Choisir, c'est renoncer ? Ou... ?

Sommes nous toujours obligés de choisir ?

L’intro à une nouvelle série belge : 1985, est très intéressante.  Toute simple, directe, plus actuelle que jamais.  J’aime la solution proposée même si elle est encore à creuser.  
Résumé :
« Vous connaissez ça aussi ?  Ce sentiment de devoir en permanence choisir entre les choses, entre deux camps totalement opposés, entre la gauche et la droite, entre votre raison et votre cœur, … mais pourquoi ???
Je pense qu’on devrait arrêter de choisir un camp.  Il est temps de se soutenir les uns les autres sans rien lâcher.  Si on disait d’une voix commune : « allez vous faire foutre, à partir de maintenant j’écoute mon cœur ».  De quoi il aurait l’air alors, le futur ?  Ça vaut la peine d’essayer, non ? »



Que faites vous quand vous devez prendre une décision importante où les deux choix semblent équivalents au niveau des avantages et inconvénients ?  Vous arrive-t-il de trouver une "troisième voie" ?   Pouvez vous donner des exemples ?

Ce que je fais pour ma part, si j'ai du mal à me situer et à choisir ? Un tirage Yi King, excellent soutien à l'intuition (mais à ne pas suivre aveuglément).

J'essaie de me fier à mon intuition ou à des signes en réponse à mes demandes. C'est un peu comme le pendule ou jouer aux dés, c'est risqué mais après coup on se dit qu'il devait en être ainsi. Je l'ai déjà fait quand je ne savais vraiment pas, comme par exemple quelle région habiter.
Et puis après, il y a les créations mentales quand on sait absolument ce qu'on veut mais qu'il semble n'y avoir aucune chance ... et soudain les portes s'ouvrent comme par magie.

@tchar
"support d'intuition". Oui, ce support nous permet de débrancher le mental et de laisser l'intuition s'exprimer.
Moi c'est d'abord le mental qui prend le contrôle, je fais des listes des "pour" et des "contres" et si ça ne suffit pas, j'arrête, je dors et parfois la solution s'impose au réveil (ou alors elle me réveille), et c'est là que parfois une troisième solution se révèle, et c'est la bonne...


@Râm
oui, c'est comme si, quand on va dans la bonne direction, tout s'enchaîne facilement, les "coïncidences", les signes... Quand on est dans la mauvaise voie, c'est le contraire.
À ne pas confondre avec les obstacles qu'il faut vaincre pour arriver au but.

J'ai dû un jour prendre une très grosse décision qui bousculait toute ma vie: ma famille, mon métier, mon pays... J'ai suivi "le coeur" et je le paie encore cher 40 ans après, matériellement. Je me suis souvent demandé si cette décision avait été la bonne. Après avoir lu ton post, je repense à ce qui a suivi cette décision il devient clair que oui: tout ce que cela m'a apporté, les portes qui se sont ouvertes. Merci pour la piste

On ne sait pas ce qui serait arrivé si on était parti dans l'autre direction. Bien sûr on peut imaginer le mieux, mais cela aurait pu être le pire aussi...

Ne pas regretter ses choix qui ont été faits avec les données connues à ce moment. Quoiqu'il arrive, s'ils étaient à refaire, on referait sans doute les mêmes

Ecouter la voix intérieure mais ce n'est pas si simple

Triskel a écrit:

Sommes nous toujours obligés de choisir ?
…
Que faites vous quand vous devez prendre une décision importante où les deux choix semblent équivalents au niveau des avantages et inconvénients ?  Vous arrive-t-il de trouver une "troisième voie" ?   Pouvez vous donner des exemples ?

Je pense que la vie c’est cela a tout les jours que nous vivons
On choisi de se lever ou pas, d’aller travailler ou pas …
Se marier, rester fidèle ou pas, acheter une maison ou pas …
Aujourd’hui on a pris plein de décision, c’est des choix que nous faisons …
Tous et Chacuns, ensuite nos choix sont peut être bons ou pas …

C’est à chacun de mener sa propre vie avec ce que nous pensons le plus juste pour nous

Croire est un mot qui raisonne de la même façon que le doute.
Croire, c’est choisir. Douter, c’est trouver ce qu’il y a, à choisir.

C’est pas du tout vrai que choisir c’est renoncé pas dans tout les cas .
Si j’ai deux bon amis je peux les voir les deux par exemple .
Il y as que quelque cas où choisir c’est vraiment renoncer , par exemple choisir une destination de vacances mais encore que là tu choisis ta préféré donc c’est pas vraiment un renoncement.

Bonjour, Un être humain ; bonjour à tous !

Tu dis avoir deux bons amis. Je ne sais pas si tu as choisi cette situation. Je suppose que cela se trouve être "comme ça".
Mais si tu choisis de définir ces deux personnes comme tes amis, tu considères alors que ta relation avec les autres représentants de l'humanité n'est pas de l'amitié, au moins pour l'instant. Tu renonces temporairement à une amitié avec chacun de ces autres représentants de l'humanité.
Si tu es sur une ile déserte avec deux autres personnes, et que tu as avec elles une relation d'amitié, tu peux choisir d'avoir deux amis. Mais tu renonces à la situation de n'en avoir aucun, ou de n'en avoir qu'un seul.
Mais faut-il choisir ? J'en reviens au début de ce message : tu as deux bons amis, mais je suppose que tu n'as pas eu à choisir cette situation : ça s'est fait "comme ça". A la rigueur, on peut dire que tu as choisi d'accepter cette situation, plutôt que de chercher à en avoir plus, ou de faire en sorte de ne plus en avoir.

Cela concerne des choix à faire entre deux proposition équivalentes en attractivité, sinon il est évident que le problème ne se pose pas. (il me semblait avoir posé la question clairement, non ?)

Par exemple: le mari est engagé à l'étranger pour le job de ses rêves.  Le choix pour madame est soit de rester et de ne plus voir son mari que pendant les vacances (et réciproquement), soit perde son job et le suivre.  Il se peut que pour les deux choix, les "pour" et les "contre" soient équilibrés.

Il est évident que dans les deux cas, il faudra renoncer à quelque chose d'essentiel.

Parfois (pas toujours), on peut essayer de trouver une solution inattendue le problème qu'on ne cherche pas toujours cette troisième possibilité, on reste coincé entre les deux premières.  

Le scénario propose ceci: "Je pense qu’on devrait arrêter de choisir un camp.  Il est temps de se soutenir les uns les autres sans rien lâcher.  Si on disait d’une voix commune : « allez vous faire foutre, à partir de maintenant j’écoute mon cœur »"   Effectivement, quand à plusieurs reprises je me suis trouvée face à de "grands choix" , j'ai commencé par faire d'interminables listes d'avantages et inconvénients.  Puis, avant que ma tête éclate, j'ai fait le vide, visualisé les ténèbres et j'ai "vu" un petit parachute aux couleurs de l'arc-en-ciel descendre, avec un carton attaché.  Je m'approche pour le lire et il était inscrit "choisi le coté où il y a le plus d'amour".  Là, le choix était clair.  Entre le coeur et la raison... mais le coeur ne se trompe-t-il pas ?  Comment savoir ?  On ne saura jamais ce qui se serait passé si on avait choisi l'autre option...

Pour moi c'est simple, je le dit dans ma signature:

Raison et bon sens

Ca me rappelle le talisman de Mohandas Gandhi : qu'est-ce que mon choix va apporter à la personne la plus pauvre que j'aie croisée ?