Forum des déistes, athées, inter-religieux et laïques
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SI il n'y avait pas des "crapules" d'actionnaires, nos inventeurs, nos entrepreneurs, nos ingénieurs et nos ouvriers, pourraient peut-être enfin dire: nous travaillons pour nous.
Dan a écrit:
Donc il font un geste humanitaire qui leur coute rien
Tu connais, toi tu fais un geste pseudo humanitaire avec l'argent du contribuable, c'est de la même veine! tu es donc mal venu à faire des leçons de morale.
Pandore Exégète
Nombre de messages : 8063 Age : 59 Localisation : Vaisseau mère Date d'inscription : 14/05/2011
Mais il me semble qu'un corps céleste aussi près serait drôlement visible à l'oeil nu les cataclysmes de Nibiru annoncer par carlos munoz Ferrada astronome amateur me semble peut probable malgré la bonne foi dont il a fait part en annonçant ses prédictions .
Dan26il y a tout à perdre de raconter des âneries pareilles
Je ne trouve pas c'est un phénomène comme bien d'autre et ils font partie intégrante de la vie,ils annoncent l'évènement pour février mars et rien n'est visible à l'oeil
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dan 26 Bannissement définitif
Nombre de messages : 12442 Age : 77 Localisation : vallée du rhone Date d'inscription : 16/07/2012
Dan26il y a tout à perdre de raconter des âneries pareilles
Je ne trouve pas c'est un phénomène comme bien d'autre et ils font partie intégrante de la vie,ils annoncent l'évènement pour février mars et rien n'est visible à l'oeil
La meilleur façon de mettre à l'épreuve sa croyance , et de lui proposer ce que j'ai fait . Rappelez vous Paco Rabane, il etait ridicule après !!! On ne l'a plus entendu , quelle honte !!! Amicalement
Pandore Exégète
Nombre de messages : 8063 Age : 59 Localisation : Vaisseau mère Date d'inscription : 14/05/2011
Mais au moins il a plongé dans sa croyance et c'est trompé,la fin des temps fait jaser depuis des lustres et c'est l'ultime peur que de voir se détruire la terre . Il ne faut pas avoir honte de soi même si on a cru à quelque chose de loufoque.
La théorie de la fin des temps touche l'esprit de beaucoup de gens même instruite c'est comme faire partie d'une fraternité ou d'une secte comme l'ordre du temples solaire ou la mort est annoncé comme une transition et conduit les adeptes vers une destination céleste.
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Dédé 95 Exégète
Nombre de messages : 9894 Age : 81 Localisation : Corse et Région Parisienne Date d'inscription : 22/10/2012
Et quel rapport tout ça avec l'Etat d'Urgence ? HS débuté à 9h21.
Comme dab Dan tourne les sujets qui ne lui conviennent pas puisqu'il est fervent défenseur de l'Etat Fort et du "sus au bronzé" qui pique nos emplois etc....etc...
Alors Dan ? Tu es pour ou contre la prolongation de l'état d'urgence (attention il y a un piège)
Pandore Exégète
Nombre de messages : 8063 Age : 59 Localisation : Vaisseau mère Date d'inscription : 14/05/2011
Désolé d'avoir détourné le sujet,comme le titre état d'urgence ,m'a fait penser à la fin des temps J'ai envoyé la nouvelle date de la fin du monde,j'aurais du vérifié .
Zarzou Professeur
Nombre de messages : 610 Age : 57 Localisation : FRANCE Date d'inscription : 28/01/2016
Ca a peu de rapport c'est même opposé, puisque l'Etat de droit est le fait que la puissance publique doit se référer à la loi et n'est donc pas au dessus des lois. L'Etat d'Urgence dans le contexte donné est le fait que l'Etat peut instituer lui-même des mesures d'exception non conformes à la Loi. Ainsi la Liberté de la Presse peut être interdite, la liberté de circuler etc.....etc...en un mot c'est la situation d'une dictature temporaire.
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dan 26 Bannissement définitif
Nombre de messages : 12442 Age : 77 Localisation : vallée du rhone Date d'inscription : 16/07/2012
Mais au moins il a plongé dans sa croyance et c'est trompé,la fin des temps fait jaser depuis des lustres et c'est l'ultime peur que de voir se détruire la terre . Il ne faut pas avoir honte de soi même si on a cru à quelque chose de loufoque.
Excuse moi de ne pas etre d'accord, je pense que c'est le contraire , c'est comme d’être trompé par son épouse !!!
Citation :
La théorie de la fin des temps touche l'esprit de beaucoup de gens même instruite c'est comme faire partie d'une fraternité ou d'une secte comme l'ordre du temples solaire ou la mort est annoncé comme une transition et conduit les adeptes vers une destination céleste.
Tout à fait cela montre que certaines personnes ont besoin de placebos, de merveilleux, pour accepter leur condition humaine . amicalement
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dan 26 Bannissement définitif
Nombre de messages : 12442 Age : 77 Localisation : vallée du rhone Date d'inscription : 16/07/2012
Désolé d'avoir détourné le sujet,comme le titre état d'urgence ,m'a fait penser à la fin des temps J'ai envoyé la nouvelle date de la fin du monde,j'aurais du vérifié .
merci de confirmer que ce n'est donc pas moi qui ai détourné le sujet . Amicalement
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Dédé 95 Exégète
Nombre de messages : 9894 Age : 81 Localisation : Corse et Région Parisienne Date d'inscription : 22/10/2012
Ca a peu de rapport c'est même opposé, puisque l'Etat de droit est le fait que la puissance publique doit se référer à la loi et n'est donc pas au dessus des lois. L'Etat d'Urgence dans le contexte donné est le fait que l'Etat peut instituer lui-même des mesures d'exception non conformes à la Loi. Ainsi la Liberté de la Presse peut être interdite, la liberté de circuler etc.....etc...en un mot c'est la situation d'une dictature temporaire.
C'est tout à fait ce que j'en pense... Nous verrons bien.
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dan 26 Bannissement définitif
Nombre de messages : 12442 Age : 77 Localisation : vallée du rhone Date d'inscription : 16/07/2012
C'est tout à fait ce que j'en pense... Nous verrons bien.
Donc avant de critiquer il est préférable d'attendre les effets !!!Je suis d'accord .
Amicalement
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Dédé 95 Exégète
Nombre de messages : 9894 Age : 81 Localisation : Corse et Région Parisienne Date d'inscription : 22/10/2012
Sujet: Re: L'état d'urgence Mar 16 Fév 2016 - 11:12
Mais les effets on les connait, il suffit de demander à ceux qui ont connus la période de la guerre d'Algérie et l'état d'urgence instaurée à cette époque.
