Quand le SAMU se révèle incapable d'assurer sa mission

Sa famille a appelé 2 fois le Samu : un jeune footballeur de 13 ans meurt après avoir été orienté vers SOS Médecins

Le 28 octobre 2024, un adolescent âgé de 13 ans est mort à son domicile près de Bourges. Sa famille avait appelé deux fois le Samu, qui l’avait réorienté vers SOS médecins. Une enquête est ouverte.

Malgré deux appels aux Samu, le jeune adolescent, footballeur au FC Bourges, a perdu la vie lundi, rapporte France 3.

L’hôpital de Bourges, dans le Cher, a déploré la mort d’Israël "avant qu’un transfert vers l’hôpital puisse être réalisé". Une enquête a été ouverte car le Samu avait été contacté à deux reprises.

Deux appels
Les parents d’Israël ont passé deux appels au Samu dans la journée du 28 octobre. La première fois, ils sont réorientés vers SOS Médecins, confirme l’hôpital de Bourges dans un communiqué : "Un appel relatif à l’état de santé préoccupant d’un garçon de 13 ans qui a été orienté par la régulation pour une consultation de SOS Médecins."

Puis un deuxième appel parvient au Samu, rattaché au centre hospitalier local : "Moins d’une heure après, le Samu-Centre 15 a reçu un nouvel appel de la famille témoignant de la dégradation rapide de l’état de santé de l’enfant."

Drame similaire à Montpellier
Par voie de communiqué de presse envoyé ce vendredi 25 octobre à 18 h 30 à Midi Libre, le CHU de Montpellier déplore avec "émotion le décès brutal d’une jeune patiente de 25 ans".

Selon les éléments que nous avons en notre possession, celle-ci avait pris contact avec le Samu de l’Hérault le 15 octobre dernier, avant d’être orientée vers un service d’urgence puis accueillie au CHU de Montpellier où elle est décédée.

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Beaucoup de questions après "le décès brutal" d'une patiente au CHU de Montpellier

La patiente qui est décédée brutalement au CHU de Montpellier a succombé à une méningite le 15 octobre. Elle était âgée de 25 ans. Sa famille a porté plainte, car elle estime que ses appels au 15 n'ont été pris au sérieux.

Malgré deux appels aux pompiers puis au Samu, la jeune femme n'a pas été secourue le 15 octobre. C'est ce que reproche sa famille qui a porté plainte. Le parquet de Montpellier, joint par Radio France, va devoir déterminer si cela constitue une faute ou non, "compte tenu des informations communiquées aux opérateurs".

Pour cela, les enquêteurs "sont en train d'analyser les enregistrements téléphoniques". Il va également falloir dire si cette absence de secours est susceptible d’avoir eu une incidence sur le décès de la patiente. C'est une expertise qui apportera la réponse, dans un deuxième temps.

Le jour de sa mort, dans l'après-midi, elle a été amenée par un proche aux urgences de la clinique Saint-Roch. Elle était "inanimée et en état de grande détresse cardio-respiratoire" précise le parquet. "Elle a été aussitôt transportée aux urgences par le Smur du CHU de Montpellier". Est-ce qu'il était déjà trop tard ? Toujours est-il qu'en dépit des soins, le décès a été constaté en début de soirée, peu avant 19h30 : méningite à méningocoque.

En plus de l'enquête judiciaire, il y a l'enquête interne ouverte par le CHU, qui a déploré "avec émotion le décès brutal d’une jeune patiente de 25 ans", et celle de l'Agence régionale de santé, l'ARS Occitanie, qui a déclenché une mission d’inspection autour des circonstances de ce décès.

Spoiler:

Que répondre aux personne qui justifient cette situation en parlant des "aléas du métier" ?