L'amour et le mariage

Que doivent faire les membres d'un couple qui ne s'aiment plus, se haïssent même ?

Que doit faire un(e) époux(se) qui n'aime plus sont conjoint et qui tombe amoureux(se) d'une autre personne ?

florence_yvonne a écrit:

Que doivent faire les membres d'un couple qui ne s'aiment plus, se haïssent même ?

Que doit faire un(e) époux(se) qui n'aime plus sont conjoint et qui tombe amoureux(se) d'une autre personne ?

Salut Florence_Yvonne,

Aimer, c'est un bien grand mot !!! Pour répondre à tes questions, il faudrait tout d'abord définir ce qu'est l'amour... car l'amour véritable, altruiste et inconditionnel est une denrée rare ici-bas.

On croit aimer mais, dans la plupart des cas, il ne s'agit que d'une attirance entre deux êtres qui répond à des besoins spécifiques. On recherche une complémentarité. Lorsque nos besoins ne sont plus comblés par l'autre ou que d'autres besoins se font sentir et que l'autre ne peut y répondre... la flamme perd graduellement de sa force. Ce qui peut provoquer de l'indifférence, de la haine, des conflits, des crises... ou une attirance vers une autre personne.

"L'amour est une force sauvage. Quand nous essayons de le contrôler, il nous détruit. Quand nous essayons de l'emprisonner, il nous rend esclaves. Quand nous essayons de le comprendre, il nous laisse perdus et confus." Paulo Coelho

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florence_yvonne a écrit:

Que doivent faire les membres d'un couple qui ne s'aiment plus, se haïssent même ?

Que doit faire un(e) époux(se) qui n'aime plus sont conjoint et qui tombe amoureux(se) d'une autre personne ?

C'est à chacun de voir.

Avec ma compagne, nous avons discuter de ça, à un niveau moindre, plutôt celui de la seconde question.
Nous sommes d'accord pour dire que si l'une de nous voulais partir vers quelqu'un d'autre, par respect de l'autre et de ce que nous avons vécu, cela se fasse "proprement".
Même si cela peut être très dur pour celle "qui reste", qu'il faudra expliquer ça aux enfants, mais il vaut mieux se séparer plutôt que de se déchirer. Cela implique qu'avant de vraiment commencer une nouvelle relation avec tous les engagements qui vont avec, la nôtre soit bien terminée et actée ainsi, plus de vie commune, toutes les contingences liées aux enfants réglée, etc...

La solution de l’adultère n'est pas la bonne. De toute façon, si quelque chose est cassé, ça n'a plus de sens et ne peut être qu'une douleur.

Je pense qu'il faut tout de même faire des concessions, et je vous parle avec l'expérience de 27 ans de mariage

De quelles concessions tu parles? Dans quel cadre?
Infidélité "accidentelle" ? Conditions de séparation ? Autre ?

Comme je marque, c'est à chacun de voir. Je connais aussi des couples "libres" où chacun laisse sa liberté à l'autre d'avoir des aventures à côté. Je connais aussi un couple marié "semi-libre" où le mari laisse sa femme avoir des aventures féminines, mais ne tolèrerait pas une aventure masculine.
Je crois que le principal est que cela convienne à chacun et que ce soit pleinement accepté, pas vécu comme une frustration muette.

Dans le cas de ma compagne et moi, c'est pour de nombreuses raisons. Nous avons toutes deux de hauts idéaux de fidélité, nous nous faisons parfaitement confiance mutuellement. Nous avons aussi traversé des choses "pas marrantes" ensemble, construit beaucoup, ce qui nous mets dans des conditions vis à vis de l'une l'autre assez particulière et intense. Aussi, la trahisons serait d'autant plus dure. Aussi, rien que par respect de ce que nous avons vécu avec l'autre, il me parait impensable que si un jour une désirait partir, elle ne le fasse pas en essayant de ménager l'autre dans la mesure du possible.
Mais là, c'est notre histoire qui veut ça, ça n'a pas à être pris autrement ou pour d'autres.

Roxappho a écrit:

De quelles concessions tu parles? Dans quel cadre?
Infidélité "accidentelle" ? Conditions de séparation ? Autre ?

Comme je marque, c'est à chacun de voir. Je connais aussi des couples "libres" où chacun laisse sa liberté à l'autre d'avoir des aventures à côté. Je connais aussi un couple marié "semi-libre" où le mari laisse sa femme avoir des aventures féminines, mais ne tolèrerait pas une aventure masculine.
Je crois que le principal est que cela convienne à chacun et que ce soit pleinement accepté, pas vécu comme une frustration muette.