Aujourd'hui NOUS SOMMES EN ETAT D'URGENCE. Par exemple, habituellement les gens qui sont fichés Politique, reçoivent un "petit coup fil" régulier des Renseignements Généraux, un tout les ans, leurs bons vœux, depuis 2 mois j'en ais reçu 3. C'est un exemple mais l'Etat d'Urgence permettrait à la police de m'"entendre" conformément au fichage policier (58 répertoriés)
Zarzou Professeur
Nombre de messages : 610 Age : 57 Localisation : FRANCE Date d'inscription : 28/01/2016
Sujet: Re: L'état d'urgence Mar 16 Fév 2016 - 13:15
Qu'est ce que tu me racontes !? Explique moi... Pourquoi ? ( Je savais bien que tu étais quelqu'un d'infréquentable. )
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Dédé 95 Exégète
Nombre de messages : 9894 Age : 81 Localisation : Corse et Région Parisienne Date d'inscription : 22/10/2012
Sujet: Re: L'état d'urgence Mar 16 Fév 2016 - 13:35
Tu veux quoi Zarzou ? Connaitre mon CV politique et syndical ? Sache simplement, mais beaucoup sur ce forum le savent, que j'ai été, entre autre, suppléant d'un député de Paris. Patr ailleurs co-responsable d'une organisation politique internationale regroupant plusieurs millions de membres à travers le monde. Tu veux ma photo? [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Devine où je suis....
Zarzou Professeur
Nombre de messages : 610 Age : 57 Localisation : FRANCE Date d'inscription : 28/01/2016
Sujet: Re: L'état d'urgence Mar 16 Fév 2016 - 14:13
Bon alors, j'ai trouvé ça... Emmanuel Blanchard, « État d’urgence et spectres de la guerre d’Algérie », La Vie des idées , 16 février 2016. ISSN : 2105-3030. URL : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
État d’urgence et spectres de la guerre d’Algérie:
Non seulement les principes de l’État de droit sont fragilisés par un état d’urgence installé dans la durée, mais les équilibres institutionnels et les contours de la nation sont mis en cause. Certaines des logiques à l’œuvre ne sont pas sans rappeler la période de la guerre d’Algérie et la transition de la IVe à la Ve République.
L’auteur remercie Pierre-Yves Baudot, Anne-Sophie Leymarie, Danièle Lochak et Sylvie Thénault pour leurs précieuses relectures et leurs conseils avisés. On trouvera toutes les notes et références de cet essai dans le PDF joint.
« Terrorisme, état d’urgence et victoire d’un parti extrémiste, l’Algérie dépose plainte contre la France pour plagiat » titrait le journal satirique algérien, El Manchar, au lendemain du premier tour des élections régionales de décembre 2015. Ce trait d’humour noir, loin d’être isolé, trouve son origine dans de nombreuses comparaisons esquissées dans la presse, en particulier algérienne, entre la situation à laquelle est confrontée la France depuis quelques années et celle qu’a connue l’Algérie au cours de la « décennie noire ». Nonobstant le caractère incommensurable des deux situations , un ancien directeur des services de renseignement français n’a d’ailleurs pas hésité à affirmer dans El Watan, après les attentats du 13 novembre 2015, que « la France se trouvait dans une position comparable à celle de l’Algérie des années 1990 ». Sur les ondes de France-Culture, invité à s’exprimer sur la « guerre civile algérienne » en lien avec la situation française contemporaine, l’écrivain Boualem Sansal ramenait la comparaison à de plus justes circulations mémorielles, humaines ou matérielles et concluait : « ce qui se passe à Paris résonne à Alger et ce qui se passe à Alger résonne à Paris ».
Dans la presse française, c’est bien plus la guerre d’indépendance algérienne (1954-1962) que la « décennie noire » qui a été mobilisée dans les comparaisons « à chaud ». Les deux moments ne sont cependant pas toujours distingués, tant le second est habituellement analysé en écho du premier, comme si les luttes pour définir les contours de l’indépendance nationale, irrésolues en 1962, avaient resurgi au tournant des années 1990. Dans le cas présent, les amalgames et les brouillages mémoriels tiennent à la collision de deux faits majeurs : avant ceux perpétrés par Mohammed Merah en mars 2012, les attentats commis par les Groupes islamiques armés (GIA ), au milieu des années 1990, étaient les derniers actes terroristes d’ampleur commis sur le territoire national. Surtout, la proclamation de l’état d’urgence par François Hollande, le 14 novembre 2015, a réactivé un dispositif initialement adopté en avril 1955 afin de répondre à l’offensive des « terroristes » dans les départements d’Algérie sans avoir à pleinement reconnaître la situation de guerre [1].
Dans une conjoncture d’insistance sur l’état de guerre, accentuant l’anxiété sociale née des récents attentats, il n’est donc guère étonnant que se multiplient les références et les allusions historiques à la dernière période de belligérance et de transition de régime qu’a connue le pays. Elles sont mobilisés par de multiples acteurs (élus, journalistes, chercheurs…), aussi bien en France qu’en Algérie, à partir de lectures historiques différentes et avec des objectifs très divers. Nous tenterons ici d’en rendre compte autour de trois dimensions particulièrement prégnantes : certains dispositifs de maintien de l’ordre, en particulier liés à l’état d’urgence et à la « lutte contre le terrorisme » ; le vécu et le ciblage des populations dites « musulmanes » ; les affrontements politiques autour de la « communauté imaginée [2] » qu’est la nation française.
État d’urgence et état de guerre
Dès le samedi 14 novembre, une partie des médias a commenté les attentats de la veille en insistant sur le fait qu’ils étaient les plus terribles qui aient frappé la France « depuis la guerre d’Algérie [3] ». Au premier abord, ces assertions peuvent apparaitre surprenantes tant elles s’écartent des connaissances historiques sur le terrorisme. Certes, des milliers d’attentats furent commis pendant la période, dont certains particulièrement sanglants. Mais que ce soient les nationalistes algériens (en particulier le FLN), ou les défenseurs « ultras » de l’Algérie française (l’OAS ou les organisations activistes l’ayant précédée dès 1956), aucun des groupes armés ayant perpétré des attentats, en métropole ni même dans les départements d’Algérie, ne commit de carnage comparable par l’ampleur du bilan des victimes, à celui du 13 novembre à Paris. Pas plus le modus operandi que les motivations ou les revendications des auteurs ne permettent de véritablement étayer ces comparaisons. Ces dernières prennent à la fois appui sur la dernière situation de guerre (non pleinement reconnue à l’époque) ayant eu des répercussions fortes sur le territoire métropolitain et sur le « legs colonial [4] » incarné par la loi du 3 avril 1955.
Celle-ci prévoit que des prérogatives du pouvoir judiciaire, en matière d’enquête de police et de limitation des libertés individuelles ou publiques, soient provisoirement transférées à l’autorités administrative. Ainsi, l’article 6 permettait au ministre de l’Intérieur (et dans les faits au préfet) d’assigner à résidence « toute personne dont l’activité s’avère dangereuse pour la sécurité et l’ordre publics ». La réforme adoptée une semaine après les attentats du 13 novembre 2015 a notamment porté sur ce point. Le flou délibéré de la rédaction a considérablement élargi le périmètre des personnes visées par cet article. Peut dorénavant être assignée à résidence « toute personne à l’égard de laquelle il existe des raisons sérieuses de penser que son comportement constitue une menace pour la sécurité et l’ordre publics ». L’article 11, inchangé, « confère aux autorités administratives le pouvoir d’organiser des perquisitions à domicile de jour et de nuit ».
