Des points d'ancrage pour le dialogue entre tous les hommes (et femmes)

On peut trouver quelques angles de vue, quelques points d'ancrages ou passerelles difficilement contestables qui mettent tout le monde à égalité dans le dialogue inter religieux. Et dans ce dialogue j'inclus aussi les athées et agnostiques puisque leur position, leur posture n'est que l'autre face d'une même pièce. Pour qu'il y ai athéisme il faut qu'il y ai croyance et pour qu'il y ai agnosticisme il faut qu'il y ai diversité de religions révélées. Les uns ne vont pas sans les autres. Donc tout le monde à un position légitime dans le dialogue inter-religieux.

Quels sont donc le angles de vues qui peuvent permettre à tous de nous comprendre :

- Déjà , tous les discours spirituels ou a-spirituel ont un même dénominateur commun : l'humain. Ce sont des humains qui dialoguent entre eux. Et il n'y a qu'une seule espèce humaine sur Terre. Les différences ne sont que superficielles. Le fond est le même. On peut s'attacher aux différences mais si on creuse, le génome humain il n'y en a qu'un.

- Ensuite, tous les êtres humains sont logés à la même enseigne dans le sens ou : nous naissons tous d'une mère (naturellement ou artificiellement), nous grandissons, connaissons la maladie, la perte d'être chers, la vieillesse et la mort. Tous les êtres humains sont rigoureusement traités de la même manière sur ce point. Certes, certains ont des prédispositions pour telle ou telle maladie, d'autres d'immunités, certains mènent une vie qui diminue ou au contraire augmente la durée de celle-ci mais, au final, nous en revenons tous au même voyage, plus ou moins mouvementé : naissance, maladie, vieillesse, mort.

- De plus, nous souffrons tous durant ce voyage, nous vivons tous ce voyage plus ou moins bien. Personne en principe ne se réjouis à l'idée de souffrir, personne n'aime avoir mal et en principe, naturellement, à la base, personne n'envisage sa propre mort avec joie. Ça c'est la base. Je ne parle pas de maladie mentale ou de conditionnement mental. Ou de drogues.

- Nous sommes tous aussi en face de la même inconnue qu'est la mort. Personne n'en est revenu pour nous dire clairement : voila ce qui se passe après. Personne de banalement humain. Je ne parle pas de personnalité religieuse ou d'expériences de mort imminente. Certes il y a des témoignages concordants troublants mais seulement sur un début de transition. Pas sur un aller, résidence et retour. (En tout cas pas à ma connaissance de la part de personne neutres et en nombre). Personne n'est, à ma connaissance, mort pendant plusieurs jours puis revenu à la vie en disant : voila ce qu'il y a après. Et par mort j'entends mort. Plus d'activité cardiaque et cérébrale pendant des jours. Début de décomposition etc...

- Enfin, nous cherchons tous à être heureux, au moins pour nous même. Et nous avons chacun une idée au moins vague de ce qui selon nous nous rendrait heureux si nous l'avions a disposition.

Tous ces points je crois sont transcendants et nous mettent tous à égalité. Et cela nous offre je crois un base de "travail" apaisante, sûre, et égalitaire. A partir de laquelle nous pouvons tous nous mettre à comprendre l'autre et à nous dire qu'il n'est pas si différent de nous.

@Septour : il n'est pas interdit d'avoir 2 lits côte à côte et 1 personne dans chaque lit discutant de la nature du sommeil :)

Quand au changement de lit et de vérité, en ce qui me concerne j'en suis à mon 2ème lit dans ma vie ou pour être plus précis j'ai pris un lit plus grand mais c'est toujours un seul lit. Peut être représenterais-je l'exception a votre expérience ?