Mon père

Une femme dont le fils est entré dans les ordres doit-elle l'appeler "mon Père" ?

Dans ce cas cette bonne dame est une fille-mère !

Et ta soeur ?

si elle rentre dans les ordre, elle reste "ma sœur".

C'était une boutade !
Mes parents ne m'ont jamais appelé "ma soeur" !

Non, ce n'est pas une obligation bien évidemment. Mais ils peuvent le faire par déférence vis à vis de la qualité religieuse de leur fils...

S'il s'agit d'un séminariste qui est un diacre de transition, alors vous devriez l'appeler « Diacre + nom et prénom ». Au cours d'une conversation, ce sera « Diacre + nom » et sur papier, « Monsieur le Révérend + nom et prénom ».

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wiki how est (mal) traduit de l'anglais.
On ne dit pas "mon révérend" en français au clergé catholique. C'est réservé au clergé anglican.
Il n'y a aucun manque de politesse à dire madame à une religieuse et monsieur à un prêtre.
Normalement "mon père" ne s'adresse qu'aux religieux ordonnés prêtres, les autres sont "frères" mais pas mal de congrégations ne veulent pas ou plus de "mon père". C'est Père Machin ou Frère Chose.
Pour les nonnes, c'est soeur Machin ou soeur Chose. L'emploi de "mère" dépend de l'ordre ou de la congrégation. En général, c'est réservé à la supérieure, mais les usages différent selon les ordres, congrégations et couvents.

Tu confirmes donc ......mon article!

Donc, si ma fille devient supérieure dans un couvent (elle envisage de rentrer dans les ordres) je vais l'appeler ma mère ?

Oui, bien sûr tout du moins en public. Dans l'intimité familiale c'est autre chsse...

lhirondelle a écrit:

Mes parents ne m'ont jamais appelé "ma soeur" !

florence_yvonne a écrit:

Donc, si ma fille devient supérieure dans un couvent (elle envisage de rentrer dans les ordres) je vais l'appeler ma mère ?

Qu'est-ce que tu n'as pas saisi ?

levergero78 a écrit:

Oui, bien sûr tout du moins en public. Dans l'intimité familiale c'est autre chsse...

Tout à fait, il y a la situation qui détermine la manière dont on s'adresse!

Quand Macron place sa femme pour une photo officielle devant les journalistes il dit madame, chez lui il dit chérie...
....Dans son lit je ne suis pas dans leur intimité?

Bah ils font comme tout un chacun

lhirondelle a écrit:

lhirondelle a écrit:

Mes parents ne m'ont jamais appelé "ma soeur" !

florence_yvonne a écrit:

Donc, si ma fille devient supérieure dans un couvent (elle envisage de rentrer dans les ordres) je vais l'appeler ma mère ?

Qu'est-ce que tu n'as pas saisi ?

Ou du moins, qu'est-ce que je n'accepte pas ?

Purée, c'est pourtant simple : les religieuses (normalement constituées) n'imposent pas à leurs parents de leur servir du ma mère ou ma soeur !
Idem les religieux, qui n'imposent pas à leur parents de les appeler mon frère ou mon père.
A moins que les parents ne soient confits en dévotion et n'en rajoutent des couches ...

Ma soeur, mon frère, ce sont des usages pour les religieux, à l'intérieur de leur communauté. Les autres ne sont pas obligés de s'y plier. S'ils veulent le faire par politesse ou déférence, grand bien leur fasse, mais ce n'est jamais une obligation.

Alors, quand je parle à un prêtre, je l’appelle comment ? monsieur ?

lhirondelle a écrit:

Purée, c'est pourtant simple : les religieuses (normalement constituées) n'imposent pas à leurs parents de leur servir du ma mère ou ma soeur !
Idem les religieux, qui n'imposent pas à leur parents de les appeler mon frère ou mon père.

En fait, ce qui est de trop, c'est le ''mon'' et le ''ma''... l'usage et la politesse vont dans le sens de l'énonciation du titre seulement, tout comme on ne dira pas ''mon monsieur'' ou ''ma madame'' en parlant à quelqu'un.

Autrefois lorsque les domestiques parlaient de leur patron elles disaient "mon monsieur"...

La Folie a écrit:

 En fait, ce qui est de trop, c'est le ''mon'' et le ''ma''... l'usage et la politesse vont dans le sens de l'énonciation du titre seulement, tout comme on ne dira pas ''mon monsieur'' ou ''ma madame'' en parlant à quelqu'un.