Ce sont ces deux dispositions qui ont particulièrement été activées depuis le 14 novembre 2015. Dans un premier temps, ces nouveaux pouvoirs ont largement été mis en œuvre : plus de 1 200 perquisitions et 260 assignation à résidence ont eu lieu en moins de dix jours, le rythme se maintenant dans les deux semaines suivantes. Ils ont d’autant plus été mis en scène dans la communication du ministère de l’Intérieur qu’ils ont d’abord été peu contestés (seuls 6 députés se sont opposés à la modification législative du 21 novembre). Ces dispositions ont au contraire donné lieu à des surenchères multiples, de nombreux leaders politiques s’invitant à un véritable concours Lépine des mesures sécuritaires. Or, en la matière, les propositions supposées les plus iconoclastes renvoient le plus souvent à un passé pas si lointain.
Interner les suspects
Dès le 14 novembre, plusieurs leaders de l’opposition ont commencé à réclamer des mesures qui avaient explicitement été écartées par la loi de 1955. Ainsi Laurent Wauquiez, secrétaire général de l’UMP, de demander que « toutes les personnes fichées soient placés dans des centres d’internement anti-terroristes spécifiquement dédiés ». En avril 1955, souvenirs des camps de concentration de la Seconde Guerre mondiale obligent, la vigilance de certains parlementaires avait conduit à ce que l’article 6 de la loi sur l’état d’urgence précise qu’ « en aucun cas, l’assignation à résidence ne pourra avoir pour effet la création de camps où seraient détenues les personnes visées » par ces mesures. Ce qui n’empêcha pas que des camps d’internement prolifèrent en Algérie à peine la loi sur l’état d’urgence adoptée [5].
Au delà des contournements du droit, le texte de 1955 ne fut en effet qu’une étape dans la mise en œuvre de pouvoirs d’exception dévolus à l’autorité administrative ou aux militaires [6]. La loi du 16 mars 1956, dite « des pouvoirs spéciaux », affirma ainsi que « le Gouvernement dispos[ait] en Algérie, des pouvoirs les plus étendus pour prendre toute mesure exceptionnelle commandée par les circonstances en vue du rétablissement de l’ordre, de la protection des personnes et des biens et de la sauvegarde du territoire ». Ce texte fut en partie étendu à la métropole par la loi du 26 juillet 1957. Il permit d’assigner à résidence « dans les lieux fixés par arrêté du ministère de l’Intérieur » toute personne condamnée en vertu notamment de l’application des lois sur « les groupes de combats et milices privées » ou sur le « port des armes prohibées ». Sans qu’ils soient cités, les militants nationalistes algériens étaient bien sûr visés par ce texte. Dès décembre 1957, ils furent quelques centaines à inaugurer le premier centre d’assignation à résidence surveillée (CARS) ouvert en métropole, à Vadenay, dans l’enceinte du camp militaire de Mourmelon. Au cours des années suivantes, ils furent plusieurs dizaines de milliers à être ainsi internés, en particulier dans les CARS de Vadenay (Marne), Thol (Ain), Saint-Maurice-l’Ardoise (Gard) ou du plateau du Larzac. L’ordonnance du 7 octobre 1958, adoptée après la première grande vague d’attentats du FLN en métropole (août-septembre 1958), étendit en effet cette possibilité à toutes les « personnes dangereuses pour la sécurité publique, en raison de l’aide matérielle, directe ou indirecte, qu’elles apportent aux rebelles des départements algériens ». Un arrêté préfectoral, pris sur proposition des Renseignement généraux et entériné par le ministère de l’Intérieur, permettait que cette privation de liberté, dans un premier temps limitée à 15 jours, soit étendue sans limitation de durée. L’autorité judiciaire était ainsi complètement contournée afin d’organiser la privation de liberté de tous les « Algériens » soupçonnés de collusion avec le FLN.
Dans sa rédaction de 1958, cette ordonnance correspond aux attentes actuelles de Laurent Wauquiez et de tous ceux qui réclament que soient enfermées l’ensemble des personnes répertoriées par les services de renseignement en raison de leurs supposées accointances islamistes. Cette revendication se heurte actuellement à trois types d’objections portés par ceux-là même qui n’y serait pas foncièrement hostiles : l’ampleur de la population concernée (il y aurait environ 12 000 « fichés S » en lien avec le « terrorisme islamiste ») ; l’importance des moyens à mettre à œuvre pour parvenir à cet objectif ; le virage que cela induirait en matière de fondements de droit pénal. Depuis une dizaine d’années, les réformes successives du droit pénal ont cependant conduit à ce que des ferments de logique prédictive, liés notamment à l’importance de plus en plus grande de notions telles le « risque » et la « dangerosité », soient introduits. Mais même une mesure emblématique telle que la « rétention de sûreté » concerne des personnes déjà condamnées pour crime. L’enfermement préventif – hormis dans le cadre de la « détention provisoire » ordonnée et contrôlée par des juges judiciaires – demeure, jusqu’à ce jour, une des « lignes rouges » des principes du droit pénal français [7].
Cette demande de privations de libertés sans qu’une peine spécifique soit prononcée a donc été reformulée en des termes moins frontaux, notamment par Nicolas Sarkozy : il s’agirait de placer préventivement sous surveillance électronique (au travers d’assignation à résidence avec « bracelet électronique ») des milliers de « suspects » et d’appliquer la « rétention de sûreté » (éventuellement dans des « centres de déradicalisation ») aux « criminels condamnés à de longues peines pour terrorisme, une fois leur peine achevée ». Cette dernière modalité retrouverait la logique de la loi du 26 juillet 1957 qui, en raison notamment de l’opposition de certains parlementaires à trop grande extension des pouvoirs de police, avait été adoptée dans l’attente que de nouvelles conditions politiques et juridiques soient réunies [8].
