Les évêques catholiques de Belgique ruent dans les brancards

Communiqué de la Conférence épiscopale

Citation :

Les Evêques belges ont pris connaissance du ‘responsum’ du 15 mars 2021 par lequel la Congrégation pour la Doctrine de la Foi rappelle que la bénédiction des couples de ‘personnes de même sexe’ n’est pas permise.
Ils ont conscience que ceci est ressenti de manière particulièrement douloureuse par de nombreux couples homosexuels croyants et leur famille, leurs parents et grands-parents, leurs proches et leurs amis. Depuis de nombreuses années, l’Église catholique de notre pays, à tous ses niveaux (évêques, prêtres et collaborateurs pastoraux, théologiens, scientifiques, politiciens et travailleurs sociaux), œuvre avec d’autres acteurs sociaux, à un climat de respect, de reconnaissance et d’intégration. Nombre d’entre eux sont de plus engagés au niveau ecclésial ou dans des institutions chrétiennes. Les Evêques encouragent leurs collaborateurs à poursuivre dans cette voie. Ils se sentent soutenus par l’Exhortation ‘Amoris Laetitia, la Joie de l’amour’ publiée par le pape François suite au synode des Evêques de 2015 : discerner, accompagner et intégrer restent des mots-clés pour les Evêques.

Service de presse de la Conférence des Evêques – Mercredi 17 mars 2021

En gros les évêques de Belgique laissent entendre que les décisions de la Congrégation pour la doctrine de la foi est en contradiction avec le synode des Evêques.

lhirondelle a écrit:

Communiqué de la Conférence épiscopale

Citation :

Les Evêques belges ont pris connaissance du ‘responsum’ du 15 mars 2021 par lequel la Congrégation pour la Doctrine de la Foi rappelle que la bénédiction des couples de ‘personnes de même sexe’ n’est pas permise.
Ils ont conscience que ceci est ressenti de manière particulièrement douloureuse par de nombreux couples homosexuels croyants et leur famille, leurs parents et grands-parents, leurs proches et leurs amis. Depuis de nombreuses années, l’Église catholique de notre pays, à tous ses niveaux (évêques, prêtres et collaborateurs pastoraux, théologiens, scientifiques, politiciens et travailleurs sociaux), œuvre avec d’autres acteurs sociaux, à un climat de respect, de reconnaissance et d’intégration. Nombre d’entre eux sont de plus engagés au niveau ecclésial ou dans des institutions chrétiennes. Les Evêques encouragent leurs collaborateurs à poursuivre dans cette voie. Ils se sentent soutenus par l’Exhortation ‘Amoris Laetitia, la Joie de l’amour’ publiée par le pape François suite au synode des Evêques de 2015 : discerner, accompagner et intégrer restent des mots-clés pour les Evêques.

Service de presse de la Conférence des Evêques – Mercredi 17 mars 2021

En gros les évêques de Belgique laissent entendre que les décisions de la Congrégation pour la doctrine de la foi est en contradiction avec le synode des Evêques.

Le pape peut bien citer touts les versets bibliques qu'il voudra, mais pour les homosexuels, on n'a qu'à prendre Romain 1.32 pour se rendre compte de la relativité même de ce qui est pointé.

1.32 Et, bien qu'ils connaissent le jugement de Dieu, déclarant dignes de mort ceux qui commettent de telles choses, non seulement ils les font, mais ils approuvent ceux qui les font.

Des choix sont donc faits et tout relatifs...

On aurait amené à Jésus un couple d'homosexuels pris en flagrant délit de concupiscence, comment aurait-il réagi?

C'est le genre de questions que ne semble pas se poser la Congrégation pour la Doctrine de la Foi...

Qu'arrive-t-il si le prêtre bénit un mariage homosexuel en dépit de l'interdiction de l'Église? Non valide??

Au fond, tout cela tient de la nuque raide... Il faut simplement suivre le Christ ailleurs que dans cette Église où l'on verra son mariage béni (dans le civil, par exemple)...

