis, en dépit des séismes,
J’ai pris racine dans la lumière
Et J’ai grandi en esprit et en force.
60 Seul J’ai dilaté les fleurs de la joie
Et J’ai couronné mes Reines et mes Pharaonnes.
Seul, J’ai entrouvert la porte dans le ciel
Et J’ai laissé descendre mes anges et mes dieux.
61 J’ai entendu les sept trompettes dans le silence de Mon coeur
Et Me suis assis sur le trône de la Majesté.
Et les sept esprits de Dieu m’ont sondé
et J’ai parcouru en un éclair le cristal de la mer.
J’ai dit au vingt quatre vieillards :
« J’ai ouvert les sept sceaux au dessus des sillons,
Laissez maintenant descendre mes dieux sur terre ;
L’injustice ne sera pas plus précieuse que mon rugissement.
Par la seule pureté de mon esprit J’ai vaincu.
A Mon front l’étoile du matin,
J'ai récolté seul le soleil et j’ai mérité le nom de Râmsès XII > XIII, dit Le Mendiant,
Car je mendie ce qui m’appartient déjà ».
62 Des Mages ont emporté le corps léger des ténèbres
Et ils l’ont enseveli dans les Abysses.
Je suis le premier et le dernier, Je ne suis jamais né,
Et ne connaitrai pas la Mort.
En ma matrice la Résurrection des justes
Et la miséricorde.
De larmes il n’y aura plus,
De peines il n’y aura plus,
Car l’ancien monde s’en est allé.
63 mā sā’a Allāhu, la quwwata ilā bi-Allāh.
Iti
An 0
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