Loin d’écarter les mesures préconisées par les leaders de l’opposition, le président Hollande y a prêté une oreille attentive, laissant entendre qu’elles pourraient être mises en œuvre dès que certains obstacles juridiques seraient levés. Ces mesures sont en effet soutenues par une grande partie de la hiérarchie de la police et de la gendarmerie [9]. Afin que l’absence de décision en la matière n’apparaisse pas liée à d’éventuelles réticences de l’exécutif, le Conseil d’État a été consulté, au début du mois de décembre, sur trois des scénarios (internement préventif, internement à l’issue d’une période de détention, placement préventif sous bracelet électronique), envisagés par des représentants de l’opposition et de la majorité consultés par le président de la République. Sans surprise, les conseillers du gouvernement ont écarté le premier, mais laissé ouvertes les deux autres possibilités, sous réserve de quelques limitations claires permettant le respect d’un certain nombre d’obligations constitutionnelles et conventionnelles. L’histoire a cependant montré que la pression politique augmentant, la mission de garant du droit assurée par du Conseil d’État tendait à s’émousser, notamment en temps de guerre [10]. Cette défense des principes de l’État de droit par la plus haute juridiction est d’autant plus relative que les personnes visées appartiennent à des minorités fragilisées par des discriminations structurelles et une forte suspicion policière, ainsi que l’ont notamment démontré les défenseurs des droits des étrangers. Au fur et à mesure que « le problème de l’immigration » s’est diffusé comme thématique centrale dans l’ensemble du champ politique, les décisions du Conseil constitutionnel et les arrêts du Conseil d’État ont ainsi de moins en moins limité les prétentions gouvernementales à durcir les règles d’entrée et de séjour des étrangers.
Des espaces de souveraineté policière
La litanie des portes fracassées, des appartements saccagés, des familles traumatisées et autres violences n’a suscité des protestations audibles dans l’espace public qu’à partir du moment où des activistes politiques, en l’occurrence écologistes, ont été visés. La réduction des capacités d’expression et d’opposition politiques est pourtant une constante des situations d’état d’urgence. Elle avait d’ailleurs nourri l’opposition d’une grande partie des 255 députés, socialistes et communistes, qui avaient voté non à la loi du 3 avril 1955.
Le réveil de certains contre-pouvoirs (politiques mais aussi juridictionnels, avec les décisions de juges administratifs) a surtout sonné avec l’extension des logiques d’exception à de nouvelles populations. Autrement dit, la critique de l’état d’urgence a franchi un seuil à partir du moment où les interventions des forces de l’ordre ont débordé de leurs « zones de souveraineté » habituelles et ont concerné des personnes moins communément considérées comme du « gibier de police [11] ». Dans les premiers jours d’application de l’état d’urgence, les nouvelles prérogatives des forces de l’ordre s’étaient en effet concentrées sur des territoires (banlieues paupérisées et stigmatisées, quartiers d’habitat immigré…) et des groupes circonscrits (anciens détenus, personnes surveillées pour « radicalisation » religieuse…). Autant de personnes dont les torts subis et les atteintes aux droits étaient peu en mesure d’éveiller l’attention politique et médiatique, malgré les protestations d’associations de défense des droits humains. Le travail de cartographie géographique et sociale des interventions policières reste à affiner, mais le déroulement des plus emblématiques d’entre-elles est particulièrement édifiant : « l’assaut de Saint-Denis » au cours duquel des milliers de munitions furent tirées par les forces de police dans un quartier densément peuplé, est ainsi emblématique des variations de l’intensité de la « force de l’ordre [12] » en fonction des propriétés sociales et raciales des personnes visées.
Ces effets de concentration de la « violence légitime » sont tels que sa radicalisation demeure largement lointaine pour de vastes pans de la population. Pendant la guerre d’indépendance algérienne aussi, de très larges parties de la société française ont pu avoir l’impression de rester à l’écart du conflit et de ne pas être touchées par les effets de l’état d’urgence et autres pouvoirs spéciaux [13]. En métropole, la répression fut avant tout une affaire de police et d’augmentation de l’emprise des forces de l’ordre sur des « Français musulmans d’Algérie » qui subissaient déjà contrôles au faciès, conduites au poste, rafles collectives, bien avant que le FLN étende son action aux départements du nord de la Méditerranée [14]. Les opérations de recensement, les représailles policières (notamment après des attentats ou des manifestations des nationalistes algériens), les intrusions violentes dans des lieux d’habitation touchèrent avant tout des espaces qui, en droit et plus encore dans les représentations sociales, n’étaient pas pleinement considérés comme des domiciles (chambres d’hôtels, garnis, foyers, bidonvilles…). Certains quartiers, si identifiés à leurs habitants « nord-africains » qu’ils étaient communément désignés comme des « médinas » dans les médias de l’époque, furent même parfois bouclés. Ce bannissement des non-résidents ainsi que le contrôle systématique des entrées et des sorties pouvaient durer des semaines, lors des moments de radicalisation de la répression policière. Il en fut ainsi à Paris, à la Goutte d’Or, à l’été 1955 [15].
Dans ces zones, hormis une relative difficulté à recueillir des renseignements, les forces de police n’apparaissaient nullement entravées dans leurs moyens d’action. Leurs chefs se plaignaient cependant que le code d’instruction criminelle (CIC) ne permette pas de diligenter des poursuites judiciaires sans les enfermer dans un cadre étroit. Contraintes dont ils s’affranchissaient dans leurs actions (perquisitions, interrogatoires…), empêchant ainsi qu’elles viennent nourrir des procédures judiciaires. Le code de procédure pénale (qui succéda au CIC en 1958) répondit à quelques-unes de leurs attentes. Mais ce fut surtout l’élargissement des possibilités de répression administrative et, dans une moindre mesure, l’action des tribunaux militaires qui permirent de satisfaire les demandes répressives de la hiérarchie policière.
Aujourd’hui, la réforme annoncée de la procédure pénale devrait permettre de répondre à certaines des revendications formulées de longue date par les représentants des policiers (règles d’usages des armes, possibilités de surveillance active, « retenue » au poste sans présence d’un avocat…), toujours prompts à dénoncer les entraves créées par les prérogatives des juges. Si elle était adoptée, cette réforme pourrait conduire à faire entrer dans le droit commun un certain nombre de mesures attentatoires aux libertés individuelles et « à faire de l’exception [en matière de procédure pénale] la règle pour un ensemble large d’infractions [16] ». Les attentats ont donc ouvert une fenêtre d’opportunité pour imposer des réformes législatives, ainsi que des revendications matérielles, ne touchant pas la seule matière « terroriste ». Il n’en avait pas été autrement pendant la guerre d’Algérie, tant en matière de procédure pénale que de tribunaux d’exception [17]. Dans la situation actuelle, si de nouveaux attentats meurtriers étaient perpétrés, des demandes d’un contournement encore plus radical de l’institution judiciaire pourraient à nouveau émerger, au travers notamment de la résurgence des revendications sur l’internement administratif.
Le ciblage des « musulmans »
Pendant la guerre d’indépendance algérienne, l’internement administratif s’imposa comme une modalité répressive à grande échelle. S’il en fut ainsi, en dépit de quelques oppositions et dénonciations , cela tint notamment au fait qu’il concernait des « citoyens diminués [18] ». Depuis des décennies, des groupes tels que les vagabonds ou les prostituées étaient sujets à des formes de mainmise policière qui les conduisaient à être périodiquement enfermés sans décision préalable d’un juge. Avec la guerre d’indépendance algérienne, cette logique s’étendit aux « Français musulmans » dans des formes plus « concentrationnaires », avec une extension quantitative et des durées inégalées. Même si, dès 1952, le préfet de police de Paris, Jean Baylot, clamait que l’islam était « parti à la conquête du monde », même si nombre de spécialistes de l’immigration pensaient alors que les Algériens étaient « inassimilables » en raison des caractéristiques de cette religion, la hiérarchie policière et les agents étaient peu attentifs aux signes d’appartenance et de pratiques religieuses des « Français musulmans ». L’islamophobie régnait dans certains cercles intellectuels et politiques mais n’avait pas encore été construite en problème public traduisible dans les catégories routinières du travail policier [19].
