LIRE LA BIBLE ET LA COMPRENDRE: Comment?

ne pas l'ouvrir reste le meilleur moyen de la comprendre

obie 1 a écrit:

ne pas l'ouvrir reste le meilleur moyen de la comprendre

---pour ton cas probablement, ((ne pas l'ouvrir reste le meilleur moyen de la comprendre)), mais c'est comme si tu voulais apprendre une autre langue, il te faudrait des dictionnaires et des livres de grammaire de cette langue...et des bons enseignants...pour mieux y arriver...idem pour la bible...

NIKOLAJ TJ/TJC a écrit:

LIRE LA BIBLE ET LA COMPRENDRE: Comment?

---quelles sont vos méthodes pour ce faire?

pour bien comprendre la bible, on doit connaître l'histoire des prophètes, et pour la bible il faut connaître la vie de jésus. connaître la raison de la création, connaître la raison de la révélation de tel ou tel texte, connaître ceux qui l'ont écrite.

mais comme la bible n'est pas ma spécialité, c'est à dire que
j'ai essayé avec la bible mais il me semble qu'elle est toute mélangée, et mal traduite.

exemple, on ne sais pas toujours qui a dit quoi ? parfois c'est jésus qui parle, parfois c'est dieu, et parfois on est pas sûr de qui parle, parfois on croit que c'est dieu qui a dit, mais comme on appel jésus dieu, ça fait qu'on ne sait plus vraiment qui parle.

je suis obligée de me référer au coran pour comprendre la bible.

obie 1 a écrit:

ne pas l'ouvrir reste le meilleur moyen de la comprendre

excuse moi de mon intervention mais on ne peut pas être chrétien et ne pas lire la bible.
sinon ça serait inventer un nouveau christianisme, il y en a tellement déjà.

manou a écrit:

obie 1 a écrit:

ne pas l'ouvrir reste le meilleur moyen de la comprendre

excuse moi de mon intervention mais on ne peut pas être chrétien et ne pas lire la bible.
sinon ça serait inventer un nouveau christianisme, il y en a tellement déjà.

Bien dit, et le New-age a peur de la Bible, car cela met fin à leurs fantaisies.

Citation :

L'amour n'est pas dans un livre, mais dans l'esprit d'un cœur délivré de la peur existentielle.

Si on est "peace and love", on vaux pas mieux qu'un hippie.

Coeur de Loi a écrit:

schtroumpf-max a écrit:

L'amour n'est pas dans un livre, mais dans l'esprit d'un cœur délivré de la peur existentielle.

Si on est "peace and love", on vaux pas mieux qu'un hippie.

Si on est "peace and love", on vaut déjà mieux que nombre de TJ.

S'immerger pour comprendre. Ne pas se distancer. C'est très court mais il n'y a rien d'autre à faire selon moi.

Dans la Bible, dans son contexte, dans son sens : comme un croyant le ferait.
Ne pas se distancer c'est-à-dire plonger complètement dedans. Ouvrir le Livre et s'investir d'une véritable mission de compréhension.
A chaque instant, penser à comprendre ce qu'on lit plutôt qu'à ce qu'on lit.

Yacin Ibn abd Al Aziz a écrit:

Dans la Bible, dans son contexte, dans son sens : comme un croyant le ferait.
Ne pas se distancer c'est-à-dire plonger complètement dedans. Ouvrir le Livre et s'investir d'une véritable mission de compréhension.
A chaque instant, penser à la comprendre ce qu'on lit plutôt qu'à ce qu'on lit.

Merci d'avoir répondu.

Comment pensez-vous qu'on doive procéder pour comprendre le Livre Saint d'une religion ?

Hugues a écrit:

Yacin Ibn abd Al Aziz a écrit:

Comment pensez-vous qu'on doive procéder pour comprendre le Livre Saint d'une religion ?

Surtout pas le prendre à la lettre, mais chercher ce qui se cache derrière. Exercice difficile sans aucun doute, mais tellement enrichissant...

Ne pas prendre à la lettre, c'est interpréter. Ne penses-tu pas (je me permets de te tutoyer, on s'est déjà parlé) que cela revient à façonner le texte comme on veut qu'il soit ? A en déduire ce qui nous arrange ? En somme... à le falsifier, peut-être ?

LE ''new age'' a peur des aneries qui y sont écrites et les dénoncent. Le ''croyant'' les absorbe comme des vérités et devient un prosélyte DANGEREUX, car il perpétue le BÉTISE et justifie les débordements de cette derniére.

