Carmélite violée par un carme. La tyrannie du silence.

Non, je ne mets pas ça sur le forum catholique, parce qu'il ne s'agit pas de questions de fond mais d'un fait divers proprement écoeurant.

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Le Parisien a écrit:

Dans son livre « La Tyrannie du silence », Claire Maximova, une ancienne carmélite qui vit au Chesnay, dévoile les abus sexuels dont elle a été victime de la part d’un prêtre.

Pour la première fois, une religieuse lève le voile sur les agressions sexuelles au sein de l’Eglise. Avec son livre « La Tyrannie du silence » qui vient de sortir*, Claire Maximova, une habitante du Chesnay-Rocquencourt, raconte ce qu’elle a subi durant des années alors qu’elle était carmélite.

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La première fois, il a essayé de l'embrasser à travers la grille du parloir. Elle, est désemparée. Elle pense qu'il s'agit d'un moment d'égarement. Elle l'a pris pour frère spirituel, compte sur lui pour la guider dans sa vie spirituelle.

Quand elle sort du carmel, il l'a rejoint dans son studio, à plusieurs reprises, l'agresse sexuellement. Il exerce sur elle une sorte de fascination puisqu'à chaque geste déplacé auquel elle oppose un refus clair, il s'excuse, promet de ne plus recommencer, et elle a la faiblesse de le croire. Elle veut lui redonne une énième chance ... jusqu'à ce qu'il la viole.

Elle va raconter tout au provincial dont l'attitude est tout autant à vomir. Il minimise les faits, prétend qu'elle était consentante et nomme le frère prieur au Québec.
Elle a introduit une plainte au pénal et devant les tribunaux ecclésiastiques.

Il faudrait tous les deux les suspendre par les génitoires jusqu'à ce que le reste du corps s'en détache. Le violeur pour lui faire passer l'envie de recommencer, le provincial puisqu'il n'a pas eu les c0uilles de trancher dans le vif et de renvoyer le premier.

Maintenant que le bouquin est écrit toute la m3rde va leur sauter à la figure.

On peut lire des extraits du bouquin, avec la conversation avec le provincial, sur amazon (La tyranie du silence, Claire Maximova)

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Netgalley a écrit:

Résumé

Voici le témoignage d’une femme, Claire, entrée dans l’ordre des Carmels par foi inébranlable, avant d’être prise au piège du silence, et abusée. L’histoire d’une chronologie destructrice : foi, solitude, confiance, abus, viol, signalement – silence – silence – silence. Claire est une jeune Ukrainienne de 15 ans lorsqu’elle décide de se convertir au catholicisme. Sûre de ses convictions, elle entre dans un carmel du sud de la France en 1998, à 24 ans. Elle irradie ; elle va, comme dans un puits noir, tomber dans le silence. Pas celui de la contemplation, mais celui de l’exclusion. Jeune, idéaliste, elle doit affronter la réalité d’un couvent insalubre, de sœurs trois fois plus âgées qu’elles, et de l’isolement le plus total. C’est alors qu’elle rencontre celui qui va devenir son frère spirituel, avec lequel elle peut parler et partager ses aspirations spirituelles. « Pierre-Judas » entre en scène. Une relation de confiance se noue, qui devient vite une relation perverse, dont il abuse à répétition, car lui est conscient de la détresse de sa « sœur ». Refus après refus, attouchement après attouchement, le cercle vicieux perdure un an et demi. Claire décide finalement de parler – sans se douter qu’elle se heurtera, là encore, à un silence obstiné, quand elle constatera que ses plaintes sont étouffées. Malgré ses convictions détruites, Claire avance : elle change de vie, décide d’alerter en 2017 le procureur de la République et les instances ecclésiastiques supérieures, et met – enfin – des mots sur son traumatisme, dans ce récit lyrique et poignant. Le début d’une bataille au grand jour.

Et tout le monde s'en fout ...

A priori non, puisque même l'ECR est obligé de faire profil bas!

Quand j'ai parlé des Blanchisseries Madeleine c'est plus qu'un crime contre une personne, c'était une institution contre LES personnes, et là j'ais pas vu beaucoup de réactions!