L’attention policière était accaparée par la recherche de modalités pratiques de renvois vers l’Algérie de ceux des « Français musulmans » (vagabonds, chômeurs, délinquants, militants nationalistes ou syndicaux…) considérés comme « indésirables ». La « fiction juridique » (selon les mots mêmes d’un préfet de police) de leur nationalité française empêchait que leur soient appliqués les textes régissant l’expulsion des étrangers. Il n’était alors pas question de déchéance de la nationalité, mesure qui aurait laminé les fondements de la domination coloniale. Il s’agissait cependant de trouver les moyens de traiter ces « Français de papier » comme des étrangers. Un certain nombre de mesures administratives (sur le rapatriement des « vagabonds » et « oisifs » dans leur département d’origine) et de procédures judiciaires (des mandats d’arrêts émis par des juges d’Algérie…) furent détournées de leur cadre normal afin d’organiser ces retours forcés au sud de la Méditerranée. Avant 1955, ces expulsions collectives étaient largement limitées par les difficultés institutionnelles et par les coûts budgétaires générés par leur mise en œuvre. Au fur et à mesure que la « lutte contre le terrorisme » devint une priorité, ces freins furent de moins en moins opérants. Les grandes opérations « d’élimination des indésirables » culminèrent en septembre et octobre 1961 (avant même le massacre du 17 octobre [20]), période au cours de laquelle des milliers de « Français musulmans » furent renvoyés au sud de la Méditerranée.
Dans la « République post-algérienne [21] » nombreux furent ceux qui à, l’instar de de Gaulle, auraient aimé que cette nouvelle ère soit marquée par un départ des Algériens de France. Il n’en fut rien et les nouvelles arrivées augmentèrent même dans les premières années de l’indépendance algérienne. La règle dite du « double droit du sol » (tous les enfants nés en France de personnes nées en Algérie à la période coloniale étaient français de naissance) conduisit à ce que se succèdent les « crises algériennes de la nationalité française » étudiées par Patrick Weil. L’épisode actuel des déchirements autour de la déchéance de nationalité en est le dernier avatar. Les immigrés d’Algérie sont en effet ceux qui possèdent le plus souvent la nationalité française (pour plus des deux tiers d’entre-deux) et les Franco-Algériens représenteraient sans doute à eux seuls entre 50% et 75% de l’ensemble des doubles nationaux. Ils sont aussi explicitement ciblés quand le Front national agite son programme d’interdiction de la double nationalité.
Quel que soit son nouveau périmètre, la déchéance de nationalité ne devrait toucher qu’une poignée de condamnés mais personne ne doute que les individus concernés seront quasiment tous de confession musulmane. Ces anticipations s’appuient sur les expériences passées (les quelques cas de déchéance de nationalité prononcés ces dernières années ) et sur les caractéristiques du terrorisme contemporain. Il reste que les effets de halo ou de contamination génèrent une suspicion qui s’étend bien au-delà des seules personnes directement visées par les « législations antiterroristes ». La manière dont a été mis en œuvre l’état d’urgence est à cet égard éclairante. Ses effets se sont étendus à nombre de personnes dont la pratique de l’islam et les appartenances religieuses supposées fragilisent le statut et favorisent la non reconnaissance de leurs droits. Ces glissements sont bien sûr niés par l’institution policière et le pouvoir exécutif, mais ils apparaissent au cœur du monde vécu par les groupes mobilisés défendant la cause des musulmans de France.
Un néo-molletisme ?
L’exécutif est cependant particulièrement sourd à toutes les critiques et revendications des groupes classés à gauche ou venus de fractions conséquentes de son électorat. À tel point que même les moins frondeurs des parlementaires socialistes s’interrogent sur la stratégie de triangulation adoptée par l’exécutif et sur les conséquences qu’elle pourrait avoir en termes d’épuisement durable du corpus théorique et des références historiques supposés soutenir la politique d’un gouvernement dit de gauche.
La question de la résurgence d’une forme de « national-molletisme » est en effet aujourd’hui posée [22]. Rappelons qu’après les élections législatives de janvier 1956, le Front républicain, formé autour de la SFIO et appuyé par les communistes, forma un gouvernement dirigé par Guy Mollet. Alors que la campagne électorale s’était focalisée sur la négociation de la « paix en Algérie » et les propositions économiques et sociales portées par Pierre Mendès France, Guy Mollet engagea le pays dans une escalade armée en Algérie. Surtout, il prêta l’oreille la plus attentive aux attentes des « Européens » d’Algérie les plus éloignés de ses soutiens électoraux et les moins enclins à accepter une véritable évolution du statut de l’Algérie. Le vote des « pouvoir spéciaux », en mars 1956, est devenu le symbole de ce changement de pied qui, dans un premier temps, n’entraîna pas de véritable renforcement des « minoritaires » de la SFIO (Daniel Mayer, Robert Verdier, André Phlip, Alain Savary…). Au cours de l’année 1957, la révélation des conséquences de l’application des pouvoirs spéciaux, et plus particulièrement de l’usage routinier de la torture au cours de la « grande répression d’Alger », n’ébranla qu’une faible partie de l’électorat de gauche mais rallia de nouveaux élus à la minorité de la SFIO. Ce fut une étape essentielle dans un mouvement de recomposition qui affaiblit durablement ce parti, nourrit l’émergence du Parti socialiste autonome (PSA, 1958) puis du Parti socialiste unifié (1960), ainsi que de nouvelles formes d’engagement. Ces dernières furent particulièrement cruciales pour des lycéens et étudiants qui joueront un rôle essentiel dans les mobilisations politiques des années suivantes.