OUI, interpteter n'importe quel livre, c'est lui faire dire ce que l'on veut qu'il dise. C'est pire que falsifier, c'est mentir ouvertement.

Yacin Ibn abd Al Aziz a écrit:

Ne pas prendre à la lettre, c'est interpréter. Ne penses-tu pas (je me permets de te tutoyer, on s'est déjà parlé) que cela revient à façonner le texte comme on veut qu'il soit ? A en déduire ce qui nous arrange ? En somme... à le falsifier, peut-être ?

Cela ne me gêne pas, que tu me tutoies. Pour répondre à ta question, il serait fâcheux d'appliquer à la lettre ce que dit, par exemple le Deutéronome :

«Quand tu t’approcheras d’une ville pour l’attaquer, tu lui offriras la paix. Si elle accepte la paix et t’ouvre ses portes, tout le peuple qui s’y trouvera te sera tributaire et asservi. Si elle n’accepte pas la paix avec toi et qu’elle veuille te faire la guerre, alors tu l’assiégeras. Et après que l’Éternel, ton Dieu, l’aura livrée entre tes mains, tu en feras passer tous les mâles au fil de l’épée. Mais tu prendras pour toi les femmes, les enfants, le bétail, tout ce qui sera dans la ville, tout son butin, et tu mangeras les dépouilles de tes ennemis que l’Éternel, ton Dieu, t’aura livrés. C’est ainsi que tu agiras à l’égard de toutes les villes qui sont très éloignées de toi, et qui ne font point partie des villes de ces nations-ci. Mais dans les villes de ces peuples dont l’Éternel, ton Dieu, te donne le pays pour héritage, tu ne laisseras la vie à rien de ce qui respire» (Deutéronome 20:10–17).

Ou cet autre dans les Nombres :

«Maintenant, tuez tout mâle parmi les petits enfants, et tuez toute femme qui a connu un homme en couchant avec lui; mais laissez en vie pour vous toutes les filles qui n’ont point connu la couche d’un homme» (Nombres 31:17–18).

Alors, Yacin, tu fais quoi ???

Sept conseils (suggestions) pour une lecture profitable de la Bible : (texte modifié basé sur la tour de garde du premier juillet 2010)

La Bible est le best-seller de tous les temps, et aussi le best-seller de chaque année.

Beaucoup de gens possèdent une ou plusieurs Bibles, mais paradoxalement, semblent retirer peu de bienfaits de sa lecture. D'autres, cependant, attachent une grande valeur à ce qu'ils y lisent. Même si quelqu’un n’a jamais lu la Bible, entamer sa lecture requière de trouver de l'aide pour en saisir le sens. Chaque lecteur de la Bible, peut retirer davantage de sa lecture. Voici sept conseils proposés pour réussir une lecture profitable de la bible.

Premier conseil : Lire avec la bonne motivation

Nous pouvons lire la Bible simplement comme une belle œuvre littéraire, par sens du devoir ou avec l'idée de trouver une direction pour vivre dans ce monde agité. Mais nous en retirerons le plus grand profit si nous le faisons avec l'objectif d'apprendre la vérité sur Dieu (le souverain de l’univers). De plus, nous serons abondamment récompensés si notre motivation est de découvrir quelle incidence son message peut avoir sur notre vie.
Les Écritures soulignent l'importance de lire avec la bonne motivation en comparant la Bible à un miroir : nous lisons en — Jacques 1:23-25.tmn.
" Si quelqu'un est un auditeur de la parole et non un pratiquant, celui-là est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel. Car il se regarde, et il s'en va et oublie aussitôt quel genre d'homme il est Mais celui qui plonge les regards dans la loi parfaite, celle de la liberté, et qui y persiste, cet homme, parce qu'il est devenu, non pas un auditeur oublieux, mais quelqu'un qui fait l'œuvre, sera heureux en la faisant. "
L'homme de cet exemple a regardé son visage dans le miroir, mais il n'a pas corrigé son apparence. Peut-être n'a-t-il jeté qu'un simple coup d'œil à son image ou bien n'avait-il pas le désir de faire des changements. De même, nous obtiendrons peu de bienfaits si nous lisons la Bible de façon irrégulière ou si nous n'appliquons pas ce que nous lisons. Par contre, nous pouvons trouver le vrai bonheur à condition d'y plonger nos regards avec l'intention de devenir des ‘pratiquants’ avisés, en permettant à la pensée de Dieu de modeler nos pensées et nos actions.