En fait dans mon-sieur , il y a déjà mon et dans ma-dame, il y a déjà ma.
Dans soeur, il n'y a pas ma et dans frère, il n'y a pas mon !

levergero78 a écrit:

Autrefois lorsque  les domestiques parlaient de leur patron elles disaient "mon monsieur"...

Le rapport avec le sujet ?

florence_yvonne a écrit:

Alors, quand je parle à un prêtre, je l’appelle comment ? monsieur ?

Ça n'a rien d'impoli.
Ordinairement c'est Monsieur l'abbé pour les prêtres diocésains. Monsieur le curé s'ils sont curés, Monsieur le vicaire s'ils sont vicaire etc.
Mais de plus en plus de prêtres demandent d'être appelés par leur prénom.
L'usage en France est de servir du mon père à tout va, même quand le prêtre n'est pas religieux (n'appartient pas à un ordre, une congrégation ou une société de vie apostolique)

Tout à fait. Monsieur le curé ou monsieur l'abbé, c'est très bien.

Le dire à son propre fils, ce ne doit pas être facile...

La plupart des curés de paroisses se font appeler par leur prénom.

Jamais il ne me viendrais à l'idée d'appeler un curé par son prénom.

Le mien ne l'accepterais pas, lhirondelle doit vivre dans un monde imaginaire!

Peut être que de jeunes abbés frais émoulus du séminaire acceptent-ils que les paroissiens les appellent par leur prénom...
C'est possible.

Tout est possible mais ça doit pas être courant!
D'autant plus qu'ils se font rare:

Citation :

Ils étaient encore 50.000 en 1970. En 2020 ils ne seront plus que 6.000 prêtres incardinés (dépendants d’un diocèse) dont moins de 2.000 prêtres actifs, c’est-à-dire âgés de 75 ans ou moins. Ces seuls chiffres illustrent l’étendue du déclin de l’Eglise en France, brisée dans son élan par des évolutions sociales qu’elle n’a pas su anticiper...

Dédé 95 a écrit:

...Ces seuls chiffres illustrent l’étendue du déclin de l’Eglise en France, brisée dans son élan par des évolutions sociales qu’elle n’a pas su anticiper...

Plutôt des évolutions sociétales qu'elles continuent à condamner ou à ignorer.

Elle court à sa perte...

@Dédé

Citation :

lhirondelle doit vivre dans un monde imaginaire!

Et toi dans ta bulle.

lhirondelle a écrit:

Et toi dans ta bulle.

Quelle est donc "ma bulle" ?

Merci de préciser et de décrire car je ne vois vraiment pas de quoi il s'agit.

Cela s'adressait à Dédé.
Je viens de corriger le message
Parfois le message que je vois s'afficher en dernier lieu n'est pas le dernier !

florence_yvonne a écrit:

Une femme dont le fils est entré dans les ordres doit-elle l'appeler "mon Père" ?

Si cette femme croit que la bible est la vérité et qu'elle veut plaire a Dieu en obéissant aux commandement de Jésus alors elle ne l’appellera pas "mon Père"

Car cette femme préférera obéir aux commandements de Jésus plutôt qu'aux commandements de sa religion.

Cette femme mettra en pratique le commandement de Jésus qui dit :


Matthieu 23:9
Louis Segond

"Et n'appelez personne sur la terre votre père; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux."

Cette femme préférera sans doute chercher une religion qui applique les commandements de Jésus plutôt que de rester dans la plus grande des sectes qui a réussie.

Par contre si cette femme ne crois pas que la bible est la vérité alors elle l’appellera du nom qu'elle voudra.

Yael a écrit:

Par contre si cette femme ne crois pas que la bible est la vérité alors elle l’appellera du nom qu'elle voudra.

Elle l'appellera "mon frère" tout simplement...

Ou tout simplement, elle l'appellera par son prénom.

Et quand le prêtre vous appelle mon fils ?

un véritable imbroglio !

Pourquoi ne pas appeler le curé papa ?

Loganj a écrit:

Et quand le prêtre vous appelle mon fils ?

Je n'ai jamais vu ça que dans les films !

lhirondelle a écrit:

Loganj a écrit:

Et quand le prêtre vous appelle mon fils ?

Je n'ai jamais vu ça que dans les films !