Ne fais pas dévier le sujet.
Tu en parles dans un sujet ad hoc et pas ramener tous les sujets à ça .
Ras le bonbon.

Pour le moment, pas encore de réactions de la part des carmes.

Oui, le sujet, on en revient au sujet.

Mais parfois, le hors-sujet dévie tellement que l'on ne sait plus comment en revenir au sujet, cela demande un effort que nous devons être capable de faire.

Il a fallu trois messages pour être hors-sujet.

Donc, je vous remets dans le sujet :
Des prêtres qui abusent de bonnes soeurs.

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Le Parisien a écrit:

C’est une religieuse violée par un religieux dans le parloir du monastère. Une nonne subissant les attouchements d’un prêtre dans le confessionnal. Une sœur agressée sexuellement par une autre sœur de sa congrégation. Les faits sont généralement très anciens, vieux de plusieurs décennies, parfois même d’un demi-siècle. Et donc prescrits. Dans la très grande majorité des cas, les proies se taisent. Quand elles réussissent à raconter leur calvaire, c’est qu’elles ont quitté la vie consacrée.

Europe 1
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Europe1 a écrit:

Une doctrine et des émules. "Il y a presque une instrumentalisation de la parole de Dieu, une façon de revoir les commandements. C’est particulièrement vrai pour Marie-Dominique", père qui aurait abusé d'une religieuse dont nous avons recueilli le témoignage éclairant. "Il a fondé, après avoir abusé pendant plusieurs années de Michèle-France, une communauté Saint-Jean, à l’époque de Jean-Paul II, qui a a essaimé 800 prêtres dans le monde et sur tous les continents, qui fait partie de ce qu’on a appelé 'les nouvelles communautés' dans les années 80/90, qui participaient au renouveau de l’Église, fortement soutenues par Jean-Paul II. Le père Marie-Dominique était un proche de Jean-Paul II."

Europe 1 a écrit:

"A chaque rencontre, il est allé un peu plus loin". Dans un extrait du documentaire que nous nous sommes procurés, Michèle-France raconte son calvaire. Quelques temps après son entrée au carmel, elle se voit proposer d’être accompagnée par un prêtre dominicain. Voici ses mots : "Le père Marie-Dominique avait une réputation de saint homme. Je suis entrée au parloir et le père m’a dit 'est-ce que vous permettez que je prenne votre main ?' Et il a commencé à embrasser chacun de mes doigts l’un après l’autre. Et puis, à chaque rencontre suivante, il est allé un peu plus loin dans l’intimité physique, en glissant sa main sous ma robe, en prenant la mienne pour la glisser sous la sienne. Son explication, sa justification, c’est qu’il voulait me faire sentir l’amour de Jésus parce qu’il sentait, il savait, il avait éprouvé dans la prière que j’en avais besoin et que c’était ce que Jésus voulait pour moi à travers lui. Il était, c’est une expression qu’il utilisait beaucoup, 'le petit instrument de Jésus'", raconte-t-elle dans le documentaire.

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Pour beaucoup de religieuses, le prêtre représente l'autorité a qui on doit se soumettre.

C'est plus subtil que ça : il y a  une fascination, une emprise qu'exerce certains sur leurs victimes.

....et inversement des victimes proches de leur prédateur, je cherche le nom!

Le viol par personne détenant autorité sur la victime est considéré comme viol aggravé.

florence_yvonne a écrit:

Pour beaucoup de religieuses, le prêtre représente l'autorité a qui on doit se soumettre.

Une religieuse équilibrée sait très bien qu'elle doit d'abord obéir à sa conscience et à l'évangile.

Mais dans le cas dont on parle, la jeune femme était dans une grande détresse psychologique et elle voyait dans le père carme celui qui allait la sauver de sa situation. Elle lui a pardonné beaucoup, jusqu'à ce qu'il pousse le bouchon un peu loin.

Le viol de cette jeune religieuse par le père est ce que l'on appelle un viol aggravé, car commis par une personne ayant autorité sur sa victime.

L'affaire est introduite au pénal comme devant les tribunaux ecclésiastiques.

Il y a un reportage sur ARTE sur les bonnes soeurs violées ou même prostituées.