Deuxième conseil : choisir Une traduction fiable

Il existe peut-être de nombreuses traductions et versions de la Bible dans notre langue. Bien que n'importe quelle traduction de la Parole de Dieu puisse nous être utile, certaines emploient un vocabulaire archaïque ou savant, difficile à comprendre Cf. (Actes 4:13). Des versions changent même le message original et pur de la Bible pour suivre des traditions.
Par exemple, comme nous l'avons observé dans les premiers articles de ce numéro, certaines ont traduit et remplacé le nom de Dieu, Jéhovah (traduction latinisée), par des titres tels que " Dieu " ou " Seigneur ". Lorsque nous choisissons une traduction, cherchons-en une qui rend le texte biblique avec exactitude, dans un langage simple qui encourage sa lecture.
Des millions de lecteurs à travers le monde ont constaté que c'est justement ce que fait la *TRADUCTION DU MONDE NOUVEAU* (publiée par les chrétiens Témoins de Jéhovah, elle est Éditée en totalité ou en partie en 83 langues ; elle est en ligne en 17 langues sur : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ).

Troisième Conseil : Prier

Nous pouvons mieux comprendre la Bible en sollicitant l'aide de son Auteur comme l'a fait un psalmiste, qui a demandé : " Découvre mes yeux, pour que je regarde les choses merveilleuses de ta loi. " (Psaume 119:18). À chaque fois que nous lisons les Écritures, il convient de prier le vrai Dieu afin de nous aider à les comprendre. Nous devons aussi le remercier pour sa Parole, car sans elle nous ne le connaîtrions pas. — Psaume 119:62. Dieu écoute-t-il nos prières ? Oui selon : (Daniel 9:17) ‘’ [...] Et maintenant écoute, ô notre Dieu, la prière de ton serviteur et ses supplications [...] ‘’


Quatrième Conseil : Lire chaque jour

Beaucoup de nos contemporains ne se tournent vers la Parole de Dieu (ou vers Dieu) qu'en période difficile. Pourtant, nous sommes encouragés à lire la Bible chaque jour, voici ce qui est recommandé dans le livre de Josué 1:8 : " Ce livre de la loi ne doit pas s'éloigner de ta bouche ; il faudra que tu y lises à voix basse jour et nuit, afin d'avoir soin de faire selon tout ce qui y est écrit ; car alors tu feras réussir ta voie et alors tu agiras sagement. "

Cinquième Conseil : varier les méthodes

Nous pouvons lire la Bible de la Genèse à la Révélation dans l’ordre de classement classique des livres (à notre rythme). D’autres méthodes nous paraîtront sans doute agréables. Voici quelques suggestions : pour découvrir et suivre un personnage ; Lire tous les chapitres ou les livres qui parlent d'un serviteur et adorateur de Dieu en particulier, comme par exemple : Joseph : Genèse 37-50. Ruth : Ruth 1-3. Jésus : Matthieu 1-28 ; Marc 1-16 ; Luc 1-24 ; Jean 1-21.
Ou choisir un sujet précis, puis lire tous les versets qui s'y rapportent (utiliser les index et les références, s’il notre bible en est fournie). Par exemple, faire des recherches sur le thème de la prière, puis lire les conseils de la Bible sur la question ainsi que certaines des nombreuses prières qui y sont consignées".
Lire à haute voix nous est avantageux, car nous pouvons retirer de grands bienfaits à lire la Bible à haute voix Cf. (Révélation 1:3). Lire en famille ou avec des amis, en lisant les paragraphes à tour de rôle ou en désignant quelqu'un de différent pour chaque personnage, si les textes s’y prêtent.
Certains aiment écouter des enregistrements audio de la Bible sur cassettes, cd, dvd, ou ordinateurs. (Plusieurs sites proposent la lecture et/ou/le téléchargement de ces fichiers audio en plusieurs formats : mp3 et aac

Sixième Conseil : méditer nos lectures

Les rythmes et les occupations de la « vie moderne » (contemporaine) ne sont pas toujours propices à la méditation. Cependant, tout comme nous devons digérer nos aliments pour être nourris, il convient de méditer sur ce que nous lisons dans la Bible afin d'en tirer profit.
Pour cela, il nous faut souvent revoir mentalement ce que nous lisons, puis nous poser des questions appropriées comme celles-ci : ' Qu'ai-je appris sur Jéhovah Dieu ? Comment cela s'applique-t-il à moi ? Comment puis-je l'utiliser pour aider les autres ? '(Et bien d’autres questions qui nous viennent et dont nous cherchons des réponses plausibles).