Dans le cas de ma compagne et moi, c'est pour de nombreuses raisons. Nous avons toutes deux de hauts idéaux de fidélité, nous nous faisons parfaitement confiance mutuellement. Nous avons aussi traversé des choses "pas marrantes" ensemble, construit beaucoup, ce qui nous mets dans des conditions vis à vis de l'une l'autre assez particulière et intense. Aussi, la trahisons serait d'autant plus dure. Aussi, rien que par respect de ce que nous avons vécu avec l'autre, il me parait impensable que si un jour une désirait partir, elle ne le fasse pas en essayant de ménager l'autre dans la mesure du possible.
Mais là, c'est notre histoire qui veut ça, ça n'a pas à être pris autrement ou pour d'autres.

Les concessions c'est par exemple d'aller fêter Noël en "famille" chez sa belle-mère alors que l'on ne peut pas voir sa belle-sœur en peinture, accepter que son mari aille manger tous les vendredi à son club de rugby et d'y passer le weekend alors que votre fille handicapée est à la maison bien qu'elle ne vienne que deux weekend par mois, accepter de faire le diner tous les soir après une journée de travail alors que l'on sait que l'épouse passe ses journées sur son forum, accepter de faire passer les désirs de l'autre avant les siens.

Vu que de ma "belle-famille", il n'y a qu'un seul de ses frères et soeurs que l'on voit, le reste de sa famille ne voulant pas entendre parler de nous, ce n'est pas dur...
La dernière fois que j'ai vu ma "belle-mère", c'était en 2005, quand je lui ai envoyé une baffe vengeresse qui lui a laissé un poulpe pendant plus d’une semaine à ce qu'on m'a dit.

Sinon, si, on a chacune notre "jardin secret", même si c'est régulier qu'on invite l'autre dedans à l'occasion. Elle a sa musique (elle joue de la guitare) et ses relations dans ce domaine, moi j'ai mes trucs militants, je vais à des concerts sans elle comme elle n'aime pas la musique gothique. On a nos horaires de travail bizarres (comme actuellement). On se fait réveiller parfois en pleine nuit parce qu'un patient qu’elle suit angoisse ou parce qu'on a besoin de moi à cause d'un plantage informatique majeur et urgent...
En fait, notre approche est plus dans le fait de laisser "son monde" à l'autre plutôt que de se forcer à la suivre dedans. Ce qui n'empêche que les adhérences soient fréquentes.

Roxappho a écrit:

Vu que de ma "belle-famille", il n'y a qu'un seul de ses frères et soeurs que l'on voit, le reste de sa famille ne voulant pas entendre parler de nous, ce n'est pas dur...
La dernière fois que j'ai vu ma "belle-mère", c'était en 2005, quand je lui ai envoyé une baffe vengeresse qui lui a laissé un poulpe pendant plus d’une semaine à ce qu'on m'a dit.

Sinon, si, on a chacune notre "jardin secret", même si c'est régulier qu'on invite l'autre dedans à l'occasion. Elle a sa musique (elle joue de la guitare) et ses relations dans ce domaine, moi j'ai mes trucs militants, je vais à des concerts sans elle comme elle n'aime pas la musique gothique. On a nos horaires de travail bizarres (comme actuellement). On se fait réveiller parfois en pleine nuit parce qu'un patient qu’elle suit angoisse ou parce qu'on a besoin de moi à cause d'un plantage informatique majeur et urgent...
En fait, notre approche est plus dans le fait de laisser "son monde" à l'autre plutôt que de se forcer à la suivre dedans. Ce qui n'empêche que les adhérences soient fréquentes.

J'avoue que mon mari fait plus de concession à mon égard que l'inverse, j'ai un tempérament assez égoïste et paresseux (aie je suis en train de casser mon image de gentille fifille)

florence_yvonne a écrit:

Je pense qu'il faut tout de même faire des concessions, et je vous parle avec l'expérience de 27 ans de mariage

J'avoue éprouver un peu de difficulté avec le mot "concession"... il m'apparaît comme un blocage de nos envies, nos désirs, de nos besoins. Certes, il faut créer une harmonie relative au bon fonctionnement et faire les ajustements nécessaires. Mais, tout ceci ne doit pas brimer la liberté de l'autre. Il faut apprendre à développer son autonomie, se réaliser individuellement, vivre et laisser vivre... sinon, on perd son identité.