Aujourd’hui aussi, le président de la République et le Premier ministre semblent incapables de faire évoluer la doctrine de leur parti et de proposer un projet renouvelé au pays, sinon en puisant dans les références et les revendication de l’opposition, voire de l’extrême droite. Ils sont d’autant moins enclins à le faire que, malgré la succession des défaites électorales et à rebours des évolutions en cours dans d’autres pays européens, l’affaiblissement du parti socialiste ne s’est pas encore traduit pas l’émergence de nouvelles coalitions (comme en Grèce, en Italie et au Portugal) ni par une remise en cause de son corpus doctrinal (par exemple en Grande-Bretagne, avec l’élection de Jeremy Corbyn à la tête du parti travailliste). Les tentatives d’affranchissement de la discipline du parti (les abstentions des députés « frondeurs » lors de l’adoption des budgets 2015 et 2016), les démissions successives de ministres, les essais d’organisation contournant le parti socialiste (le « mouvement commun » de Pouria Amirshahi, l’appel pour une « primaire de toute la gauche »…), comme l’opposition proclamée de dizaines de députés au projet de déchéance de nationalité, montrent qu’au sein même des soutiens du parti socialiste s’accentuent des tendances centrifuges favorisées par les postures de l’exécutif. C’est assurément une bonne nouvelle pour les opposants à l’état d’urgence et aux dérives de la lutte contre le terrorisme se souvenant que les recompositions de la SFIO renforcèrent leurs prédécesseurs lors de la crise algérienne. Mais ce ne furent pourtant pas ces derniers qui remportèrent la mise politique : en juin 1957, après la chute du gouvernement Mollet, la IVe République entra dans une période d’instabilité qui prit fin avec l’arrivée au pouvoir du général de Gaulle, un an plus tard. Cette dernière, dans le contexte bien connu de la « crise de mai 1958 », s’inscrit dans un conjoncture particulièrement mouvante faite de reclassements politiques (Guy Mollet et une partie de la SFIO apportant leur soutien à de Gaulle) et d’affirmation d’un véritable pouvoir politique des forces de l’ordre : le « putsch d’Alger » eut ainsi lieu deux mois jour pour jour après la démonstration d’insubordination des policiers parisiens contre la IVe République (la manifestation du 13 mars 1958 devant le palais Bourbon [23]). Dans un premier temps, cette transition de régime n’apporta aucune solution au « problème algérien ». Celle-ci ne put être amorcée que par la construction progressive de nouveaux enjeux identitaires moins ancrés dans l’espace impérial et plus inscrit dans un horizon européen faisant figure de nouveau démultiplicateur de la puissance française. Ce moment fut aussi celui d’une fermeture de la nation, dont la définition fut de plus en plus ramenée à un corps électoral « européen » alors qu’il comptait jusqu’alors de nombreux « Africains et musulmans d’Algérie ».
Dans la crise actuelle, marquée par l’épisode de la controverse sur la déchéance de nationalité, mais aussi, dans la moyenne durée, par l’impossible accès à la représentation nationale des Français dont l’histoire familiale s’ancre dans l’immigration (post-)coloniale [24], se rejoue à nouveau la question des frontières de la nation française. En cela aussi la levée de l’état d’urgence ne peut pas attendre : aucun débat serein sur la question ne peut être mené tant que l’emprise policière sur certains groupes les expose à de véritables « cérémonies de dégradation » qui les excluent des frontières légitimes de l’appartenance à une collectivité politique commune [25]. Sortir d’une trajectoire pouvant conduire à un « État de police » n’engage donc pas simplement la question des équilibres entre les différents pouvoirs : au-delà de la question de « l’illibéralisme » des institutions nées de la crise algérienne, ce sont bien les contours de la « communauté imaginée » et les frontières du droit personnes qui sont retracés par les débats politiques actuels et la bride laissée sur le cou de forces de l’ordre renforcées par l’état d’urgence et les modifications législatives en cours.
Dédé a écrit:
Devine où je suis....
Attends je réfléchis, sûrement pas loin du mégaphone...
PS: Sinon, tout cela ne risque t'il pas de conduire vers une guerre civile !?
Zarzou Professeur
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Sujet: Re: L'état d'urgence Mar 16 Fév 2016 - 14:43
Répression policière criminelle et mensonges médiatiques...
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Dédé 95 Exégète
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Sujet: Re: L'état d'urgence Mar 16 Fév 2016 - 15:17
Oui 8 Février 62 et le Métro Charonne, quel idée j'ai eu ce jour là......quand je pense que certains ici veulent me donner des leçons sur le type de parti politique qu'est le Front National....il faudrait que tout le monde regarde le film Z avec Montand; c'était hier sur la 5ème chaine.
florence_yvonne Admin
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Sujet: Re: L'état d'urgence Mar 16 Fév 2016 - 16:37
dan 26 a écrit:
florence_yvonne a écrit:
Vous devriez lire le Necronomicon de l’Arabe fou Abdul Alhazred
Le Necronomicon ou NécronomiconN 1 est un ouvrage fictif du mythe de Cthulhu inventé par l'écrivain américain H. P. Lovecraft. Je préfère la serie Tintin et Milou !!! amicalement
La thora, la bible et le coran sont aussi des ouvrages fictifs.
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dan 26 Bannissement définitif
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Sujet: Re: L'état d'urgence Mar 16 Fév 2016 - 18:16
Zarzou a écrit:
Qu'est ce que tu me racontes !? Explique moi... Pourquoi ? ( Je savais bien que tu étais quelqu'un d'infréquentable. )
Cela confirme que ceux qui sont contre l'état d'urgence , ne sont pas clairs !!!ils ont des choses à se reprocher . Il serait bien que tous ces gauchos fachos, reqardent de leur coté, afin de voir les exactions perpétrées par leur mouvement . Pour ce qui est de l'Algérie , il serait bien aussi de montrer les atrocités commises par les Algériens de l'époque .
Mais c'est un autre sujet ; pas la peine de refaire l'histoire , on va finir par nous reprocher la guerre de 100 ans !!! D'autres temps, d'autres époques, d'autres méthodes, je trouver ridicule de regarder dans le rétroviseur de l’histoire et de s'autoflageller.
Tout le monde , tous les pays, tous les mouvements politiques ont des choses à se reprocher dans ces conditions .
florence_yvonne a écrit:
La thora, la bible et le coran sont aussi des ouvrages fictifs.
Disons plutôt des mythes , anciens
Amicalement
Dernière édition par dan 26 le Mar 16 Fév 2016 - 18:21, édité 1 fois
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dan 26 Bannissement définitif
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Sujet: Re: L'état d'urgence Mar 16 Fév 2016 - 18:20
Amicalement
Pandore Exégète
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Sujet: Re: L'état d'urgence Mar 16 Fév 2016 - 18:34
laisser notre liberté individuelle n'est quand même pas une mince affaire mais s'il le faut pour la sécurité de tous alors je suis pour ,qui sait ils arrêteront ainsi peut être d'autres terroristes et éviteront ainsi de futur attentats ,j'ai toute confiance en leur manière de procéder .
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Dédé 95 Exégète
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Sujet: Re: L'état d'urgence Mar 16 Fév 2016 - 19:42
Oui Pandore mais pour certains la liberté individuelle n'existe que si leur intérêt personnel n'est pas attaqué, il suffit de relire Dan il y a 1/4 d'heure, outre le détournement de phrase comme à son habitude il le dit clairement. je le cite:
Dan a écrit:
Cela confirme que ceux qui sont contre l'état d'urgence , ne sont pas clairs !!!ils ont des choses à se reprocher .
C'est à dire que lui est pour, c'est dans la droite ligne de ses opinions politiques qu'il prétend ne pas donner. On ne vois pas trop la confirmation à une question de Zarzou sur mon expérience, mais bon on l'excusera de son manque de compréhension du Français.
