Surmonter les épreuves

Bonjour à tous et à toutes.

Je reviens après quelques mois d'inactivité. 9 mois environ. J'espère que vous ne m'en voudrez pas d'avoir déserté momentanément le forum.
Je souhaiterais vous poser quelques questions, d'où le titre: Comment faites vous, ou comment avez vous fait pour surmonter les épreuves?
Avez vous l'impression que les ennuis qui vous surviennent arrivent en escadrille? Avez vous eu l'impression parfois d'être un bouchon flottant sur les flots, au gré des vagues? Comment avez vous fait pour garder le cap?

Certes, personne n'est à l'abri des aléas de la vie, qui n'est pas un long fleuve tranquille, mais quand la situation se prolonge, que faire? En quoi les épreuves vous ont elles changé? Vous ont elles affaibli, vous ont elles renforcé? Quels enseignements en avez vous tiré?

Etes vous plus patient avec les autres ou au contraire plus impatients? Parce que c'est mon cas. Je supporte de moins en moins ceux qui jouent un personnage, ceux qui regardent passer le train de la vie, qui râlent, revendiquent mais ne font rien pour changer quoi que ce soit. Je suis saisi par un sentiment d'urgence et je n'ai plus envie de perdre mon temps pour des broutilles, d'où un certain agacement et une impatience que je me dois de calmer. Est ce votre cas? Ou alors c'est dû à l'âge? Avez vous l'impression d'avoir changé depuis le début de votre existence, parfois radicalement et à 180°?

Bref, pour résumer, comment avez vous fait pour remonter la pente et avez vous beaucoup changé?
J'espère ne pas vous avoir importuné avec mes questions et vous envoie toutes mes pensées de Paix Profonde.

C'est une question très importante pour moi. Je devais trouver un enseignement qui répondait à la question de la souffrance et des épreuves.

J'ai découvert que dans chacune des épreuves se trouvent un enseignement spirituel. Le même type d'épreuve se répète tant que la leçon n'est pas apprise. Les épreuves sont des cadeaux mal emballés.

J'ai longtemps été comme une brindille porté par les vents. J'étais incapable de me fixer dans une voie et de persévérer. J'avais à apprendre et surtout beaucoup de karma à dénouer. Maintenant, je me suis fixé. Je commence à peine à mieux me connaître.

J'apprends important qu'il n'est pas important d'avoir des opinions sur tout. Je dois me concentrer sur ce que je peux changer.

Quan je suis confrontée aux aléas de la vie, je fais le dos rond et j'attend que ça passe.

Bon, c'est un peu la politique de l'autruche, mais, j'assume.

Parfois j'ai l'impression que meme un défaitiste passager fait partie du processus , dans une optique meta-stoicienne on prend conscience que meme notre représentantation du monde ne depend que partiellement de nous .

En d'autre terme parfois j'ai l'impression que le plus sain nest pas l'acceptation en tant que tel mais le paradoxe d'être dans "l'acceptation de ne pas accepter"
Quand tu es vraiment au fond du trou le volontarisme ne fonctionne pas parce que même ta volonté de t'en sortir en est passagèrement altérée.
Regarder , prendre de la distance , écouter sans complaisance ni deni .

« Quand tu touches le fond, tu ne peux que remonter »

Un etre humain a écrit:

Parfois j'ai l'impression que meme un défaitiste passager fait partie du processus , dans une optique meta-stoicienne on prend conscience que meme notre représentation du monde ne depend que partiellement de nous .

En d'autre terme parfois j'ai l'impression que le plus sain n'est pas l'acceptation en tant que tel mais le paradoxe d'être dans "l'acceptation de ne pas accepter"
Quand tu es vraiment au fond du trou le volontarisme  ne fonctionne pas parce que même ta volonté de t'en sortir en est passagèrement altérée.
Regarder , prendre de la distance , écouter sans complaisance ni deni .

Le plus difficile, quand on traverse de dures épreuves, c'est de croire qu'on est seul au monde, que la charge est trop lourde et qu'on ne sait pas de quoi seront faits les lendemains. Effectivement, la volonté est en berne. Et puis on finit par s'apercevoir que notre entourage, notre famille, nos amis pensent à nous et sont touchés par ce qui nous arrive et du coup, la charge semble plus légère parce qu'on se dit qu'on n'est pas seul, et on recommence à espérer et à remonter tout doucement la pente. Parfois, il suffit de mieux prendre soin de soi (sommeil, hygiène de vie, "diète" des informations entre autres) pour retrouver de l'énergie.
Même si la situation n'est pas encore clarifiée, on ose se projeter dans l'avenir et si on se demande comment faire pour améliorer les choses, on peut recevoir l'inspiration de faire telle ou telle chose, de changer de point de vue ou avoir des attentes plus raisonnables.
Ce qui peut nous aider, c'est de se souvenir comment, dans le passé, on a pu surmonter ses difficultés et prendre un nouveau départ. Nos succès peuvent nous aider à rebondir et à retrouver un peu de sérénité, parce que finalement, aucune situation ne dure éternellement.

Nous avons tous notre lot d'épreuves, on apprend à vivre avec.

Je suis un peu comme toi, Gaudius et je ne sais pas où je vais, si je vais m'en sortir et comment.
Oui, tout tombe d'un coup : les maladies, décès, licenciement, perte d'amis que je croyais sûrs...

Pour l'instant, je vis au jour le jour...

Donc oui, finalement, ces épreuves qui ne sont pas finies me permettent peut-être d'être plus attentive à celles des autres. Je dis bien "peut-être"...

