La Bible atteste que le baptême est le chemin par lequel une personne devient «le corps de Christ»,
L'Église. À la fin de son discours à la Pentecôte, Pierre avait dit à ceux qui le suivaient ce qu'ils devraient faire pour être sauvés : «Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés, et vous recevrez le don du Saint Esprit» (Ac 2:38). A noter que Pierre avait dit «chacun de vous», et non seulement les adultes.
Dans la croyance catholique, le terme latin «Opere operato» souligne surtout l’objectivité de l'opération de la grâce donnée dans les sept sacrements, par l'Esprit de Dieu (duquel le baptême est le premier) et son indépendance quant à l'attitude subjective du ministre ou du récipiendaire. Ainsi, même si les enfants peuvent paraître trop jeunes pour comprendre et accepter le baptême, ils peuvent malgré tout être baptisés.
Sans le baptême tu ne peux pas entrer dans le royaume de Dieu
Par le baptême, les convertis en Jésus-Christ ont premièrement reçu le pardon de leurs péchés, le don du Saint Esprit, et deviennent membres de la communauté chrétienne, l'Église.
Est-ce que le baptême a quelque chose à faire avec le salut ? Jésus a dit: « Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé » (Mc 16:16). Jésus répondit à Nicodème que « si un homme ne naît d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu » (Jn 3:5)
L'Église du Nouveau Testament a répondu immédiatement à cet enseignement en baptisant tous les nouveaux convertis (voir Ac 2:38, 41 18, 8; 19:5 ; 22:16). Paul a expliqué que le baptême unit d’une part les croyants à Jésus dans sa mort, et d’autre part en sa résurrection (Rom 6:35). Le baptême est donc aussi un chemin menant au salut.
Le baptême nous place sur le chemin menant au salut
Depuis les premiers siècles Chrétien, l'Église baptisait soit par immersion ou soit par de l'eau sur la tête de la personne pendant qu'il faisait la prière trinitaire (Mt 28:19).
Aucun passage dans la Bible ne nous donne d'information sur la quantité d'eau à utiliser (voir Ac 9:36,37), autrement nous chercherions le salut par « les oeuvres »(une certaine quantité d'eau à utiliser... ), et non pas par « la grâce » offerte dans le sacrement du baptême lui-même. C'est une grande erreur de dire que les catholiques croient qu'ils sont sauvés par le baptême. Le baptême, pour eux, est simplement le chemin que Dieu utilise initialement pour infuser la grâce.
Vivre dans une relation personnelle avec Dieu.
Les Évangéliques et les fondamentalistes ont la fausse impression que les catholiques ne croient pas en la possibilité d’«avoir une relation personnelle avec le Seigneur». Cependant, le catéchisme de l’Église catholique déclare clairement: « Le mystère de la foi réclame que le juste vive dans une relation vitale et personnelle avec Dieu vivant et vrai » (ccc 2558).
La plupart des catholiques prient à cet effet lorsqu’ils reçoivent leur première communion, à la confirmation ou dans la vie quotidienne ou encore quand ils reçoivent le corps ou le sang du Christ en communion pendant le service catholique de louange, la messe.
Cependant, cette expression «relation personnelle avec Dieu » ne se trouve pas dans la Bible. Elle est un résultat de notre actuel courant de pensée culturelle. Une expression plus biblique pour signifier cette relation est : «Suivre le Christ».
Le baptême d'enfant
La circoncision et le baptême sont les rites par lesquelles le peuple s'engage dans une alliance spéciale et une relation avec Dieu (voir Ex 12:48).
« Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé... cette promesse est pour vous et vos enfants », Pierre nous dit-il dans Actes 2:38-39. Jésus aussi nous dit que « si un homme ne naît d'eau et d'Esprit, il ne peut pas entrer dans le royaume de Dieu » (le Baptême) (Jean 3:5). Dans Mt 19:14, Jésus recommande: «Laissez les petits enfants et ne les empêchez pas de venir à moi, car le royaume de cieux est pour ceux qui leur ressemblent».
Les arguments fondamentalistes disant que le baptême n'est pas applicable aux enfants vu que ces derniers sont incapables d'approcher le Christ à leur façon, est incorrect, étant donné les textes parallèles (Lc 18:15) ainsi que le texte original grec qui utilise l'expression littérale «enfants dans ses bras».
Plus important encore, Paul compare le baptême à la circoncision, or c'était principalement les enfants qui étaient circoncis sous la loi ancienne (voir Col 2:11-12). La circoncision des adultes dans la tradition juive était rare, car il n’y avait que peu de convertis. Si Paul en faisant ce parallèle, signifiait d'exclure les enfants du baptême, c'est étrange qu'il ne l’ait pas dit explicitement.
Dans la vie quotidienne les gens utilisent de l'eau pour la propreté et l'hygiène comme une précaution contre la saleté et l'épidémie. L'eau d'une façon ou d'une autre est aussi d'une nécessité absolue si une personne veut rester vivante.
Parmi les juifs de Palestine, nettoyer avec de l'eau était une pratique commune. C'était ce rituel concernant à nettoyer auquel Jésus avait donné une si profonde connotation spirituelle. Il a fait cela pour lier le travail du Saint Esprit dans la vie d'un croyant avec l'eau. C'est par le Saint Esprit agissant à travers le baptême que la corruption du péché est nettoyée et q'une nouvelle vie avec Dieu a commencé (Jn 3:5; Tite 3:5; Jn 7:37-38).