Il m'a fallu plusieurs années pour réaliser que la grande majorité des concessions n'étaient pas essentielles. Elles étouffaient notre couple, nos rêves, notre joie de vivre, notre créativité... et créaient de la frustration, des attentes, des conflits. Je crois que dans un climat de respect, de compréhension et d'ouverture d'esprit... se permettre mutuellement de se réaliser est la plus belle source de longévité et de bonheur dans un couple.
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Quand je vois des couples mariés depuis cinquante ans, je me dis, qu'il a fallut beaucoup de concessions pour en arriver là

florence_yvonne a écrit:

Quand je vois des couples mariés depuis cinquante ans, je me dis, qu'il a fallut beaucoup de concessions pour en arriver là

Tu sais, ce n'est pas parce que deux êtres sont en couple depuis 50 ans, qu'ils sont nécessairement heureux. D'autant plus que bon nombre d'entre eux ont reçu une éducation religieuse... dans le genre de : divorce = enfer... femme, sois soumise... etc.

Je crois que lorsqu'on aime vraiment, le mot "concession" ne nous vient pas à l'esprit. Agir contre-nature ne donne jamais de bons fruits.
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Julianna a écrit:

florence_yvonne a écrit:

Quand je vois des couples mariés depuis cinquante ans, je me dis, qu'il a fallut beaucoup de concessions pour en arriver là

Tu sais, ce n'est pas parce que deux êtres sont en couple depuis 50 ans, qu'ils sont nécessairement heureux. D'autant plus que bon nombre d'entre eux ont reçu une éducation religieuse... dans le genre de : divorce = enfer... femme, sois soumise... etc.

Je crois que lorsqu'on aime vraiment, le mot "concession" ne nous vient pas à l'esprit. Agir contre-nature ne donne jamais de bons fruits.
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Je ne suis pas d'accord, si chacun ne pense qu'a sa pomme, il est où l'amour ?

Tu as 53 ans, moi 51 donc même génération, cela fait combien de temps que tu es mariée ou bien en concubinage ou en union libre avec la même personne ?

florence_yvonne a écrit:

Je ne suis pas d'accord, si chacun ne pense qu'a sa pomme, il est où l'amour ?
Tu as 53 ans, moi 51 donc même génération, cela fait combien de temps que tu es mariée ou bien en concubinage ou en union libre avec la même personne ?

Oh mais dis donc... on s'en vient intimes là !

Chacun ne pense pas qu'à sa pomme... bien au contraire. Chacun éprouve un bonheur de voir l'autre se réaliser tout en se respectant mutuellement dans notre liberté individuelle.

On échange, on partage, on s'encourage et on trouve plein de moyens pour accéder à cette harmonie. Ainsi je te répondrais que je suis mariée depuis 34 ans... que nous sommes toujours heureux de se retrouver... que notre couple est épanoui... et que notre entourage nous considère comme étant les meilleurs amis du monde...

Tout ce que tu fais... fais-le avec amour ! (le livre du bonheur).

Fait passez le bien-être de ton amour avant le tien

En couple depuis 8 ans, dont 6 ans de vie commune, 3 ans de pacs.

Julianna a écrit:

Chacun ne pense pas qu'à sa pomme... bien au contraire. Chacun éprouve un bonheur de voir l'autre se réaliser tout en se respectant mutuellement dans notre liberté individuelle.

florence_yvonne a écrit:

Fait passez le bien-être de ton amour avant le tien

Je crois effectivement que c'est ça plutôt que de "concessions".

Roxappho a écrit:

En couple depuis 8 ans, dont 6 ans de vie commune, 3 ans de pacs.

Julianna a écrit:

Chacun ne pense pas qu'à sa pomme... bien au contraire. Chacun éprouve un bonheur de voir l'autre se réaliser tout en se respectant mutuellement dans notre liberté individuelle.

florence_yvonne a écrit:

Fait passez le bien-être de ton amour avant le tien

Je crois effectivement que c'est ça plutôt que de "concessions".

C'est la même chose

Non, pas tout à fait. Une concession, c'est quelque chose que tu fais pour arranger les choses, alors que là, tu le fais pour faire plaisir. C'est d'un côté une logique 'malgré' et de l'autre une logique 'pour'.
Sur le fond, c'est la même chose, mais dans l'intention, l'approche est différente.

Roxappho a écrit:

Non, pas tout à fait. Une concession, c'est quelque chose que tu fais pour arranger les choses, alors que là, tu le fais pour faire plaisir. C'est d'un côté une logique 'malgré' et de l'autre une logique 'pour'.
Sur le fond, c'est la même chose, mais dans l'intention, l'approche est différente.

Je suis d'accord avec ton interprétation... et j'ajouterais qu'une "concession" se fait toujours au détriment de nos besoins, de nos désirs et de notre propre identité. Sa connotation est négative...