Citation :
Il serait bien que tous ces gauchos fachos, reqardent de leur coté, afin de voir les exactions perpétrées par leur mouvement .
Hors sujet comme d'habitude, mais par contre je ne savais pas que le fascisme était gauchiste, j'ai toujours pensé qu'au contraire ces "gauchistes" (sic) étaient à une époque les seuls à combattre le fascisme, en particulier ceux qu'il soutient. Autre chose, si quelqu'un a le nom de ce mouvement (gauchiste-fasciste), il serait sympa de me le communiquer
Citation :
Pour ce qui est de l'Algérie , il serait bien aussi de montrer les atrocités commises par les Algériens de l'époque .
Autre HS, mais les exactions commises par le FLN ne sont pas ce qui a justifié les décisions d'état d'urgence en France dans ces années là. Quand on veux tuer son chien on dit qu'il à la rage.
La rage, Dan l'a, de ne pouvoir justifier pourquoi il est pour un état d'exception en France, alors que rien ne permet d'affirmer qu'il est nécessaire...à moins bien sur que Dan ne sache pas en quoi consiste l'Etat d'Urgence. Il est vrai que lorsqu'on est xénophobe, et pourtant émigré soi-même...(enfin c'est lui qui l'a dit).
l'intondable Exégète
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Sujet: Re: L'état d'urgence Mar 16 Fév 2016 - 20:57
Terrorisme, une focalisation excessive Si Pascal Boniface veut rappeler aux gens qu'il y a bien d'autres soucis plus importants que le terrorisme, et qu'il ne faut pas tomber dans le piège des médias qui misent tout sur cette poule aux oeufs d'or, je voudrais aussi rappeler pour les mêmes raisons qu'il ne faut pas se focaliser que sur certains crimes de guerre (ou pas de guerre, mais tout aussi graves). Pendant qu'un soldat américain torture un prisonnier supposé terroriste, un soldat coréen fait de même. Et un soldat français aussi. Et un chinois. Et un italien. Et un arabe. Alors quitte à cracher sur les gens dans leur dos, crachez sur tous. Et arrêtons aussi l'état d'urgence. C'est comme je le craignais une vaste farce d'Hollande pour distraire son peuple de son incompétence en tant que président d'Etat.
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dan 26 Bannissement définitif
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Sujet: Re: L'état d'urgence Mar 16 Fév 2016 - 21:23
l'intondable a écrit:
Et arrêtons aussi l'état d'urgence. C'est comme je le craignais une vaste farce d'Hollande pour distraire son peuple de son incompétence en tant que président d'Etat.
Il n'y a pas besoin de diversion, pour que la majorité des français constate la médiocrité de notre président Hollandouille !! Amicalement
l'intondable Exégète
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Sujet: Re: L'état d'urgence Mar 16 Fév 2016 - 21:34
dan 26 a écrit:
l'intondable a écrit:
Et arrêtons aussi l'état d'urgence. C'est comme je le craignais une vaste farce d'Hollande pour distraire son peuple de son incompétence en tant que président d'Etat.
Il n'y a pas besoin de diversion, pour que la majorité des français constate la médiocrité de notre président Hollandouille !! Amicalement
C'est justement pour ça que l'Handouille essaie de distraire les gens. Il veut que les gens ne constatent rien.
Zarzou Professeur
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Sujet: Re: L'état d'urgence Mer 17 Fév 2016 - 8:19
Dédé 95 a écrit:
Oui 8 Février 62 et le Métro Charonne, quel idée j'ai eu ce jour là......quand je pense que certains ici veulent me donner des leçons sur le type de parti politique qu'est le Front National....il faudrait que tout le monde regarde le film Z avec Montand; c'était hier sur la 5ème chaine.
(J'étais même pas née en 62) - je ne me souviens pas avoir reçu un cours au lycée sur ces évènements !? Par contre je me souviens très bien avoir eu un cours sur la seconde guerre mais incomplet puisqu'en voulant faire du zèle assidue que j'étais (pour une fois!) je m'étais chargée de la fameuse confession de A.Speer (très instructif) - je hélais mon professeur sur les multiples aspects de cette guerre sur lesquels il avait oublié de nous instruire et je rendais une disserte, ma foi, plutôt proche de cette réalité pour laquelle "on" se gardait bien de nous instruire... Mon travail dont j'étais si fière était noté proche de zéro et il me l'avait tendu comme s'il s'agissait d'un torchon en clamant: Ce n'est pas ce que j'avais demandé, vous êtes sortie du cadre de l'instruction...
Rebelle! Je l'ai méprisé comme on méprise ce qui "doit" être méprisé pour tout le reste de l'année scolaire ! Le mensonge, la manipulation, la cachotterie cachottière, haaa! Je n'étais pas une enfant docile nous étions tous d'accord là dessus. Mais n'empêche que les évènements de 61 je n'en avais presque pas entendu parler... Je regarderais ton film. Infréquentable je trouve mais sacrément enrichissant.
Vive toi ( "Z" [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] )
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Dédé 95 Exégète
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Sujet: Re: L'état d'urgence Mer 17 Fév 2016 - 9:49
L'affaire du métro Charonne, ou ce que veulent dissimuler les Dan et C° en soutenent l'Etat d'Urgence, l'Etat d'Urgence n'est pas un simple mot, ce sont des directives, Charonne est la conséquence d'une de ces directive: le droit de manifester.
Citation :
Étant donné le contexte des plus tendus et l'état d'urgence décrété en avril 1961 après le putsch d'Alger, la manifestation, initiée par le Parti communiste français et d'autres organisations de gauche, avait en effet été interdite, et le préfet de police de Paris, Maurice Papon, avait donné l'ordre de la réprimer, avec l'accord du ministre de l'Intérieur, Roger Frey, et du président de la République, Charles de Gaulle.
Parmi les manifestants qui essaient de se réfugier dans la bouche de la station de métro, huit personnes trouvent la mort, étouffées ou à cause de fractures du crâne, ainsi qu'une neuvième à l'hôpital, des suites de ses blessures.
Ce sera aussi ce que certains pensent être la plus grande manifestation à Paris, l'enterrement de ces huit personnes. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
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dan 26 Bannissement définitif
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Sujet: Re: L'état d'urgence Mer 17 Fév 2016 - 9:58
Il faut arreter de s'imaginer que ce qui s'est passé "avant" , peu se reproduire de nos jours . Ne pas oublier que les NT, permettent à tous de dénoncer des exaction faites en temps réel sur notre territoire . Penser que l'on pourrait de nos jour massacrer des personnes , sans que personne ne le sache est une connerie (excusez moi du terme ) monumentale . Vivons avec notre temps , la fameuse "repentance" est totalement ridicule , tous les pays, tous les mouvements, toutes les religions, ont des choses à se reprocher si l'on regarde en arrière .