Une telle réflexion permet au message de la Bible de toucher notre cœur et augmente la joie que nous éprouvons à lire la Parole de Dieu. Le Psaume 119:97 déclare : " Combien j'aime ta loi, oui ! Tout au long du jour elle occupe mes pensées. " Par la méditation, le psalmiste faisait des Écritures l'objet de ses pensées tout au long du jour. C'est ainsi qu'il a pu cultiver un amour profond pour ce qu'il apprenait. Voulons-nous l’imiter ?

Septième Conseil : faisons-nous aider

Dieu n'attend pas de nous que nous comprenions pleinement sa Parole tout seuls et à la première lecture. La Bible elle-même reconnaît qu'il s'y trouve " certaines choses difficiles à comprendre ". Cf. (2 Pierre 3:16.) par exemple le livre des Actes d’Apôtres décrit qu’un fonctionnaire éthiopien était interrogatif par un passage de la Bible qu'il lisait. Dieu a envoyé un de ses serviteurs pour l'aider. Le résultat ? L'Éthiopien " poursuivait son chemin tout en se réjouissant ". — Actes 8:26-39.
Nous aussi, tous nous pouvons retirer davantage de la lecture de la Bible en recevant de l'aide pour la comprendre.
Ainsi une suggestion pratique se présente : prendre contact avec des Chrétiens Témoins de Jéhovah de notre localité ou région, ou écrire à l'adresse mentionnée sur les publications ou sur les annuaires papier ou sur le web pour obtenir une discution et étude biblique gratuite à domicile. Assister aux réunions publiques expliquant la bible et son message est un avantage, d’où la brochure publiée « LA BIBLE, QUEL EST SONT MESSAGE ? » (Publiée en 2009).

Hugues a écrit:

Alors, Yacin, tu fais quoi ???

Je te réponds. Pour cela, j'ouvre ma Bible car oui, j'ai une Bible : La Bible de Jérusalem, traduite en français sous la direction de l’École biblique de Jérusalem, nouvelle édition revue et corrigée 2007. N'étant pas du tout un spécialiste des écrits bibliques, je ne sais pas s'il s'agit-là d'une "bonne" Bible, enfin bon, je m'en remets aux très complètes notes de bas de pages. Puisqu'elles sont le fait de personnes qui ont étudié la Bible, alors je m'abandonne à leurs précisions. Elles m'aident à ne pas m'arrêter aux simples lettres que je vois, mais à comprendre le sens véritable des versets car, nous sommes d'accord, le contexte au moment de la Révélation et les avis scientifiques et juridiques, au sens religieux, ne sont pas sans ajouter au sens des Livres Sacrés. A contrario, j'estime que ce sont eux qui le fondent. J'estime donc que la lecture de ces Écrits nécessite un apport scientifique et ce dernier m'est apporté en renfort par les notes de bas de page. C'est indispensable à la compréhension.

Voici ma démarche de lecteur en ce qui concerne Deutéronome 20:10–17 que tu as cité. Je constate que ces quelques versets sont issus de ce qui est vraisemblablement un "petit chapitre" intitulé La conquête des villes.
Les notes apportent une précision :

Citation :

Ces règles n'avaient plus l'occasion d'être appliquées lorsque le Deutéronome fut promulgué sous Josias : il n'y avait plus de Cananéens à vouer à l'anathème, cf. Jos 6:17+, et les Israélites ne mettaient plus le siège devant les villes étrangères. Ce regain d'intérêt pour la guerre sainte est peut-être à mettre en relation avec le renouveau national et militaire de l'époque de Josias.

Ce que je comprends ? Bien peu de choses je ne m'en cache pas, néanmoins je remarque qu'à l'époque même du Deutéronome, ces règles n'avaient plus lieu d'être appliquées. "Quand tu t’approcheras d’une ville pour l’attaquer". Sincèrement mon ami, approches-tu souvent d'une ville pour l'attaquer ? Je veux bien le croire, après tout tu es un Chevalier de la grande loge de Jupiter de la grande Ours comme dirait un humoriste que j'apprécie, mais je ne pense pas que ce soit le cas de la majorité des chrétiens et plus globalement des fidèles de par le monde. L’interprétation stricte et bête, dénuée de science religieuse, est le fait d'une minorité parmi les religieux de toutes confessions. Et c'est bien là une preuve d'orgueil que d'exclure de sa compréhension des Textes Sacrés l'interprétation précieuse des docteurs en matière de religion. Ce sont autant de clés qui ouvrent la porte de la compréhension.