Tandis qu'un "ajustement" est un accord volontaire et respectueux entre deux êtres autonomes dans le but de créer une relation harmonieuse. Il ne brime en aucun temps la liberté et l'évolution de chacun.

Roxappho a écrit:

Non, pas tout à fait. Une concession, c'est quelque chose que tu fais pour arranger les choses, alors que là, tu le fais pour faire plaisir. C'est d'un côté une logique 'malgré' et de l'autre une logique 'pour'.
Sur le fond, c'est la même chose, mais dans l'intention, l'approche est différente.

Je ne suis pas d'accord, faire une concession c'est renoncer à son plaisir au profit de celui de l'autre, c'est un acte d'abnégation.

Julianna a écrit:

Roxappho a écrit:

Non, pas tout à fait. Une concession, c'est quelque chose que tu fais pour arranger les choses, alors que là, tu le fais pour faire plaisir. C'est d'un côté une logique 'malgré' et de l'autre une logique 'pour'.
Sur le fond, c'est la même chose, mais dans l'intention, l'approche est différente.

Je suis d'accord avec ton interprétation... et j'ajouterais qu'une "concession" se fait toujours au détriment de nos besoins, de nos désirs et de notre propre identité. Sa connotation est négative...

Tandis qu'un "ajustement" est un accord volontaire et respectueux entre deux êtres autonomes dans le but de créer une relation harmonieuse. Il ne brime en aucun temps la liberté et l'évolution de chacun.

Oui bien sur les fameux accommodements raisonnables si typiquement québécois

florence_yvonne a écrit:

Roxappho a écrit:

Non, pas tout à fait. Une concession, c'est quelque chose que tu fais pour arranger les choses, alors que là, tu le fais pour faire plaisir. C'est d'un côté une logique 'malgré' et de l'autre une logique 'pour'.
Sur le fond, c'est la même chose, mais dans l'intention, l'approche est différente.

Je ne suis pas d'accord, faire une concession c'est renoncer à son plaisir au profit de celui de l'autre, c'est un acte d'abnégation.

Si tu veux, ça reste dans le principe de la logique 'malgré' plutôt que 'pour'.

florence_yvonne a écrit:

Je ne suis pas d'accord, faire une concession c'est renoncer à son plaisir au profit de celui de l'autre, c'est un acte d'abnégation.

On pourrait discuter pendant des jours sur le sens que l'on accorde à un mot... et aussi sur la méthode que l'on emploie afin de favoriser l'harmonie d'une relation. Mais, tout ça, reste au niveau de la théorie... Et, selon moi, le seul moyen de vérifier la justesse de notre perception... est d'observer les résultats... tant au niveau individuel que relationnel.

53 Ans de mariage, n'est-ce pas un beau résultat ? (mes parents ce mois-ci)

florence_yvonne a écrit:

Que doivent faire les membres d'un couple qui ne s'aiment plus, se haïssent même ?

Que doit faire un(e) époux(se) qui n'aime plus sont conjoint et qui tombe amoureux(se) d'une autre personne ?

J'opterai pour un amant. 

dans un couple on doit pas faire de concessions mais plutôt beaucoup discuter, parler, échanger,et surtout comprendre le monde de l'autre, la femme doit comprendre le fonctionnement de l'homme, et l'homme le fonctionnement de la femme et chacun doit se tenir a son rôle et a ses devoirs, le reste vient tout seul.

parfois, on a besoin de s'éloigner, ou partir seul, se retirer, se ressourcer, mais cela ne doit pas durer trop longtemps, et cela doit se faire avec accord de son partenaire pour mieux profiter de ces moments.

aussi, le plus important pour moi, c'est faire des efforts envers sa belle famille même si on ne les aime pas, car on est censé aimer ce que le mari aime, et vice versa, mais on ne peut pas se forcer ni forcer l'autre, mais le plus important c'est le respect, respecter sa belle mère, sa belle soeur, et ce qui fait du bien surtout c'est les échanges de cadeaux et de présents, un petit cadeau à la belle mère, ou beau frère, une visite de temps en temps, un language adéquat, et respectueux, et surtout toujours dire du bien se son partenaire devant eux.

c'est tout un savoir vivre, et ces petites choses font beaucoup de bien dans une vie de famille, pour les enfants, et pour nous même.

en tout cas c'est comme cela que je m'y prend, et cela convient a tout le monde.

la vie sociale demande a ce qu'on fasse des efforts et qu'on abandonne notre égoïsme pour le bien de tous.........