Tu cites un verset mais pas ce qui précède.
On parle d'abandonner "l'usage naturel de la femme".
Mais si ce n'est pas dans la nature de cet homme-là de faire "usage" de la femme ?
On parle aussi de "passion" et de "désirs enflammés", on ne parle pas de sentiment.

Puisqu'il s'agit de la lettre aux Romains, quel était la situation des Romains à l'époque ?
Un homme libre avait le droit de coucher avec n'importe quel inférieur socialement tant qu'il avait le rôle actif. L'esclave n'avait pas le droit de se refuser et il aurait été malvenu de la part d'un affranchi de dire non.
C'est un rapport de domination, d'abus. Certainement d'amour d'égal à égal.

Les versets 20 et 31 "dépourvus d'intelligence, de loyauté, d'affection naturelle, de miséricorde."
On ne parle pas de couples qui partagent le même amour.


Voir aussi [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
qui commente ce passage.

Pour en revenir à la discipline ecclésiastique romaine, les évêques belges ne parlent pas de célébrer un mariage mais de bénir un couple.
De quel droit refuserait-on une bénédiction à deux personnes ?

Je me souviens du récit d'un curé qui écrivait des billets truculents dans une petite revue flamande, au début des années 2000.
Il avait été invité par un couple d'hommes. Il y avait une vierge en plastique bleue quelque part au-dessus d'une armoire ^^ L'un des deux hommes a dit au curé : on ne vous demande pas de nous marier, on ne voudrait pas que vous ayez des ennuis. Mais bénissez notre appartement.

lhirondelle a écrit:

Tu cites un verset mais pas ce qui précède.
On parle d'abandonner "l'usage naturel de la femme".
Mais si ce n'est pas dans la nature de cet homme-là de faire "usage" de la femme ?
On parle aussi de "passion" et de "désirs enflammés", on ne parle pas de sentiment.
[...]
Les versets 20 et 31 "dépourvus d'intelligence,  de loyauté, d'affection naturelle, de miséricorde."
On ne parle pas de couples qui partagent le même amour.

Comment pouvait-on s'imaginer que des homosexuels puissent s'aimer d'un véritable amour?

Pour revenir à 1.32 Et, bien qu'ils connaissent le jugement de Dieu, déclarant dignes de mort ceux qui commettent de telles choses, non seulement ils les font, mais ils approuvent ceux qui les font.

Qui est désigné par ce ''ils'', dans ''ils connaissent''?

Citation :

Pour en revenir à la discipline ecclésiastique romaine, les évêques belges ne parlent pas de célébrer un mariage, mais de bénir un  couple.
De quel droit refuserait-on une bénédiction à deux personnes ?

On bénit des objets, mais on ne bénirait pas un couple d'homosexuel? Clair qu'il s'agit de discrimination, d'homophobie...

Citation :

Comment pouvait-on s'imaginer que des homosexuels puissent s'aimer d'un véritable amour?

Tu fais un anachronisme.
A l'époque, le mot "homosexuel" n'existait pas ... et le concept n'était pas non plus acquis.
Je t'ai exposé la situation à Rome, il ne s'agissait pas d'amour mais de coucheries.

Et en Grèce, il y avait des bordels qui présentaient les services de jeunes garçons. Tu comprends mieux les diatribes pauliniennes en sachant ça.

lhirondelle a écrit:

Citation :

Comment pouvait-on s'imaginer que des homosexuels puissent s'aimer d'un véritable amour?

Tu fais un anachronisme.
A l'époque, le mot "homosexuel" n'existait pas ... et le concept n'était pas non plus acquis.
Je t'ai exposé la situation à Rome, il ne s'agissait pas d'amour mais de coucheries.

C'était un raccourci...

Et je la répète :

Pour revenir à 1.32 Et, bien qu'ils connaissent le jugement de Dieu, déclarant dignes de mort ceux qui commettent de telles choses, non seulement ils les font, mais ils approuvent ceux qui les font.

Qui est désigné par ce ''ils'', dans ils connaissent?

Eh bien, relis le chapitre !