En ce qui concerne ta citation des Nombres, très rapidement. Je me suis demandé un instant pourquoi tu n'avais pas souligné la partie de ces versets qui ordonne de tuer tout enfant mâle ("Tuez donc tous les enfants mâles.") au profit de celle qui ordonne de tuer toute femme qui a couché. Puis j'ai compris pourquoi : tu es conscient qu'il s'agit-là de quelque chose d'absurde et de destructeur, propre au contexte et qui ne peut absolument pas être un argument car le bon sens condamne l'adaptation de ces versets. Enfin, Hugues, c'est ici une question de bon sens. Cela ne fait de doute pour personne qu'il est ici question d'une ordonnance purement et simplement propre au contexte. Le sous-chapitre précédent est intitulé Guerre sainte contre Madiân. Dans les versets qui précèdent ceux que tu as cités des Nombres, on lit clairement que Moïse parle des femmes qui ont suivi les conseils de Balaam. Vois-tu, j'ai peut-être moins de connaissances bibliques que le judaïque ou que le chrétien de base, mais c'est suffisant pour que je comprenne le caractère absolument contextuel de ces écrits.

Je te reproche d'avoir cette obsession de ne pas prendre les choses au pied de la lettre, alors que le bon sens même condamne ce procédé. Tu mènes un combat absolument inutile. J'affirme qu'en cherchant "ce qui se cache derrière", tu interprètes le Texte Sacré en fonction de ce que tu veux l'entendre dire. Je considère qu'en faisant cela, tu falsifies la Parole de Dieu et que tu en déduis ce qui t'arrange.
Attention, il n'y a pas d’ambiguïté dans mon propos : je condamne l'interprétation individuelle dénuée de science religieuse, mais je ne condamne pas, au contraire, j'encourage une interprétation basée sur la science religieuse détenue par les savants qui passent leurs journées et leurs vies à l'étudier. Ce que je réprouve davantage encore, c'est cette attitude profondément incroyante qui consiste à tout métaphoriser. Ça commence avec cette attitude de trouver les sens qui nous conviennent au sein des Textes, puis ça s'étend dangereusement sur la Nature divine. Dieu serait-il en chacun de nous, Dieu serait-il la Vie avec un v majuscule ! Pourquoi pas Dame Nature pendant qu'on y est... Bien malheureux seront certains lorsque Dieu les jugera. Ce n'est pas parce que tu as consacré tes vieilles et longues années à te faire une idée de Dieu que tu le connais réellement.

Tenir compte des interprétations des savants religieux pour se faire sa propre idée. Ajouter à cela du bon sens, mais est-ce la peine de le préciser, tant c'est logique ? Rien de bien compliqué. Mais surtout, pour revenir dans le thème du sujet et tenter une nouvelle fois de répondre à la question, bannir toute approche exclusivement personnelle où l'individu cherche lui-même, avec pour seul savoir ce qu'il lit, à comprendre ce qu'il lit. C'est un cercle vicieux absolument nocif. C'est peut-être ça, en fait, le procédé de happement dont parle un ami forumeur : la lecture ultra-rigoriste des textes.

rép.à: Yacin Ibn abd Al Aziz

---tu as une très bonne bible à ta disposition, j'ai aussi la bible de Jérusalem, celle de 1994 Hébreu/français (achetée à Jérusalem même, éditions Sinaï , Tel-Aviv/Israël) (sans le NT), et d'autres versions, de poche et de 2001 avec références et notes et clés de lectures (fleurus/cerf, version complète 66 livres)

Tu lit et tu prie, et tu comprends.

NIKOLAJ TJ/TJC a écrit:

rép.à: Yacin Ibn abd Al Aziz

---tu as une très bonne bible à ta disposition, j'ai aussi la bible de Jérusalem, celle de 1994 Hébreu/français (achetée à Jérusalem même, éditions Sinaï , Tel-Aviv/Israël) (sans le NT), et d'autres versions, de poche et de 2001 avec références et notes et clés de lectures (fleurus/cerf, version complète 66 livres)

Moi j'm'en fous j'ai la bible du chat bath!