Amicalement
l'intondable Exégète
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Sujet: Re: L'état d'urgence Mer 17 Fév 2016 - 10:06
dan 26 a écrit:
Il faut arreter de s'imaginer que ce qui s'est passé "avant" , peu se reproduire de nos jours . Ne pas oublier que les NT, permettent à tous de dénoncer des exaction faites en temps réel sur notre territoire . Penser que l'on pourrait de nos jour massacrer des personnes , sans que personne ne le sache est une connerie (excusez moi du terme ) monumentale . Vivons avec notre temps , la fameuse "repentance" est totalement ridicule , tous les pays, tous les mouvements, toutes les religions, ont des choses à se reprocher si l'on regarde en arrière .
Amicalement
Dans mon petit pays, on a encore retrouvé récemment un cadavre dans une maison, dont l'estimation du moment du décès était il y a 3 ans. Donc oui, c'est possible de massacrer une personne sans que ça se sache. Appelle ça connerie monumentale si tu veux, mais c'est bien réel.
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Dédé 95 Exégète
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Sujet: Re: L'état d'urgence Mer 17 Fév 2016 - 10:11
Tiens donc....Alzheimer te guette Dan. Et la mort de Rémi FRAISSE au lac de Sivens, tu as oublié ? [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Comme à Charonne en 61, comme en Grèce sous les colonels, la police tue quand elle a des ordres.
Moi je n'ai pas oublié ta réflexion, il faut que chacun le sache ici. Dan a écrit textuellement: "Les manifestants qui s'opposent à la police on devrait les attraper au filet et les piquer"
Comme tu dis Vivons avec notre temps
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dan 26 Bannissement définitif
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Sujet: Re: L'état d'urgence Mer 17 Fév 2016 - 10:55
l'intondable a écrit:
Dans mon petit pays, on a encore retrouvé récemment un cadavre dans une maison, dont l'estimation du moment du décès était il y a 3 ans. Donc oui, c'est possible de massacrer une personne sans que ça se sache. Appelle ça connerie monumentale si tu veux, mais c'est bien réel.
relis attentivement stp , je fais mention de ces faits dramatiques sur les Algeriens à paris . Je ne parle pas de meurtre individuel !!!Mais d'exaction en masse
Amicalement
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Dédé 95 Exégète
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Sujet: Re: L'état d'urgence Mer 17 Fév 2016 - 11:02
dan 26 a écrit:
l'intondable a écrit:
Dans mon petit pays, on a encore retrouvé récemment un cadavre dans une maison, dont l'estimation du moment du décès était il y a 3 ans. Donc oui, c'est possible de massacrer une personne sans que ça se sache. Appelle ça connerie monumentale si tu veux, mais c'est bien réel.
relis attentivement stp , je fais mention de ces faits dramatiques sur les Algeriens à paris . Je ne parle pas de meurtre individuel !!!Mais d'exaction en masse
Amicalement
Personne ici n'a parlé des massacres d'algériens à Paris, ni toi, ni nous,(*) mais du métro Charonne, tout les 9 n'étaient pas des algériens. T'a peur de te compromettre? Oui la police tue...ceux qui s'opposent aux intérêts d'une poignée de "crapules" dont tu fais partie, c'est pour cela que tu dévie le sujet. Tu ne répond toujours pas aux questions qu'on te pose....dont acte.
(*) Là aussi en octobre, soit 8 mois après, la loi d'exception permettait ce massacre. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Merci d'argumenter sur les propos et non sur les personnes. (Kawthar)
l'intondable Exégète
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Sujet: Re: L'état d'urgence Mer 17 Fév 2016 - 13:19
Le gouvernement américain exige d'Apple de fournir des outils pour contourner la protection de ses iphones afin d'analyser des téléphones de terroristes (toujours au nom du sacro-saint Etat d'Urgence), ce dernier refuse.
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Dédé 95 Exégète
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Sujet: Re: L'état d'urgence Mer 17 Fév 2016 - 14:13
...comme si la NSA avait besoin d'une autorisation ou d'un quelconque outil... Toute communication, toute donnée transitant par l'internet est susceptible d'ètre analysé, nous sommes tous FICHES avec notre ordinateur et notre IP, y compris par les proxy. C'est pourquoi sur ce forum nous ne sommes pas des anonymes, contrairement à ce que certains pensent. Un IP c'est une adresse physique de celui qui le possède....avis aux amateurs.
l'intondable Exégète
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Sujet: Re: L'état d'urgence Mer 17 Fév 2016 - 14:23
Certains pensaient qu'on est anonyme?
Ce qui est sûr, par contre, c'est que les outils de chiffrement sont actuellement suffisants pour protéger les données de celui qui le veut vraiment. Et sans payer un radis. Et si on ajoute à cela que les téléphones mobiles se vantent de garder en sécurité les données qui sont dessus, surtout pour les entreprises, alors seul ce qui passe en clair sur le net est interceptable par la NSA, ou par n'importe qui. Mais ça, c'est aujourd'hui de la connaissance générale. Chaque amateur sait bien que le B.A.BA de la sécurité implique au moins un chiffrement avec un algorithme encore incassable (RSA, AES, Blowfish...).
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Dédé 95 Exégète
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Sujet: Re: L'état d'urgence Mer 17 Fév 2016 - 14:31
Citation :
seul ce qui passe en clair sur le net est interceptable par la NSA, ou par n'importe qui.
Encore une idée reçue. Tiens, rien que pour Window 10. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Et l'IP et sa géolocalisation ? Sur le type de forum où nous sommes, il existe une fonction qui peut être rajoutée en bas de page qui est la géolocalisation des inscrits présents et des visiteurs. Nombre de forum de "forum actif" l'utilisent, les admin de ce forum ne l'ont pas inclus, ce qui est leur droit.
l'intondable Exégète
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Sujet: Re: L'état d'urgence Mer 17 Fév 2016 - 14:39
Dédé 95 a écrit:
Citation :
seul ce qui passe en clair sur le net est interceptable par la NSA, ou par n'importe qui.
Encore une idée reçue. Tiens, rien que pour Window 10. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
As-tu lu l'article? Ca parle seulement d'un problème de sécurité (assez grave) lié à la fuite de clés. Mais si les clés sont en sécurité, si le boulot de chiffrement est correctement fait (par l'utilisateur, évidemment. Ne faire confiance à personne est aussi le B.A.BA), la NSA n'a que ses yeux pour pleurer.
Dédé 95 a écrit:
Et l'IP et sa géolocalisation ? Sur le type de forum où nous sommes, il existe une fonction qui peut être rajoutée en bas de page qui est la géolocalisation des inscrits présents et des visiteurs. Nombre de forum de "forum actif" l'utilisent, les admin de ce forum ne l'ont pas inclus, ce qui est leur droit.
Ben quoi, L'IP? Essaies-tu de dire que le gouvernement a besoin d'une adresse IP pour savoir où j'habite? Il est évident que toute communication IP indique qui est impliqué. C'est d'ailleurs pour ça que des systèmes comme TOR et darknet sont apparus. Mais la présomption d'innocence fait qu'on peut utiliser ça sans être inquiété.