NFO MIDI LIBRE - La demande de libération conditionnelle du beau-père d'Amandine, effectuée le mardi 14 septembre a été rejetée ce mardi 21 septembre par la chambre d'instruction de la cour d'appel de Montpellier. Il est en détention provisoire depuis le 27 mai et mis en examen pour privation de soin ou d'aliment suivi de mort d'une mineure de 15 ans par ascendant.
"Un soulagement pour la partie civile." Me Medico a réagi à cette décision de la justice : "Nous sommes soulagés que l'autorité judiciaire ne cède pas aux tentatives de manipulation de la part des deux mis en cause qui ont de lourdes responsabilités dans l'horreur commise."
Des négligences incontestables
Selon les déclarations des parents, ses derniers ne se seraient aperçus de l'amaigrissement de la petite qu'une semaine avant son décès. Pourtant, comme précisait le président de la chambre d'instruction mardi 14 septembre, "quand on voit les photos d'Amandine, on a l'impression que cette petite sort d'un camp de concentration." Le niveau d'amaigrissement était extrêmement élevé. Elle pesait 28 kg pour 1,45 m quand les pompiers sont intervenus et qu’ils ont signalé l’état de la petite aux gendarmes.
Profil du beau-père
Il a été décrit comme un homme "fuyant les conflits et qui a partagé la vie de femmes castratrices." Ce dernier se défend en faisant état de "manipulation constante de la part de son ex-femme.", comme le précise Me Florian Medico. Une justification insuffisante. L'avocat poursuit : "Cette petite, vous l'avez laissée mourir. Vous l'avez laissée agoniser. Ces 28 kilos ne sont que le poids de ses os."
Le suspect n'a en tout cas pas eu un mot pour Amandine, juste pour lui et son travail.
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