Bah ils sont modernes en Belgique, ou tu dis pas ton age!
En France les curés appellent mon fils ceux qu'ils cotoient!

Témoignage:

Citation :

Je n'ai jamais réussi, malgré leurs demandes à appeler les prêtres de ma paroisse par leurs prénoms, encore moins à les tutoyer. Depuis mon enfance, ils étaient "mon père", éventuellement "monsieur le curé", mais j'avais trop de respect pour leur fonction pour les nommer comme s'ils étaient des "copains". Je n'y avais jamais prêté attention, mais du coup lors de son sermon dimanche, notre prêtre nous a appelés ses "frères et sœurs".
ne sommes nous pas ses "fils et filles" ?

Les religieuses de mon école, nous les nommions nos "mères" ou, pour certaines, "sœurs" : mère Jeanne-Antide, sœur Clotilde etc....

Rien n'est vraiment clair du coup. Quelles sont les vraies appellations ? les différences ? que doit-on dire réellement, quel titre est exact ?
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Je lui donne ta réponse lhirondelle? Tu penses qu'elle se fait un film ou que tu vis dans une bulle (bis répétita) ?

43 ans catholique.
19 ans dans des écoles cathos (nonnes ou frères)
20 ans carmélite.
Jamais entendu des "ma fille" ou des "mon fils". Pas même en Flandre, où l'on est plutôt cul-bénits.
"Chers frères et soeurs" à l'homélie, tant qu'on en veut.
Le monde existe à côté de PACA et Versailles.

On dit couramment la sœur Bernadette ou le frère Benoît en parlant d'une religieuse ou d'un prêtre et on s'adresse à eux comme cela. Sauf pour les supérieures d'une congrégation qu'on appelle ma mère ou le supérieur d'un monastère qu'on appelle mon père.

Point-barre.

Soeur Nathalie, Notre mère (si, si, je vous assure !) Père Benoît, Frère Antoine, Père abbé. Monsieur l'aumônier, monsieur le curé, monsieur le vicaire ...

La directrice disait :" Vous m'appelez "Sr Etienne" et pas "ma soeur" ni "ma chère soeur". Le ton était donné.
Mes dernières prieures voulaient qu'on les appellent "soeur machin" et " soeur chose" et pas "mère" ou quoi que ce soit du genre.

Quand j'étais à l'école primaire, on appelait les religieuses "ma sœur" et la supérieure on l'appelait "ma mère".

La congrégation où j'étais en secondaire c'était tout le monde "soeur". Il y avait une "soeur supérieure" que je ne connaissais pas. Je connaissais juste celles qui donnaient cours dans le général et on les comptaient sur les doigts d'une main : Sr Hélène maths, Sr Thérèse religion, Sr M-Francine français et religion, Sr Monique-Marie maths. Plus la directrice Sr Suzanne.
Tout ça pour 800 élèves.
Déjà il y a quarante ans, elles étaient une espèce en voie de disparition.

Je connaissais bien la mère supérieure pour avoir souvent été convoquée dans son bureau.

Tu étais une élève très dissipée ma pauvre Florence.

Moi, chez les jésuites de Notre-Dame de Bon Secours à Brest, j'avais droit à des coups de règles sur les doigts et même, une fois, au cachot toute une nuit, eh oui... Ils ne plaisantaient pas les bons pères...

levergero78 a écrit:

Tu étais une élève très dissipée ma pauvre Florence.

Moi, chez les jésuites de Notre-Dame de Bon Secours à Brest, j'avais droit à des coups de règles sur les doigts et même, une fois, au cachot toute une nuit, eh oui... Ils ne plaisantaient pas les bons pères...

Oui très, une fois je me suis trouvé enfermée dans le noir, dans la cave pendant deux heures.

Mais je me suis bien vengée

Une religieuse amie vient de m'annoncer qu'on l'a élue (oui, on vote dans les couvents !) prieure.
Pour la taquiner, je lui ai répondu : la prochaine fois qu'on se voit, je t'appelle "ma mère" !
Evidemment, je rigole : dans sa communauté, on ne dit plus "ma mère" à la supérieure depuis quarante ans.

L'une de mes tantes paternelles qui a été prieure dans un collège de filles puis supérieure génèrale de sa congrégation des dominicaines enseignantes, eh bien tout le monde l'appelait "ma mère" sauf moi "ma tante".

Ma tante ? pas tati ou tata ?