Dai lai lama et CIA
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Cet article incisif de Michael Backman retrace la relation du Dalai
Lama et de son organisation avec les Services Secrets US. Le Dalaï Lama a
été sur la liste de ceux financés par la CIA depuis la fin des années
50. Il est un instrument des Services Secrets US. Une compréhension de
cette relation de longue date avec la CIA est essentielle,
particulièrement pour éclairer les évènements récents. De toute
évidence, les Services Secrets US sont derrière le mouvement de
protestation, organisé quelques mois avant les Jeux Olympiques de
Beijing.
M.C 23 Mars 2008 Les journalistes défient rarement le Dalaï Lama.
Parce qu’il est charmant et accueillant. La plupart des comptes
rendus qui portent sur lui le font d’un air dégagé, avec autant de
désinvolture que le sujet, pour qui un bon petit rire bête et une
parabole pittoresque sont des substituts à des réponses difficiles. Mais
c’est l’homme qui prône une plus grande autonomie pour des millions de
personnes qui sont actuellement chinois, avec lui à la tête de leur
gouvernement peut-on présumer ?
Donc, pourquoi pas lui demander des comptes en tant que personnalité politique ?
Ce n’est pas en tant que simple dirigeant spirituel, car il était à
la tête du gouvernement du Tibet, qu’il est parti en exil en 1959.
C’était un appareil d’état dirigé par des moines aristocratiques
népotiques qui collectaient des impôts, emprisonnaient et torturaient
les dissidents et se sont engagés dans toutes les intrigues politiques
habituelles. (Le père du Dalaï Lama lui-même a presque sûrement été
assassiné en 1946, conséquence d’un complot).
Le gouvernement s’est installé en exil en Inde, et, au moins
jusque dans les années 70 a reçu 1.7 millions de dollars par an de la
CIA.
L’argent était pour payer des opérations de guérillas contre les
Chinois, malgré le soutien public du Dalaï Lama pour la non violence,
pour lequel il a reçu le prix Nobel en 1989.
Le Dalaï Lama lui-même a été rémunéré par la CIA de la fin des
années 50 jusqu’en 1974, recevant, d’après ce qui a été rapporté, 15 000
dollars par mois (180 000 dollars par an).
Les fonds lui ont été versés personnellement, mais il les a tous
utilisés, ou du moins la plus grande partie, pour les activités du
gouvernement tibétain en exil, principalement pour financer des bureaux à
New York et Genève, et pour faire du lobbying internationalement.
Les détails du financement actuel du gouvernement en exil sont
loin d’être clairs. Structurellement, cela comprend 7 départements, et
plusieurs autres bureaux spéciaux. Il y a également eu des sociétés de
bienfaisance, une société de publication, des hôtels en Inde et au
Népal, et une société de distributions d’objets d’artisanat aux Etats
Unis et en Australie, tous regroupés sous l’aile du ministère des
finances du gouvernement en exil.
Le gouvernement a été impliqué dans la gestion de 24 sociétés mais
a décidé en 2003 qu’il se retirait de celles ci parce qu’une telle
implication dans des activités commerciales n’était pas appropriée.
Il y a plusieurs années, j’ai demandé auprès ministère des
finances du Dalaï Lama d’avoir accès aux détails du budget. En réponse,
il a affirmé avoir à l’époque un revenu annuel de 22 millions de
dollars, qu’il a dépensé pour des programmes variés de santé, éducation,
religion et culture.
Le plus gros poste concernait des dépenses liées aux activités
politiques, pour un montant de 7 millions de dollars. Ensuite venait
l’administration, avec 4.5 millions de dollars. Presque 2 millions
étaient attribués pour gérer les bureaux à l’étranger du gouvernement en
exil.
Compte tenu de toutes les activités revendiquées par le gouvernement en exil, ces sommes semblent remarquablement faibles.
Ce n’est pas clair comment les donations sont inscrites au budget.
