Désolé, Florence-Yvonne, mais Paul Mandonnaud a raison : le soleil est maintenant couché, et dans la culture juive, le jour étant fini, nous sommes déjà demain. Les fêtes se célèbrent de la veille au soir jusque dans l'après-midi du jour de fête. Les anniversaires, eux, se fêtent le jour dit.
Le 1er mai, c'est la fête du travail, en souvenir des luttes sociales qui ont permis d'alléger le fardeau des travailleurs, mais l'église catholique (et apostolique romaine) a octroyé à saint Joseph qu'on fasse mémoire de lui en tant que travailleur, en plus de son jour de fête le 19 mars. C'est (un peu) de la récupération, mais c'est aussi la prise de conscience, par l'église catholique, de l'importance de la famille, et non seulement du célibat consacré... C'est un peu moins fort pour le brave joseph que pour la famille de sainte Thérèse de Lisieux (Louis et Zélie Martin, et peut-être aussi sa soeur), d'autant que la famille de Jésus est un peu "space"(procréation spirituellement assistée...).