Flash Info 11h34 Un accident sur l'A9 fait deux morts à Estézargues, dans la Gard Montpellier À Val d’Aurelle, le robot assistera le chirurgien

L’appareil peut être comparé à des mains miniatures.

Nom de code “Da Vinci”: c’est une innovation importante que le centre de lutte contre le cancer Val d’Aurelle a présentée hier. Derrière la référence à l’artiste florentin, Da Vinci est un robot chirurgical dont les deux bras, commandés à distance à l’aide de manettes et d’un écran en 3D, ont été conçus pour reproduire les gestes de la main du chirurgien, avec la dextérité parfaite et la précision qu’autorise la technologie.

"La clinique robotisée est celle du XXIe siècle. La robotisation peut permettre de passer un palier supplémentaire", se félicite Jacques Domergue, nouveau directeur général de Val d’Aurelle.

"Un champ chirurgical neuf"

À ses côtés, le professeur Philippe Rouanet estime que l’équipement "ouvre un champ chirurgical neuf". "Notre mission est d’évoluer avec les nouvelles technologies." Da Vinci est ainsi considéré comme "le prolongement de la technique de la laparoscopie", utilisée pour observer l’intérieur de l’abdomen.

Pour ses concepteurs, le robot "apporte les avantages de la célioscopie à la chirurgie ouverte classique". Outre la qualité du geste, ces procédés moins invasifs offrent pour le patient d’incontestables progrès en limitant les effets secondaires. "À Paris, les onze centres équipés de robot réalisent 60 % des prostatectomies. Le patient sait qu’il retrouve rapidement ses fonctions d’évacuation et érectiles, c’est très important", explique-t-on. À Val d’Aurelle, l’appareil sera mis en service dès le 25 janvier, sur un rythme de lancement de trois opérations par semaine.

Pas de surcoût pour le patient

Le surcoût associé à l’usage d’un tel équipement est évalué à 2 000 € mais il ne sera pas répercuté sur le patient, précise Jacques Domergue, qui compte sur l’appareil pour accroître l’activité du centre déjà leader dans la chirurgie des cancers digestifs et gynécologiques. Hier, l’établissement a également signé une convention de "co-utilisation" avec la clinique Beausoleil afin d’optimiser l’investissement. Car Da Vinci coûte cher : 1,1 M€.

GUY TRUBUIL

Source : Midi-libre