Évidemment, les personnes se faisant baptiser dans l'Écriture sont adultes puisqu'elles s'étaient convertis comme adultes. Pas étonnant puisque la chrétienté ne faisait que débuter et qu'il n'y avait aucun berceau de chrétiens encore : aucun chrétien ne pouvait prétendre avoir hérité d’une éducation chrétienne depuis son enfance.
Le baptême d'enfant dans le nouveau Testament
Les fondamentalistes n’accordent pas d’importance à l'évidence historique, pourtant la pratique des premiers chrétiens montre clairement que les enfants étaient baptisés aux premiers temps de l’Église. Origène, par exemple au 3ème siècle, écrit : « L'Église reçut des apôtres la pratique d’accorder aussi le baptême aux enfants, bien qu’ils n'aient pas commis de péché : pour qu'ils reçoivent la sainteté, la droiture, l'adoption, l'héritage, la fraternité avec Jésus et être ses membres.» D’autres citations des pères de l'Église primitive ne vont pas à l’encontre de cette assertion faite par Origène ou de Jean Chrysostome, dans leurs Écrits «Commentarii in Romanos 5:9» et «Catechesis ad illuminando», qui ne peuvent pas passer inaperçues.
Le baptême dans le Nouveau Testament
La Bible dit-elle que les enfants et que les jeunes peuvent être baptisés ? Il y a quelles bonnes indications. Lydie fut baptisée « avec toute sa famille » (Ac 16:15).
L'expression «avec toute sa famille» dans l'usage juif, signifie l'inclusion non pas seulement des enfants mais aussi des serviteurs et servantes.
Dans les années 252 ap JC, le concile Oecuménique de Carthage débattait non pas de ce que les enfants ne doivent pas être baptisés, mais qu'il soit attendu au huitième jour après la naissance pour donner le baptême, comme pour la circoncision des juifs. Il n'y avait aucune consigne dans l'ancienne Église condamnant le baptême d'enfant, ce qui montre que c'était une pratique courante.
Autres éminents dirigeants dans l'Église primitive témoignant de la pratique de l'Église du baptême d'enfant sont : Polycarpe de Smyrne (157/8 ap JC), Justin Martyr (mort en 165 ap JC), Cyprien de Carthage (c.249 ap JC), et Hippolyte de Rome (170-236 ap JC), Irénée de Lyon (120-202 ap JC). St. Augustin de Hippone au 4è siècle mit l’accent fortement sur la nécessité du baptême pour effacer (enlever) «le péché originel» - le péché de nos premiers parents, dont nous tous avions hérité. Le 16ème Synode de Carthage (418 ap JC) condamna même ceux qui refusèrent le baptême aux nouveau-nés.
La question la plus communément posée sur le baptême des enfants s’articule autour de : «Comment la foi d'un parent ou d’un tuteur peut-elle se substituer à la Foi d'un enfant ? » Jésus n’a pas omis de répondre à cette question dans divers passages de l’Écriture. Notamment quand Jaïrus demanda à Jésus de redonner vie à sa petite fille (Mc 5:22-43) ou alors qu'un autre père de famille demanda à Jésus d'expulser un démon de son fils (Mc 9:17-27),
Et combien plus encore Jésus devait être désireux de libérer les enfants d'une plus mauvaise captivité, celle du péché et leur redonner vie par l’accès à la vie éternelle, en réponse à la foi de leurs parents et de l’ensemble de la communauté chrétienne toute entière. L'Église catholique n’omet pas d’enseigner également que les parents des enfants baptisés doivent pourvoir un environnement de foi qui préparera l'enfant à faire un engagement personnel à Jésus une fois le temps venu.
Rien n’est plus triste que de voir les petites parcelles de terrain dans quelques cimetières, particulièrement aux États-Unis, ou les enfants ont été enterrés séparément, souvent dans une section non consacrée, simplement en raison du scepticisme des parents pour le baptême des enfants.
La confirmation
La confirmation est le sacrement de l'Église, demandant la pleine expression du Saint Esprit dans la vie du chrétien baptisé. Le Saint Esprit se manifeste pour la première fois dans une personne au moment du baptême (Ac 2:38), toutefois les actes des Apôtres parlent également de la prière pour l’intercession du Saint Esprit. (Ac 8:15-17). «Quand Paul posa les mains sur eux, l'Esprit Saint vint sur eux, et ils se mirent à parler en langues et à prophétiser »(Ac 19:6).
Après cela, une onction avec de l'huile était-elle ajoutée au sacrement. Par ce sacrement, le Saint Esprit fortifie le peuple de Dieu pour proclamer la Bonne Nouvelle avec puissance, pour vivre le message et pour poursuivre la mission que Jésus nous confie dans le monde. Une foi forte est nécessaire pour expérimenter et recevoir la force et la puissance complète du Saint Esprit. Beaucoup aujourd'hui sont arrivés à connaître cette puissance de manière très puissante à travers le baptême - ou descente - de l'Esprit.