Elles se montent probablement annuellement à plusieurs millions, mais
le ministère des finances du Dalaï Lama n’a fourni aucune reconnaissance
explicite de celles-ci ni de leurs sources.
Il y a certainement plein de rumeurs parmi les Tibétains expatriés
de corruption endémique et de mauvais usages de l’argent collecté au
nom du Dalaï Lama.
Beaucoup de dons transitent via le fond du Tibet à New York,
établi en 1981 par des réfugiés tibétains citoyens américains. Il s’est
développée et est devenu une organisation gérant plusieurs millions de
dollars qui dépensent chaque année 3 millions de dollars pour ses
différents programmes.
Une partie de ses ressources proviennent du Bureau du Département d’Etat US pour les programmes des réfugiés.
Comme beaucoup d’hommes politiques asiatiques, le Dalaï Lama s’est
comporté de manière remarquablement népotique, nommant des membres de
sa famille à de nombreux postes importants. Ces dernières années, 3 des 6
membres du Kashag, ou Cabinet, la branche exécutive la plus élevée du
gouvernement tibétain en exil, avaient des liens familiaux proches avec
le Dalaï Lama.
Un frère plus âgé a servi comme président de Kashag et comme
ministre de la sécurité. Il a aussi dirigé le Mouvement Contra Tibétain
dirigé par la CIA dans les années 1960.
Une belle sœur a occupé le poste de directrice du conseil de
planification du gouvernement en exil et de son département de la santé.
Une plus jeune sœur a servi comme ministre de la santé et de
l’éducation, et son mari a occupé la fonction de directeur du
département de l’information et des relations internationales du
gouvernement en exil.
Leur fille a été faite membre du parlement tibétain en exil. Un
plus jeune frère a occupé la fonction de haut membre du bureau privé du
Dalaï Lama et sa femme a occupé la fonction de ministre de l’éducation.
La deuxième épouse de son beau frère a occupé le poste de
représentant du gouvernement en exil pour l’Europe du Nord et celui de
la direction des relations internationales pour le gouvernement en exil.
En occupant toutes ces positions les membres de la famille du Dalaï
Lama ont accès à des millions de dollars collectés au nom du
gouvernement en exil ;
Le Dalaï Lama est actuellement bien connu, mais peu réellement
savent quelque chose de lui. Par exemple, contrairement à l’opinion très
répandue, il n’est pas végétarien. Il mange de la viande. Il l’a fait
(selon ce qu’il affirme) sur l’avis d’un médecin après avoir eu des
complications rénales due à une hépatite. J’ai vérifié auprès de
plusieurs médecins et aucun n’était d’accord pour dire que la
consommation de viande est nécessaire ou même souhaitable lorsque qu’on a
un foie endommagé.
Qu’est ce que le Dalaï Lama a effectivement réalisé pour les Tibétains à l’intérieur du Tibet ?
Si son but c’était l’indépendance pour le Tibet, ou, plus
récemment, une plus grande autonomie, alors il a échoué misérablement.
Il a maintenu le Tibet en premières pages des journaux partout
dans le monde, mais pour quelle finalité ? Ce qu’il a principalement
accompli il semble, c’est d’être devenu une célébrité. S’il était resté
tranquille, moins de Tibétains auraient été torturés, tués et
généralement supprimés en Chine.
De toute façon, l’actuel Dalaï Lama a 72 ans. Son successeur – une
réincarnation – sera nommé enfant et il faudra de nombreuses années
avant qu’il ne joue une rôle significatif. Pour la Chine, c’est un
problème qui se résoudra de lui-même, que John Howard ou Kevin Rudd (Où
Nicolas Sarkozy où ses larbins : Rama Yade et ou Bernard Kouchner ndlt)
rencontrent ou non la Dalaï Lama.
Michael Backman 23/03/08
Source
Global Research 23/03/08
Première publication le 23/05/07 sur
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