Bon courage à toi et merci d'avoir ouvert ce fil.

il y a proverbe très intéressant "aujourd'hui est le premier jour du reste de ma vie

https://www.linternaute.fr/citation/5330/aujourd-hui-est-le-premier-jour-du-reste-de-ma-vie---victor-hugo/

Toutes les épreuves que nous vivons sont des occasions de croissance pour l’âme que nous sommes. Elles n’arrivent pas sans raison. A nous de les découvrir par nos expériences spirituelles.

Ce qui est le plus dur, c'est le"pendant", cette période de flottement, quand on ne sait plus quoi faire ni où aller. C'est le moment où notre confiance et notre patience est mise à l'épreuve et c'est là où le soutien des autres est essentiel. Mais à partir du moment où on s'interroge, où on se demande comment faire pour s'en sortir, nous enclenchons le processus de la remontée. Quelque chose se débloque, des aides nous arrivent et c'est le moment où nous devons faire des choix : vouloir que rien ne change et continuer comme par le passé ou nous adapter au changement, l'accompagner et apprendre de nouvelles choses.

Je ne peux pas vivre les périodes d'épreuves et de transformations seul. J'ai la chance de fréquenter des groupes dans lequel j'ai du soutien. J'ai également des amis très spirituels.

Je parle de mon expérience. J'ai tenté de marché seul mais j'étais incapable de faire face aux vents contraires ou était séduit par des méthodes plus faciles et plus douces. Cependant, elles n'ont pas donné de résultat.

J'avais découvert une voie spirituelle et je m'y suis engagé de nouveau. Cela m'aide à garder les yeux sur l'essentiel.

Parfois, on se sent seul au milieu de la foule, parfois on refuse l'aide de nos proche par peur de les déranger

C'est seule que j'ai affronté le chagrin causé par la mort de ma sœur, cela fait quinze ans et la peine est toujours aussi vive.

alex_x a écrit:

Je ne peux pas vivre les périodes d'épreuves et de transformations seul. J'ai la chance de fréquenter des groupes dans lequel j'ai du soutien. J'ai également des amis très spirituels.

Je parle de mon expérience. J'ai tenté de marché seul mais j'étais incapable de faire face aux vents contraires ou était séduit par des méthodes plus faciles et plus douces. Cependant, elles n'ont pas donné de  résultat.

J'avais découvert une voie spirituelle et je m'y suis engagé de nouveau. Cela m'aide à garder les yeux sur l'essentiel.

C'est dans ce genre de circonstances qu'on se rend compte que nous sommes tous reliés les uns aux autres et pour peu que nous soyons très réceptifs, nous pouvons ressentir ce que l'autre éprouvé, et à plus forte raison ce qu'est en train de traverser toute l'humanité.
Néanmoins, quand on sait que des groupes d'êtres humains prient, parfois jour et nuit, pour leur prochain, et cela dans diverses confessions, en plus du groupe auquel nous appartenons, alors nous pouvons puiser dans ce réservoir de forces vives pour nous relever et continuer notre cheminement, tout comme nous pouvons participer à notre tour à ce même remplissage.

Le seul personnage à savoir surmonter les épreuves c'est le signe du coq chinois .............

La devise du COQ c'est : " JE SURMONTE " .

Perso j'ai vécu un martyre à cause du chômage et c'est véritablement un enfer que le six thème nous impose .......................
Triste monde en vérité qui favorise des ignorants cupides et avides d'argent et qui en même temps défavorise des personnes remarquables qui ont juste la passion de la justice en tout toujours et partout .

Mais c'est aussi parfois là où ceux qui se disaient "amis" sont invisibles !!! et fuient...

L'amitié ne dure qu'un moment en général ...... ???

Constance a écrit:

Mais c'est aussi parfois là où ceux qui se disaient "amis" sont invisibles !!! et fuient...

C'est dans ces circonstances qu'on fait la différence entre copains, amis et frères. C'est l'occasion de faire un tri dans nos relations et d'aborder un autre versant de sa vie. Les désillusions, elles sont inévitables. Les heureuses surprises aussi.
Quoi qu'il en soit, on apprend le discernement et c'est le début de la sagesse.

Loganj a écrit:

L'amitié ne dure qu'un moment en général ...... ???

apparemment oui pour certains, j'en ai fait l'amère expérience.
Mais d'autres sont des piliers heureusement, sur qui on peut compter ! mais ça fait mal quand on a donné son amitié et qu'on s'aperçoit que les autres s'en foutent

Gaudius a écrit:

Les désillusions, elles sont inévitables. Les heureuses surprises aussi.

pour l'instant, je n'ai pas eu "d'heureuses" surprises !! ça viendra peut-être...

Constance a écrit:

Loganj a écrit:

L'amitié ne dure qu'un moment en général ...... ???

apparemment oui pour certains, j'en ai fait l'amère expérience.
Mais d'autres sont des piliers heureusement, sur qui on peut compter ! mais ça fait mal quand on a donné son amitié et qu'on s'aperçoit que les autres s'en foutent

Ah,les amis qui déçoivent... Comment se sont formés les liens ? Est ce que, finalement, l'événement qui a amené la rupture n'était pas l'aboutissement logique de tout un comportement et d'événements mis bout à bout, ou bien a-t- on placé la barre trop haut et demandé à autrui plus qu'il ne pouvait donner ? Qui peut savoir ?
N'empêche que quand, après certaines déceptions, pour ne pas dire trahisons, on recommence à accorder notre confiance aux autres, peut être de façon plus sage, alors c'est qu'on a fait un très grand pas et qu'on est plus fort qu'on le croit.

Il y a des épreuves perdues d'avance, on ne les surmonte jamais.